Hey buddies ! Je suis de retour, et non pas pour vous jouer un mauvais tour, mais pour une nouvelle histoire, qui, je le précise, n'as pas été écrite par moi, mais par une amie, Albane. J'ai lu ça par hasard, à la base, puis à force de chantage et de harcèlement au lycée, j'ai finalement réussi à la convaincre de poster ! Elle joue à la modeste mais vous allez pouvoir la détromper parce que ce texte est génial (en toute objectivité, bien sûr). Mais comme elle n'as pas d'autres projets (et que c'est une grosse flemmarde !) elle ne compte pas créer de compte, aussi cette histoire sera publié sur le mien, et le nom de l'auteur mis en évidence.

Donc, c'est un Klaine, une fic à chapitres (dont les 3 premiers sont écrits ET tapés, il me semble), pleine de fluff à venir (et pas de M, malheureux !). Kurt et Blaine ne se connaissent pas et ne sont jamais allés au lycée ensembles. Donc, on peut considérer ça comme un AU, non ?

L'histoire appartient à Albane, les protagonistes à Ryan, Ian et Brad. Je ne possède rien (bouhouhou !), à part la correction.

Bref, je me tais (pourquoi j'ai tendance à raconter ma vie quand je présente une nouvelle histoire moi ?) et je vous laisse savourer ce bijou ! (Les réponses aux reviews seront faites par l'auteur, Albane (3è fois que je cite son nom, vous devriez vous en rappeler ^^))

Bonne lecture !


Blaine marchait dans la rue. Seul. Plusieurs minutes auparavant, il s'était échappé de son lycée où il se sentait de plus en plus à l'étroit. Il s'était découvert une claustrophobie aussi soudaine qu'inattendue. Ces derniers temps, il avait l'impression de ne jamais pouvoir être seul, d'être toujours entouré et observé. Il n'avait donc pas pu réfléchir calmement à ce qui s'était passé. Le problème était qu'il n'était pas sûr de vouloir y penser, il se sentait trop honteux. Il n'avait su comment réagir, alors il avait fui, par peur. Et il fuyait encore. Pour ne pas avoir à lui parler, à le regarder, à rire avec lui comme si rien ne s'était passé. Mais il s'était passé quelque chose et il savait que donner de fausses excuses ne le sauverait pas toujours. Tôt ou tard, il lui faudrait affronter Wes mais, quitte à choisir, il préférait que ce soit le plus tard possible pour avoir le temps d'y penser.

A vrai dire, il se sentait surtout confus. Il n'y avait jamais eu aucune équivoque entre eux. Amis depuis leur plus tendre enfance, ils se connaissaient par cœur. Et Wes savait très bien que Blaine n'était pas gay. Il ne l'était pas non plus d'ailleurs. Il n'était pas attiré par les hommes et avait même une petite amie depuis plusieurs mois. Si tout n'était pas toujours rose entre eux, ils s'aimaient, cela n'a faisait aucun doute pour le bouclé.

Alors pourquoi?

Blaine ne pouvait tout simplement pas répondre à cette question. Quelques jours plus tôt, il aurait juré connaître la tête forte des Warblers mais, désormais, il avait l'impression de se retrouver face à un inconnu. Cette sensation d'incertitude, comme s'il avait perdu tout point de repère était tellement désagréable, que pour éviter d'avoir à y faire face, il mentait. Lui qui détestait aussi bien les mensonges que les menteurs! Il se sentait donc de plus en plus mal entre les murs de la Dalton Académie, cherchant par tous les moyens un peu d'air pour pouvoir respirer.

Le pire, pour le grand bavard qu'il était, était de ne pouvoir en parler à personne. En effet, il ne pouvait se confier à l'un des Warblers et ainsi risquer le briser le couple déjà instable de celui qui restait, malgré tout, son meilleur ami. Il aurait tellement aimé pouvoir se tourner vers une tierce personne, quelqu'un de neutre à qui il aurait pu tout dire sans craindre qu'on l'apprenne au lycée. De préférence une fille. Il en avait vraiment marre d'être sans cesse entouré d'une bande de garçons bruyants, indisciplinés et dont les manières laissaient parfois à désirer. Il avait désespérément besoin d'une présence féminine dans sa vie.

Le bouclé secoua la tête avec résignation. Il ne lui servait à rien de s'imaginer une autre vie et penser à tout cela maintenant était une perte de temps. Il s'était enfin échappé de la prison qu'était son lycée et ne voulait plus songer ni aux Warblers, ni à Wesley. Il voulait profiter au maximum de sa liberté et de ce premier jeudi de mai. Il se concentra sur la nature si paisible qui l'entourait. À cette heure de la journée, il n'y avait aucune voiture dans la rue et seuls les oiseaux qui chantaient brisaient le silence. Un vent frais se leva, et il ferma les yeux, appréciant la douce caresse contre sa peau.

Le visage tourné vers le soleil et le ciel bleu, Blaine ne vit pas arriver l'obstacle qui se dressait devant lui.


Kurt marchait également seul dans la rue, mais ce n'était pas par choix. Une fois de plus, Mercedes l'avait oublié alors qu'ils avaient prévu de déjeuner ensemble. Sans doute devait-elle se trouver dans un quelconque lieu "branché" avec une bande de filles toutes plus écervelées les unes que les autres et qu'elle considérait comme ses "amies". Elle ne devait même pas se soucier de lui, l'ayant relégué au fond de son esprit. Il savait qu'elle ne faisait pas exprès d'être aussi tête en l'air et étourdie. Il l'avait appris à ses dépens, lorsqu'elle avait oublié leur exposé, quelques années plus tôt, ce qui leur avait valu une note catastrophique. Il aurait dû s'y être habitué depuis le temps mais il lui était toujours désagréable de se faire oublier. Bien sûr, le châtain avait l'habitude d'être ignoré, puisqu'au lycée il n'avait aucun ami pour se soucier de lui hormis Mercedes. C'est pour cela qu'il détestait qu'elle aussi le néglige. Il lui était très dur de tisser des liens avec d'autres personnes et si même sa meilleure amie n'était pas là pour lui, il n'avait personne. Et elle le savait pertinemment mais l'abandonnait tout de même. Il ne pouvait donc s'empêcher de lui en vouloir, bien qu'il sache que ce sentiment soit très égoïste. Il était à la fois triste et terriblement agacé.

Il prit une grande inspiration pour se calmer. Il avait une propension à s'énerver très rapidement et sans raison. Après tout, il venait de s'acheter un excellent smoothie dans son bar préféré et le sirotait par une magnifique journée de mai. Les beaux jours faisaient enfin leur apparition et avec eux le ciel bleu et le soleil, qui avaient le don de mettre de châtain de bonne humeur. En plus, la rue était presque déserte et il n'y avait personne pour le regarder comme s'il présentait autant d'intérêt qu'un pot de fleurs.

De bonne humeur, il sortit son iPod et, après avoir placé les écouteurs dans ses oreilles, il appuya sur le bouton «play», laissant de hasard choisir le morceau qu'il allait écouter. Il reconnut la mélodie à la première mesure. «Raise your glass» de P!nk. Sa chanson préférée. Il se reconnaissait tellement dans les paroles. Lui aussi était un exclu de la société mais cette chanson lui redonnait espoir... Peut-être que, quelque part, une fête géante n'attendait que lui pour commencer. Il avait compris que sa marginalité ne devait pas l'empêcher de s'amuser, il en avait fait sa philosophie et cette musique était devenue son hymne.

Il commença à fredonner doucement, sans même s'en rendre compte. Les notes lui venaient naturellement, instinctivement, tant il les avait chantés souvent. Il se surprit à sourire au sol, aux arbres, au ciel sans se soucier de paraître idiot... Un fois de plus, la magie avait fait effet et il se sentait soudain léger, comme si tous ses soucis s'étaient évaporés, emportés par la douce brise qui soufflait. L'adolescent entama même quelques pas de danse avant de se souvenir qu'il se trouvait dans la rue et que n'importe qui pouvait le voir. Mais peu lui importait, il se sentait invulnérable.

Perdu dans ses pensées, Kurt ne vit pas arriver l'obstacle qui se dressait devant lui.


Le choc fut rude. Le smoothie de Kurt fut projeté dans les airs atterrissant sur la veste Prada hors de prix qu'il avait acheté quelques jours auparavant après avoir économisé pendant presque un an. Blaine, quant à lui, se retrouva assis par terre sans comprendre ce qui lui était arrivé. Il se releva difficilement, la fesse cuisante et l'épaule endolorie. Il saisit ce qui s'était passé en apercevant le châtain qui se tenait face à lui, visqueux et collant. Il voulut s'excuser pour sa maladresse et son manque d'attention mais avant qu'il ait pu ouvrir la bouche...

-Tu te crois où? Tu es idiot ou juste inconscient? Tu pourrais regarder où tu vas quand tu marches dans la rue! Comment peut-on être aussi stupide?

Le brun sentit une vague de colère monter en lui. Pour qui se prenait-il celui-là pour lui parler sur ce ton? Il n'était pas son chien et ne le connaissait même pas! Blaine avait vraiment passé une semaine atroce et il sentait qu'un rien pourrait le faire exploser. Et cet inconnu en colère et mal élevé était ce rien. Avant d'avoir pu se calmer, il lança, acerbe :

- Et c'est ma faute peut-être ? Tu peux aussi regarder où tu vas, ça n'a jamais tué personne! Je ne vais pas m'écarter de ma route pour un abruti qui chante dans la rue, tout seul!

Touché ! pensa Kurt en se demandant si l'inconnu savait à quel point il avait raison en mettant l'accent sur sa solitude. Probablement pas. Il se sentit soudain mal d'avoir réagit aussi violemment. Il devait vraiment apprendre à contrôler ses accès de colère. Et après, il se demandait pourquoi il avait du mal à se faire de nouveaux amis! Pourtant, il ne s'excusa pas. Blaine non plus. Ils se fixaient simplement, se jaugeant du regard, leur fierté de mâle blessé les empêchant de prendre la parole. Le châtain commença à s'inquiéter pour sa veste lorsqu'il sentit le liquide froid et poisseux couler le long des manches. Cependant, il ne baissa pas les yeux, n'osant pas détourner son attention de l'autre, tel un prédateur fixant sa proie.

Mais, malgré ce regard scrutateur, toute trace de colère avait disparu. Kurt se sentait surtout curieux désormais. L'inconnu qui lui faisait face dans une attitude de défi avait un petit côté mystérieux et farouche qui le rendait terriblement sexy. L'adolescent le détailla, avide. Il n'était pas très grand mais tout de même un peu plus que lui bien qu'ils semblent avoir le même âge. Il avait des cheveux sombres, presque noirs qui devaient être bouclés au naturel mais qui pour l'heure, étaient maintenus en place par une quantité de gel assez impressionnante. Mais, le plus surprenant chez lui, était ces yeux. D'une couleur indéfinissable, entre le vert, le marron et le mordoré, ils exprimaient une sorte de mal être, que Kurt n'arrivait pas à interpréter. Comme s'il se cachait du regard des autres, qu'il montrait une fausse facette de lui. Cependant, ce voile de tristesse disparut, remplacé par une lueur amusée irrésistible, lorsque le brun prit la parole d'une voix enjouée, montrant que sa colère était apaisée et qu'il était prêt à faire la paix :

- Vraiment désolé pour ta veste. J'espère que tu pourras la sauver parce qu'elle est vraiment très jolie.

Il se tut quelques secondes, hésitant à reprendre. Il se décida finalement et dit, un magnifique sourire étirant ses lèvres :

- Je crois que je dois me faire pardonner pour mon inattention… alors je vais exhausser trois de tes vœux, quelques qu'ils soient, sans poser la moindre question.

Kurt se sentit rougir alors qu'une centaine d'idées salaces fusaient dans son esprit tordu. Jamais il n'aurait osé en exprimer, ne serait-ce qu'une, à haute voix même face un inconnu super mignon. Non, surtout face à un inconnu super mignon. Il préféra donc se concentrer sur ce jeu et s'amuser lui aussi. Après quelques secondes de réflexion, il avoua son plus grand souhait, d'une voix où perçait une pointe d'humour :

- Je souhaite que tu m'achètes une autre boisson, Ô grand génie des smoothies renversés.

- Cette demande me parait justifiée et recevable. Allons t'acheter un autre smoothie et en chemin, tu réfléchiras à ton deuxième vœu !

Les deux garçons se mirent donc en route, soudain silencieux et gênés comme s'ils avaient juste réalisé à quel point la situation était étrange. Après quelques minutes, ils arrivèrent enfin au bar à smoothies préféré de Kurt où il se rendait le plus souvent possible. Il avait ses habitudes là-bas et un serveur lui fit un signe en le voyant entrer. Ils commandèrent au bar, Blaine se laissant lui aussi tenté par la boisson colorée qui sentait terriblement bon. Il avoua que c'était la première fois qu'il en buvait ce qui horrifia Kurt qui ne carburait qu'à cela. Ils s'assirent ensuite à une table assez isolée pour pouvoir parler en toute tranquillité. Mais le silence s'installa entre eux. Pour le briser, le bouclé demanda :

- Alors… une idée pour ce second vœu ? Je ne veux pas te mettre la pression mais nous, génies des smoothies renversés, sommes très occupés !

- Désolé mais non. Tu vas devoir rester avec moi pendant un moment j'en ai peur… Je n'ai pas la liste de tout ce dont je rêve dans ma chambre !

- Moi si, répondit le brun, très sérieusement, attendant la réaction du châtain.

Celui-ci resta interdit quelques secondes, ne sachant que penser, avant de comprendre qu'il ne s'agissait que d'une blague. Il sourit d'une manière totalement naturelle pour la première fois depuis longtemps, se transformant sous le regard de Blaine. Ses magnifiques yeux bleus s'illuminèrent tels deux lacs reflétant la lumière pure du soleil, plus brillants qu'un feu d'artifices. Ses dents blanches et parfaitement alignées apparurent, découvertes par ses lèvres rouges qui accaparaient tout l'attention de l'autre adolescent. Il les fixait sans se soucier de paraître impoli. Ses lèvres si pulpeuses et si douces… il aurait été si facile de se pencher et de les embrasser, pensa le jeune homme, totalement subjugué. Il secoua la tête, sortant de sa transe. Que lui arrivait-il ? Il connaissait celui qui lui faisait face depuis moins d'une heure et il fantasmait déjà sur lui, pas très discrètement qui plus est. Ses lèvres avaient dû lui rappeler celles des nombreuses filles qu'il avait embrassé, parce qu'il était hétéro ! Il était accro aux filles et adorait leurs magnifiques cheveux soyeux, leurs ongles parfaitement manucurés et leurs longs cils. Les garçons ne l'avaient jamais intéressé et ce n'était pas près de changer ! Peut-être que le baiser de Wes l'avait plus affecté qu'il ne l'aurait cru. Et voilà qu'il repartait sur ce terrain glissant. Il s'interdit de penser à tout cela pour ne pas gâcher la magnifique journée qu'il était en train de vivre. Et puis, il n'était pas seul et ne pouvait pas se permettre de se perdre dans ses pensées.

Il se reconcentra plutôt sur le jeu auquel ils jouaient tous les deux. Parce qu'après tout, ce n'était que ça, un jeu innocent, futile et sans aucune conséquence. Kurt reprit la parole lorsqu'il fut certain que le bouclé était revenu de la planète où il était parti quelques seconde plus tôt :

- Alors… je crois que j'ai trouvé. Je peux avoir un chat ? J'ai toujours rêvé d'en avoir un mais mon père ne veut pas, il est allergique.

- J'aurais beaucoup aimé pouvoir réaliser ce souhait qui semble si important à tes yeux, mais malheureusement, notre agence de génie est en rupture de stock. Ce vœu est l'un des plus courants, avec « je veux t'embrasser ».

Blaine se sentit immédiatement rougir. Il se serait mis des baffes ! Pourquoi avait-il sortit une telle absurdité ? Voilà qu'il donnait des idées à un inconnu dont il ne savait rien mais qu'il soupçonnait être gay. Et s'il croyait qu'il flirtait avec lui et que lui aussi était homosexuel ? Il n'aurait pas pu se taire pour une fois dans sa vie ? Non bien sûr, il fallait toujours qu'il en fasse trop. Heureusement, le châtain ne se formalisa pas et reprit, d'une voix amusée :

- Désolé mais je n'embrasse pas au premier rendez-vous. Je suis poli et courtois moi !

- Alors que moi je ne suis qu'un barbare vulgaire dépourvu de tout sens commun.

- Et qui ne regarde absolument pas où il va en plus ! Quelque chose dans ce gout-là oui !

Kurt s'amusait de plus en plus. L'inconnu n'avait d'yeux que pour lui et, pour une fois, il avait une conversation avec quelqu'un d'autre que Mercedes. C'était libérateur car il avait épuisé tous les sujets possibles avec elle. Il avait l'impression de revivre, comme si son isolement avait enfin prit fin. En y pensant, il ne s'était pas fait de nouvel ami depuis des années, depuis la mort de sa mère exactement, quelques huit ans plus tôt. Ce jour-là avait vraiment gâché toute sa vie. Depuis qu'il n'avait plus de mère, les gens ne l'approchaient plus… il sentit les larmes lui monter aux yeux sans pouvoir les retenir, sans vouloir les retenir. Soudain inquiet, le bouclé demanda, plein de sollicitude :

- Tout va bien ? Tu n'as pas l'air en forme tout à coup…

- Oui… je me disais juste que la vie serait plus simple si on avait tous un génie pour effacer nos souffrances passées et nous éviter les souffrances futures… si seulement tu pouvais tout faire disparaître d'un coup de baguette magique ou d'un froissement de nez !

Le brun ne sut que répondre. Il n'y avait rien à répondre. Il était touché par la tristesse du châtain et aurait vraiment voulu l'aider mais il savait que rien de ce qu'il pourrait dire ne le soulagerait. Alors il se tut, trop timide pour faire un geste. Respectant simplement le silence de l'autre. Cependant, lorsqu'une larme roula le long de la joue de porcelaine, il saisit doucement la main de celui qui lui faisait face. Ce dernier sursauta en sentant la peau chaude et douce contre la sienne mais ne bougea pas. Ce simple contact lui réchauffa le cœur et il sourit timidement, ne sachant comment réagir face à ce genre d'attentions simples mais sincères auxquelles il n'était pas habitué. Il ne savait ce que cela signifiait. Il s'en fichait. Il profitait juste de cette présence réconfortante. Il ne connaissait pas le brun, ne savait rien de lui mais il le considérait déjà comme un ami, quelqu'un qui le comprenait. Cela lui redonnait du courage, de la force pour affronter les regards indifférents de ces paires au lycée. Pour la première fois depuis deux ans, il se sentait prêt à retourner vivre ce calvaire qui était sa malédiction.

En parlant de retourner au lycée… Kurt jeta un coup d'œil à sa montre et sursauta. Déjà 13h45 ! Il devrait courir s'il ne voulait pas arriver en retard en cours. Mais en avait-il vraiment envie ? Il se sentait si bien dans cette bulle de quiétude que représentait le bar. Il savait que dehors rien ne serait pareil… Pourtant, il rassembla rapidement ses affaires en expliquant au bouclé la raison de son empressement. En ouvrant la porte, il s'arrêta quelques secondes, hésitant à sortir dans le monde hostile où il évoluait jour après jour… Il fit finalement un pas en avant. Blaine le rejoignit dehors et, avant de lui dire au revoir, il lui glissa une serviette dans la poche, « pour les deux vœux restants » expliqua-t-il avec un clin d'œil. Il s'esquiva rapidement, ne voulant pas non plus arriver en retard. Dès qu'il eut disparut à l'angle, le châtain resté seul sortit le papier de sa poche, le déplia et le fixa avec surprise. Il avait désormais le numéro de téléphone de quelqu'un dont il ne connaissait pas le nom.

A quelques rues de là, Blaine réalisa soudain qu'il ne connaissait pas même le nom de celui à qui il venait de donner son numéro. Mais peu importe, il venait de passer la meilleure heure de sa vie… Et étrangement, espérait qu'il y en aurait beaucoup d'autres.


Allez, tous à vos claviers pour rassurer la pauvre petite auteure tremblotante qui est avec moi ! Vous savez ce que c'est, le stress de la première histoire ! *Doubles puppy-eyes*

A la prochaine pour le prochain chapitre !

Pour les reviewers anonymes, IMPORTANT : avec le nouveau système de FF, on ne peut plus choisir un nom pour poster les commentaires. Donc, merci de bien vouloir signer vos reviews pour que l'on sache qui est qui ! Merci d'avance !

Citrus Tee & Albane