Traduction de I Do, I Think, de Myheartwonxxo

Comme promis, voici le chapitre suivant, qui est l'avant dernier de cette histoire. Et oui, la fin est proche ! Si vous avez été un peu chamboulés par le chapitre précédent, respirez un bon coup... et bonne lecture !

Note de l'auteur : Tout est expliqué ici =) Profitez !


When you just wanna fight, when you're closing your eyes

Quand tu veux simplement te battre, quand tu fermes les yeux

'Cause you don't wanna love me,

parce que tu ne veux pas m'aimer,

I'm gonna stay.

Je vais rester.

You can't push me too far, where's no space in my heart

Tu ne peux pas me repousser trop loin, là où il n'y a pas de place dans mon coeur

Where I don't wanna love you.

Là où je ne veux pas t'aimer.

-James Morrison

xo


Chapitre Dix-Neuf – Who you can't be without

"Celui avec qui tu ne peux pas ne pas être."

0 Jour Avant le Mariage de Kurt

« Je devrais être plus heureux, » dit Kurt, de façon presque tragique.

Rachel tendit le bras, en ajustant une mèche de cheveu qui tombait devant ses yeux. Si Kurt ne se sentait pas si mal, il lui aurait claqué la main pour la faire partir.

« Je ne comprends pas pourquoi tu ne l'es pas. Alek a été frappé par la baguette sexy plus d'une fois que nécessaire, » dit Santana, mais son visage était tendre.

« Et il est un homme merveilleux qui s'occupera bien de toi, » Mercedes ajouta, en jetant un regard noir à Santana.

« C'est pourquoi tout ça devrait ressembler à un mariage, pas à un enterrement, » se lamenta Kurt. « J'ai juste envie que Blaine soit là. »

Cette dernière phrase n'était pas supposée sortir de sa bouche. Le nom de Blaine fit se serrer le cœur de Kurt et l'entendre, le dire le dévastait encore plus. Les filles attroupées autour de lui sous le bauhinia fronçaient les sourcils mais n'étaient pas surprises.

« Je ne peux pas croire qu'il ne soit pas venu, » Rachel fulminait, en lui touchant l'épaule.

« Il est ton témoin. Il n'aurait pas dû- Blaine ? » Commença à dire Mercedes.

Et le nom retourna le cœur de Kurt une fois encore mais pas de façon douloureuse. En se retournant, il vit Blaine. Il courut vers lui, le visage rouge, l'air d'être complètement dans tous ses états. Kurt bougea sans même y penser, réduisant la distance entre eux. Il était venu il était là pour soutenir son ami.

« Blaine ! » cria Kurt. « Tu es l- »

Mais alors Blaine prit Kurt dans ses bras, et une fois tout près, Kurt vit la résolution dans les yeux de Blaine. Il était venu, mais pas pour le soutenir, pour le sauver.

Il avait fallu une seconde à Kurt pour réaliser que Blaine était en train de l'embrasser, et le temps qu'il y arrive, Blaine se reculait. Déçu, légèrement étourdi, Kurt respirait un coup. Blaine était en train de dire quelque chose, et Kurt devrait essayer de l'écouter, mais il s'en fichait. Il s'en fichait qu'ils soient à son mariage, lui sur le point d'épouser un autre homme. Il s'en fichait que les filles étaient toutes derrière lui, probablement mortifiées. Il se fichait de tout sauf du fait qu'il avait embrassé Blaine et cela ne lui faisait rien.

Ainsi, en attirant Blaine vers sa bouche, Kurt l'embrassa. Et même si c'était un jour de juin assez chaud, un frissonnement lui parcourut la colonne vertébrale, tout le long de son corps, jusqu'à même ses orteils. Kurt se sentait comme tout engourdi par ça. C'était ce qu'il était supposé ressentir.

Quelque chose le terrassa dans sa tête – quelque chose comme une explosion, quelque chose qui le paralysait, alors il s'agrippa à Blaine encore plus fort et l'embrassa désespérément. Il ne s'avait pas combien de temps il avait avant que quelque chose ne se passe mal, mais tout était si juste, et Kurt se fichait de tout le reste. Seul Blaine comptait.

D'un coup, Blaine s'était reculé, et le froid se propageait sur ses lèvres. Les yeux toujours fermés, il sentait les bras de Blaine autour de lui. Les yeux ouverts, il vit Blaine, et il savait ce qu'il devait faire.

« Je dois le dire à Alek, » il dit rapidement, en partant vers l'autel.

La musique avait commencé. C'était un sacré destin que de remonter l'allée comme dans la tradition, en sachant exactement vers quoi il marchait. Alek se tenait là, tout beau gosse (et il se rendit compte qu'il était, de façon inappropriée, d'accord avec Santana), tout solide, mais pas heureux du tout. Et cela perturbait Kurt.

Quand il arriva aux pieds de l'autel, Kurt prit les mains d'Alek. « Qu'est-ce qu'il y a ? » Il murmura, en se penchant vers lui pour que personne d'autre ne l'entende.

« Simplement, je t'aime vraiment, » Alek lui marmonna, sans le regarder.

« Pourquoi tu as l'air si triste alors ? »

Alek se rapprocha encore plus. « Je ne peux pas te forcer à te marier avec moi. »

Confus, Kurt dit, « J'ai toujours voulu être avec toi, Alek. »

Voir Alek comme ça lui brisait le cœur. Kurt repensait au matin, quand il avait tout avoué à son fiancé, et au regard sur le visage d'Alek, qui avait convaincu Kurt de ne jamais le blesser une nouvelle fois, que de l'épouser était la meilleure chose à faire. Là, devant tout le monde qui s'attendit à les voir se marier, il était en train de rendre à Kurt sa liberté. Comment cela pouvait-il être juste ?

« Le problème n'est pas celui avec qui tu peux être, Kurt. Le problème est celui avec qui tu ne peux pas ne pas être, » marmonna Alek. Il se remit à parler à Kurt, ses lèvres frôlant son oreille, Alek murmura, « Tu dois choisir. Maintenant ou jamais. »

La musique s'arrêtait et les invités cessèrent de parler. Le prêtre s'éclaircit la gorge.

« Je t'aime, » dit Alek, fixant Kurt profondément du regard, comme si cela avait pu avoir le pouvoir de faire en sorte que Kurt soit à lui, « mais est-ce que tu l'aimes ? »

« Oui. »

« Je ne pourrais jamais lutter, » Alek se serait presque mit à rire. « Kurt, je ne veux pas être avec toi à moins que tu sois à moi et que je n'ai pas à te partager. Je ne vais pas t'épouser Kurt. Je ne peux pas t'épouser. »

« Attendez, est-ce que j'ai bien entendu, » le prêtre les interrompit. « Vous deux vous ne mariez pas ? »

Soudain, un fort murmure de voix montait depuis l'assemblée. Alors que Kurt contemplait les visages des ses amis et de sa famille qui étaient choqués et contrariés, il vit une personne debout, en particulier.

« Est-ce que tu as invité Eddie où j'hallucine ? » demanda Kurt, les yeux fixés sur Alek.

« Oui je l'ai invité, en fait, » marmonna Alek.

Eddie clignait des yeux loin de ceux de Kurt. Une seconde plus tard, il le regardait de nouveau. Il recommença le geste plusieurs fois jusqu'à ce que Kurt réalise qu'Eddie était en train de lui lancer un signal. Il voulait que Kurt regarde au-delà de l'assistance, au-delà de la grande étendue d'herbe verte, et de regarder tout simplement. Kurt le fit. Il y avait Blaine, qui s'éloignait d'un pas lourd, douloureusement lent, la tête franchement penchée. Le regard de Kurt se dirigea de nouveau vers le visage d'Alek.

« Tu peux y aller, » Alek murmura. « Je dirai que j'ai eu la frousse, que tu es dévasté. Juste... Je ne peux pas supporter de vous voir ensemble, alors s'il-te-plait... »

Kurt caressa le visage d'Alek. « Tu peux dire la vérité : que je n'étais simplement pas assez bien pour toi. »

Kurt se pencha et embrassa la joue d'Alek – il se l'autorisa parce que ce n'était ni amical ni intime ; c'était entre les deux. En regardant dans les yeux verts d'Alek, Kurt laissa tomber sa main et se mit à courir.

Les murmures de la foule se transformèrent en voix hautes et les gens se levaient de leurs sièges, à droite et à gauche. Les jambes de Kurt le poussaient toujours plus vite. Le bruit devenait de plus en plus faible jusqu'à ce qu'il soit redevenu un murmure. Kurt s'approchait de Blaine maintenant.

« Blaine ! » appela Kurt.

Blaine s'immobilisa et regarda par dessus son épaule. Kurt le traina avec lui, pour se réfugier derrière un grand chêne planté à côté d'un chemin pavé.

« Je ne comprends pas, » marmonna Blaine, l'air confus et blessé et surpris. « Tu es marié et- »

« Je ne suis pas marié, » dit Kurt, surpris.

« Mais tu as dit 'Oui.' Je t'ai entendu. »

Kurt se retenait de sourire, en comprenant pourquoi Blaine s'était éloigné, en comprenant ce que Blaine avait dû avoir entendu.

« Les cérémonies de mariage durent plus de cinq minutes, Blaine. Si la mienne s'était déroulé selon le plan, je n'aurais probablement même pas encore dit 'Oui je le veux'. »

Blaine fronça des sourcils. « Qu'est-ce que tu veux dire par 'selon le plan' ? »

« Alek ne pouvait pas se marier avec moi. »

« Il ne pouvait pas se marier avec toi ? »

« Il ne voulait pas se marier avec moi en sachant que j'était clairement amoureux de quelqu'un d'autre, » Kurt dit doucement, en laissant trainer ses doigts sur la mâchoire de Blaine.

« Intérieurement, je suis très heureux, mais je ne veux pas paraître insensible. »

Kurt souriait largement. « J'avais besoin que tu reviennes. J'avais juste besoin d'une raison pour arrêter ce mariage, quelque chose de solide, une espèce de preuve que ce n'était pas simplement les nerfs ou quoi que ce soit. »

« Donc moi t'embrassant... »

« T'embrasser m'a fait réaliser que ce que j'éprouvais pour toi était cent pour cent vrai, mais c'est ce qu'Alek m'a dit qui m'a fait être sûr que je ne pourrais jamais épouser quelqu'un dont je n'étais pas amoureux à un million pour cent. »

« Qu'est-ce qu'il a dit ? »

« 'Le problème n'est pas celui avec qui tu peux être. Le problème est celui avec qui tu ne peux pas ne pas être.' J'ai détesté vous faire du mal à tous les deux, et parfois, vous voir tous les deux dévastés a prit les décisions à ma place. Mais je devais arrêter de vous laisser décider à ma place. Je vous aime tous les deux, » expliquait Kurt puis murmura, « Je t'aime juste plus. »

« Et quand est-ce que tu as réalisé ça ? »

Kurt réfléchit pendant une seconde, même si il y avait bien un moment bien défini où il avait pris sa décision.

« Quand je t'ai embrassé, je savais que j'aurais été heureux si on ne s'était jamais arrêté. Je me fichais de la scène qu'on aurait provoqué, où que j'étais à quelques secondes de me marier. Je t'ai embrassé et je savais que je ne me battais plus. Je t'ai embrassé et je savais que je ne voulais plus embrasser quelqu'un d'autre. »

Blaine souriait, du genre souriait vraiment, pour la première fois depuis longtemps.

« Mais j'aime encore Alek, et je ne peux pas être avec toi déjà, comme ça. Je me suis presque marié. Je ne veux pas vraiment être attaché à un petit-ami là maintenant tout de suite, » dit Kurt, avec une pincée d'insolence dans les yeux. « J'ai juste besoin de temps. »

« J'avais presque abandonné pour toujours de t'avoir. Je peux bien attendre quelques mois. »

Kurt fit un pas en avant, en tirant Blaine contre lui dans ses bras. « J'ai juste... J'ai besoin d'être par moi-même pendant un temps. J'ai besoin de vivre sans pouvoir compter sur quelqu'un. Je veux savoir que je peux encore le faire. Donc quand je dis que j'ai besoin de temps, je veux dire du temps tout seul. »

Blaine écrasa un baiser dans les cheveux de Kurt et hocha de la tête tout contre lui.

Juillet

Rachel rendait Kurt complètement dingue. Il n'arrêtait pas de mentalement remercier Blaine et Alek pour avoir fait en sorte qu'il n'ait jamais eu à vivre avec elle, ce qui se serait finalement passé s'il n'avait pas pu vivre avec eux. Depuis le mariage, Kurt gardait ses distances avec Alek, donc son appartement était une zone interdite pour éviter toute dispute embarrassante. Son appartement lui manquait beaucoup – plus précisément, son placard personnel et son lit.

« Rachel, il faut que tu arrêtes d'utiliser ma laque ! Elle coute 40$ la bouteille. Cela veut dire que tu me dois un dollar à chaque fois que tu arroses tes boucles à la Shirley Temple avec, » dit Kurt, en arrachant le flacon des mains de Rachel.

« Kurt, je voulais juste quelque chose sur cette étagère et j'ai attrapé la première chose que j'ai pu. Cela ne serait pas un problème si tu n'avais pas tant de bazar pour ta routine d'hydratation sacrée, » Rachel répliqua, en enroulant une autre mèche de cheveu autour de son fer à friser.

« Au lieu de ton nettoyant pour visage pas cher de chez CVS ? »

Rachel pointa son fer à friser vers Kurt. « Je pourrais bien arrêter d'être sympa avec toi très bientôt ! »

Kurt posa un doigt sur le dessus recouvert du fer à lisser de Rachel, le poussant loin de son visage.

« Je pourrais décider d'arrêter de cacher tes pulls à motifs d'animaux très bientôt. »

« Oh je t'en prie, parce que mon placard est à moitié vide maintenant, et je n'ai plus rien à me mettre ! » Rachel dit avec tristesse.

Kurt leva les yeux au ciel. « Ton placard est à moitié vide ? Je- Je ne m'en suis même pas rendu compte ! » Kurt dit en soufflant. « Tu sais quoi, laisse moi le temps d'aller à mon ancien appartement et prendre plus de mes vêtements. Je ne veux pas gaspiller cet espace libre ! »

Avant que Rachel ne puisse en discuter, Kurt lui ferma la porte de salle de bain au nez et se précipita hors de l'appartement. Il devait aller vite. S'il restait dans les temps, Alek devrait être dans son unique cours de l'été, et Kurt pourrait y aller sans avoir à le voir.

En vérité, Alek manquait à Kurt. Il était tellement habitué à l'avoir près de lui tous les jours, et tout d'un coup il ne l'avait plus été. Techniquement c'était une rupture. Techniquement il le ressentait comme ça. Toutefois, quelque part à l'intérieur de lui, Kurt se sentait bien. C'était probablement parce qu'il savait que Blaine l'attendait.

Blaine lui manquait aussi. Kurt avait fini par s'habituer à ne pas être avec lui parce que depuis qu'il s'était fiancé, ils avaient passé beaucoup de temps loin l'un de l'autre. Mais cela n'empêchait pas cependant qu'il lui manquait.

Kurt avait juste besoin de temps, avait toujours besoin de temps, pour voir s'il pouvait s'en sortir sans personne en permanence là pour lui tenir la main. Il n'avait jamais été célibataire depuis sa deuxième année d'université. Quelque part, durant tout cette période, il s'était un peu perdu lui-même, et cela lui avait fait peur.

Le bâtiment de son ancien appartement lui était familier. Celui-ci lui manquait aussi en quelque sorte. Tout était si nouveau que toutes les anciennes choses lui manquaient, les petites choses auxquelles ils s'étaient peu à peu habitué lui manquaient, tant qu'elles n'avaient pas disparu ils ne les avaient même pas remarqué, comme un ascenseur en état de marche ou dans un frigo, de la nourriture qui ne soit pas faite pour les lapins.

Il se saisit de ses clés quand il arriva à la porte de son appartement.

L'appartement d'Alek, pensa Kurt sévèrement. Je dois vraiment trouver un endroit pour vivre. Quoi que, je pourrais étrangler Rachel et j'aurais ainsi l'appart pour moi tout seul.

Cette pensée le réconforta.

En se glissant à l'intérieur, il remarqua que les lumières étaient allumées. Tenant la poignée de porte très serrée, il réalisa qu'Alek était à la maison et qu'il devait sortir de là, rapidement. Ressortant doucement, il tira la porte avec lui.

Il entendit un cri perçant et aperçu un homme se précipiter vers lui avec un parapluie. Kurt hurla, en tombant par terre.

« Merde, Kurt, je croyais que tu était un cambrioleur ! » dit une voix familière.

Rouvrant les yeux et se relevant, Kurt croisa le regard d'Eddie.

« Eddie, c'est quoi ce bordel ? » Alek et Kurt dirent à l'unisson.

En entendant la voix de chacun, les deux hommes s'immobilisèrent. Tout en gardant les yeux sur la silhouette d'Eddie, Kurt donna un petit signe de la main à Alek. Il lui rendit en souriant.

« Qu'est-ce que tu viens prendre aujourd'hui ? » Demanda Alek d'un ton plaisant, en se rapprochant de la paire, et en arrachant le parapluie des mains d'Eddie. « ça c'est dangereux, » dit-il à Eddie, en lui donnant un coup sur la tête.

« Le reste de mes vêtements, » répondit Kurt. » J'ai brûlé en secret beaucoup des pulls les plus hideux de Rachel, elle me remerciera un jour pour ça. Maintenant, en fait j'ai de la place pour plus de mes affaires. »

« Brûle sa carte de fidélité de Forever 21 tant que tu y es, » plaisanta Alek, en s'appuyant contre le canapé. Eddie le fuyait du regard.

« Je suis désolé que tu sois là. Je croyais que tu serais en cours. Je ne voulais pas que tu sois mal à l'aise, » dit Kurt timidement.

Alek haussa des épaules. « ça devait finir par arriver de toute façon. »

Kurt hocha de la tête et se dirigea vers son ancienne chambre. Elle avait toujours le même aspect. Alek n'avait pas déchiré leur linge de lit Ralph Lauren si cher, dieu merci. En fait, beaucoup des choses que Kurt avait mis dans la chambre étaient encore là. Cela tuait Kurt un petit peu. Est-ce qu'Alek n'arrivait pas à tourner la page ? Est-ce qu'Alek ne se faisait pas au fait que Kurt n'allait pas revenir ? Il se pencha et sans s'en rendre compte, il caressa les draps soyeux.

« Je suis content que tu emportes tes vêtements, en fait, » dit Alek depuis l'encadrement de la porte. « Je peux finalement acheter plus de trucs maintenant. Je ne pouvais pas avant. Je n'avais pas de place pour les ranger. »

« Tu peux me détester, tu sais, » Kurt dit brusquement. « Je t'ai vraiment fait du mal. »

« En fait j'ai imaginé te jeter à travers la fenêtre de six façons différentes dans les deux dernières minutes, crois moi ou non, » dit Alek avec sérieux, le regard noir. « Je plaisante, » il rigola, alors que Kurt le fixait du regard bouche-bée. « Je ne te déteste pas. Je suis légèrement déçu parce que l'on pourrait être à notre lune de miel juste là maintenant, mais... »

« Tu aurais dû y aller, » Kurt dit d'un air triste, en tournant toute son attention vers le placard.

« Cela aurait été une lune de miel très amère, » dit Alek, surtout à lui-même. « Donc, tu vis avec Rachel ? »

Kurt regarda par dessus son épaule pour voir un Alek sincèrement de bonne humeur.

« Oui, et c'est un démon juif en miniature. »

Alek sourit. « Je m'envoie en l'air avec Eddie, » dit-il avec nonchalance, en regardant vers le salon pendant une seconde.

Kurt lui lança un regard style Oh-Putain-De-Bon-Dieu!-Quoi ? Qui fit éclater de rire Alek.

« Encore une fois, je rigole, » il dit bien clairement.

Kurt se mit à rire, comme de soulagement.

« Donc, je ne sais pas si c'est déplacé de ma part de demander ça... » Alek commença à parler puis laissa en suspend.

« Est-ce que je suis avec Blaine ? » Kurt finit avant même qu'il puisse se retenir. Alek hocha de la tête timidement. « Non, je ne le suis pas. »

Le choc était clair sur le visage d'Alek, et même s'il essayait de le cacher, cela ne marchait pas.

« Attends ! » Eddie criait depuis le salon. « Tu n'es pas avec Blaine ? Tu te fous de ma gueule ? »

A ce moment-là, c'était au tour de Kurt d'être surpris. « J'ai juste... Je ne veux pas me précipiter là dedans. J'ai juste besoin de temps pour moi. »

« Et Blaine est d'accord avec ça ? » Demanda Alek.

« Probablement pas, mais je ne lui ai pas parlé depuis le maria- depuis un moment. »

« Bien, j'espère que tout finira par s'arranger, » dit Alek.

« Vraiment ? » Kurt n'avait pas pu s'empêcher de demander.

« Je veux simplement que tu sois heureux, Kurt. Tout n'est pas blanc ou noir. »

Kurt avait l'impression qu'une tonne de brique s'était effondrée sur son cœur. « Pourquoi est-ce que tu ne peux pas être horrible ? Ça fait bien plus mal que si tu étais tout dégouté ! »

« Peut-être que c'est l'idée, » Alek lui dit, l'air content de lui.

« Touché, » Kurt dit en souriant, en enveloppant ses vêtement de ses bras.

Alors que Kurt se dirigeait vers le salon, prêt à quitter l'appartement, il se retourna.

« Je suis désolé. Je suis désolé pour tous les deux. » marmonna Kurt puis tourna de nouveau avant que l'un d'entre eux ne puisse croiser son regard.

« Tout ce que je peux dire, c'est que tu as intérêt à ne pas laisser filer Blaine ou bien cela voudra dire que tout cela aura été fait pour de la merde, et on vous engueulerait alors pour de bon, vous deux, » Eddie lui dit sans ménagement.

Kurt sourit, en disant oui de la tête.


Donc voilà, soulagés ? Bien évidemment que Kurt ne s'est pas marié avec Alek... Enfin, bon, avec tout ça, nos petits chats ne sont toujours pas ensemble, grrr...

Plus qu'un chapitre... la fin de cette histoire arrivée très bientôt !