Bonsoir tout le monde, je suis de retour ^^

Comme vous l'aurez remarqué, il s'agit une nouvelle fois d'un écrit avec Kariya en rôle principal. A la base je pensais l'écrire d'une traite mais finalement j'ai changé d'avis lol

Donc voilà je vous présente la première partie en espérant que ca vous plaira ! Je posterai sans doute la suivante dans la semaine ^^

Dans tous les cas, bonne lecture à vous tous !


« Dis … et si on en restait … là ? »

Si seulement ces mots avaient été prononcé pour simplement mettre fin à une discussion, les choses auraient été bien différentes …

Six mois maintenant qu'ils étaient ensemble, six mois qui leur semblaient bien plus, comme s'ils étaient ensemble depuis toujours. Les illusions n'ont de cesse de bercer les rêves avant qu'ils ne rattrapent la dure réalité. Kariya l'avait bien compris. Il pensait que tout était parfait, il tenait sa relation la plus secrète possible, il s'intégrait de plus en plus à l'équipe et il gardait des notes correctes, pourquoi sa situation avait-elle changée … Il aimait le jeune attaquant, il le savait depuis le jour où il avait accepté ses avances. Jamais il n'aurait pu le faire par pur plaisir. Il était resté correct, il en était persuadé. Il l'embêtait moins, il ne manquait pas de le voir ou de répondre à ses messages, il n'avait en sa connaissance rien fait qui puisse le pousser à une conclusion pareille …

Perdu, en colère, il n'avait su quoi répondre au garçon lorsque celui-ci lui avait parlé. Décontenancé par ce souhait soudain qu'il avait énoncé, il avait alors regardé l'attaquant s'éloigner la tête basse. Il aurait certainement voulu qu'il l'arrête, qu'il s'oppose à ce choix mais c'était sans compter ce mutisme qui venait de s'installer et de briser ses derniers espoirs.

Pour le défenseur, il était hors de question de verser une larme, il se devait de gérer la situation avec diplomatie et le plus intelligemment possible. Enfin, c'est ce qui était prévu, les bonnes intentions ne sont pas toujours comme on les imagine lorsque l'on est un adolescent.

Le lendemain, il avait voulu discuter avec l'autre garçon mais sans grand résultat, désormais c'était comme si l'approcher lui était devenu impossible. Réagirait-il différemment s'il savait que cette personne continue à le regarder en secret ? Sans doute aurait-il reconsidérer la situation et tenter de sauver ce qu'il restait d'eux. Les jours s'écoulèrent ainsi jusqu'à ce que bientôt, une semaine soit passée. Il s'en voulait et cette histoire ne le quittait plus, il voulait qu'il le remarque à nouveau et revienne à lui. S'il n'était pas capable de le faire venir lui-même, il allait tenter l'approche la plus mature qui lui était donné de penser, la jalousie.

Son plan était génial, il se félicitait de tant de génie surtout lorsque la personne idéale se dressa devant lui.

C'est bien dans cette épicerie qu'il le trouva, face à la caisse un sac de course à la main, Kirino. L'étrange proximité qui s'était installée entre les deux défenseurs était tout simplement à exploiter.

- Hoi, senpai ! Vous faites les courses ?

- En quoi est-ce si étonnant ?

- Je n'imaginais pas vous trouver ici c'est tout. Ce sont souvent les filles qui font ce genre de choses.

- Parce que tu ne fais pas la même chose en ce moment ?

- Peut-être.

Il aimait le charrier bien que cette fois, il n'avait pas été aussi fin qu'il l'aurait souhaité mais au fond quelle importance, le résultat était juste immédiat comme toujours. Parcourant à son tour les rayons en quête du repas de ce soir et de l'une ou l'autre boisson, il posa un bref regard à l'extérieur, un petit sourire étirant ses lèvres. Passant rapidement à la caisse, les éléments de sa liste en sa possession, il finit par sortir de la boutique, rejoignant le défenseur qui semblait l'attendre. A le voir, il semblait qu'il avait quelque chose à dire, un sujet qu'il ne voulait pourtant pas aborder.

- Kariya, ton comportement nuit à l'équipe.

- De quoi veux-tu parler ? Demanda-t-il innocemment.

- Kageyama et toi êtes entrain de ralentir tout le monde, ce n'est pas tolérable.

- Comme s'il ne s'agissait uniquement que de ca, marmonna-t-il.

- S'il s'est passé quelque chose entre vous, il serait temps que vous arrangiez la situation.

Il détourna le regard et soupira. Il aurait voulu éviter ce genre de remarque de la part du rosé. Il ne pouvait pas lui en vouloir, il savait que ca tomberait sur le tapis à un moment où un autre bien qu'il espérait que ce ne soit pas si tôt.

- Très bien, si je fais comme vous le dites, qu'aurais-je en échange ? Lui demanda-t-il narquois.

- Tu es un idiot Kariya.

A ces mots, l'autre défenseur tourna les talons et s'éloigna laissant le bleuet se demander comment il devait procéder à présent. Sur le chemin du retour, sa détermination s'envolait au plus il avançait. Il était un fardeau pour l'équipe, son petit ami l'avait quitté et malgré le fait qu'il voulait garder le contrôle, il n'arrivait plus à lui faire face … rien n'allait comme il le souhaitait. Encore une chance que, chez Raimon, la seule personne capable de saisir la situation ne soit Tsurugi, la chose lui semblait moins pénible à savoir qu'il ne s'en mêlerait pas. Lorsqu'il rentra chez lui, il se contenta de déposer le paquet sur la table et de monter dans sa chambre sans un mot. Il ne voulait plus entendre parler de l'attaquant en particulier et avec la fâcheuse manie d'Hiroto à tout savoir, ce n'était pas gagné. Pourquoi avait-il fallu que le lendemain dans l'après midi, il lui pose cette question, pourquoi tenait-il tant à savoir et à épuiser inconsciemment son self-control ?

- Tu comptes rester la journée sur cette table ?

- C'est une option

- Pourquoi tu ne sors pas avec Hikaru ?

- …

- Vous vous êtes disputés ?

- On peut dire ca, se contenta-t-il de répondre en agitant sa cuillère dans son bol.

- Quoique ca puisse être, ca ne peut pas être si grave. Vous devriez pouvoir arranger la situation.

Si seulement c'était aussi simple … S'il pouvait simplement le regarder en face, impassible, faire de lui un ami, les choses seraient moins compliquées. Il devait se reprendre et arrêter de faire n'importe quoi avant qu'il ne perde ce qui lui restait, la situation ne devait pas se dégrader d'avantage.

Durant l'entrainement du vendredi, après une série de cours aussi interminables que possible terminant cette laborieuse semaine, Kariya cessa d'éviter soigneusement l'attaquant de son cœur sans pour autant améliorer la cohérence de son jeu. Des passes ratées, des choix douteux … en clair la dynamique de son jeu n'en était que désastreuse. Il prenait sur lui afin de faire illusions dans l'équipe mais prenait-il conscience que ses mouvements n'avaient plus rien de concernés envers celle-ci ? Il avait essayé comme il le pouvait ces derniers jours de retrouvé sa place chez Raimon. Tout devait s'arranger se disait-il, oui, il le croyait vraiment. Lorsque la fin de la pratique fut annoncée, le défenseur fut un des derniers à quitter le terrain, se trainant avec une lenteur des plus voulue. Il se dirigea ainsi vers le bâtiment, d'abord avec Tenma qui vint s'inquiéter de son état ce à a quoi il répondit simplement par la négative, lui indiquant qu'il n'y avait aucun problème. C'était un mensonge oui, un mensonge que seul le brun pouvait avaler avec cette naïveté qui était la sienne avant de courir rejoindre Tsurugi et Shinsuke en tête de troupe. Il remerciait le garçon de le croire sur parole, il n'avait en aucun cas envie d'étaler sa situation. Une fois passé la porte d'entrée à son tour, il n'eut pas d'autres choix que de se stopper lorsqu'une main vient se poser sur son épaule.

- Kariya !

Il se retourna vers la personne qui l'appelait sans grande surprise quant à son identité. Il savait qu'il s'agissait de Kirino nettement reconnaissable à sa voix en revanche, il ne savait pas pourquoi ce dernier était là. Pour dire vrai, il n'avait pas fait attention au fait que le défenseur aux cheveux roses était adossé contre le mur adjacent à l'attendre de pied ferme. Il se retourna ainsi d'une lenteur modérée pour voir son appelant les bras croisés.

- Oui senpai ?

- Tu peux me dire ce que tu essayes de faire ?

- Comme aller au vestiaire pour me changer ?

- Cesse de faire l'imbécile.

- Je ne vois pas de quoi vous voulez parlez.

- Je suis étonné que le coach ne t'ait pas retiré de la pratique. Si c'est pour continuer ainsi, il serait bon que tu n'y viennes plus.

Il ne répondit rien, se contentant pour l'instant d'accepter les remarques de Kirino qui semblait plus en colère qu'il ne le devrait. Ce n'était pas vraiment le comportement qu'il aurait adopté en temps normal, il semblait un peu trop concerné par la situation, le bleuté le sentait bien que ca ne l'aidait pas à trouver une parade convaincante. C'est ainsi, que face à face, dans un silence qui n'allait certainement pas décliner, qu'une troisième personne fit irruption, celle-ci revenant de plus loin dans le bâtiment.

- Kirino, Kariya, qu'est-ce que vous faites, il serait temps que vous veniez vous changer.

A ces mots, le rosé s'avança d'un pas vif vers son meilleur ami avant de répéter à l'autre défenseur qu'il devait faire une pause ce à quoi le capitaine ne s'opposa pas. Le bleuté n'en revenait pas, Kirino semblait tellement concerné par son cas ce qui l'étonnait un peu mais en plus de ca, le brun n'avait rien dit de plus, se contentant de tourner les talons à la suite de son ami. C'était une situation pour le moins étrange et alors qu'il les regardait s'éloigner, un sourire mesquin apparu sur son visage chassant l'hébétude le précédant. Et s'il tirait parti de la situation ?

Lorsque revint le lundi matin, la maisonnée s'étonna de ne pas voir le jeune garçon pour le petit déjeuner, lui qui se trouvait un des premiers prêts le matin n'était pourtant pas présent. Pour l'heure, toutes les personnes présentes s'activaient à leur rythme, certains achevant de se préparer, d'autres de manger ou encore de faire les deux à la fois. C'est ainsi que bon nombre quittèrent bientôt la demeure avant que Midorikawa ne fasse une remarque qui réveilla ceux qui avaient encore les idées embrumées « Où est Kariya ? ».

Laissant la tâche à Hitomiko de veiller aux derniers, le greenette vérifia l'étage et la salle de bain où il ne trouva personne avant d'ouvrir dans un grand fracas, la chambre du petit pensionnaire. Avec une lenteur plus que désirée, le bleuté sortit de son lit et se frotta les yeux qu'il posa ensuite sur son réveil. Il était clair qu'il avait raté l'entrainement du matin à présent. Lorsque l'adulte lui demanda ce qu'il faisait encore là à une heure pareille, il se contenta de prétexter qu'il y avait certainement eu un problème avec le réveil. Il était persuadé d'avoir été convainquant mais comment pensait-il vraiment s'en sortir avec ces gestes qui n'avaient rien de bien pressés ? Midorikawa le regarda s'avancer dans le couloir, sans un mot supplémentaire, un regard inquiet prouvant bien qu'il n'avait pas pu être dupé de façon si maladroite. Quelle était réellement la raison de tout ca ?

Il avait trouvé une excuse le premier jour, le deuxième et également le troisième où il simula des maux des ventres afin de ne pas bouger de son lit. Bien qu'il pensait que ce serait facile d'éviter la pratique, ce n'était pas le cas. Le fait est qu'envers et contre tout, il adorait ca et avait bien du mal à s'en passer. Qu'espérait-il au fond lorsqu'il avait songé à cette idée ? Qu'Hikaru s'inquiète ? Qu'il vienne le voir ? Ce n'était pas possible bien sûr, c'était bien clair pour lui mais alors quoi ? Rendre dingue l'équipe qui se demanderait ce qu'il se passe, que le capitaine réprimande le défenseur sur ses paroles qui, en autre temps, auraient été les siennes ? Au fond, il ne savait plus très bien à quoi il avait bien pu penser avec cette idée stupide.

L'après midi s'était achevé et avec lui, son entrainement quotidien laissant les membres retourner aux vestiaires. Cela faisait 3jours que personnes n'avait de nouvelles de Kariya ce qui avait conduit Hayami à inventer toute sorte d'histoires qu'Hamano se contentait de trouver invraisemblables, faute de preuves ou tout simplement de logiques. Commença alors une dispute inoffensive entre les deux amis à laquelle les autres membres étaient obligé d'assister malgré eux ou pire, de participer. Il fallait bien avouer que dans un cas pareil, il allait finir par rendre dingue la moitié de l'équipe avec ses idées à moins d'avoir le fin mot de l'histoire.

- Hé Hikaru !

L'attaquant se retourna lentement vers son interpellant qui à sa grande surprise, se trouva à quelques centimètres de son visage. Affolé, il recula d'un bond en arrière.

- Ha-Hayami senpai ? dit-il surpris

- Tu ne saurais pas où est passé Kariya ?

- Je heu non, pourquoi je le saurais ?

- Vous êtes proches n'est-ce pas ? Ce serait normal qu'il t'en ai parlé

- Vous vous trompez, je ne sais rien, répondit-il

Au plus son senpai lui posait des questions sur l'état éventuel de l'intéressé en se rapprochant de lui, au plus le première année reculait lentement sous la pression. C'était vrai il ne savait rien même si au fond, ce n'était pas l'envie qui lui manquait. Pourquoi ne pouvait-il pas simplement être égoïste et remédier à la situation qui n'avait de cesse de le ronger ? Même si c'était lui qui avait rompu, les choses n'en étaient pas évidentes pour autant …

- Hayami ! Cesse d'embêter le petit tu veux ? Ce n'est pas la peine de l'utiliser pour prouver que tu as raison.

A ces mots, le monde encore présent dans la pièce se tût pour regarder Amagi prendre la défense du plus jeune qui le remercia timidement. Et c'est, en ne laissant pas le temps à son ami à lunettes de formuler quoique ce soit, qu'il attira l'attaquant avec lui vers la sortie alors que pendant ce temps, Shindou interrogea son meilleur ami.

- Kirino, tu ne penses pas que ca aurait un rapport avec ce que tu lui as dit ?

Non mais il rêvait ? C'était de Kariya dont on parlait, celui-là même qui passe son temps à l'embêter, à n'en faire qu'à sa tête … Impossible qu'il l'ait écouté, pourquoi il l'aurait fait d'ailleurs, alors que ca n'a jamais été le cas ? Il voulait simplement lui faire reprendre ses esprits c'est tout, pas qu'il déserte complètement.

- Tu devrais aller le voir.

- Mais enfin Shindou !

Il ne put en dire d'avantage que son ami lui avait tourné le dos et se dirigeait lui aussi vers la sortie, pour lui la discussion était close. Le défenseur soupira. Pourquoi voulait-il l'envoyer là-bas en connaissance de cause … Il n'était pas sur de pouvoir faire face au bleuté sur son propre terrain. Rassemblant ses affaires qu'il rangea rapidement dans son sac, il quitta à son tour les lieux. Kirino arpenta alors quelques rues, ne regardant pas vraiment où il allait avant de se rendre compte d'une chose capitale, il n'avait aucune idée de l'endroit où son coéquipier habitait. Il s'arrêta un instant en plein milieu de la rue. Ce n'est pas qu'il n'avait jamais voulu le savoir, loin de là mais au final, il avait préféré rester dans l'ignorance. Shindou n'aurait jamais refusé de lui donner l'adresse, il le savait mais malgré tout, il n'avait pas céder à la tentation aussi forte avait-elle pu être. L'idée de voir où il vivait l'intriguait c'était vrai, il était pressé d'aller voir par lui-même mais également paniqué. Comment lui était-il possible de l'aimer lui, alors que la seule chose qu'il sache faire était l'ennuyer ! Il n'arrivait toujours pas à comprendre. Et alors qu'il eu terminé d'écrire un message à son meilleur ami, le rosé se retourna pour heurter quelqu'un qui l'aida à se relever.

- Mer-

- A quoi pensiez-vous, senpai ?

- Kariya ?! Je - Ce ne sont pas tes affaires, se reprit-il

- Oh, fit-il d'une moue boudeuse, vous n'êtes pas très drôle senpai, où alliez-vous ? Ce n'est pas votre chemin.

Savait-il vraiment qu'il était en un sens perdu, qu'il ne savait pas où il allait ? Il y avait peu de chance. C'était juste comme d'habitude après tout, comment se soucierait-il réellement de lui sans avoir à se moquer.

- Pourquoi n'étais-tu pas à l'entrainement si tu sais si bien te balader ?

- N'est-ce pas vous qui m'aviez dis de ne plus venir senpai? Répondit-il de son air narquois.

- Nous savons tous les deux que ce n'est pas juste ca !

Il n'avait pas tort et il commençait à le connaître maintenant, Kariya le savait. Ce n'était pas en réagissant comme ca qu'il allait réussir à mener son plan à bien mais c'était tellement tentant, d'autant plus que l'autre réagissait au quart de tour. Il sourit, vaincu pour cette fois alors que bientôt la tête basse, il demanda au rosé s'il souhaitait l'accompagner un moment. Il mena ainsi la marche, sans un mot, jusqu'au parc où le deuxième année l'avait suivit sans plus de réticences. Ils s'enfoncèrent un moment avant que le bleuté ne s'arrête, toujours dos à son amis qui inquiet, s'approcha de quelques pas afin de voir ce qu'il se passait. Lorsqu'il sentit une main se déposer sur son épaule, le plus jeune se retourna en lui attrapant le poignet qu'il tira vers le bas afin d'attirer son aîné à lui. Relevant la tête, il s'approcha du visage de son coéquipier où il déposa ses lèvres sur les siennes. D'abord surpris, Kirino se laissa aller à la chaleur du baiser et y répondit du mieux qu'il le pouvait avec douceur. Bien qu'ils n'aient pas été plus loin qu'un chaste baiser, ils se séparèrent tête baissée alors que le plus jeune lâcha lentement prise sur la main de son ami dont la teinte de son visage avait dépassé celle de ses cheveux. Ils restèrent un moment comme ca à ne rien dire, le rosé était heureux mais ne se risquerait pas à briser ce silence qui s'était installé, peur que ce qui venait de se passer ne disparaisse comme si ca n'avait jamais existé, peur que cela ne soit qu'un mauvais tour qu'il venait de lui jouer. Ainsi, Kariya fut le premier à prendre la parole.

- Senpai … voulez-vous sortir avec moi ?

Ces simples mots eurent le mérite de briser la défense du plus âgé qui n'en croyait pas ses oreilles, était-il sérieux ou était-ce une blague de mauvais goût ? Il lui sembla avoir la réponse lorsque celui-ci lui proposa de sortir le week-end qui arrivait. C'était tout bonnement impossible mais il s'y jeta la tête la première, il voulait y croire. C'est ainsi que le bleuté et lui se quittèrent à mi-chemin, chacun allant dans une direction différente. Alors que Kirino retournait le cœur en fête, le bleuté le regarda s'éloigner un moment, le regard mauvais. Phase 1 réussie.