I Don't Want to Be Right

A/T : Ceci est une traduction autorisée de Nellie12. C'est ma première traduction donc soyez indulgents s'il vous plait :) D'ailleurs je cherche une béta donc s'il y en a intéressé par le job… ;) manifestez vous

A/N : Salut à tous ! Bienvenue sur ma première fic :)

J'ai eu très envie de barboter dans le badboy!Kurt. J'espère que vous aimerez.

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Chapitre 1

« Où est-il ? Où est mon fils ? » Madame Alice Anderson fit irruption dans le bureau principal de l'école de son fils, son mari M. Anthony Anderson juste derrière elle. On lui avait téléphoné au travail avec la nouvelle que son fils a encore été impliqué dans une autre bagarre ce qui contrariait grandement l'homme d'âge moyen. Quand il a appelé sa femme qui était aussi à son lieu de travail, elle est bien sûr devenue folle furieuse, criant à l'homme de venir la chercher immédiatement afin qu'ils puissent se précipiter à l'école ensemble.

Anthony Anderson était un homme puissant dans leur petite ville de Laurens, en Caroline du sud. Il était avocat de la défense qui a toujours obtenu des cas très médiatisés et, la majorité du temps, les avait gagnés signifiant ainsi qu'il n'avait aucun problème pour faire vivre sa famille. Sa fille ainée Briana n'en avait rien à faire combien Anthony faisait d'argent aussi longtemps qu'elle était capable d'aller à ses virées shopping hebdomadaires avec la carte de crédit de papa. Toutefois son plus jeune fils Blaine n'approuvait pas qui son père était et ce qu'il faisait pour une vie. Blaine pourrait moins s'inquiéter de l'argent ou le statut que sa famille avait. Il espérait que son père passe moins de temps à acquitter les gens coupables des personnes qui avait des tonnes d'argent et pensait que les lois ne s'appliquaient pas à eux, des personnes qui commettaient des crimes de haine contre d'innocents individus, des personnes qui feraient plus que probablement les mêmes choses encore. A la place, Blaine espérait que son père utilise son diplôme et son expérience pour des gens qui avait vraiment besoin d'aide. Mais pas de chance. Anthony Anderson était un avocat avide d'argent qui grimpait les échelons de sa société à un rythme alarmant, qui croyait être bientôt un associé, et voulait sans doute que son fils fasse pareil un jour.

La mère de Briana et Blaine, Alice, était le total opposé de son mari, faisant se demander les enfants de comment ça marchait. Les deux étaient un excellent exemple de l'expression "les contraires s'attirent". Alice était infirmière dans un hôpital cardiaque à Laurens et était connue dans la communauté comme une femme éduquée et compatissante. Elle aurait sans doute accepté quelqu'un qui avait besoin d'aide sans hésitation, même si ça signifiait se disputer avec son mari pendant des heures à la fin. Elle avait fait ça une fois pour une amie de Briana qui était enceinte. Alors qu'Anthony avait averti sa femme maintes et maintes fois qu'il ne voulait pas de "putain adolescente" disait-il si crûment, dans sa maison, déteignant sur ses enfants, elle lui a rappelé que c'était leur travail d'aider les gens réellement dans le besoin. La fille avait été mise dehors et n'avait nulle part où aller. Son mari laissa tomber et les Anderson veillèrent sur l'amie de Briana jusqu'à ce qu'elle se remette sur pieds. Alice avait toujours été un individu passionné et Blaine admirait ceci le plus à propos d'elle.

« Bonjour Mme. Anderson, M. Anderson… Blaine est avec le principal Roberts maintenant. Je vais lui dire de le laisser… » Alice qui était encore dans sa blouse d'infirmière ne laissa même pas la secrétaire finir sa phrase avant qu'elle ne se précipite dans le bureau du principal. Son mari suivit lentement derrière elle, envoyant un regard d'excuses à la femme et entrant également dans la pièce.

« Blaine ! Blaine chéri, viens là bébé est-ce que ça va ? » Blaine se leva de son siège dans le bureau du principal et se précipita vers les bras accueillants de sa mère. Il s'effondra en sanglots alors qu'il sentit la chaleur de sa magnifique mère s'enveloppant autour de lui, promettant silencieusement que tout allait bien maintenant. Son père ne lui dit pas un mot, mais Blaine écoutait entre deux sanglots les pas de son père abordant le bureau du Principal Roberts.

« Que s'est-il passé ici, James ? » Anthony avait une voix extrêmement ennuyée comme d'habitude quand venait ces situations, et toutes les situations qui lui faisaient prendre du temps loin de son travail. Blaine enfouit sa tête davantage dans le cou de sa mère seulement pour qu'elle le fasse se retirer afin qu'elle puisse voir clairement son visage. Le jeune garçon avait une enflure sous son œil gauche qui commençait à teindre en violet. Son nez était rouge et gonflé avec une petite coupure à travers l'arête. Ses yeux étaient brillants alors que des larmes tombaient silencieusement sur son visage. Alice le saisit étroitement contre elle de nouveau chuchotant des mots doux à son oreille.

« Et bien, » commença le Principal, « Blaine a été impliqué dans une bagarre avec quelques autres garçons encore. Nous avons ces trois garçons se trouvant ici jusqu'à ce que leurs parents viennent. Mais je ne vous ai pas appelé pour parler d'eux nous sommes ici comme vous le savez pour parler de votre fils. » Le principal s'arrêta et joignit ses mains sur son bureau. « C'est la troisième fois en quelques mois que Blaine a été impliqué dans de violentes altercations. C'est la troisième bagarre et je n'ai pas d'autre choix que de suspendre Blaine… »

Anthony baissa la tête en entendant les nouvelles mais se tourna vers son fils qui était toujours maintenu par sa mère. Il secoua la tête alors qu'il pensait à combien fils à sa maman son fils était. Blaine avait décidé d'être un grand garçon et de faire partie de l'équipe gay au lycée qui comptait beaucoup de cons mais là il pleurait dans les bras de maman.

« Je comprends. Allons-y. » dit Anthony à sa femme et son fils alors qu'il se détourna du Principal Roberts.

Alive leva des yeux surpris par l'attitude de son mari. « Excuse-moi ? Allons-y ? Nous n'allons nulle part. Mon fils ne mérite pas d'être suspendu pour s'être simplement défendu parce que vous êtes incapable de faire votre job de Principal de cette école. Il a été tyrannisé à maintes et maintes reprises et je ne vois rien se passer à ce sujet James ! »

Le Principal Roberts se leva et se dirigea vers l'avant de son bureau où il s'appuya contre lui. Il ne savait pas comment aider Blaine. Dans son esprit, Blaine a fait le choix d'être gay donc il devait faire face aux épreuves qui venaient avec ça. L'intimidation serait la première des nombreuses persécutions donc il pourrait tout aussi bien s'y habituer.

« Ecoutez, Alice… il n'y a pas beaucoup qui je puisse dire ici. Il n'a pas été entièrement innocent ici. Un garçon a eu le nez qui saigne. Je j'aurais été capable de faire plus s'il était venu vers nous mais il a décidé de combattre le feu par le feu… »

Blaine, qui à cette époque était devenu irrité par le supposé leader de l'école, avait décidé de parler et de se défendre. Il avait souffert pendant des mois depuis qu'il avait fait son coming-out et fait face à l'intimidation même avant ça. Il s'en lassait et il était temps que cela cesse.

« Je suis allé voir les professeurs de cette école à plusieurs différentes occasions pour demander de l'aide. Tout le monde s'en fiche ! Qu'est ce que je suis supposé faire ? Me laisser battre dans l'oubli parce que vous ne voulez pas descendre de vos grands chevaux et réellement m'aider ? Je dois être persécuté parce que je suis gay ? »

« Surveilles ton ton avec ton principal Blaine. Je t'ai éduqué mieux que ça. Maintenant, j'ai dit qu'on y allait. » Anthony se tourna vers le Principal Roberts, « Merci pour votre temps et je m'excuse sincèrement pour le comportement de mon fils. » Il se retourna vers Blaine, « Ça n'arrivera plus… n'est ce pas Blaine ? »

Blaine regarda son père avec de la déception peinte sur son visage. Des larmes ont commencé à tomber de ses yeux de nouveau alors qu'il pensait à combien l'homme dont il avait le plus besoin était la dernière personne favorable dans sa vie. Après qu'il ait fait son coming-out auprès de ses parents, sa mère était la seule qui lui montrait qu'il était toujours aimé autant qu'avant son coming-out, et elle a promis que ça n'allait jamais changer. Blaine était son seul fils et même s'il ne l'était pas, il était son fils. Elle l'aurait aimé peu importe ce que le garçon était. Son père d'autre part n'avait rien dit. Il avait acquiescé et s'était levé, saisissant son attaché-case et partant au travail. Alice a tenu ce matin à ce que Blaine qu'il se promette qu'il ne pleurerait pas. Elle lui dit qu'elle et Anthony l'aimerait toujours et qu'il ne devrait jamais l'oublier.

C'était quand il avait 12 ans. Seulement en 7ème année* mais confiant de qui il était et fier. Effrayé mais fier. Anthony dit à sa femme que Blaine était jeune et pas encore sûr de ce qu'il voulait que c'était une phase stupide et idiote et que ça passerait une fois qu'il aurait une petite amie. Sa femme le regarda et lui dit d'arrêter d'être comme un idiot pour son fils et de le soutenir pour une fois. Jeune ou vieux, il en aurait besoin.

Maintenant au milieu de sa 9ème année**, il se trouvait dans cette situation, toujours fier de qui il était mais fatigué de toutes les conneries qu'il subissait et fatigué d'avoir un père dont les priorités étaient horriblement gâchées. Il aurait 15 ans dans quelques semaines, dans quelques années il en aurait 18 et foutrait le camp de Laurens, en Caroline du Sud.

Alice se trouvait là abasourdie par le manque de participation de son mari dans la situation. Bien, il a maitrisé la pièce mais pas de la façon dont leur fils avait besoin. Elle attrapa Blaine par la main et claqua la porte du bureau principal de l'école, coupant à travers les salles et sortant du bâtiment aussi vite que possible.

Au moment où Anthony rattrapa sa femme et son fils, Blaine était sur le siège passager de sa BMW et Alice se trouvait sur le siège conducteur. Il regarda les deux confus et laissa échapper un rire.

« Donc je suis puni ? Vas-tu me faire voyager sur la banquette arrière, chérie ? »

Alice qui n'était pas amusée ou heureuse avec son mari l'interrompit immédiatement avant qu'il ne puisse parler davantage. « Tu peux appeler ton chauffeur pour venir te chercher. Tu vas retourner au travail de toute façon n'est-ce pas ? Je ramène Blaine à la maison. » Elle ouvrit la portière du côté conducteur et monta dans la voiture. Ils partirent laissant Anthony debout secouant la tête, un sourire narquois placé sur son visage suffisant.

Une fois qu'Alice et Blaine arrivèrent à la maison, la femme déposa son sac et sa veste et se dirigea vers la cuisine. Elle dit à son fils de s'asseoir à la table de la cuisine tandis qu'elle rassemblait des choses pour soigner sa coupure et son œil gonflé.

Blaine s'assit et pianota avec ses doigts sur la table. Il sortit sa langue pour humidifier ses lèvres sèches et douloureuses. Ses pensées erraient sur les évènements de la journée… comment il était comme d'habitude à s'occuper de ses affaires avec ses meilleurs amis, assis à leur table habituelle dans la cafeteria quand ses tourmenteurs se sont approchés avec un sourire narquois dans la direction de Blaine. Une fois qu'ils y sont parvenus, ils ont dit à son ami Wes et à la petite amie de Wes Kendra de dégager ou ils devraient avoir leurs culs battus aussi. Wes dit à Kendra de partir mais dit à Blaine qu'il ne partait nulle part alors que la fille alla courir demander de l'aide. Blaine dit à Wes de partir parce qu'il ne voulait pas qu'il soit blessé ce qui fit rire les brutes. « Hoooo… comme c'est mignon ! Est-ce que Kendra sait que tu la trompe avec Blainey l'homo maintenant ? » Wes se leva pour frapper un des garçons, appelé Craig, qui était le meneur, au visage seulement pour être retenu par son frère Corey. Corey et un autre garçon retinrent Wes alors que Craig et deux autres commencèrent à se jeter sur Blaine.

Blaine fit du mieux qu'il pouvait pour se défendre, basculant en arrière et se battant avec un des garçons devant un doyen de l'école et quelques surveillants de déjeuner se précipitèrent vers la table, séparant l'agitation et trainant les enfants au bureau du principal. Blaine s'assit dans le bureau étant sermonné par le Principal Roberts à propos de comment il ne pouvait pas rester en dehors des ennuis et que c'était la goutte qui faisait déborder le vase.

Alice faisait son chemin dans la cuisine avec un pansement, des cotons tiges, quelques analgésiques, et un peu d'eau oxygénée. Elle plaça les produits sur la table et s'approcha de l'armoire pour prendre un verre. Le remplissant avec de l'eau, elle se dirigea vers le congélateur et y prit un pack de glace. Alice s'approcha de la table et s'assit à côté de son fils. Elle lui donna le verre d'eau et lui dit de prendre les pilules alors qu'elle commençait à nettoyer sa coupure et plaça un pansement dessus.

« Là, mon cœur, tiens le sur ton œil un peu. Je veux que le gonflement s'arrête. Bien sûr ru vas avoir un bel œil au beurre noir pendant quelques jours mais ta beauté naturelle sera de retour avant que tu ne le saches. » Elle lui sourit alors qu'il fit ce qu'elle avait demandé, se penchant pour embrasser sa joue qui n'avait pas été endommagée.

Blaine sourit alors que sa mère embrassait sa joue. « Maman, je suis tellement désolé pour tout. M'être battu et avoir été suspendu… » il fut interrompu par un ton très sérieux de la part de sa mère. Son ton était sérieux et ses mots étaient remplis d'amour.

« Blaine, ne t'avise pas de présenter des excuses. Je suis tellement fière de toi pour ne pas te laisser abattre et ne pas te faire traiter comme de la merde… excuse mon cher français… » il sourit, « mais je suis tellement fatiguée de cette école et l'homme qui s'appelle un Principal… Et par-dessus tout Blaine je suis déçue par ton père. Comment a-t-il pu ne pas te défendre aujourd'hui ? » Alice détourna le regard avec dégout relatant les évènements dans le bureau.

Blaine haussa les épaules alors qu'il tenait le pack de glace sur son œil. « Tu sais comment est papa. Il est préoccupé par l'image et je ne l'aide pas exactement, je pense… »

Alice pris la main de son fils alors que les larmes menaçaient de tomber de ses yeux à nouveau. « Blaine j'ai quelque chose à te dire et je veux que tu écoutes avant que tu ne le conteste ou quoi que ce soit d'autre okay ? »

Blaine leva des yeux confus mais acquiesça montrant qu'il avait comprit. Il attendit patiemment que sa mère commence quoi qu'elle veuille lui dire.

« Je voulais vous parler à toi et ta sœur à la fois, mais je sens que maintenant est le bon moment pour toi de savoir ça. On m'a proposé un job comme infirmière dans un hôpital cardiologique à Lima, en Ohio. Je sais que notre maison est ici mais je veux vous prendre tous les deux et y aller. Je ne suis pas heureuse ici de toute façon et je sais que tu ne l'es pas non plus. »

Blaine enleva le pack de glace et le plaça sur la table, plissant son visage aux nouvelles. « Mais… mais je ne comprends pas. Et en ce qui concerne papa ? »

Alice se rassit sur la chaise et prit une profonde inspiration. Elle ne savait pas comment son fils prendrait cette nouvelle d'elle ne voulant plus rien à faire avec Anthony dons elle essaya d'annoncer la nouvelle aussi doucement qu'elle pouvait.

Passant ses doigts dans ses longs cheveux bruns bouclés, elle commença à parler. « Je quitte ton père, Blaine. Je ne suis pas heureuse, je n'aime pas comment il te traite, je n'aime pas comment il jette de l'argent à Briana et ne lui permettant pas d'apprendre quoi que ce soit par elle-même… elle est complètement irresponsable. Je n'aime pas comment il traite les gens pour vivre… »

« J'ai saisi maman… J'ai saisit. Mais… il peut changer. Vous pouvez travailler sur ça… »

Alice soupira avant de parler encore. « Blaine, écoute. Il ne changera pas aussi longtemps que nous serons là. Il va seulement continuer à te décevoir toi, moi, cette communauté. Je ne divorce pas avec lui, pas sur le moment en tout cas, mais je nous donne l'espace de vivre nos vies. Tu ne seras pas heureux ici et tu le sais. Et je n'ai pas été heureuse depuis très longtemps. Peut-être qu'avec de l'espace nous pouvons réparer notre famille. Mais pour le moment, je dois prendre ce job et faire ça pour mes enfants. »

Blaine s'avachi sur sa chaise. Alice tendit la main et remit le pack de glace sur son œil.

Le garçon aux yeux noisette resta assis là silencieusement pendant un moment pensant toutes les options. Il ne voulait pas laisser ses meilleurs et seuls amis derrière, fuyant ses problèmes. Qui disait qu'il pourrait être heureux dans une nouvelle ville, à une nouvelle école ? Qui disait qu'il ne serait pas tyrannisé encore pire qu'ici. Mais d'un autre côté, et si les choses se formaient pour le meilleur ? Il avait une opportunité d'être heureux et sa mère pourrait rentrer à la maison sans être éternellement déprimée que son mari se conduise comme si sa famille était une telle déception… enfin pas sa famille mais certainement son fils.

« Et à propos de Briana ? Elle ne va pas aimer l'idée de quitter ses amis et sa popularité pour aller en Ohio, maman. Et Wes et Kendra… »

Alice approcha sa chaise plus près de Blaine et commença à passer sa main dans ses boucles. « Ecoutes, Wes et Kendra sont tes meilleurs amis. Crois-moi quand je dis qu'ils vont comprendre pourquoi je fais ça. Ils sont témoins de ce que tu subis quotidiennement et je suis fatiguée de ça. Pour ta sœur, je n'en ai honnêtement rien à faire à propos de sa popularité. Elle est seulement impressionnée par ces choses insignifiantes... choses qu'elle pourrait perdre à tout moment, donc peut-être qu'avoir un nouveau départ avec l'absence du portefeuille de ton père dans son monde va lui permettre de comprendre qu'il y a des choses plus importantes dans la vie. »

Blaine sourit à sa mère. Il était tellement reconnaissant qu'elle soit dans sa vie. Essayant de s'imaginer sans elle, il sait qu'il pourrait se faire pleurer, ce serait tellement vide et il ne l'aurait probablement pas fait. Mais avec elle dans sa vie, peu importe où ils allaient il savait qu'ils avaient à le faire.

« Je pense que ça veut dire que nous partons pour Lila, en Ohio ! »

Alice rit et plaça un autre baiser sur la tête de son fils. Elle savait que ce serait dur pour lui de partir au milieu de sa 9ème année et de reprendre à zéro dans une nouvelle école, ainsi que sa sœur ainée Briana qui était en 11ème année, mais il ne se laissera pas souffrir d'autres jours au lycée de Laurens avec ces garçons ignorants et même encore ces profs ignorants. Elle parlera avec son mari et sa fille quand ils rentreraient à la maison, et donnera les nouvelles de son job donc qu'ils pourraient partir la semaine prochaine.

« C'est Lima, en Ohio, idiot. »

Le camion de déménagement s'arrêta devant la nouvelle résidence des Anderson, moins Anthony. Le trajet là avait été absolument horrible. Assis à côté d'une agaçante, ennuyante et arrogante Briana Anderson pendant presque dix heures, il voulait maintenant désespérément arriver. Mais il était là, c'était fini, et ils étaient à l'endroit qu'ils pouvaient maintenant appeler maison.

« Nous y sommes vous deux. Maintenant sortons et mettons ces cartons à l'intérieur afin qu'on puisse peut-être déballer et nous familiariser avec notre nouvelle ville, hein ? »

Alice sauta hors du camion suivie par Blaine et son impolie grande sœur. Elle avait argumenté avec sa mère pendant des jours après qu'Alice lui ai dit qu'elle allait partir dans une petite ville en Ohio et qu'elle serait arrachée à ses amis et sa fabuleuse vie au lycée. Anthony avait fait bonne figure comme s'il n'en avait rien à faire que sa famille déménage quelques états plus loin mais intérieurement il savait que c'était sa faute si sa famille était en train de s'effondrer. En tout cas, in ne laissa pas sa fierté faiblir alors qu'il dit à sa femme qu'ils ne feraient pas ça sans lui et seraient de retour dès qu'ils seraient partis. Elle lui sourit avant de se détourner et de continuer sa journée.

Blaine laça ses converses solidement avant d'attraper le premier carton. Sa mère avait déverrouillé la porte et s'y était dirigée pour commencer à aider.

Blaine fit son chemin à l'intérieur et posa le carton à terre. Il observa sa nouvelle maison et regarda aux alentours. L'endroit était déjà meublé et il avait l'air comme si sa mère avait eu son mot à dire sur où tout allait. Le tapis était d'une belle nuance de bleu royal et il pouvait voir un plancher en bois d'acajou dans la cuisine. Leurs photos apparurent déjà pour être accrochées dans la maison, et les murs du salon étaient en bleu pale, la couleur préférée de sa mère. C'était loin d'être aussi grand que sa maison en Caroline du Sud mais ce n'était pas petit non plus. Blaine aimait comment, dès qu'il entrait à l'intérieur, on ne se sentait pas comme dans une maison mais comme un foyer, quelque chose qui manquait quand il entrait dans sa maison dans le sud.

Briana marchait derrière avec le plus léger carton qu'elle avait pu trouver et grinça des dans à la scène. « Je déteste cet endroit ringard. Je vais appeler papa et le supplier de me laisser revenir. Je suis sa petite fille, il n'y a pas moyen qu'il puisse me dire non. » Elle avança vers le sofa et s'y assit. « Tu devrais finir de décharger le camion. Je ne fais pas cette merde, je refuse de vivre ici. »

Blaine roula des yeux alors qu'il ramassa le minuscule carton que la fille avait apporté et l'éloigna du chemin de la porte. « Papa ne te laissera pas rentrer. Nous le savons tous les deux. Donc décolle ton cul et habitue-toi à ta nouvelle maison, Bri. » Sa sœur leva son majeur alors qu'il se détourna pour sortir par la porte. Alors qu'il faisait son chemin sur les marches de sa maison, il remarqua que sa mère était en train de parler avec un homme plus âgé et deux jeunes gens, une fille de son âge et un garçon plus âgé. Le groupe leva les yeux vers lui alors qu'il sortait de la maison et sa mère l'appela pour qu'il vienne et se joigne à eux. « Blaine, amène ta sœur pour rencontrer no nouveaux voisins ! »

Blaine se retourna pour appeler sa sœur et descendit pour rencontrer les personnes. Il était lentement suivi par Briana qui leva les yeux vers le groupe pas impressionnée.

« Ce sont les Hummel… Burt, et ses enfants Kurt et Katelyn. Ils vont à l'école où vous deux seront présents, McKinley. » Alice sourit à Briana et Blaine attendant d'eux qu'ils se présentent. Blaine s'avança et fit poliment ce qu'on lui avait appris.

« Bonjour, je suis Blaine Anderson, c'est un plaisir de tous vous rencontrer. » il sourit et tendit la main à Burt qui la saisit fermement « C'est un plaisir de te rencontrer fiston. »

Le garçon, Kurt se rappela-t-il, le regardait un peu amusé. Il avait l'air de vouloir être plutôt ailleurs, mais en même temps il observait Blaine avec un regard dans les yeux dont le 9ème année avait eu une longue et dure interprétation. Le garçon plus âgé portait un blouson de cuir noir, un jean bleu serré qui tombait bas sur ses hanches, et des Doc Martens noires. Son jean avait des déchirures qui lui donnaient un air un peu rockeur. Et était-ce un piercing à la langue ?

Sa petite sœur Katelyn regardait Blaine avec un regard plus évident. Elle avait une expression qui disait qu'elle venait juste de tomber amoureuse, regardant Blaine avec des yeux rêveurs alors qu'ils dansaient sur son sourire et ses cheveux bouclés, et ses yeux noisette.

Blaine salua les deux obtenant un hochement de tête de Kurt "heeeyyy" essoufflé de Katelyn.

Briana dit bonjour et roula des yeux alors qu'elle se tourna vers sa mère demandant à être excusée. « Après avoir montré beaucoup plus de respect tu pourras volontiers aller à l'intérieur. »

L'adolescente grinça des dents et agita la main sarcastiquement. « Bonjour Bart, Kirk, et Karrie. Je m'appelle Briana et c'était très agréable de vous rencontrer. Au revoir maintenant. » La jeune fille se tourna et se dirigea vers les escaliers alors que sa mère l'a félicita pour être à la masse avant même qu'ils aient mis les cartons dans la maison.

Briana fonça dans les escaliers et prétendit qu'elle allait dans sa chambre, claquant la porte derrière elle.

« Désolé pour son comportement. Si vous saviez, elle n'était pas trop contente de quitter notre vieille maison… »

« Ne vous inquiétez pas. J'en ai un de son âge. » il se tourna vers Kurt qui lui sourit innocemment. « D'où venez-vous, si ça ne vous dérange pas de le dire ? » demanda Burt.

« Non, pas du tout. Nous venons de Caroline du Sud. Laurens, en Caroline du Sud. »

« Oh, et bien bienvenu à Lima, une fois encore. Je dois retourner à la boutique, je possède un petit endroit appelé Hummel's Tire and Lube ici. Pour toutes les questions de voitures, vous savez où aller. » Il sourit aux deux et Alice et Blaine retournèrent le geste. « Mais vous pouvez avoir mon ainé ici pour vous aider avec les cartons… » Kurt leva les sourcils vers son père qui avait offert ses services comme si le garçon n'avait pas de meilleures choses à faire un samedi. Mais en regardant Blaine, le garçon pourrait définitivement s'avérer être la "meilleure chose" qu'il ferait.

« Oh, non. » commença Alice « ça ne sera pas nécessaire Burt. C'est une tache difficile mas Blaine et moi pouvons gérer.

« Ça ne dérange pas Kurt, n'est-ce pas Kurt ? » Blaine regarda son fils dont les yeux quittèrent brièvement le corps de Blaine Pour regarder son père et Alice. « Ça ne me dérange pas du tout Mrs. Anderson. Une autre paire de main vous fera bien l'affaire.» il sourit d'Alice à Blaine qui pour une quelconque raison sentit le sang affluer sur son visage.

Attends, est-ce que ce gars me baise des yeux ? Qu'est-ce...

Kurt sourit en lui-même alors qu'il vit le jeune garçon rougir. Trop putain de facile pensa-t-il en lui-même.

« Papa, Mrs. Anderson... Je peux aider aussi ! » offrit Kate mais Burt refusa. « Ne t'inquiètes pas baby girl, tu dois encore maîtriser l'art de la coordination donc je ne voudrais pas que tu risques ta vie en déchargeant un camion. Ce que tu peux faire est de venir au magasin avec moi et aider papa avec les commandes. Dit au revoir maintenant. » Kate croisa les bras et dit au revoir à Alice et son sexy fils. Burt prit congé et dit à Kurt de bien se comporter alors qu'il partait avec se fille.

« Et bien, Kurt, commença Alice, merci d'accepter ça. Tu n'étais pas obligé. » elle sourit et attrapa un carton qui disait "article de cuisine" et se dirigea à l'intérieur.

Blaine sourit nerveusement au garçon avant de prendre un de ses propres cartons et se diriger vers la maison. Kurt en prit un qui disait "à Blaine" ainsi et marcha proche derrière le garçon. Les deux montèrent les escaliers alors qu'ils entendirent Alice sortir encore de la maison. Une fois en haut, Blaine entra par la porte au fond du couloir se rappelant que sa mère avait dit que cette chambre serait la sienne. Il posa le carton et regarda autour, aimant l'installation. Il sortit de ses pensées alors que Kurt posait son carton à côté d'où Blaine avait mis celui qu'il avait apporté.

Blaine regarda Kurt et lui sourit encore. « Merci... Merci beaucoup. »

« Ne t'inquiète pas de ça. Alors on fait une pause, ou pas ?» Kurt s'allongea sur le lit et regarda Blaine avec l'expression que Blaine avait eu du mal à interpréter plus tôt. Il dezippa sa veste en cuir et tira les lacets de ses bottes, qui étaient vaguement attachés.

« Et bien nous venons juste de commencer, » dit Blaine dans une voix à peine audible. Kurt sourit narquoisement en réponse. « Je le sais mais je veux arriver à te connaître un peu. Tout ce que je sais maintenant est que tu es mon voisin qui est incroyablement timide que je trouve trop mignon et tu as cet adorable petit accent du sud. » Kurt sourit alors que Blaine rougissait d'un rouge betterave. « Et bien… qu'est-ce que tu veux savoir ? »

Kurt se redressa, un air pensif sur son visage. « Quel âge as-tu ? »

« Quinze dans quatre semaines. »

Kurt rit « Mince, mineur. Je projetais d'obtenir une pipe avant qu'on finisse de déballer aujourd'hui mais je n'essaie pas de me faire enfermer. »

Blaine leva des yeux choqués. « Umm…euh…quoi ? »

Kurt rit encore plus à comment c'était facile de faire rougir le garçon. « Rien, Blaine. Nouveau sujet. Pourquoi avez-vous déménagé ici les gars ? »

Blaine secoua la tête et passa les doigts dans ses cheveux. « Et bien c'est une longue histoire. Mais j'étais victime d'intimidation beaucoup plus souvent donc nous sommes ici. »

Kurt devint sérieux et fit un signe de tête « Intimidé pour quoi ? »

« S'il te plait, je ne veux pas discuter de ça. »

« Parce que tu es gay, vrai ? »

Blaine avait l'air choqué que Kurt sache ça. Il n'était pas flamboyant ou quoi que ce soit et il savait que sa mère n'aurait rien dit…

« Les gars gays ont le meilleur gaydar Blaine. » Il s'arrêta et sourit, observant la pièce. « Il ya quelques connards à McKinley mais personne ne peut nous manipuler moi et mes amis. Fais-moi savoir si quelqu'un fais le con avec toi ou quoi que ce soit okay ? »

Blaine haussa un sourcil à ce que le garçon disait. « Attends… tu es gay ? Mais tu es…

« Un peu rebelle, hein ? Ça ne veut pas dire que je n'aime pas sucer la bite. Si tu n'étais pas un 9ème année tu serais en difficulté jeune homme, » Kurt sourit alors qu'il descendait su lit et avançait vers Blaine « Je te violerais. »

Les deux garçons se tinrent là pendant un moment, Blaine réalisant que le regard sur le visage de Kurt en dehors du camion et il y a quelques moments avait été un de pure luxure, et putain si ce n'était pas chaud et le faisait vouloir le garçon plus âgé. Kurt sourit et se détacha du plus petit garçon. « De toute façon, romps avec m petite sœur absolument okay ? Elle a totalement craqué sur toi. Maintenant, Anderson, finissons de t'installer. »

Blaine se tint là abasourdi alors que Kurt quittait la pièce et se dirigeait vers les marches. Le 9ème année fut silencieux pendant le reste du temps qu'ils déballèrent les cartons des Anderson. Kurt ne disait rien non plus il portait seulement les cartons dans la maison et souriait au jeune garçon chaque foi qu'ils croisaient leurs regards. Et ça ne manquait jamais toutes les fois qu'ils le faisaient Blaine rougissait comme un fou.

Apres que l'équipe ait finis de tout déchargé du camion de déménagement, Alice dit gracieusement "merci" à son nouveau voisin comme Kurt disait au revoir. Il fit un clin d'œil à Blaine et se dirigea vers sa voiture garée dans l'allée, démarrant et la retirant.

Alice sourit à son fils, manquant totalement le clin d'œil et le serrant étroitement. « Et bien, bienvenu à la maison, mon chéri. » Blaine lui rendit son sourire chaleureux. « Bienvenue à la maison maman. » Les deux allèrent à l'intérieur et s'assirent sur le canapé. Blaine enveloppa son bras autour de sa mère qui se pencha vers son fils.

« Je t'aime, maman. »

« Je t'aime aussi, Blaine. Tellement. Et nous allons passer à travers ça. »

Blaine la tint plus proche. « Je sais. Je suis affamé. S'il te plait dit qu'il y a quelques bonnes choses dans cet endroit ? »

Alice se penche pour embrasser la joue de son fils. « Comment sonne une bonne vieille pizza aux piments ? »

« Tu me connais si bien. » Il embrassa sa joue alors que la femme riait. Les choses seraient okay, il le savait. Ils le savaient tous les deux.

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* équivalent à la cinquième en France

** équivalent à la troisième

*** équivalent à la première

J'attends vos avis :) que je transmettrais bien évidemment à l'auteur également.