N.A : Salut ! Ceci est ma première histoire multi-chapitre. Elle a été inspiré par une de mes histoires préférées de tous les temps. Je devais écrire ça. Je me trouve dans un endroit sombre maintenant et quand je suis dans un endroit sombre, j'ai tendance à écrire. Ceci est le produit de ma peine. J'espère qu'il ne vous apportera pas de douleur mais quelque chose à aimer. (pour ceux qui souhaite lire l'histoire dans la langue originale: s/8062658/1/)

~ Mar

N.T : Surprise ! Je reviens aujourd'hui avec la traduction du premier chapitre de l'histoire de LovingUWithoutUKnowing ! :) J'espère vraiment que vous allez apprécier autant que j'ai apprécié en la lisant. L'histoire est toujours en production, elle en est au 15e chapitre. Voilà, c'est ma première traduction et j'espère qu'elle sera à la hauteur ! Je vous souhaite à tous une bonne lecture :)


Il n'y a seulement que quelques personnes dans le monde qui ont la chance de pouvoir être appelés « chanceux ». Je ne plaisante pas si je dis qu'ils sont parmi nous. Ce sont les seuls qui ont assez de chance et de sagesse pour trouver le véritable amour parmi toute la destruction, la haine, tout le mal et la douleur qui se trouvent dans ce monde. Bien qu'ils aient trouvé la bonne personne et malgré leurs relations fortes, une fin heureuse ne leur est pas toujours garantie. Connaître l'amour, recevoir un tel cadeau, emmène toujours à rencontrer quelques problèmes. Mais qu'est-ce que serait l'amour sans les conséquences qu'il entraîne avec lui ? Ce serait seulement une émotion peu profonde que nous prendrions pour acquit. La plupart des gens ont tendance à le prendre pour acquis.

Nous devons tous l'admettre. C'est vraiment difficile de vraiment, et je veux dire, vraiment aimer quelqu'un de tout son cœur et du plus profond de son âme.

Comment aimer quelqu'un qui est si loin de soi ? Si loin, qu'il en est tout simplement impossible d'entrer en contact avec lui ? Comment aimer quelqu'un que tu n'es pas permis de toucher, mais avec qui tu te sens si proche, tu sens une connexion si étrange et parfaite mais d'une façon imparfaite ? Et le pire de tout, comment aimer quelqu'un qui ne voit pas tous les signes de l'amour ? Comment ?

Cette histoire parle de désir, de déception et de malentendu. C'est une histoire sur comment la beauté est capable de distraire un monstre de sa protection pour lui faire goûter à ce qu'est l'amour.

Ceci est l'histoire de belle et son monstre.


Chapitre un : The Beauty is in Love with The Monster


Appartement de Kurt et Sam, 18 heures. Manhattan, New York.

Fixant la télévision qui vacille devant moi, je pourrais presque mémoriser chaque simple mot de chaque ligne qui s'échappe de ses lèvres, jusqu'à la dernière ligne de la dernière syllabe. Il était inspirant, il était spectaculaire. Il était.. à couper le souffle. Ses cheveux bouclés, couverts de transpiration. Ses yeux noisettes, remplis d'étonnement mais d'excitation en même temps. Il ressemblait à un petit garçon. Mais plus que tout, ses lèvres...ses succulentes lèvres étaient si attirantes, si hypnotisantes que je pourrais presque remplacer la nourriture chinoise que je suis en train de manger, par ses lèvres.

« Kurt ? S'il te plaît, ne me dis pas que tu regardes encore ce film ? »

Me distrayant de l'incroyable et éternel film que je regardais, mon colocataire et meilleur ami, Sam, installé sur le canapé, assis à mes côtés, fixait la télévision avec un air de curiosité dans ses yeux émeraude.

Il détourna les yeux de la télé pour les poser sur moi et me dit pour m'embêter. « Tu sais, ce film commence à se faire vraiment vieux. »

Son commentaire suffit à me faire regretter de l'avoir choisi comme colocataire. Personne ne me dit que mon film préféré date sans recevoir de punition, façon Kurt Hummel. Lançant mon célèbre regard surnommé par l'une de mes meilleures amies, Santana, mon « regard de salope », je réponds, irrité. « Laisse-moi te rappeler que ce film est éternel. »

« Éternel ? Ce film est sorti l'année dernière. » remarqua mon colocataire avec amusement. Apparemment, ça lui plaît d'embêter les gens à propos de leur film préféré.

« Tais-toi. » Ordonnai-je, posant mon dîner sur la table basse en face de moi que j'avais eu en solde. « Aussi, va-t-en. Tu as des devoirs à faire. »

Il fit rouler ses yeux jusqu'à moi. « C'est la dernière chose à laquelle j'ai envie de penser, là tout de suite, Maman. » Remarqua-t-il sarcastiquement. « Merci de m'avoir remémoré ces choses insignifiantes à ma vie. » Ajouta-t-il.

J'ai reniflé. « Bien, ce n'est pas comme si tu n'allais pas le remettre à plus tard. Tu es le roi de la procrastination. » le taquinai-je, avant qu'un autre œil ne roule vers mon ennuyeux colocataire. Après ça, il est devenu silencieux. Et tant mieux, parce que la scène qui suivait était une de mes favorites. Mes yeux étaient une fois de plus, scotchés à l'écran de télévision alors que je laissais la star de l'action me séduire avec son sourire et ses mouvements vicieux.

Une fois la scène terminée, je laissai mon dos reposer contre le canapé, secouant la tête comme si je me remettais de l'incroyable scène qui venait de se dérouler. Cette scène me fait toujours ce genre d'effet, le genre d'effet où tu as subitement besoin de t'éventer parce qu'il fait beaucoup trop chaud et que c'était beaucoup trop incroyable.

« Mon Dieu... » Je ne peux pas parler avec la voix à bout de souffle. « Blaine est si... il est tellement... »

« Stupide ? »

Mon ennuyeux colocataire finit mes phrases à ma place, ce que je ne veux pas qu'il le fasse. Les blagues de Sam se font vieilles, pas le film. Ses blagues sont putains de vieilles. « Va te faire, Sam, va te faire ! » l'insultai-je. Avant de revenir à ce que je disais. « Il est tellement beau, viril et fort...

»

Soudainement, une main avait couvert ma bouche. Je me tournai vers Sam, à qui appartenait la main posée sur ma bouche, et qui me regardait avec son air « Est-ce que tu es sérieux ? » « Kurt, » dit-il doucement, comme si j'étais un enfant. « Tu parles comme une fille. »

À ce moment seulement, j'ai enfin réalisé. J'ai soupiré, sentant une partie de ma masculinité s'en aller.

J'ai pris sa main de ma bouche en l'éloignant loin de moi. « Veux-tu bien aller te faire foutre ? » Lui ai-je demandé, énervé de ses blagues et de son insulte à ma masculinité. Mais, j'ai alors pensé qu'il répondrait peut-être si j'étais poli. J'ai ajouté, « S'il te plaît ? »

Il m'a observé encore une fois avant de soupirer en se levant du canapé pour s'éloigner du salon. « Okay, okay. » Acquiesça-t-il. « Si tu veux tellement que je parte, t'avais juste à le dire. »

Avec un petit sourire satisfait sur le visage, je me reconcentrai sur le poste de télévision. Il n'y avait, enfin, plus de distractions de l'ennuyeux Sam pour me détourner du film. Je repris mon dîner de la table basse et continuai à mémoriser chaque mouvement du plus incroyable homme à couper le souffle du monde.


Je suis Kurt Mathew Hummel. Mais personne ne m'appelle Mathew alors appelez-moi Kurt. J'ai 23 ans et je suis étudiant dans une université de journalisme. Je ne suis pas comme les autres étudiants de mon université. Je me vois comme le malheureux étudiant noir au milieu de tous ces étudiants en

journalisme. Contrairement à la majorité des étudiants ici, je ne fais pas partie de la « foule ». Bien qu'il y ait des filles à l'université qui me trouve sexy et séduisant, et des gars qui feraient n'importe quoi pour que j'accepte un de leurs rendez-vous. Je ne peux pas leur en vouloir, je suis plutôt génial.

Celui qui vient de quitter la pièce, c'est mon ennuyeux colocataire mais aussi mon meilleur ami, Samuel « Sam » Evans. Il a aussi 23 ans, comme moi, mais nos similitudes s'arrêtent là. Vois-tu, Sam et moi sommes aux antipodes. Nous somme aussi différents que possibles. Je suis silencieux tandis qu'il est bruyant. J'aime lire tandis qu'il aime écouter des livres audio. J'aime l'action tandis qu'il aime le gore. J'aime la nourriture chinoise tandis qu'il aime les hamburgers. J'aime les hommes tandis qu'il aime les femmes. Aussi opposé qu'on peut l'être et aussi ennuyeux qu'il peut l'être, je l'aime... comme mon meilleur ami. Nous avons traversé beaucoup de choses, surtout au lycée quand j'ai révélé que j'étais gay et que sa famille traversait une crise financière. Pendant ces horribles périodes, nous nous sommes soutenue et c'est ce qui a soudé une amitié durable.

Qui ? Qui est-ce sur l'écran de télévision ? C'est Blaine Anderson et si tu n'as pas entendu parler de lui, c'est que tu vis probablement sous terre ou mort depuis longtemps et que tu viens juste de revenir à la vie. Il fait partie de l'un des auteurs les plus célèbres de ma génération. Il a 23 ans, tout comme moi. Contrairement à moi, il a une idée de qui il est. À cause de son charisme, allure, et de ses charmes enfantins, presque toutes les filles des États-Unis sont tombées amoureuses de lui, l'adulant plus qu'il n'en faut. C'est Blaine Anderson, mon idol.

À certains moments, je me surprends à penser que je suis amoureux de lui. Je n'ai aucune idée de comment j'aurais pu tomber amoureux de quelqu'un que je n'ai jamais rencontré ; avec qui je n'ai jamais parlé ; que je n'ai d'ailleurs jamais vu de mes propres yeux ; ou de quelqu'un avec qui je n'ai jamais été en contact.

Mais je peux garantir une chose cependant, le moment ou j'ai posé mes yeux sur lui dans ce film, mon cœur s'est mis à battre vite et fortement.

Il était mon monde ces jours-ci, toute ma vie ; le propriétaire de mon âme. Aussi ridicule que cela en a l'air, je ne plaisante pas. Blaine Anderson est mon monde.

« Kurt ! Tu veux sortir ce soir ? » Hurla Sam de notre cuisine. « J'ai trouvé cette boîte de nuit géniale juste au coin de la rue -tu veux venir danser avec moi ? »

J'ai secoué la tête. Sortir et danser en boîte est la dernière chose que j'ai à l'esprit pour le moment. La seule chose que j'ai à l'esprit en ce moment c'est, comment peut-il être humain ? Il n'a pas l'air d'en être un. Personne ne pourrait être aussi parfait. « Nah... Je vais devoir refuser ton offre. Mais merci quand même. »

Sam eut l'air déçu pendant une seconde mais il haussa les épaules immédiatement. Il attrapa les clés sur le comptoir et se dirigea vers la porte de l'appartement. « Comme tu voudras. »

Il ferma la porte derrière lui, me laissant seul au salon, à l'exception de la mélodieuse voix venant de Blaine. Pendant un moment, je me suis senti vraiment solitaire et seul. Je me suis presque senti désolé de ne pas avoir accepté l'offre de Sam. Peut-être que j'aurais dû sortir et danser avec lui.

Mais cette pensée a disparu immédiatement, quand une femme aux cheveux roux qui joue la petite amie de Blaine dans le film est apparue ; « Toi, salope » murmurai-je, en regardant la femme. Ce devrait être moi. Ma peau était plus pâle, presque porcelaine. Mes cheveux étaient plus légers et mes lèvres étaient un trillion de fois plus hypnotisantes que celles de cette femme. Le seul que Blaine devrait embrasser en haut de l'Empire State Building devrait être moi. Moi. Moi. MOI !

Je me suis levé du canapé et me suis dirigé vers le frigo pour prendre une bouteille de bière. Lorsque l'air froid de la porte du frigidaire m'a frappée, je me suis demandé. À quoi est-ce que je pense ? Je passe mes journées et mes nuits seul, amoureux de lui, quand je pourrais être dehors, me faire des amis, danser en boîte avec Sam et rencontrer des célibataires chaque nuit.

J'ai soupiré en fermant la porte du réfrigérateur. En revenant au salon, je ne souhaitais qu'une chose. Si seulement il y avait un moyen pour le rencontrer... Si seulement je pouvais le voir en personne, alors je pourrai supporter...

...supporter d'exister une seconde de plus dans ce monde.


Los Angeles International Airport, 01:13 du matin. Los Angeles, Californie.

« Oh mon Dieu ! C'est lui ! C'est lui ! »

« Il est là ! Il est vraiment là ! »

« C'est Blaine Anderson ! »

« Il est tellement sexy ! J'adore ses cheveux ! »

« Blaine, puis-je avoir un autographe ? »

« Je t'aime Blaine ! Je suis faite pour toi ! On est fait l'un pour l'autre ! »

« Non ! N'écoute pas cette folle ! Je peux être ta femme ! Je serai toujours fidèle ! Je ferai tout ce que tu voudras. »

« Je te serais toujours reconnaissante si tu me touchais ! »

« Signe ma poitrine ! »

« Baise-moi ! Je prendrais soin de ton enfant ! »

« Attrapez-le »

« Bonjour à tous ! C'est un plaisir de tous vous voir ! » Le talentueux bouclé, star de cinéma, agitait maladroitement la main en direction de ses fans, ses gardes du corps l'entourant de la foule. Un sourire forcé collé sur le magnifique visage de la star, éclairant son teint avec masculinité, ce qui fit crier ses fans encore plus fort.

Après avoir manœuvré frénétiquement à travers la mer de fans, il se réinstalla finalement dans sa limousine, se servant un verre de vin rouge pendant que ses gardes du corps empêchaient les fans d'approcher du véhicule.

Il doit y avoir un quelconque moyen de contrôler ses fans. Pensa Blaine. Chaque fille des États-Unis était éperdument folle de lui, lui offrant des tonnes de charges d'amour et d'adoration. Que pouvait-il dire ? Il était aimé.

Le terme « aimé » ne signifie pas nécessairement que l'on est vraiment « aimé ». L'amour de ses fans pour lui était vraiment faux prenant de sa beauté extérieure et de son matérialisme. Ils l'aimaient seulement parce qu'il était une célèbre star de cinéma et un chanteur. Ils ne l'aimaient pas pour qui il est. Et Blaine détestait ça, de tout son cœur.

Il insultait les actrices mannequins avec qui il tournait et les riches idoles qui avaient toujours voulu sortir avec lui. Le seul amour qu'il était capable de gérer, était l'amour de ses fans. Ils, sur toutes les personnes, le respectaient pour son talent et son travail acharné, à la différence des actrices matérialistes qui le voulaient pour leurs propres amusements, pour leur propre profit.

L'acteur soupira alors qu'il regardait par la fenêtre. Son rêve était de quitter les États-Unis. Il avait besoin d'une pause, un peu de temps pour lui. Il ne voulait pas passer ses journées avec des actrices contrefaites et des chanteuses en herbe. Il voulait une putain de pause.

Heureusement pour lui, son prochain film était tourné à Paris, la ville de l'amour ; une ville vraiment loin des États Unis. Il est sûr que là, il pourra trouver du temps pour lui ; du temps pour être seul et loin de ses fans trop épris de lui.

Il regrette de l'admettre, mais il voulait un amant. Cela faisait des années qu'il n'avait pas eu de relation amoureuse, à l'époque où il n'était pas encore célèbre et était simplement un jeune garçon qui chantait dans les cafés, tous les mardis et jeudis. Avec sa profession, un amant n'est pas facile à trouver. Il ne voulait pas de quelqu'un d'extrêmement riche, mais quelqu'un de simple.

La personne qui ferait battre son cœur plus vite de manière simple.

La personne qui serait capable de le transporter à travers sa journée avec ses sourires.

La personne qui ferait que la vie vaille vraiment la peine.

Il se sentait comme un fou de ne pas trouver une personne aussi simple que ça.

Il poussa un profond soupir, en espérant que son prochain film ferait disparaître toutes ses pensées amoureuses.

La plupart du temps, il se réfère à lui-même comme un monstre ou LE monstre. Pourquoi ? Parce qu'il en était un. De toutes les années où il a été un acteur, il ne s'est concentré sur rien de plus que le travail, travail, et j'ai déjà dit, travail ? Rien de plus, rien de moins. Il était un bourreau de travail certifié.

Il a une bonne raison d'en être un. Il voulait ignorer tous les signes ou les allusions à l'amour. Parce que honnêtement

… Existe-t-il réellement une telle chose appelée l'amour ?