Note : Premièrement, je m'excuse pour l'attente de cette suite tant attendu ! Je voulais que tout soit parfait, chaud bouillant et surtout c'est la fin de ma si magnifique Fiction –non je n'ai pas les chevilles qui enfle !-… et cette réalité m'a fait ralentir ! Navrée…

Deuxièmement, j'aimerais remerciée toutes mes lectrices, particulièrement Iantocullen, Mykomi, SakuraetSasuke pour me suivre, aimé et commenté mes écrits encore un peu trop balbutiant à mon gout…

Troisièmement, pour les surnoms, je suis tombée amoureuse de « lutin des bois » et de « big bad wolf » et je souhaite sérieusement que si Jeff D. passe par là, que leurs surnoms si sublime apparaisse dans au moins un épisode, merci ! Alors mes chers écrivains… utiliser ces surnoms s'il vous plait ! Faisons passez une pétition \0/!

Quatrièmement, je suis étonnée de voir le nombre de commentaire, m'applaudissant pour le coup de sang entre Derek et Scott, soyons claire, le loup garou le plus hot de la série remet en place ce louveteaux idiot, ce qui a plut à bon nombre d'entre vous. J'ai apprécié d'écrire cette avalanche de reproche et encore, je me suis auto censurée –j'aurai mis beaucoup trop de gros mot xD-.

J'espère que la chaleur augmentera au fil de la lecture mes amis.


Chapitre 3

Désir et conclusion.

Derek a très… très mal dormi. Ses sens complétement éveillés, il avait entendu le jeune homme, étendu sur le canapé, se retourner, grommeler, râler, mais, pas seulement… des gémissements de plaisir c'étaient élevés, légèrement étouffés par les murs, mais, pour son plus grand malheur ce n'était pas assez… L'effluve corporel de Stiles s'était lentement frayé un chemin jusqu'à ses narines, le tentant un peu plus. Il n'aurait jamais dû le ramener chez lui, la logique aurait été de le soigner chez le shérif, puis, partir. Mais non. Il n'avait pas pu… non, c'était pire que ça, il n'avait pas réfléchi. Depuis quelque temps, quand ça concernait Stiles Stilinski, rien n'allait plus… son instinct, ses envies, prenaient le dessus.

Et cette nuit, pratiquement blanche, a écouter attentivement la respiration lente et envoutante de l'étudiant, l'avais obligé à réfléchir sur l'importance qu'avais pris cet humain dans sa vie. Aussi incroyable qu'improbable, il était tombé amoureux de cet adolescent maladroit et agaçant. Quand est-ce que ces sentiments c'était ancrés en lui ? La première fois où il l'avais vu, peut-être ? Alors, que Scott et Stiles cherchais soi-disant l'inhalateur perdu ? Peut-être à travers le grillage dans la voiture de police, alors qu'il lui assurait ne pas avoir peur de lui, malgré ses mains tremblante et son cœur palpitant dans un rythme effréné ? Il n'avait pas obtenu la réponse à sa question, il l'aimait depuis longtemps, mais, quand cela avait-il débuté ? C'était toujours un mystère et ça le resterait sans doute toujours. Et puis, ce n'était vraiment pas important.

Derek c'était levé tôt, le soleil n'avait pas encore pointé le bout de son nez qu'il était parti courir, se défouler avant le petit déjeuner en compagnie de sa… tentation. Il était passez devant le salon, avait évité de tourner son regard vers le jeune homme étendu, endormi, vulnérable et inconscient de la tempête ardente qu'il faisait naitre dans le ventre du Lycan. Pendant sa course, ses pas l'avaient mené à une boulangerie, il y avait acheté de quoi déjeuner, ses placards n'étant pas très fournis.

L'odeur du café fraichement coulé réveille Stiles, il s'étire un moment en baillant bruyamment les yeux toujours clos, reniflant l'air à la manière d'un loup de sa connaissance, ce qui lui tire un sourire. L'étudiant ouvre les yeux, il fronce les sourcils. Où est-il ? Il n'est pas chez lui ? Stiles se relève, il n'est vraiment pas du matin, se frotte la tête, regarde attentivement autour de lui. L'endroit noir de suif, délabré, sombre et… un coffre orné d'un triskèle l'interpelle, il éjecte la couverture d'une main, se relève vivement et se dirige vers la boite tentatrice en titubant légèrement. Il n'est peut-être pas du matin, mais, la curiosité n'attend jamais que vous ayez pris un café, elle ! Le plus délicatement possible, il ouvre la caisse, grimace quand un des gonds hurle son mécontentement. Stiles ne respire plus, ferme les yeux, attend que Derek vienne lui hurler de toucher à ses fesses. Rien ne se passe. Un soupir de soulagement, il rouvre les yeux sur le contenu du coffre, les écarquilles… un sifflement sort des lèvres de Stiles. Eh bien… lui qui pensait avoir des trucs bizarres dans ses affaires… c'était quoi ce machin ? Des objets de torture… qui oserait mettre ça ? D'ailleurs, ça allait où ? Prenant une paire de menotte en fer forgé datant sans doute du moyen âge, il se dirige vers l'odeur alléchante du café.

Derek fronce les sourcils, Stiles vient de se réveiller, il l'a entendu bailler, ses os craqué alors qu'il s'étirait… il aurait aimé le voir faire, mais, il s'était retenu… le petit déjeuner d'abord. L'étudiant a mis du temps à arriver, jouant les fouines dans des affaires qui ne lui appartenaient pas, mais, le loup-garou n'avait pas eu le cœur à l'engueuler pour si peu de chose. Alors, en rongeant son frein, il attend, assis sur une des rares chaises présentes dans la « cuisine » délabrée, une tasse de café à moitié vide posé sur la table.

Stiles entre dans la cuisine, marque une pause devant le tableau. Un Derek Hale assis tranquillement sur une chaise, buvant du bout des lèvres son café, auréolé d'une lumière matinal mordorée, c'est un spectacle auquel il n'aurait jamais penser assister, et pourtant… c'était incroyablement séduisant, l'invitant à imaginer d'autres matinées similaires, avec une seule rectification, c'est dans le lit du loup-garou qu'il se réveillerais et non, sur le canapé du salon. L'adolescent s'ébroue, un bâillement a s'en décroché la mâchoire s'échappe.

- B'jour !

Seul un hochement de tête répondit à son salut. Okay… peut-être que Derek non plus n'était pas du matin, à bien y réfléchir, c'est un miracle qu'il lui ait répondu tout simplement. Stiles s'avance du loup-garou, relève la main droite, un doigt dans un des anneaux des menottes, les fait balancer près du visage de Derek.

- Dit… c'est assez impressionnant le nombre de truc que tu as dans ton coffre… je pensais que tu n'avais pas besoin de ce genre de chose, vu que Monsieur est né Loup-garou… à moins que tu sois sado-maso … ce n'est pas la première fois que je me pose la question mais bon… je ...

- Stiles … arrête avec tes questions si tôt le matin… Ce n'est pas parce que je suis né loup-garou que je savais d'entrée me contrôler. C'est un apprentissage. Maintenant sers-toi un café, les croissants et les pains aux chocolat sont encore un peu chaud…

L'hyperactif soupir, pose les menottes sur la table bruyamment avant d'aller se servir une tasse de café.

Ce n'était peut-être pas une bonne idée de faire du café pour Stiles, dès le réveil, il était bouillonnant de vie et agaçant à poser des questions toute les trente secondes. Perdu dans ses pensées, Derek pose les yeux sur les menottes rapportées par son petit lutin des bois, des idées plus tentantes les unes que les autres, affolent ses sens… tellement d'idées à mettre en pratique…

- Ces menottes sont vieilles, elles appartiennent à ma famille depuis des générations… elles sont en fer forgé, avec de l'aconit tue-loup incorporée… pour qu'on puisse se maitriser, mais, si on tente de s'échapper de nous-même, ça ne se fera pas sans mal… la texture contre nos plaies, nous brulerons… c'est incroyablement douloureux. Et nous remet automatiquement les idées en place…

Stiles a failli s'étouffer en entendant Derek lui parler. Il ne s'attendait pas avoir un récit aussi long et surtout mentionnant sa famille. Il termine le croissant qu'il était en train de déguster avant de répondre.

- Donc… c'est un peu un héritage familial, non ? Bon, c'est un peu étrange… enfin pour moi, mais, ma famille ne sont pas des loups garous alors… euh…

- Oui, je crois qu'on peut appeler ça héritage… je pensais qu'il pourrait être util a Scott pour les pleines lunes… je pense que tout ce que tu as trouvé pour le maintenir au calme n'ont pas marché n'est-ce pas ?

- Non… il a carrément brisé les menottes de mon père… j'ai dû lui mentir, bien, qu'en ce moment c'est la seule chose que je sache faire avec lui… je lui mens tout le temps, c'est assez… enfin… Quelque part, tu dois tenir à ces entraves, non ?

- Ce n'est pas faux en effet… ça me rappelle le temps où…

Un silence étrange s'installe dans la pièce, pas pesant, mais, Stiles comprend que c'est un point sensible, encore beaucoup trop. Derek ne s'ouvrira pas tout de suite a lui, pas sur ce sujet.

- Vous formiez une famille heureuse, complète… Je comprends Derek que tu ne souhaites pas en parler… on oublie ce sujet dans ce cas !

- Oui, je ne souhaite pas en parler, pas tout de suite en tout cas…

Stiles sourit ce n'était pas non plus un rejet, juste un report. Il se lève prend sa tasse vide maintenant, ainsi que celle de Derek, la dépose dans l'évier, inspire un bon coup, les mains agrippées au rebord du bac. C'est le moment de parler, de mettre au clair, un point qui les concerne tous les deux. Toujours dos au loup garou, l'adolescent se lance.

- Derek… il y a un point qu'on doit éclaircir… le plus tôt possible ! Je… ce qu'il se passe entre…

- Stop ! Pas maintenant … on ne doit pas en parler… ce n'est pas …

Derek se pince l'arête du nez, il ne veut pas de cette conversation, pas maintenant. Il n'est pas prêt à ouvrir complètement son cœur, il sait qu'il aime Stiles, mais, l'admettre haut et fort. Il n'a pas ce courage maintenant.

Stiles, se retourne se dirige vers la table, attrape les menottes entre ses doigts, joue avec nerveusement, se mord les lèvres, puis, fini par plongé son regard dans celui du lycan.

- Pourquoi ? Pourquoi est-ce qu'on ne doit pas en parler ? Hein ? Parce que tu ne l'as pas décidé ? Il n'y a que toi qui a le droit de me faire tourner en bourrique ? Il n'y a que toi qui le droit de me torturé de cette manière ?

- Ce n'est pas ce que je veux dire… Stiles… je ne veux pas…

- DEREK !

La voix étrangement forte et sérieuse de Stiles résonne dans la pièce devenue silencieuse. Derek fronce les sourcils, il y a des choses qu'il ignore encore sur cet humain étrangement fragile et c'est loin de lui déplaire. D'une pression, il recule sa chaise de la table, va pour se lever et menacer un bon coup l'adolescent intrépide, mais, une main se pose sur son épaule, l'intimant de resté assis. Il lui a laissé beaucoup trop de liberté, il compte bien déloger cette pression sur lui quand un métal froid entoure son poignet, il sursaute surpris. Lui qui a des réflexes surnaturels s'est laissé berner par un humain… il a baissé sa garde et se retrouve attacher les poignets dans le dos, assis, et à la merci de Stiles Stilinski. Pas qu'il soit réellement en danger, il peut très bien se défaire de ces entraves, pas sans mal bien sûr, mais, pour le toupet du lutin, il était prêt à jouer le jeu, un petit instant.

Stiles avait agis instinctivement, énervé par le comportement fuyant de Derek. Il savait que s'il n'insistait pas, il n'aurait pas les réponses à ses questions, le loup garou l'aurait menacé de mort, puis, l'aurait trainé par la peau du cou jusqu'à sa Camaro pour le ramener auprès de sa magnifique Jeep toujours sur le parking du lycée. Alors oui, il avait menotté l'imposant et effrayant Derek Hale, obligé à rester assis à sa chaise et ce dernier était assez magnanime pour le laisser s'expliquer. Stiles estimait qui lui restait 1 minute et 30 secondes avant que le loup-garou explose réellement. Malheureusement c'est dans ces moments-là que sa verve lui faisait défauts, bordel… où étaient les questions qui trottaient dans sa tête, l'empêchant presque de dormir ?

- Stiles ! Espèce de stupide humain… je vais te …

- Derek …

Encore une fois, il n'a pas réfléchis, il s'est assis à califourchon, sur un lycan très étonné par cette manœuvre… m'enfin, ils n'étaient plus à ça près… ce n'est pas comme si c'était lui qui lui sautais dessus, l'excitais et le quittais la seconde d'après, le laissant seul, frigorifié, avec une érection des plus douloureuse. Stiles plonge son regard dans celui de son hôte.

- Derek Hale, vous allez me faire le plaisir d'écouter ce que j'ai à dire ! Tu me fais carrément chier… tu… tu… me sautes dessus, m'excites pour ensuite disparaitre dans la nuit noire… tu sais à quel point c'est perturbant ? Tu me rends fou… je ne sais pas pourquoi… je suis… censé être amoureux de Lydia Martin, merde ! De sa chevelure blond vénitien… de ses lèvres généreuses et pulpeuses et… -un grognement s'échappe de la gorge de son otage- il faut que j'en vienne au fait, peut-être ?

- Oui… parce que là, tu commences réellement à me gonfler ! J'ai très envie de te mordre !

- Merci pour cette déclaration d'amour, mon loup ! Enfin… tout est dans la phrase, j'ai dit « censé »… je devrais être sûr de l'aimer, je le clame depuis des lustres, mais, il a fallu que tu me sautes dessus sans crier gard, que tu me caressesStiles ajoute le geste à la parole, en caressant le torse devant lui, près de lui, faisant frissonner le loup garou a sa merci-, que tu enflammes mes sens avec tes baisers brulants –là encore, l'étudiant fond sur le cou, embrasse la jugulaire qui palpite presque nerveusement sous sa bouche tendre, un soupire appréciateur sort de la bouche de Derek, Stiles reprend d'une voix légère, moins dure, plus joueuse-, que tu laisses des trainées humides le long de mon corps –la bouche contre la jugulaire s'écarte légèrement pour pouvoir déployer sa langue, qui lentement remonte, léchant avidement la peau jusqu'à l'oreille droite du dernier Hale, murmurant- ou encore que tu me mordilles –un instant ses dents jouent avec le lobe de chair, léchant, suçant avec délicatesse. Le loup garou gémis sous cette attention particulière. Stiles s'écarte en souriant, faisant grogner de frustration Derek- pour que je perde tous mes repères… mon corps réclame ton attention, que tu termines ce que tu as commencé… tu… peut-être que c'est égoïste… je ne comprends pas ce qu'il se passe… ou peut-être que si et…

La voix rauque de Derek interrompt le monologue de l'hyperactif. Il fallait qu'il s'éloigne rapidement de lui, le loup appréciait de plus en plus, la position dans lequel il était… ce que venait de faire Stiles avait commencé à faire bouillir le sang de Derek et le petit louveteau entre ses jambes commençait sérieusement à montrer le bout de son nez.

- Stiles… ce n'est vraiment pas le moment et si tu ne sais pas ce que ça signifie, tu devrais… y réfléchir. Je ne coucherai pas avec toi parce que tes hormones l'ont décidé ainsi… je ne suis pas une expérience sexuel à faire !

- Espèce d'abruti mal léché … ce n'est pas ce que j'essaie de te dire … tu m'écoutes ? Et puis, ce n'est pas plutôt toi qui joue avec moi ? Tu me chauffes, puis, tu disparais… je suis sure que si Scott n'avait pas appelé à l'aide, je ne t'aurai pas vu avant le déluge ou la fin du monde … c'est censé être plus proche… a moins que le déluge soit la fin du monde prévue, dans ce cas c'est la même date et … pourquoi je parle de ça déjà ?

- Je ne joue pas avec toi, Stiles.

- Ah bon ? M'exciter et disparaitre d'un coup, c'est quoi ? Une blague made in Loup garou ? Non parce que c'est vraiment pourri tu sais …

Stiles voulait prouver ses dires, et quoi de mieux qu'une petite démonstration ? Alors avec précision, il avait approché son visage de celui de Derek, ses lèvres a quelques centimètre de son homologue, mais, à la dernière minute alors qu'il sentait le loup garou retenir son souffle, fermer ses yeux, il avait bifurqué sur la mâchoire obscurci par une fine barbe, l'embrassant avec ferveur. Ses mains ne sont pas en reste, doucement, il caresse la musculature de son hôte à travers son tee-shirt, les pectoraux, descendre lentement sur les hanches, revenir sur le abdominaux, attraper le bout du vêtement. Son bassin commence une douce ondulation, se frottant par intermittence contre le début d'érection de son vis-à-vis, lui arrachant quelques gémissements de plaisir. La bouche de l'adolescent délaisse la mâchoire pour rendre visite au cou tentateur, tellement puissant, et cette jugulaire qui palpite, dénonçant l'état que Derek tente de taire… il l'excite. Il aime cette situation.

Le loup-garou grogne quand les lèvres brulantes décident de s'occuper de sa mâchoire, grognement qui se transforme en gémissement de plaisir, sous les caresses de Stiles. Son sang bouillonne dans ses veines, ses yeux oscillent entre le vert et le bleu, ses mains, instinctivement, veulent se poser sur les hanches de son tortionnaire, fait cliqueter bruyamment la chaîne de son entrave, l'empêchant de bouger comme il le souhaiterait… foutues menottes. Sa bouche s'ouvre tentant de happer l'air, haletant, gémissant… l'adolescent tentait de lui faire un suçon ! Il le marquait ! Lui ! Et c'était très excitant, jouissif, sans parler de l'insolence qu'avait son bassin de se frotter au sien. Ses doigts s'écartent, s'ouvrent, puis se rétractent dans un rythme régulier, poupouillant l'air, à défaut de pouvoir malaxer le fessier de son humain, sous le plaisir qu'il lui procurait. Bordel… ce n'était que les préliminaires !

Stiles souris, heureux de la réceptivité de son prisonnier. La main agrippé au bas du tee-shirt, il remonte lentement le maillot, pendant que l'autre parcourt la peau découverte, caressant avec fièvre les muscles. Le vêtement, au lieu de le passez au-dessus de la tête de Derek, l'adolescent l'enlève à moitié et le laisse plaqué sur son visage, privant plus ou moins le Loup de sa vue, un grognement rauque s'élève de la gorge du soumis. Un rire emplis la pièce, Stiles, adore cette situation… il mordille la clavicule sous sa bouche, tellement tendre, ses mains flattent les flancs, redessinent les côtes. L'étudiant se relève, un gémissement de frustration passe les lèvres couvertes de tissu, mais, il n'y fait pas attention… la scène est incroyablement érotique ! C'est un appel à la luxure. Une tentation, dont il est impossible de résister! Le grand Derek Hale, assis sur une chaise, menottée, le torse s'élevant et s'abaissant dans un rythme effréné, excité, le visage caché par le tee-shirt à moitié défait, des trainées rouges faite par ses lèvres, ses dents, qui commence à disparaitre, maudit loup, la fine peau commence à se couvrir de sueur. Stiles se mord la lèvre, un gémissement sort de sa gorge, ses mains se posent sur les cuisses de Derek, qui sursaute a ce contact, ne s'y attendant pas, les caressent un instant du bout des doigts, avant de les empoigner d'une main ferme, écarte vivement ses cuisses, pour s'installer entre ses jambes. Stiles se penche, l'une de ses mains attrape les cheveux du Loup, le contraignant à basculer la tête en arrière, lèche les lèvres de Derek à travers le tee-shirt, le loup entrouvre les lèvres instinctivement, le voir ainsi soumis, aussi confiant… un pure régal, ses dents attrapent sa lèvre inférieur, la mordille un instant. Il n'aurait jamais pensé être aussi entreprenant, cet homme avait une horrible influence sur lui.

Les mains bougent, tendent la chaine épaisse des menottes, les faisant crisser sous la pression, le sang commence à couler, meurtries par le fer, qu'on le libère, la peau de Stiles l'appelle, son odeur l'enivre, les sensations qu'il fait naitre en lui crient pour qu'il le prenne maintenant ! Il ne peut plus attendre… et cette soumission, est étrange, irréel… il ne se savait pas aussi peut maitre de la situation, et le fait que le loup en lui accepte cette situation… Il frissonne quand la main exigeante de Stiles tire sur ses cheveux, fond quand la langue vient jouer sur ses lèvres, il maudit le tee-shirt qui le sépare de la bouche de son humain, les dents qui mordillent sa lèvre inférieur, le font gémir. Il veut parler, demander à Stiles de le libérer, mais, son égo le lui interdit. Son corps s'arque, quémandant les caresses de son futur amant… parce que là, il n'y a plus de doute, il le fera sien…

Stiles arrête de torturer les lèvres à sa portée, lâche les cheveux qu'il empoignait. Ses mains parcourent le cou, sa bouche suit docilement, recréant les marques maintenant disparut, maudit pouvoir de loup, se montre un peu plus violent qu'il ne le souhaite, un cri de protestation se fait entendre, lorsqu'un mordillement devient morsure, pour se faire pardonner Stiles lèche la plaie. Ses genoux touchent le sol, ses doigts joues avec les tétons, d'un rose tendre et tellement mignons… sa bouche s'accapare un bouton de chair, sa langue l'agace un instant avant de continuer sa descente vers les abdominaux, la respiration de Derek se fait hachée, difficile. Ses doigts se promènent à l'intérieur des cuisses du Loup, caresse avec tendresse et légèreté à travers le jeans, se dirige vers l'aine, passe sur la bosse proéminente, s'y arrête un instant, masse l'érection douloureuse… sa langue joue avec le nombril rencontrer pendant son exploration.

La main qui malaxe avec ferveur son sexe tendu, le rend fou, son sang bat contre ses tempes. Du fond de sa gorge, s'élève des gémissements rauques, à peine étouffé contre le tissu en coton, son corps se tend, quémande plus… beaucoup plus ! Le bruit de la chaîne qui se rompt sous la pression, sonne comme une délivrance aux oreilles de Derek, il va enfin pouvoir reprendre le contrôle de la situation. Il retire prestement son tee-shirt gênant, voyant de nouveau, enfin, il pose ses yeux sur un Stiles occupé à défaire son pantalon. Les doigts de l'adolescent font sauter le bouton, un sourire triomphant aux lèvres, ses dents attrape la fermeture éclair et doucement l'abaisse… le loup grogne, instinct animal, primal. D'un mouvement vif, Derek attrape Stiles, le pose sur le rebord de la table, sa main droite caresse son cou, se place derrière la nuque, attire sa tête pour enfin poser ses lèvres sur celles de cet humain beaucoup trop attirant pour son bien. Une explosion, une évidence, à peine le contact fait, il en veut plus, sa langue passe sur ses lèvres, quémande l'entrée qui lui est offerte avec délice et envie. Leurs langues s'apprivoisent un instant, conquête de territoire que Derek gagne rapidement, facilement, la saveur de Stiles, l'enivre, le fait voyager. Pendant qu'il prend possession de la cavité buccale avec avidité, la main libre du Loup, abaisse la fermeture éclair du sweat à capuche, l'envoie valser à l'autre bout de la pièce, le déchirant au passage, pauvre vêtement faible face à la ferveur du loup. L'échange devient plus ardent, échappe au contrôle du Lycan, qui sent ses dents s'allonger, fendant la lèvre inférieure, emplissant leurs baisers d'un gout de rouille, alors, que ses griffes parcourent le torse, l'entaillant, un tressaillement et un gémissement plaintif, le stop dans ses mouvements. Sa bouche quitte celle de Stiles, ses mains butant sur la ceinture du pantalon, front contre front, le souffle court.

- Stiles, je suis navré… je n'arrive pas à me contrôler, je …

Stiles attrape une des mains de Derek, l'approche de son visage, lèche les plaies qui entoure son poignet, que les fers lui ont infligés pendant sa douce torture, plonge son regard ombragé de désir dans celui du loup.

- Si tu me blesses, tu n'auras qu'à me lécher, hier soir, ça ne t'a pas déranger …

- Tu ne comprends pas Stiles… je perds pied avec toi… je pourrais te tuer ou pire

L'étudiant arrête de goûter les blessures de Derek, garde son regard dans celui du Loup, s'écarte du corps magnifique près de lui, s'allonge sur la table, le corps offert, la main du loup-garou toujours dans la sienne, l'a fait glisser sur son torse lentement, sensuellement, un gémissement s'échappe de la bouche meurtri de Stiles.

- Derek… tu te maitrise parfaitement… et qu'est-ce qui pourrais être pire que la mort ? Humm ?

L'homme gronde sous la langueur et la tentation qu'est un Stiles entreprenant. Avec délice, il se penche embrasse la clavicule d'une blancheur immaculé, mordille la peau, la rougissant avec plaisir, la douceur prend place dans leur échange, oubliant l'urgence de ne faire qu'un pour le moment… la main agrippée a la ceinture du pantalon de l'adolescent, rejointe par la seconde, fait glisser le vêtement, dévoilant un caleçon noir déformé par une érection. Sa voix rauque s'élève, reprenant le fil de la conversation.

- Tu ne connais pas toute les lois qui régissent les loups garous…

Une langue aventureuse se glisse dans le nombril creux d'un Stiles gémissant, pendant que des mains volages parcourent les fines cuisses de l'étudiant, elles finissent par remonter tendrement sur le dernier tissu que porte encore l'adolescent, le fait tombé à ses pieds. Stiles était nu, enfin… complètement à sa merci, offert… un appel à la luxure… allongé sur la table de la cuisine, dans une maison délabrée, en compagnie d'un loup garou, qui ne souhaite qu'une seule chose le dévorer tout cru…

Stiles, bien que très excité par leur activité, sent la gêne le gagner, Derek silencieux, parcourant des yeux son corps complétement nu. Son visage prend rapidement la couleur d'une tomate bien mur, le courage dont il faisait preuve jusque-là s'évapore petit à petit… son cœur menace de transpercer sa cage thoracique, il se lèche les lèvres, grimaçant légèrement sous la douleur… malgré la gêne grandissante, les paroles inquiétantes murmurées entre deux caresses, Stiles sait ce qu'il veut… il a besoin de ce corps tentateur près de lui, sur lui, en lui, de voir le visage de Derek changer sous l'effort, le plaisir, la jouissance… il en vient à souhaiter que ses griffes se plantent profondément en lui, que ses crocs marquent sa peau, un gémissement sort de sa bouche, frustré, exigeant, urgent. L'adolescent tend la main vers le loup, toujours pris dans la contemplation de son corps dénudé, sa voix s'élève, rauque, chevrotante et pas très assurée.

- Derek… je ne sais pas de quoi tu parles, a vrai dire mon cerveau a décidé de se faire la malle… la seule pensée cohérente qui tourne en boucle… c'est que je te veux … peu importe les conséquences… Derek… s'il te plait… ne me fait pas plus languir que ça…

Inconsciemment le loup se lèche les babines, les yeux rivés sur le corps de Stiles, fébrilement il retire le peu de vêtement qui lui reste, les envoyant a l'autre bout de la pièce. Ses mains agrippent les jambes de l'étudiant, tire pour que ses fesses soient en bordure de la table, entourant ses hanches, frottant son érection contre celle de Stiles, leurs arrachant un gémissement rauque. Derek embrasse l'étudiant, dans un ballet sensuelle, leurs langues dansent ensembles, les crocs sortent une seconde fois, maltraitent cette bouche si belle, les griffes se plante dans les hanches. Son bassin ondule, lui envoyant des frissons dans chaque partie de son corps, l'odeur de Stiles revient encore plus forte pour l'enivrer. Les bouchent se quittent par manque d'air. Ses doigts se présentent à l'adolescent qui les prend entre ses lèvres avec plaisir, pendant qu'il s'occupe de marquer avec attention le cou de son amour, près de la jugulaire palpitante, l'une des mains de Stiles se perdant dans ses cheveux l'encourageant dans son activité. Une fois ses doigts, consciencieusement enduit de salive, Derek en introduit un dans l'intimité encore jamais explorée de son futur amant, le corps de l'adolescent se tend légèrement sous l'intrusion. Sa bouche s'active sur un des tétons dressés, le mordant avec le plus de délicatesse possible malgré sa perte de contrôle évidente, introduisant un second doigts, imprimant après un temps d'adaptation, un mouvement de ciseaux, son autre main descend s'occuper de la hampe tendu de Stiles, caressant doucement le gland violacé du bout de l'ongle, envoyant mille frissons dans le corps de l'étudiant qui pousse un cri de plaisir surpris. Il prend en main le membre gorgé de sang, pendant qu'un troisième doigt inquisiteur s'enfonce dans l'anus du jeune, dilatant l'entrée, s'enfonçant plus encore, dans ses entrailles, butte contre sa prostate.

Le corps de Stiles se tend quand les intrusions de Derek en lui, touchent cette petite boule de nerf qui lui fait voir les étoiles, l'emportant plus loin, un cri de plaisir s'échappe de sa gorge sans qu'il puisse le retenir, son souffle erratique, sa main plongée dans les cheveux du Loup, tire d'un seul coup pour qu'il arrête de maltraité son téton, se redresse sur un coude pour embrasser sauvagement son futur amant, avant de se laisser retombé alors qu'une nouvelle onde de plaisir le submerge. Stiles veux plus… il veut… il ne sait pas, mais, il veut ressentir encore plus cette chaleur, ce besoin de lui, se rassasier de sa peau, le sentir le posséder encore plus, il veut mourir entre ses bras, pour renaitre encore plus vivant… c'est d'une voix suppliante, le corps parcourut de frisson qu'il demande.

- Derek …

Le susnommé plonge sont regard bleu électrique, la transformation à moitié entamé, dans celui de son amant, il retire ses doigts, impatient de le faire enfin sien… son loup jubile d'appréhension. Il se penche, embrasse les lèvres de Stiles, migre vers son cou, positionne son membre contre l'entrée dilatée, entre d'un coup de rein. Des sanglots l'alerte, il relève la tête de la nuque de son amant, des larmes perles des yeux de l'étudiant sous l'effet de la douleur, Derek grogne de mécontentement, attend qu'il soit totalement détendu pour pouvoir se mouvoir en lui.

Stiles a mal, le membre du Lycan, l'écartèle malgré la préparation consciencieuse, c'est tellement imposant, il ne peut s'empêcher de pleurer sous la douleur, honteux, il ramène son bras droit devant ses yeux, pour se cacher au regard de Derek, son membre perd de sa vigueur. Les mains du Loup-garou attrape son poignet, force sa main à se poser sur sa hanche, leurs yeux se rencontrent, chocolat contre bleu électrique, Derek récupère précieusement les perles salée entre ses lèvres, avant de l'embrasser tendrement. La sensation de gêne diminue, réchauffée par leurs baisers devenus subitement enfiévrés, urgents, instinctivement son bassin ondule, dans une demande muette, son sang devient lave en fusion, son visage s'empourpre. Leurs bouches se quittent.

- Je vais bouger Stiles…

Seul un gémissement lui répond, alors, en tentant de se contrôler le plus possible, il entame un va et vient régulier, la sueur qui doucement commence à couler le long de son dos, il est tellement étroit, tellement accueillant. Les mains sur les hanches de son amant, enfonçant ses ongles acérés dans sa peau d'où perlent des gouttes de sang, il augmente la cadence de ses coups de reins, atteignant cette boule de chair, envoyant mille frissons dans le corps de son humain, il grogne, gémis sous le flot des délicieuses sensations. Ses yeux se repaissent de la vision sublime de Stiles, qui se tord de plaisir, les yeux fermé, la bouche entrouverte qui entre deux gémissements, murmure son prénom comme une litanie, une supplique… douce mélodie à son oreille. Toute ses sensations, ne font qu'accélérer son voyage, qu'augmenter la force de ses coups de reins, ses mains quittent les hanches, attrapent un bras et son cou, le redresse pour le prendre dans ses bras, l'étouffer dans son étreinte. Son loup prend le pas sur la raison, enivré par l'odeur de son compagnon, il griffe le dos sous ses doigts, étouffe ses cris de plaisir dans le cou de son amant, ses dents s'allongent, deviennent des crocs et sous le plaisir immense, n'écoutant que son instinct, il le mord puissamment, du sang s'écoule.

Son esprit bascule, à des kilomètres de la cuisine, de cette table, il n'est plus qu'une forme empli de sensation trop forte, trop plaisante… Derek est en lui, le possède, lui fait l'amour avec tellement de puissance. Il a conscience qu'il le griffe, qu'il perd le contrôle, mais, il n'a pas peur… aussi incroyable que cela peut paraitre, il sait ce qui va arriver. Il a confiance en son loup. Alors, il l'encourage, en gémissant de plus en plus outrageusement, hurle son prénom dans une mélopée sans fin, caresse la peau a sa porter, lèche le cou du Lycan, griffe le dos au niveau de son magnifique tatouage. Sous la morsure son corps se tend, s'arcboute, accompagne les coups de reins l'emmenant au porte de la jouissance, la blessure décuple son plaisir… beaucoup trop pour lui, pour sa première fois, son corps est parcouru de convulsion alors qu'il se repend entre eux, hurlant le prénom de son amant.

Il le sent… il sent la jouissance qui emporte Stiles, il le sent se resserré autour de son membre gorgé de sang, dans un dernier assaut, plus puissant, plus bestial, il éjacule en lui, dans un hurlement rauque… dans un cri animal audible a des kilomètres. Dans un dernier effort, toujours en lui, il s'installe sur la chaise pas très loin d'eux, portant son amant, leurs arrachant quelques gémissements. Distraitement, les yeux fermé, il lèche la morsure qu'il a faite à Stiles, caresse le dos de ses doigts.

Silencieusement, ils tentent de reprendre leurs respirations, leurs esprits embrumés par leurs extases. C'est Derek qui brise le silence.

- Stiles, on devrait… peut-être…

Stiles se tend, marmonne, puis gesticule, ce qui tire un grognement au loup-garou.

- Faire comme si rien ne s'était passez ?

Derek se retient de rire face à l'insécurité de l'étudiant, d'une main redresse le visage de Stiles, plongeant ses yeux dans ceux chocolat de son vis-à-vis.

- Ce n'est pas ce que j'allais dire… mais on serait plus confortablement installer dans ma chambre, tu ne penses pas ?

L'adolescent se mord la lèvre, hoche frénétiquement la tête pour éviter de sortir une autre bêtise, il ouvre grand les yeux, étonné de voir, l'un des très rare, sourires de Derek fleurir sur ses lèvres, avant que sa langue vienne lécher la plaie qu'il a lui-même causé. Instinctivement, la bouche de Stiles s'ouvre pour lui laisser le passage, nouant leurs langues entre elles dans un baiser enflammé.

Dans un chuintement, Derek se retire de son amant, sa semence coule le long de ses cuisses, l'aide à se relever, alors, que la douleur déforme un court instant les traits de Stiles.

- Je devrais peut-être te porter, non ?

- Je peux très bien marcher… je ne suis pas un empoter ! Et euh… nos vêtements… ils sont…

- Laisse… on les cherchera plus tard… le rouge te va très bien au teint !

Un flot d'insultes jaillit de la gorge du jeune Stilinski, qui n'échappent pas le moins du monde au loup-garou qui explose de rire, en entrainant son amant dans sa chambre les plus rapidement possible, s'arrêtant de temps en temps, alors que Stiles grommelle de douleurs.

Installé dans la chambre délabrée de Derek, très peu fournie en mobilier, couchés sur le matelas a même le sol, une couverture les recouvre. La tête de Stiles repose tendrement sur le torse du Loup-garou, bercé par le son de son cœur, les yeux fermé, la main de Derek sur sa hanche, diffuse des ondes de chaleur au rythme de ses caresses, l'une de ses jambes sur celle de son amant.

Le loup-garou hésite, il y a des choses qui se doivent d'être dite. Maintenant… avant que Scott débarque, que l'alpha débarque… son cri tout à l'heure… ils ont dû l'entendre. Un soupir passe ses lèvres, son corps se tend légèrement.

- Je t'ai mordu…

Un souffle, le cœur de Stiles s'accélère, Derek attend qu'il réagisse, inquiet.

- Je sais… je l'ai senti ! C'est… pourquoi ? Je vais me transformé en loup-garou ? Je pensais qu'il n'y avait que les alphas qui pouvaient transformer les humains en loup-garou, c'est faux ?

- Cela n'a rien à voir avec transformer quelqu'un en loup-garou… je… que sais-tu des compagnons ?

- Pas grand-chose… a part qu'ils sont la moitié des loups garous, leurs âme-sœurs… leurs liés, c'est ça ?

- Oui c'est exactement ça… je t'ai en quelque sorte… non pas en quelque sorte, je t'ai revendiqué, je t'ai mordu… tu es mon compagnon… enfin… c'est la manifestation de mes… de mes…

Il bute sur les mots, pas très à l'aise pour parler de ses sentiments, ouvrir son cœur, ce n'est plus son truc, plus depuis Kate en tout cas. Comme si, Stiles avait compris l'hésitation, les mots qui refusent de passer ses lèvres, sa main se fait câline sur son torse, un baiser sur sa poitrine le fait sourire.

- Derek… serais-tu en train de me déclarer ta flamme ? Je n'attends pas ta réponse, ne t'inquiète pas ! Je pense que je ressens la même chose… non, je sais… Je t'aime ! En quoi notre « relation » va changer, en tant que compagnon ?

Son cœur a raté un battement, d'une main légèrement tremblante, il relève la tête de son compagnon, l'embrasse à en perdre haleine.

- Merci. Premièrement, Scott et l'alpha que nous recherchons, connaisse ton statut depuis… quelques minutes, je n'ai pas pu me contrôler complétement… Deuxièmement, être compagnon signifie une liaison pleine et entière, il n'y aura personne d'autre, jamais… Nous sommes liés. Je te protégerais et il faudra sans doute que tu sois un peu moins intime avec Scott… je n'aime pas quand tu portes son odeur !

Stiles retient son souffle, écoute attentivement les paroles de Derek, le regarde en souriant de toute ses dents.

- Donc quoiqu'il arrive, tu ne pourras jamais te défaire de moi ? Pauvre de toi, tu vas devoir me supporter, m'écoutez jacasser sur tout et n'importe quoi… D'ailleurs, je vais me transformer en loup garou ou pas ? Tu n'as pas répondu … je me vois bien menaçant tous ceux qui s'en prendront a moi… et au Lacrosse… je vais être une bombe bébé …

Derek pense qu'il aurait dû se taire, ne rien dire, pas tout de suite en tout cas. Un bruit à l'extérieur l'interpelle, mais, avec le bruit que fait Stiles, difficile de se concentrer, des pas, une respiration à peine essoufflé, quelqu'un arrive.

- Stiles !

- Quoi ? Mais c'est vrai quoi … je ne serais plus le laissé pour contre, celui qui gêne et … Attends ? Comment ça Scott est au courant ?

Le fracas de la porte d'entrée qu'on défonce a coup de pied fait sursauter Stiles, Derek soupire, sa maison est déjà bien assez délabrée comme ça pas besoin d'en rajouter ! Un grondement bestial s'élève, Scott est en colère. Et ce qu'il sent ne doit pas l'aider à s'apaiser, loin de là.

- DEREK !

Il faut espérer qu'il n'aille pas dans la cuisine. Quoique ça finira peut-être, par faire sauter sa cervelle de dégénéré du bulbe.


Voilà… On pourrait penser que Stiles, quant il prend les choses en main est OOC… personnellement, je ne pense pas. Quand ce petit lutin veux quelque chose, faire comprendre certaine chose, il est très déterminé, donc, il peut être entreprenant pour ce genre de chose… et puis ce n'est pas non plus une midinette !

Bien mes petits loups, j'espère que c'était à la hauteur de vos attentes ! Je ne sais pas… si je dois développer, j'ai un énorme défaut, je n'aime pas tomber dans la guimauve extrême donc… ça restera ainsi sans doute … ^^' Reviews ? Merci de m'avoir lu !

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