Disclaimer : Les personnages d'Avengers appartiennent à Marvel. Moi, je m'amuse juste avec.

Une petite scène sans prétention, juste pour le plaisir du Steve/Tony. Selon les réactions, je verrais si je le poursuis en fanfiction, ou si j'en reste là Je m'ennuyais ce matin, alors j'ai écrit !

.


YOU DON'T HAVE THE RIGHT TO DIE !

x

x

- Sale petit bâtard, tu n'as pas le droit de crever !

Tony martelait la poitrine du Captain d'un doigt, en avançant dangereusement vers lui.

- Tu m'entends ? Je t'interdis de mourir !

- Mais enfin… Tony…

- Je t'interdis de me claquer entre les doigts, est-ce que c'est clair ?

Steve était désormais coincé entre le mur et la porte mais le corps d'un Tony Starck furieux l'empêchait de fuir par cette dernière…

- Me suis-je bien fait comprendre, Steve ?

L'autre soupira, à la limite de l'exaspération. Seul son légendaire sang-froid l'empêchait de réduire le brun au silence d'un coup de poing bien placé.

- Tony, je n'ai pas exactement fait exprès d'être sur la trajectoire d'un tir laser d'un robot extraterrestre surgi de nulle part !

- Tu aurais dû être sur tes gardes !

- Et pour quelles raisons aurais-je dû être sur mes gardes, un dimanche après-midi au milieu de Central Park ?

- Nous sommes sensés être des supers-héros. Nous sommes tout le temps sur nos gardes.

- Non, Tony. Toi, tu es parano.

Iron Man le regarda, interloqué. Le gentil Captain pouvait donc parfois faire preuve de mordant ? Oh, ça devenait une discussion très intéressante.

- Tu as failli mourir, Steve !

- Tu connais pourtant mes capacités de régénération ! Tu les as même étudiées, s'exclama le soldat, une pointe d'accusation dans la voix.

- Je ne veux plus jamais avoir à ramasser ton cadavre, répondit l'autre en croisant les bras, le regard rivé sur le sol.

Il avait enfin cessé de lui marteler le torse. Steve crut respirer à nouveau. Puis il décela l'étrange tremblement dans la voix du milliardaire, un tremblement presqu'imperceptible mais néanmoins présent, une fêlure dans son timbre d'ordinaire si assuré.

- Tony… Pourquoi tu le prends comme ça ? demanda le Captain, soudainement radouci.

L'autre garda fermement les yeux baissés. C'était si rare de voir Tony perdre de sa superbe, de son ironie coutumière. Il se passa une main nerveuse dans les cheveux.

- Oublie ça, Steve. Tu as raison, je n'aurais sûrement pas dû m'inquiéter de te voir t'écrouler, couvert de sang, au milieu du parc. Je suis un imbécile, qui a cru, une seconde, que tu pouvais mourir.

Et Tony Stark tourna les talons.

Enfin essaya.

Parce que la poigne d'acier du Captain l'arrêta dans son mouvement.

Ils se dévisagèrent un long moment, sans prononcer un mot, la main du soldat fermement posée sur l'avant-bras de Tony, le regard noyé dans celui de l'autre.

- Qu'est ce que tu ne me dis pas, Tony ? murmura le blond.

Il le vit se mordre la lèvre, presque jusqu'au sang.

Tony fit un pas vers lui, hésitant.

Steve le regarda, étonné, sans bouger. Un étrange nœud se formait dans sa gorge, son cœur s'était mis à battre plus vite, et il sentait dans son ventre un étonnant vertige, qu'il ne comprenait pas. Il regardait la bouche de Tony, tordue entre ses lèvres blanches, et les yeux de Tony, si noirs, si brillants. Il se rendit compte que sa main tremblait.

Le génie n'était plus qu'à quelques centimètres de lui. Il pouvait sentir la chaleur de son corps à travers sa chemise. Le réacteur Arc luisait faiblement sous son T-shirt. Steve baissa la tête vers lui.

C'est ce moment que Tony choisit pour l'agripper par le col et le plaquer contre lui en un baiser farouche et sans douceur, un baiser qui piquait un peu parce qu'il n'était pas très bien rasé ce matin, mais un baiser quand même.

Steve se surprit à répondre, et bientôt, ce qui paraissait presqu'une agression devint une réelle étreinte, la main du Captain resserra sa prise tandis que l'autre se glissait dans le dos de Tony pour le serrer contre lui.

Les doigts du brun se glissèrent sur sa nuque, dans ses cheveux, l'attirant à lui comme s'il voulait s'y fondre.

Leurs langues dansaient l'une avec l'autre désormais, leurs souffles se heurtaient, erratiques, leurs corps aussi, se frôlaient, se serraient, s'abreuvaient l'un de l'autre comme si le monde autour d'eux n'existait pas.

Steve ne parvenait plus à penser correctement. La langue de Tony dans sa bouche, sa main, chaude sur sa nuque, ces sensations qui traversaient son corps… C'était son premier baiser. C'était un homme et c'était surtout Tony, mais c'était étonnamment bon, et voluptueux et oh mon dieu, qu'est ce qu'il venait juste de faire, là, avec ses dents et sa lèvre et… Le Captain étouffa un gémissement, et il sentir Tony sourire sous sa bouche.

Sans trop comprendre pourquoi, ou comment, ses doigts s'aventurèrent sous le T-shirt du milliardaire, qui retint à son tour une exclamation de surprise en se noyant contre ses lèvres, encore.

- Hum hum…

Black Widow se décida enfin à signaler sa présence aux deux hommes, avant que ce spectacle, hautement érotique, ne devienne indécent.

Les deux hommes tournèrent la tête, avec l'air ahuri de ceux qu'on a réveillé en sursaut.

Aussitôt, le Captain vira au rouge pivoine, se confondant en excuses incompréhensibles et en gestes désordonnés.

- Merde, murmura Tony en grimaçant alors que Steve s'éloignait. Tu as tout vu ?

- Difficile de vous rater, vous êtes au milieu du salon, répondit Natasha en se dirigeant vers la cuisine, l'air aussi impassible qu'à l'ordinaire.

- Merde. Merde, merde, merde.

Il courut derrière elle.

- Tu ne vas rien dire hein ? Jure le moi, Tasha, s'il te plaît, c'était… c'était…

- Oh Tony, tais-toi, je sais bien ce que c'était.

Devant le regard insistant de son hôte, elle ajouta, exaspérée.

- Promis , je garde le secret. Tu me laisses prendre mon café maintenant ?

Et tandis qu'elle s'affairait dans la cuisine, il s'en retourna vers le salon, en quête de son Captain rougissant.

Mais lorsqu'il pénétra dans la pièce lumineuse et fraichement réparée des dégâts de Hulk, Steve avait disparu.

- Merde, jura-t-il entre ses dents.


Voilà, ça n'était rien, c'était juste pour le plaisir à 10 heures du matin… C'est à vous, lecteurs et lectrices, de me dire ce que j'en fais.

Une review, et vous avez les pleins pouvoirs !