- Je t'aime ... Daiki.

Dieu seul savait à quel point j'avais envie de lui en cet instant, mais ces simples mots me coupèrent dans mon élan ... C'était la première fois que je les entendais, et ce fût comme une douce mélodie à mes oreilles. Des mots qui me soulégèrent, et qui me rassurèrent. Loin de l'image de la brute que je me donnais, j'avais de quoi rougir. Cependant, moi aussi je pouvais avoir des doutes et avoir mal. Ces trois mots me délivrèrent d'une inquiétude qui me rongeait, je le savais sincère, Kagami pouvait aller se rhabiller ! Le regard inquiet, et attendant une réponse de ma part, je finis par l'embrasser avec tendresse. Les gestes étaient parfois plus éloquent que des mots et de façon naturelle, nos corps se découvrirent timidement. Ce nouvel aspect de Kuroko ne me déplaisait pas, au contraire. Je voulais en savoir plus sur lui, beaucoup plus. Combien de caresse je lui offris ? Combien de baisers m'a t-il donner ? Je ne sais plus.

Le clair de lune traversant les fenêtres, nos corps ruisselants s'emboîtaient parfaitement. Tantôt tendre, tantôt bestiale le début de notre union se termina quand le joueur de Seirin se positionna de lui-même contre le mur. Il n'avait pas besoin de parler ça se voyait dans son regard. Il me voulait autant que je le désirais. Le regardant dans les yeux pour avoir une dernière confirmation de sa part, je finis par entrer en lui. Le pénétrant au départ doucement pour que son corps s'habitue au mien, la cadence devint vite plus rapide. Je ne pouvais plus me retenir, il était trop tard. L'animal qui était en moi était sorti. Mes mains voyageant sur son corps, et lui offrant quelques baisers dans le cou j'en profitais pour le marquer d'un suçon. Que Kagami s'en aperçoive ! C'était le but ! Joignant nos mains, rien au monde ne pouvait remplacer cette sensation exquise. Putain, que c'était bon ! La voix de Kuroko se faisant entendre plus fréquemment, nous touchâmes l'apogée du plaisir ensemble. Le gardant dans mes bras encore un moment, on finit par se séparer et d'un dernier baiser je finis par le laisser rentrer ...

Le lendemain matin, je fus "bizarrement" de très bonne humeur, et beaucoup le remarquèrent, Momoï la première.

- Pour une fois que tu ne fronces pas des sourcils comme un constipé ! De quoi as-tu rêver pour te lever du bon pied ?

- C'était tout ce qu'il y avait de plus réel.

Partant loin d'elle, la laissant pleins de questions je finis par suivre les autres pour aller courir sur la plage. Il y avait de quoi choquer. Moi qui d'habitude sécher les entraînements, et trainer du pied en venant à un match, j'allais de moi-même courir de si bon matin. Kuroko était un peu ma boisson énergisante, celle qui me donnait des ailes. Bref, la matinée passa très vite, et après le déjeuner je m'offris une sieste ... Du moins, j'ai essayé de dormir jusqu'au moment où Momoï se pointa pour me tirer les vers du nez. Elle savait que je lui cachais des choses, et elle détestait être sur le banc de touche. Digne d'une commère elle aimait tout savoir surtout quand il s'agissait des membres de la génération miracle. Cependant, elle était tyrannique me concernant vu que j'étais son ami d'enfance. Posant sans aucune douceur ses fesses sur mon lit, se fichant pas mal que je dorme ou pas, je sentis son regard sur moi. Soupirant, je savais très bien qu'elle n'allait pas me lâcher tant que je n'aurais pas craché le morceau. Ca ne me gênait pas plus que ça qu'on sache pour moi et Kuroko, au contraire je voulais que ça se sache pour dissuader tous les crétins qui avaient des vues sur lui. Ce qui me gênait, c'était la curiosité mal placée de cette emmerdeuse.

- Dis tout à tatie Momoï ! C'est en rapport avec Tetsu ?

Elle criait haut et fort son amour pour l'ombre de la génération miracle, mais plus d'un savait qu'il n'en était rien. Elle était bien entichée d'un membre de notre ancienne équipe, mais ce n'était pas Tetsuya. Ce n'était pas moi non plus - heureusement -, elle n'avait juste pas le cran de le dire à la personne concernée. Elle avait ses raisons, qu'elle ne m'avait jamais dit au passage.

- Je vais faire court et bref. J'ai couché avec Tetsuya.

Loin d'être froissée par ce que je venais de dire, Momoï avait des étoiles dans les yeux. Vu la tête que je lui tirais, elle savait que je ne dirais plus rien. Je n'avais pas honte de ce que j'avais fait dans les vestiaires cette nuit-là, au contraire c'était un souvenir précieux que je ne voulais partager avec personne. Cette nuit-là j'avais vu des choses en Kuroko qui ne devait être qu'à moi seul. Me recouchant et fermant les yeux, elle se leva et avant qu'elle ne franchisse la porte, je lui dis :

- Tu devrais lui dire, qu'il sache au moins.

- Tu sais comment il est ... Les sagittaires et les verseaux ne sont pas fait pour être ensemble ...

Mot de l'auteur : Vos reviews me font très plaisir ! J'essaie tant bien que mal à ce que Aomine ne soit pas trop OOC, c'est vraiment l'image que j'ai de lui dans mes chapitres. Ensuite, je m'excuse pour ce - très - grand retard, entre vie privée et léger manque d'inspiration, j'ai eu du mal à écrire le nouveau chapitre. J'espère qu'il vous plaira !