Et voilà le point de vus de mon perso préféré de la vie préféré ! J'espère que ça va vous plaire ! :D et puis sinon bah m'en fiche na ! Moi j'ai beaucoup aimé l'écrire .

Bonne lecture :)


D'abords, Bill se trouva dans le noir. Le noir complet. Pas seulement visuel, mais aussi audio et tactile. Il ne ressentait rien, ne pensait à rien. Ou plutôt si, il pensait qu'il ne pensait à rien. Enfin bref, s'était compliqué.

Puis, il y eut la douleur. Elle vint progressivement. Une toute petite douleur d'abords, comme celle que l'on ressent quand on se griffe. Elle ne fait pas vraiment mal, mais est désagréable. Puis une douleur plus sourdre. Comme lorsqu'on se cogne le genou contre le coin d'une table. Douleur fulgurante, mais terrible. Et enfin, il n'y eut plus que la douleur.

Finalement il comprit qu'il n'y avait eu que la douleur depuis le début mais qu'il ne s'en était pas aperçut tout de suite. Comme s'il se réveillait peu à peu. Sauf qu'il avait plutôt l'impression de plonger en plein cauchemar. Plus il reprenait le contrôle de ses sens, plus il souffrait. Autant dire qu'il souffrait de plus en plus.

Et soudain, il entendit des voix. Des voix qu'il n'arrivait pas à comprendre distinctement, ni même à identifier. Mais elles étaient bien là. Elles étaient plusieurs et de toute évidence, au-dessus de lui. Bill comprit alors où il était.

Il était à Poudlard. Sans doute à l'infirmerie. Et les voix qu'il entendait, s'était certainement celles de Maël et Charlie. Ah mais il y avait une fille aussi, peut-être Sylvia. Où Tonks. En tout cas s'étaient des amis. Il tenta de se concentrer pour comprendre ce qu'ils disaient.

« Où... Fleure ? Demanda la voix féminine.

- Je lui... reposer... veillé toute la nuit... dorme aussi. », répondit un homme.

Fleure? Qu'est-ce qu'elle venait faire ici ? Il ne la connaissait même pas quand il était à Poudlard ! Mais alors, peut-être qu'il n'était pas à Poudlard ? Où était-il dans ce cas ?

« Elle prit... au fond... être tranquille. », reprit la voix masculine.

Soudain, Bill l'identifia. Ron ! S'était Ron ! Et la fille, s'était Ginny ! Dans ce cas, il était réellement à Poudlard puisque ses benjamins étaient toujours en âge d'être à l'école. Mais pourquoi diable était-il, lui, à l'infirmerie ?!

Alors que les autres reprenaient leur discutions, Bill tenta de rassembler ses souvenirs. Il y avait eu une alerte la veille. L'Ordre avait été appelé d'urgence au château. Bill faisait partit des effectifs. Avec Tonks et Lupin. Ils étaient arrivés et il y avait des mangemorts... Ginny, Ron et quelques élèves étaient déjà en train de se battre. Bill avait engagé le combat, avait abattu un ennemi, s'était tourné vers un autre et... Une douleur infernale comme celle qu'il ressentait maintenant, un voile rouge et puis plus rien. En gros, il n'était pas plus avancé. Il ne savait toujours pas ce qu'il lui était arrivé.

Il se reconcentra sur la discutions en cour et décida qu'il était temps de refaire surface.

« Je crois que je l'aime bien. », entendit-il marmonner Ginny.

Supposant qu'ils parlaient toujours de Fleure, Bill se força à sourire.

« Encore heureux, plaisanta-t-il en gémissant de douleur. Je vous signale que vous parlez de la fille qui va devenir ma femme, là. »

En ouvrant les yeux, il constata qu'en plus de sa sœur et de Ron, les jumeaux étaient là aussi. Ils relevèrent tous la tête vers lui et Bill eut l'impression qu'en une seule phrase, il était devenu le sauveur de l'humanité.

Ron renifla bruyamment, les yeux humides de larmes, Fred s'effondra sur une chaise avec une non-élégance à toute épreuve et George passa une main sur son visage comme s'il voulait carrément effacer ses traits de sa peau. Quand à Ginny, elle sembla décider que puisque son frère n'était pas mort, elle se devait de l'achever.

« Ginny... Tu me fais mal, gémit-il quand elle se pendit à son cou.

- Oh pardon ! S'excusa-t-elle en se soulevant un peu mais sans le lâcher. Dis-moi, comment tu te sens ?

- J'ai affreusement mal au crâne et j'ai l'impression que mon visage brûle. J'ai du mal à contrôler mes mouvements et chaque parties de mon corps est douloureuse... Qu'est-ce qu'il s'est passé ? »

Cette dernière question fut plus efficace que la demande auparavant car elle se redressa tout de suite et fuit son regard. Comme Ron et les jumeaux.

Bill sentit une petite boule se former dans sa gorge. Ça n'est pas bon signe du tout quand quelqu'un évite votre regard après une question.

« Pourquoi vous dites rien ? S'inquiéta-t-il. Qu'est-ce qu'il se passe ?

- Euh... Bill tu... Commença Ron en balbutiant.

- Je quoi ? Qu'est-ce qu'il m'est arrivé ? Dis-moi Ron. »

Mais son plus jeune frère se tut. Bill commença à s'affoler. Que lui était-il donc arrivé pour que personne ne veuille le lui dire ?! Malgré la douleur que ça lui causa, il essaya de remuer chacun de ses membres pour voir si tout fonctionnait. Et tout marchait très bien. Alors quoi ?

« Arrêtez de ne rien dire ! S'écria-t-il en les regardant avec angoisse. Dites-moi ce qu'il se passe ! S'il vous plaît...

- La vache, il t'a pas loupé cet enfoiré... »

Interloqué, Bill fixa son regard sur Charlie qui le regardait avec la tête de celui qui va commettre un meurtre. Qu'est-ce qu'il foutait là lui ? Il aurait dut être en Roumanie ! À son travail ! Était-ce si grave pour que même Charlie vienne à son chevet ? Pour que Charlie fasse des centaines de kilomètres, juste pour le voir ?! La panique reprit alors totalement le contrôle de ses membres et sa mâchoire se crispa.

« Qui ne m'a pas loupé ? Demanda-t-il d'une voix blanche Qu'est-ce qu'il s'est passé Charlie ? Qu'est-ce que tu fais là ?

- Salut tout le monde, salua le chasseur de dragon sans prendre garde à la question de Bill. Vous allez bien ? Ginny, tu n'as rien ? Non ? Tant mieux. »

Se foutant totalement de l'état de panique de son frère aîné, Charlie prit bien le temps d'ébouriffer Ron, de toper dans les mains des jumeaux et de serrer Ginny contre lui avant de daigner enfin s'occuper du cas de Bill. Il tira la chaise sur laquelle s'était effondré Fred un peu plus tôt près du lit et sourit aux autres.

« Vous pouvez nous laisser ? Leur demanda-t-il gentiment. Je vais lui expliquer.

- M'expliquer quoi ?! Hurla Bill en perdant le contrôle de sa peur. Merde à la fin ! Qu'est-ce qu'il s'est passé ?! »

Le rouquin ne regarda même pas Ginny, Ron et les jumeaux s'enfuir de la pièce. Il ne regardait que Charlie, tentant de lire dans ses yeux ce qu'il lui arrivait.

« Charlie, s'il te plaît, le supplia-t-il. Dis-moi ce qu'il se passe !

- T'as vu comment Ron a grandi ? Questionna son cadet sans répondre. J'en reviens pas ! Il est presque aussi grand que toi maintenant !

- Charlie... »

Il se foutait de lui où quoi ? Il lui demandait de lui expliquer ce que tout le monde avait peur de lui dire et lui, il lui parlait de la taille de Ron ?!

« Et Ginny ? Elle devient de plus en plus belle ! Il paraît qu'elle sort avec Harry Potter maintenant ? Il faudrait peut-être que je le rencontre lui un jour... C'est quand même le meilleur ami de Ron.

- Charlie !... »

En fait oui, il se foutait bien de lui. Qu'est-ce qu'il avait fait pour mériter un petit frère aussi énervant ?! Aussi méchant ?!

« Et les jumeaux ! On entend parler de leurs produits jusque dans la réserve ! J'ai du mal à me rendre compte de...

- Ferme-la ! »

Ça y était. Le point de rupture avait été atteint. Le hurlement de Bill avait résonné à travers toute la salle et même les deux élèves qui discutaient tranquillement quelques lits plus loin s'étaient tût. Le rouquin regardait son frère avec une colère non dissimulée et espéra sincèrement que Charlie avait compris qu'il risquait gros s'il continuait à jouer avec ses nerfs.

Mais contrairement à ce à quoi il s'attendait, Charlie souriait à présent, presque joyeusement.

« Ah ben quand même, s'exclama-t-il. T'en a mis du temps à réagir !

- Je... Balbutia Bill avant de comprendre que Charlie attendait seulement qu'il s'énerve. Bon... Reprenons depuis le début, grogna-t-il. Qu'est-ce que tu fais là ? Tu devrais être à la réserve ! Si tu es là j'en déduis que je suis gravement blessé. Dis-moi ce qu'il se passe !

- Comment te sens-tu ?

- J'ai déjà répondus à cette question ! S'écria le rouquin qui commençait à péter les plombs.

- Et ben répète, j'étais pas là. »

Soufflant un bon coup pour chasser son envie de le frapper, Bill répéta ce qu'il avait déjà dit aux autres.

« J'ai un mal de crâne à se taper la tête contre les murs, mon visage me fait affreusement mal, j'arrive pas à contrôler mon corps et chaque mouvements que j'essaye de faire décuple la douleur. C'est bon ? T'as compris ? Maintenant arrête de tourner autour du pot et dis-moi ce qu'il m'arrive !

- Ok, capitula Charlie en levant ses mains devant lui. Mais promet moi de ne pas crier.

- Si tu continues comme ça je vais te foutre un pain, menaça Bill qui se sentait réellement capable de le faire.

- Encore faudrait-il que tu arrives à tendre le bras, railla Charlie avant de reprendre subitement son sérieux. Bill... Si tu as mal au visage c'est parce que Greyback t'as griffé. »

Le cœur du rouquin manqua un battement et il vit la salle tournoyer autour de lui alors que les mots prenaient tout leur sens dans ses oreilles. Il voyait bien que Charlie lui parlait en pâlissant graduellement mais il ne l'entendait plus. La seule chose qu'il parvenait à comprendre s'était que Greyback lui était tombé dessus. Greyback. Un loup-garou. Il allait devenir un loup-garou.

À côté de lui, Charlie paniquait. Il attrapa son visage dans ses mains et l'obligea à le regarder. Il semblait parler à toute vitesse mais Bill ne comprenait pas ce qu'il disait. Il était à présent un loup-garou.

Puis soudain, Charlie appuya son front sur celui de Bill et les oreilles de celui-ci se débouchèrent.

« Écoute-moi Bill. Écoute-moi, marmonnait-il en cherchant son regard. Tu te souviens la première fois que tu as fait de la magie ? S'était un peu avant la naissance des jumeaux. Papa me courait après pour me mettre une raclé parce que j'avais fait une bêtise. C'est à ce moment-là que tu m'as fait décoller pour qu'il ne m'attrape pas, tu te souviens ? »

Madame Pomfresh dit quelque chose mais Bill ne l'entendit pas. Il n'entendait plus que Charlie. Charlie qui ferma les yeux sous l'effet de la panique.

« Souviens-toi Bill. Souviens-toi quand tu es parti à Poudlard. J'ai courus après le train jusqu'à ce qu'il disparaisse. Je ne voulais pas que tu partes. S'était comme si on m'avait coupé en deux. Tu sais qu'en arrivant à l'école, la seule chose qui m'intéressait s'était d'être dans la même maison que toi ? Tu aurais été à Serpentard que ça n'aurait rien changé ! Je voulais juste être avec toi. »

Le rouquin inspira profondément. Oui, Charlie avait raison. Son statut de loup-garou ne changeait rien. Il l'aimait toujours. Et puis il était toujours Bill... Du moins l'espérait-il.

Quand le dresseur de dragon s'aperçut que son aîné se calmait peu à peu, il posa sa tête contre son épaule et commença à le bercer doucement, sans cesser d'évoquer leurs souvenirs communs.

« Souviens-toi quand on poursuivait Miss Teigne à travers les couloirs. Quand tu as embrassé Sylvia et la tête que Maël à fait. Quand j'ai rencontré Tonks. Quand tu as été nommé Préfet-en-chef et qu'on a pu faire encore plus de bêtises, quand j'étais capitaine de l'équipe de Gryffondor et que j'ai chuté de mon balai. Tu étais le seul de la famille à avoir le vertige tu te souviens ? Tu ne supportais pas d'être à plus de cinq mètre de hauteur. Ça c'est un peu amélioré depuis je crois. Et notre dernière bêtise tu t'en souviens ? Bill rappelle moi la dernière connerie qu'on ait fait à Poudlard. Parle-moi, Bill... »

La dernière supplique était dite d'un ton tellement désespéré que le rouquin se sentit obligé de répondre. Pour rassurer son frère.

« On a mis de la bouse de dragon dans les croquettes de Miss Teigne, marmonna-t-il dans son épaule.

- S'était vous ! S'écria brusquement Madame Pomfresh. S'était vous ! Par votre faute, Rusard a campé dans mon bureau pendant une semaine ! J'aurais dut me douter que s'était vous ! »

À cette exclamation, Bill eut un hoquet de rire. Où, effectivement, le concierge avait bien fait le pied de grue dans l'infirmerie durant sept jours, le temps que sa peste de chatte guérisse de son intoxication alimentaire.

Mais le rouquin n'eut pas l'occasion de rigoler plus que ça parce que toute la vérité lui revint soudain dans la figure. Et il fondit en larmes.

« Greyback hein ? Sanglota-t-il. Merde... C'est vraiment irréversible ?

- Je suis désolé Bill... Murmura Charlie. Lupin dit qu'on ne peut pas savoir comment va réagir ton corps. Il faudra que tu sois très surveillé pendant quelques mois, le temps que ton cycle se stabilise.

- Mon cycle... Il sera régulier au moins pas vrai ?

- Je sais pas...

- Je ne serais pas dangereux pour mon entourage pas vrai ?

- Je sais pas...

- Vous... Vous resterez avec moi pas vrai ? »

Brusquement, Charlie rompit leur étreinte. Il l'éloigna vivement de lui et planta son regard dans le sien. Bill sentit qu'il allait en prendre pour son grade.

« Bill, asséna-t-il avec colère. Tu crois sincèrement qu'on pourrait te laisser tomber à cause de ça ? Non mais t'es idiot où quoi ? Oui, à la réflexion t'es idiot alors je vais te le réexpliquer plus en détails. T'as vu la tête que faisait Ginny ? Et Ron ? Et les jumeaux ? Ils étaient tous morts d'inquiétude. Mais ils étaient là ! Fred et George sont venus rien que pour toi ! Je suis venu rien que pour toi ! Quand je suis arrivé à Poudlard tout à l'heure, j'ai croisé un ami de Ron qui m'a assuré que tu n'étais pas seul. Même lui il le dit alors qu'il ne te connaît pas ! Alors je te le dis avec des mots et t'as pas intérêt à les oublier : On ne va certainement pas te lâcher à cause d'un quelconque changement de statut. Tu ne vas pas te débarrasser de nous aussi facilement. »

Rasséréné, Bill eut un faible sourire. Puis soudain, il songea à Fleure. Fleure... Son cœur accéléra et Charlie pâlit de nouveau.

« Hey ! S'écria-t-il en lui serrant la main. Qu'est-ce que tu me fais là ? Calme-toi s'il te plaît !

- Fleure... Balbutia Bill. Est-ce que Fleure... »

À grande horreur, son cadet ne répondit pas. Pire, il baissa la tête et pinça les lèvres. Merlin ça voulait dire qu'elle ne l'aimait plus !

« Calmos frangin, tenta de plaisanter le plus jeune. Je t'ai encore rien dis.

- Charlie... Arrête de rire... Gémit Bill. Est-ce que Fleure... Où est-elle ? Fleure... »

De nouveau, il se mit à pleurer. Elle ne pouvait pas le quitter ! Ça n'était pas possible ! Il était fou d'elle ! Si elle refusait brusquement le mariage à cause de... À cause de ça ! Il n'était pas sûr de pouvoir s'en relever.

Charlie redressa la tête, sans doute pour chercher de l'aide, quand Bill l'aperçut. Si belle, si magnifique. Elle marchait vers lui, sans le quitter des yeux. Ça y était, elle allait lui dire qu'elle, une Vélane, ne pouvait pas se marier avec un loup-garou. S'était finit.

Bill n'entendit que vaguement ce que lui disait Charlie quand il se leva et sentit sa main dans ses cheveux. Mais il n'avait d'yeux que pour elle. Sans un mot, elle s'assit sur la chaise et l'observa sans rien dire. Et lui n'osait pas parler. S'il disait un seul mot, elle partirait et il ne la reverrait jamais.

Soudain, elle tendit la main et toucha son visage. Sans doute là où Greyback l'avait griffé. Il tressaillit et ferma les yeux. D'abord, parce que ça lui faisait affreusement mal, et ensuite, parce qu'il voulait savourer se geste, persuadé qu'elle ne le toucherait plus jamais ainsi.

« Ça te va plutôt bien. »

Brusquement, il rouvrit les paupières et la regarda d'un air interloqué. Elle avait dit quoi là ?

« P-pardon ? Balbutia-t-il.

- Je dis que ces cicatrices te vont plutôt bien, répéta-t-elle avec un petit sourire satisfait.

- Mais... mais...

- Elles sont régulières et ne touches ni tes yeux, ni tes lèvres. C'est le plus important non ? Avec le temps elles pâliront et ne paraîtront plus comme la marque d'un demi-loup-garou mais comme celles d'un immense courage.

- Mais Fleure... Je suis dangereux maintenant, protesta-t-il faiblement.

- Toi ? Dangereux ? Laisse-moi rire, railla-t-elle. C'est qui, qui a failli s'évanouir la dernière fois qu'on a dut plumer un poulet ? C'est pas moi à ce que je sache. »

Mais Bill n'en démordait pas. Elle ne pouvait pas être encore amoureuse de lui alors qu'il était défiguré à vie ! Elle, si belle alors que lui resterais à présent hideux à regarder !

« Fleure, reprit-il plus durement. Je suis un demi loup-garou maintenant. Un être hybride !

- Et alors ? Moi je suis bien une demi-Vélane, répliqua-t-elle du tac au tac.

- C'est pas pareil !

- Elle est où la différence ? » Demanda-t-elle en s'asseyant sur le lit à côté de lui.

Sa proximité troubla grandement Bill qui ne parvint plus à trouver d'arguments cohérents. Elle venait d'activer son pouvoir d'attirance. Alors qu'elle passait ses bras autour de son cou, il protesta faiblement :

« Nan mais c'est pas juste là... Tu abuse de ton pouvoir...

- Alors ? Susurra-t-elle à quelques centimètres de sa bouche. C'est qui la plus dangereuse entre nous deux ? »

Obligé de s'avouer vaincu, Bill la laissa lui capturer les lèvres. Le baiser lui fit plus d'effet que toutes les potions fortifiantes du monde et le mélange de plaisir et de douleur que perçut le rouquin s'avéra délicieux. Quand enfin elle le laissa respirer, il grimaça de douleur mais lui sourit tout de même. Elle caressa alors sa joue intacte du bout des doigts et se pencha vers son oreille :

« Loup-garou ou non, hybride ou non, dangereux ou non, je t'aime Bill. Et ça n'est un misérable petit changement de statut qui pourra y changer quelque chose. »


Bon ben... Quand c'est finit c'est finit. Si vous avez aimez tant mieux et sinon... tant pis, je ferais mieux la prochaine fois. En tout cas merci d'avoir lut jusque là :)