Yo, tout le monde!

Hé oui, après toutes sortes de gentils noms que vous m'avez donnés (surtout toi, Meliann, merci xD), je me suis décidée à poster l'épilogue en avance. Ca évitera peut-être certaines personnes de mettre leur envie de mettre en action.

Vega: T'inquiètes pas, je cours très vite x) Et ne t'inquiète pas, je suis une partisante des Light/Claire plus humaine! Ca change un peu et, je trouve, que cela lui offre plus de charme qu'un glaçon. M'enfin, voilà l'épilogue qui répondra à tes questions.

En tout cas, merci tout le monde pour vos commentaires. Malheureusement, je n'ai pas le temps d'y répondre immédiatement. J'ai répondu à Vega ici et maintenant parce qu'elle ne possédait pas de compte. Mais pas de soucis, je remplirai dignement mon devoir demain dès que l'occasion se présentera!


Épilogue

Tout était sombre. Tout était calme. Il n'y avait aucune nuisance à cette plénitude hors norme. Comme si ce lieu était né de la paix elle-même, extirpé à la racine même de ce mot. Il n'y avait plus aucune douleur, la souffrance était bannie. Impossible de se réveiller dans ce rêve si doux, si apaisant. Et pourtant, quelque chose l'appelait, tentait de l'extraire de cette plénitude.

Elles me font un peu penser à nous.

Quelle était donc cette voix ? D'une tendresse incomparable. D'une intonation divine. Si proche de l'irréel. Tout comme ce monde.
Dans cette obscurité saisissante, une silhouette apparut. Une femme, peut-être. Impossible de réellement identifiée cette dernière, car une brume entourait son être. La seule distinction forte était son regard mémorable. Des yeux écarlates, aussi brillants que des rubis. Mais encore plus incroyable, un immense loup bleu se tenait près d'elle, protecteur et attentionné. Ses iris faisaient l'éloge de la forêt.
Étaient-ce Fenrir et Ashara ?

Nous avons été incroyablement touchées par votre histoire. Cela mérite amplement une seconde chance, tu ne penses pas ?

Que signifiait réellement cette phrase ? Qu'est-ce que la Déesse tentait-elle de lui dire ? De lui faire comprendre ?
Un léger rire résonna à travers cette paix rassurante. Chatoyant et merveilleux, ce rire provoqua un battement sourd. Puis, un second. Et encore jusqu'à ce que le rythme de la vie retentisse.

L'heure d'un nouveau départ a sonné...

Ouvrant brutalement les yeux, Fang sentit la douce caresse de l'air dans ses poumons. Sa poitrine montait et redescendait au rythme de sa respiration. Sa peau se gorgeait des rayons chauds du soleil. Son nez découvrit à nouveau la sensation de sentir. Perdue, la noiraude scruta l'endroit dans lequel elle se trouvait.
Devant la pulsienne s'étendait une grande plaine aux herbes hautes et sauvages. Le ciel gorgeait de créatures qui nageait dans son océan d'air. Sur terre, d'immenses bêtes aussi grandes que des châteaux s'avançaient à pas lents. À travers ce paysage, une meute de fauves s'élança dans une partie de chasse.

- Les Steppes d'Archylte, murmura Fang en reconnaissant les lieux, son chez-elle.

Posant la main sur le cœur, elle sentit une sensation qui parut lui manquer depuis des millénaires : la présence de Claire. Elle pouvait ressentir son existence. Et plus incroyable encore, cette dernière ne se trouvait pas très loin de sa position. Comment ?

Complètement déboussolée, Fang ne savait plus quoi penser. Tout repassa à la vitesse grand V dans son esprit. La guerre. L'ultime combat. Sa mort. Que s'était-il réellement passé ? Que faisait-elle ici ? Au Diable toutes ces questions ! La noiraude n'avait qu'un seul désir en ce moment même.
Soudain, un hennissement se fit entendre au loin. Surprise, la pulsienne se retourna dans la direction du bruit. Allant de stupéfaction en stupéfaction, elle vit arriver Bahamut vers elle. Ce dernier regorgeait d'énergie et galopait comme un fou vers la revenante.
Le sourire aux lèvres, Fang se mit à courir. Lorsque le cheval arriva à son niveau, elle bondit sur le dos de ce dernier. Une fois sa cavalière installée, le destrier changea littéralement de cap et retourna de là où il venait. S'accrochant à la crinière de l'étalon noir, la jeune femme devinait déjà sa destination et laissa son ami la guider en toute confiance.

Quelques minutes plus tard, Fang fut surprise de découvrir le campement d'un clan nomade pulsien. Plus incroyablement, à en voir la couleur que portaient ces derniers, ces derniers étaient d'Oerba. Face à ce constat, la métamorphe sentit son cœur battre d'excitation. Elle était chez elle.
Traversant les tentes à vive allure, son peuple se mit à siffler et applaudir derrière son passage. Ils étaient heureux de retrouver leur héritière perdue. Un accueil qui ravit la noiraude, se demandant pourquoi ceux-ci semblaient l'avoir attendue. Mais toute interrogation disparut de son esprit lorsqu'elle croisa le visage aimant de sa mère.
Sans la moindre hésitation, Fang bondit à terre avant de courir dans les bras de Shella. Cette dernière la serra dans une étreinte désespérée, comme si elle voulait s'assurer que tout ceci n'était pas un rêve. Quelques larmes coulèrent sur ses joues halées. Ses mains caressaient frénétiquement la chevelure de son enfant qu'elle avait cru ne jamais plus revoir.
Puis, soudain, une puissante embrassade étouffa la mère et la fille. Les paupières closes, Fang rit à cœur joie, ayant reconnu l'odeur de son père. Celui-ci lâcha un rire aux éclats emplis d'un bonheur sans nom.

- Bon retour parmi nous, déclara Fargas en se retirant gentiment. Tu en as mis du temps à retrouver les tiens.
- Vous semblez peu surpris de me revoir, rétorqua Fang qui se trouvait encore dans les bras de sa mère. Je ne suis moi-même pas certaine de comprendre ce qui se passe. Après tout, je suis m...
- Parlons de choses plus joyeuses, veux-tu ? interrompit Shella qui scruta sa fille de la tête aux pieds avant de lui caresser la joue.

La femme-panthère sourit gentiment face à la réaction de sa mère. Tout semblait si irréel que rechercher la vérité paraîtrait contre-nature. Se détachant de sa mère, elle allait réitérer sa question lorsque tout d'un coup, ses yeux se posèrent sur une personne qu'elle s'attendait vraiment pas à croiser ici, à Oerba.

- Grand-mère ?! s'écria Fang complètement éberluée et qui partit saluer son amie.

L'ascendante de Claire rit chaleureusement lorsque la pulsienne lui attrapa les mains. Celle-ci lui rendit un sourire sincère, ne cachant nullement sa stupéfaction. Mais avant qu'elles ne puissent échanger le moindre mot, Fargas déposa sa main sur l'épaule de sa fille avant de lui expliquer :

- Fang, je te présente notre nouvelle cuisinière et professeur. Cette sage femme enseigne aux jeunes à ériger des barrières mentales après la démission de son prédécesseur. Après tout, désormais, nous allons souvent côtoyer le peuple de Cocoon.
- Prédécesseur ? reprit Fang, perplexe.
- Exactement, répondit la vieille dame avec fierté. Il se trouve que des papillons me semblent moins traumatisants que des monstres sanguinaires !

Ne comprenant pas où voulait en venir la grand-mère, la noiraude émit une grimace. Elle n'eut pas le temps de rétorquer quoi que ce soit lorsqu'une voix s'imposa à nouveau :

- Tout simplement parce que ces jeunes doivent être préparés à la dureté de la vie et non s'illusionner dans un monde plein de gentils papillons.

Le cœur de Fang manqua à battement. Rapidement, elle se retourna dans la direction de la voix. Une main contre la battante, Claire se tenait sur le seuil d'une tente, un sourire narquois sur les lèvres. Penchant la tête sur le côté, la blonde reprit :

- Vous en avez mis du temps. Un peu plus et vous alliez me faire perdre toute crédibilité devant tout votre peuple.
- C'est elle qui nous a prévenus de ton retour, expliqua Fargas en lâchant sa fille, lui ouvrant le passage. Aussi irrationnel qu'il soit, elle est venue me voir et me dire que tu allais revenir ici.

C'était grâce au lien qui les unissait, songea la femme-panthère. Sans même prêter attention aux paroles de son père, la noiraude s'élança à la rencontre de son amante. D'un geste tout à fait naturel, elle se jeta dans les bras de cette dernière avant de plaquer tendrement ses lèvres contre les siennes. Claire rendit le baiser alors que ses bras resserraient l'étreinte, comme si elle s'accrochait à ce qui lui était le plus précieux.

- Je suis désolée, murmura Fang qui glissa ses mains dans la chevelure rose.
- Vous n'êtes jamais désolée, Fang, répondit la blonde en embrassant fougueusement sa partenaire.
- On n'a plus honte de rien, Commandante ?
- Je ne suis plus commandante.

Interloquée, la femme-panthère se recula doucement afin de pouvoir dévisager son interlocutrice. Cette dernière, face à sa réaction, sourit des plus belles. Délicatement, elle déposa divers baisers sur les joues de la noiraude, savourant le désemparement de celle-ci. Mais même si cela la séduisait de se noyer sous l'affection de l'ancienne commandante, son interrogation était bien trop forte.
Fronçant les sourcils, Fang dévisagea sa partenaire qui éclata de rire.

- Prochainement, je vais devoir passer un test afin qu'on puisse définir mon rôle dans le clan, déclara gentiment Claire en haussant ensuite les épaules. Apparemment, je n'ai pas été retenue en tant qu'enseignante.
- Tu... Tu restes ici ? À Oerba ? hoqueta Fang, complètement sans voix. Et Cocoon ? Et la garde royale ? Et...
- Gardez votre énergie pour la prochaine chasse. Car je vais vous donner une sacrée déculottée.
- Mais c'est que tu prends tes rêves pour des réalités !

L'ex-commandante rit joyeusement, ravie de retrouver sa Fang. Elle savait parfaitement qu'elle devait savourer la décontenance de son amante. Car quand cette dernière aura digéré toutes ces informations, elle ne tarderait certainement pas à lui faire sa misère.
Passant ses mains autour de la taille de la noiraude, Claire dévora celle-ci du regard avant de lui dérober ses lèvres.

Fin


Et voilà finalement la vraie fin de cette fiction! Alors, content(e)? Merci d'avoir suivi cette aventure jusqu'ici. Je vous dis à la prochaine! ;)