Evidemment, rien ne m'appartient. Enjoy !

SOUS LES PONTS DE VENISE

Il y a cette eau qui coule sous les ponts de Venise et, souvent, Ezio aimerait s'y noyer. Il cède naturellement à l'appel de ses murmures. Parce qu'il n'y a rien après la mort, l'histoire le lui a appris, cela équivaudrait à l'oubli, à la paix. Plus de sang, de vengeance, de Pomme, de haine, de Borgia ou de Medici, de cauchemars et de cordes... ni même d'ombres s'y balançant. Il ignore comment réagirait-on alors, si c'est sa mort à lui que l'on déplorerait ou celle du « Prophète ». En y pensant, une bile amère lui remonte à la gorge.

Et alors qu'il est là à se pencher sur lui-même, Leonardo surgit. Il sort de nulle part, fait comme s'il ne voyait rien, ne savait rien sur tout ce qui ne tourne plus rond chez son ami. Il l'entraîne à travers rues et ruelles, fait vivre Venise à travers gestes et mots, comme s'il y était né. Parfois même, il parle un peu d'avant, de Florence, de quand tout était si simple. Et Ezio oublie pour un court instant que l'eau coulera toujours sous les ponts de Venise.


Sinon, il faut réellement que j'arrête de céder à ces pulsions incongrus qui font écrire des choses insensés. Surtout que je prefère largement Altaïr à Ezio, hum.