Voilà je me lance dans l'écriture, j'espère que ça vous plaira, j'attends vos remarques pour me permettre de progresser, c'est jamais simple de commencer quelque chose, on se demande toujours si ça va plaire ou si l'on va être à côté de la plaque...

Disclamer: Rien ne m'appartient bien entendu!

ROAD TRIP!

Tout allait bien se passer.

Deux jours de voitures ce n'était pas la mort non plus. Enfin, il ne fallait pas deux jours pour rejoindre New-York et Lima en voiture mais Kurt, Rachel et moi avions décidé de partager les frais plutôt que de prendre l'avion ou le train.

Bon d'accord depuis que j'étudiais à Yale, j'étais devenue un tantinet écolo, l'influence des groupes étudiants sûrement, et je faisais mon possible pour multiplier ces petits gestes du quotidien qui permettaient à notre pauvre planète de tenir le coup un peu plus longtemps...

Mais je m'égare un peu là...BREF, c'était devenue un réflexe pour moi privilégier le co-voiturage plutôt qu'un tout autre moyen de transport.

Mais pourquoi devions-nous nous rendre à Lima me demanderez vous? Pour la simple et bonne raison que Mr Shue se mariait avec sa petite rousse et que tout le Glee Club était convié. Bien entendu, aucun de nous n'aurait raté ça pour rien au monde. Pas même Santana...

Rachel et Kurt étant en colocation à New-York, je leurs avais donc proposé de faire le trajet en voiture ensemble.

Rachel avait aussitôt accepté, prétextant que ce voyage nous permettrait de rattraper le temps perdu depuis que nous avions eu nos diplômes.

Il est vrai que malgré l'abonnement de train que je nous étais offert à toutes deux, nous n'avions pas du tout eu le temps de nous en servir depuis nos rentrées respectives en septembre ( et nous étions déjà en avril). Nous nous étions laissées accaparer par nos études respectives et tous les investissement qu'elles représentaient. Cours de chant, de danse et de je ne sais quelles autres matières nécessaires pour briller à Broadway pour Rachel. Cours de théâtre ainsi que mon investissement dans une association de défenseurs de la planète pour moi.

Kurt, quant à lui avait accepter à une seul condition, qu'on fasse une escale d'une nuit en milieu de trajet car il ne supportait pas l'idée de passer douze heures dans une voiture sans changer de tutu, enfin de vêtements quoi... J'adorais le garçon mais son coté un peu « chochotte » et peu aventureux m'agaçait. Malgré tout le jeune homme allait être un atout de taille face à Rachel et sa manie incessante de monologuer sans reprendre sa respiration.

Toujours est-il que j'avais accepté de faire une halte d'une nuit à mi chemin. Rachel avait étudié l'itinéraire et repéré un coin sympa en Pennsylvanie sur les bord de l' Allegheny River. Elle avait réservé un mobilhome dans un camping (il était ,bien entendu, hors de question de dormir sous une tente) où, d'après ses dires, il y avait un Bar/Karaoké. Je pense qu'elle ne se rendait pas bien compte de ce que pouvait être un Bar/Karaoké dans un camping en Pennsylvanie...Mais j'avais décidé de lui faire confiance et donc de ne faire aucune remarque. Si j'avais su...

J'étais partie de New Haven deux heures auparavant et même si mon fidèle GPS m'avait indiqué 1h38 de route jusqu'à l'adresse de Rachel et Kurt, j'étais à présent bloquée dans les embouteillages new-yorkais. J'aurais du m'en douter, les GPS c'étaient vraiment la camelote...

J'essayais de joindre Rachel pour la prévenir de mon retard mais après plusieurs sonnerie je tombais sur le répondeur. A quoi cela servait-il de posséder un portable à New-York si on était pas capable de décrocher! Berry ne perdait rien pour attendre. Je l'imaginais s'entrainant à ses vocalises, chantant tellement fort que ses oreilles avaient du se mettre à saigner l'empêchant d'entendre son putain de portable!

Et la voilà qui refaisait surface, la « Dark Quinn », cette peste du lycée que je m'étais efforcée année après année d'enfouir sous des sentiments plus optimistes et altruistes.

Et j'y étais plutôt bien arrivée finalement. Cependant dans les moments de stress, de colère, de peur ou tout simplement d'impatience, elle essayait toujours de remonter à la surface et me plongeait dans un état d'esprit qui avait longtemps été la seul façon de me protéger du monde extérieur sous cette carapace de glace. Il avait été en effet bien plus simple de rabaisser tout le monde et de ne permettre à personne de m'approcher plutôt que de me rendre vulnérable et faible par la même occasion.

En me rendant compte des pensées si négative qui me gagnaient, je tentais de me ressaisir.

RACHEL, elle s'appelait Rachel et non Berry. La paix que nous avions instaurée était trop chétive pour que je puisse me permettre de telles bourdes, anciennes habitudes de notre rivalité passée. Si je ne faisait pas plus attention, je risquais de tout foutre en l'air en laissant croire à Rachel que, finalement, je n'avais pas changer, que cette nouvelle amitié, cette nouvelle Quinn n'était qu'un plan machiavélique pour la faire souffrir et la décevoir une nouvelle fois.

Il n'en était cependant pas question car cette fragile amitié représentait beaucoup à mes yeux. C'était une chance de pouvoir enfin rendre à Rachel ce qu'elle avait pu m'apporter tout au long de nos années lycéennes. Un soutien que je n'avais fait que lui rejeté violemment à la figure, tentative après tentative. Et pour quoi finalement? Pour Finn? Je ris jaune. Je n'avais jamais été vraiment amoureuse du jeune homme. Avec le recul, je crois qu'il ne s'agissait finalement que d'une jalousie envers Rachel. Envers son talent, sa hargne, sa façon de ne jamais prendre en compte le regard que les autres pouvaient avoir sur elle.

Réussir à avoir la brune comme amie, c'était comme me prouver à moi-même que j'étais capable de changer, d'être quelqu'un de meilleur.

Il fallait que je me calme quoi! Après tout ce n'était pas la peine de se mettre dans un état pareil juste pour quelque malheureux embouteillages.

Je fouillais dans mon sac et en sortait le CD que ma colocataire à Yale m'avais spécialement préparer à l'occasion de ce road trip.

J'avais fait la connaissance d'Aurélie à la rentrée et avait tout de suite été séduite par la fraicheur et l'originalité qu'il se dégageait de cette fille.

Aurélie venait de France et avait décidé de faire ses études supérieur à l'étranger et plus particulièrement dans une université américaine pour pouvoir « faire la fête comme dans Greek avec des gobelets rouges et de la bière dedans et tout et tout »,fin de citation.

J'avais passé les deux premier jours de notre cohabitation à tenter de prononcer son prénom convenablement...

« Owély? Orrrrrrély? ».

Elle m'avait finalement autorisée à l'appeler Lilly, ce qui, entre nous, était bien plus simple.

Dans le tourbillon de toutes ses théories, habitudes et excentricités, ce qui ressortait le plus était son impossibilité à évoluer dans un monde sans musique. Selon elle la vie avait besoin d'une bande son en béton, comme dans un bon film, sinon tout paraissait plus terne.

Je m'étais vite aperçue que Lilly écoutait la musique qui lui rappelait de bons souvenirs, ou bien qui lui permettait de hurler à tue tête , ou bien de shaker son boule ( je ne saisissais pas vraiment cette expression française mais j'avais comprit le concept quand elle m'avait fait une démonstration sur Blame it on the boogie des jackons 5).

La qualité de la musique n'avait pas vraiment d'importance pour elle, n'ayant pas de style préféré, certaines chansons qu'elle écoutait auraient pu être qualifiées de « grosse daube » comme elle disait en français (elle avait tenté de trouver une traduction mais avait vite abandonné. Encore une fois je comprenais assez bien le concept). Selon elle, plus c'était de la « grosse daube » plus il fallait chanter fort. J'avais donc prit l'habitude de me joindre à elle lorsqu'elle se mettait à hurler sur des chansons françaises dont je ne comprenais pas 1/10 des paroles et j'en connaissais à présent une ribambelle.

Quelques heures plus tôt, alors que j'étais sur le départ, elle m'avais tendu le dis CD que je tentais de faire entrer dans le lecteur et m'avais dit d'un air sérieux :

« Couine(c'est comme cela qu'elle prononçait mon prénom, mais je ne m'en formalisais pas étant donner la manière que j'avais de prononcer le sien), je t'ai fait une playlist pour ton voyage avec Rachel et Kurt. Il ne peut pas y avoir de bon voyage sans une bonne playlist, tu comprends? I peu près 5 h d'écoute et tu dois en connaître la plupart. En plus, ça pourra peut être te sauver si ton ami Rachel décide de passer ses chansons de Broadway!

-C'est curieux j'ai l'impression que tu connais déjà très bien Rachel, alors que tu ne l'as jamais rencontrée, lui avais-je répondu en l'étreignant pour la remercier.

-Il faut dire que tu m'en parle assez souvent! »

Je n'avais rien répondu.

La première chanson était une chanson du film Into the wild qui eu comme effet de me détendre instantanément. Je commençais sérieusement adhérer à la théorie de Lilly sur la bande son de la vie.

Le trafic, toujours aussi dense avançait au ralentit et mon GPS indiquait que j'arriverai dans 18 minutes.

Quant à moi,j'en doutais...

La second chanson était une chanson de Barry white, You Are The First, My Last, My Everything. Je ne pu m'empêcher de sourire en me remémorant Lilly qui tentait de m'apprendre la chorégraphie que faisaient les acteurs d'Ally Mcbeal.

Malgré moi, je commençais à bouger la tête et les épaules en rythme avec la musique, tentant de me souvenir des mouvement que m'avait montrer ma colocataire.

A la fin de la chanson, je tournais machinalement la tête vers la droite. Dans un taxi jaune, le chauffeur me regardait avec un sourire hilare. Je lui souris à mon tour d'un air gêné.

Sa file avança. Pour lui, le spectacle était terminé.

La chanson suivante était une chanson française dont le nom de l'interprète m'étais inconnu, je laissais passer le premier couplet en fredonnant tant bien que mal les paroles francophones. Quand arriva le refrain, ce fût plus fort que moi et commençais à littéralement hurler me servant de mon téléphone comme micro d'appoint:

« JE T'AIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIME! JE T'AIIIIIIMEUH! COMME UN FOUUUUUUU, COMME UN SOLDAAAAT! COMME UNE STAR DE CINEMAAAAAAAA »

Mon dieu qu'est ce que ça défoulait!

Soudain, j'entendis une voix qui venait de mon portable:

« Quinn? Est ce que c'est toi? Quinn? Quiiiiin? »

Fuck! J'avais dû appuyer sur la touche de rappelle pendant que je chantais dans mon téléphone...

Et bien sûr ça avait rappeler le dernier numéro composé...

Et bien sûr c'était celui de Rachel...

Et bien sûr cette fois ci elle avait décroché...

Je coupais instantanément la musique et m'efforçai de prendre une voix on ne peut plus naturelle pour répondre à la brune à l'autre bout du fil:

« Allo Rachel?

-Mon dieu Quinn est-ce que tu es en train de te faire agresser? je t'ai entendu crier! Demanda-t-elle avec une certaine panique dans la voix. »

Je me senti rougir.

« Tout va bien Rachel, j'étais simplement en train de chanter...

-De chanter? On aurait dit que tu te faisais égorger!

-Je me suis peut être un peu enflammer sur la fin de la chanson...

-Tu sais Quinn, je suis végétalienne et je n'ai donc jamais assisté à un égorgement de cochon, mais je suis quasiment certaine que le bruit que fait l'animal à ce moment là ressemble à peu de choses près à ce que je viens d'enten...

-C'est bon Rachel, on a comprit! la coupais-je sur un ton énervé (mais en fait j'étais plutôt vexée) Écoute je suis dans les embouteillages mais ça ne devrait plus être trop long.

-Dans combien de temps penses-tu arriver? Me demanda-t-elle »

Je lançais un regard à ce foutu GPS et lui répondis dans un soupir:

« 17 minutes? »

Une heure et demi plus tard je me garais, non sans mal, en bas de chez Rachel et Kurt.

Je m'extirpais de cet engin de malheur dans lequel j'avais déjà passer trop de temps et entrais dans l'immeuble. Rachel m'avait indiqué plus tôt que leurs loft occupait la totalité du dernier étage.

Je m'engouffrais dans l'ascenseur, qu'on aurait mieux fait de qualifier de monte charge, et pressait le bouton du septième étage. Durant la montée, je ne pus m'empêcher de sentir la boule qui ce formait dans mon ventre. J'appréhendais les retrouvailles avec Rachel...

Et si nous n'avions rien à nous dire? Et si ces long mois sans se voir ni se parler avaient eu raison du lien que nous avions réussi à tisser durant notre dernière année de lycée?

L'ascenseur se stoppa dans un sursaut et une moment je cru que ce dernier était tombé en panne.

Pourquoi pas après tout? Ça aurait été une suite logique après les heures d'attente interminables que j'avais passer dans les embouteillages...

Ce ne fût cependant pas le cas, la grille s'ouvrir dans un fracas, sympa l'ambiance...

Le couloir ne comportait qu'une seule porte et je devinais qu'il s'agissait de l'appartement de mes amis, bien joué Sherlock!

Je poussais un profond soupir, passais une main tremblante dans mes cheveux courts pour me redonner une contenance dirigeai mon doigt vers la sonnette et... Bon sang Fabray un peu de courage non d'un chien! Tu vas voir Rachel, pas Sue Sylvester!

Sans plus réfléchir, je pressais le bouton et la sonnerie retentit.

A peine plus de deux seconde plus tard, la porte s'ouvrit à la volée et une tornade brune se jeta dans mes bras sans plus de cérémonie.

« Quinn! J'ai cru que tu n'arriverais jamais! Ce sont les 17 minutes les plus longues de ma vie! Je pense que ton GPS est détraqué parce que j'ai bien regardé l'heure quand tu m'as appelé et ça fait beaucoup plus de 17 minutes! De toute façon je n'ai pas confiance en ces machines, mes papas disent que c'est de la camelote! Peu importe, tu es là! Tu as faim? tu as soif? Tu veux peut être prendre une douche! Tu as passé tant de temps dans les embouteillages, je suis désolé! Si j'avais su que …..

-Qui aurait pu croire que ta manie de parler sans interruption m'aurait autant manqué? Ne puis-je m'empêcher de la couper dans un sourire »

Pendant tout le temps qu'avait duré son monologue, son étreinte autour de mes épaules ne s'était pas relâchée. Je m'autorisais à la lui rendre!

« Toi aussi tu m'as manquée Quinn! Toi aussi.,. »me répondit-elle en me libérant.

Elle me fixais à présent avec attention, comme si elle vérifiait que j'étais bien la bonne Quinn Fabray

« Oui! C'est bien toi! Cette coupe te va à ravir! »

« Merci ! Toi tu es rayonnante !Qui répondis-je d'un air gêné en passant une nouvelle fois ma main dans mes cheveux d'un geste machinal.

-Ça doit être de te voir qui me rend comme ça car je peux t'assurer que je suis exténuée avec tout ce qu'il nous font faire à la NYADA. Ooh mais ne crois pas que je vais être une co-pilote médiocre à cause de ça! J'ai prévu plein de chanson que je dois répéter pour mes cours! On risque pas de s'ennuyer! »

Intérieurement je remerciais Lilly et sa playlist.

« Où est Kurt? Lui demandais-je

-Mr Kurt Hummel s'excuse mais il ne pourra pas être de la partie pour ce road trip, il est tellement occupé avec son travail à vogue qu'il est obligé de rester encore quelque jours et nous rejoindra en avion le jour du mariage. Ça sera donc seulement toi et moi ON THE ROAD AGAIN! »

J'allais passer deux jours avec Rachel Berry enfermée dans une voiture, j'avais beau à présent l'apprécier, je n'étais pas sûre de pouvoir contenir « Dark Quinn » aussi longtemps...

Oh et puis après tout, pourquoi ne pas tenter l'expérience.

Rachel me regardait avec son plus grand sourire, je lui rendis un sourire timide mais sincère.

Tout allait bien se passer.

Fin du chapitre 1

J'espère que je ne vous ai pas trop saouler avec mes histoires de playlist, mais moi j'adore les playlist! En tout cas dites moi ce que vous en pensez! Est ce que je dois continuer ou pas?

En tout cas je cous conseil d'écouter les musique de la playlist de Quinn, elles sont géniales!

Je pense encore me servir de la playlist dans la suite de l'histoire alors dites moi si vous avez des idées de chansons qui pourraient plonger nos protagonistes dans des situations cocasses^^!

Et si vous vous demandez à quoi ressemble chorégraphie de Barry White, je vous conseille ce lien:

/play:c477f793

Bisous les enfants!