Elle n'était pas revenue. Les jours s'écoulaient mais Harley ne donnait aucun signe de vie. Le Joker n'était pas patient, pas plus que J. Il était certain qu'elle se manifesterait tôt ou tard, mais Harley n'en fit rien. Au bout d'un mois il était las de l'attendre. Mais il n'avait pas besoin d'elle, il n'avait jamais eu besoin d'elle, elle n'avait représenté qu'un amusement, passionnant certes, mais pas indispensable. Il avait accompli tant de choses sans elle, pourquoi devrait-il s'arrêter de vivre maintenant ? Elle pouvait bien bouder tant qu'elle voulait, il n'était pas responsable de ses actes, d'ailleurs il ne savait même pas pourquoi elle lui en voulait. Si elle lui en voulait…avec Harley comment savoir ?

Au bout de deux mois, il ne tenait bon que par la force de son égo démesuré.

Au bout de trois mois, il s'ennuyait tellement que même le crime ne l'amusait plus.

Au bout de quatre mois, il tournait en rond.

Au bout de cinq mois, il n'en pouvait plus. Il était plus dangereux, plus instable, ses hommes le fuyaient comme la peste, de peur de prendre une balle perdue. Personne n'osait plus évoquer Harley, depuis le jour où, un malheureux prononça le nom de la jeune femme et que la réaction ne se fit pas attendre. Le Joker s'était jeté sur lui avec la première arme qui lui était tombé sous la main, une barre de fer en l'occurrence, et l'avait tabassé jusqu'à ce que le corps ne devienne qu'un amas de chair difforme et sanguinolent. Les autres avaient compris, dès que le patron apparaissait, ils prenaient la fuite. Mais il n'en pouvait plus, il fallait qu'il sache, dans sa tête les grelots qui ornaient la chevelure blanche de sa compagne venaient caqueter « Harley Harley Harley Harley Harley » à longueur de journée. Lorsqu'il fermait les yeux il la voyait, elle le narguait. Il essayait de l'attraper mais elle partait en riant, de son rire tantôt charmant, tantôt dément… elle le fuyait. Elle n'avait pas le droit de le fuir ! Elle était à lui, il allait lui faire payer ça. Le Joker n'aimait pas qu'on se moque de lui. Petit à petit, J venait contrarier ses plans. Quand il décidait de passer à l'action et de commettre un crime, J lui soufflait d'une manière ou d'une autre qu'il ne pouvait y arriver sans Harley. Il n'y arriverait pas sans Harley. Sans Harley. Mais où diable était-elle Harley ?

Au bout de six mois, il partit à sa recherche, après avoir tué tous ses hommes de mains. Il visita toutes leurs anciennes cachettes, son ancien appartement, il la chercha dans les rues, sous les ponts, dans les quartiers gouvernés par la pègre, mais Harley n'était nulle part. Il parcourait les rues en marmonnant « Harley Harley Harley » mais elle ne lui répondait jamais.

Il ne trouva pas Harley, mais il trouva Harvey. Harvey au sourire moitié mignon, moitié grognon se moqua de lui. Grave erreur ! Il n'y a pas plus dangereux qu'un clown morose. Le Joker ne se battit pas à la loyale, mais cela lui importa peu. Car il sut où la trouver. Harley était là où le monde l'avait oubliée. Depuis tout ce temps, elle était enfermée dans le noir. Sa bonne humeur lui revînt presque instantanément, et c'est à cela qu'Harvey eût la vie sauve. Le clown aurait pu partir, maintenant qu'il savait où elle se trouvait, il aurait pu continuer son chemin, elle l'attendait bien sagement enfermée à l'hôpital. Mais le Joker ne put s'y résoudre, cette idée déclencha un tourbillon de sentiments contradictoires. Maintenant qu'il savait où elle était, il n'avait plus besoin de s'en soucier, « mais seras-tu capable de t'en aller ? » Elle aussi, il y a longtemps, avait fait sortir le diable de sa boîte…

Ça n'avait pas vraiment été compliqué. Quelques barils de poudre, deux revolvers chargés, un échange de balles rapide déguisé en policier sans son éternel maquillage et le tour était joué. Le Gotham Mercy était parti en fumé, un joli feu d'artifice accompagnait le policier qui poussait rapidement un fauteuil roulant vers le van garé sur la place handicapée du parking de l'hôpital. Il fallait au moins ça pour avertir la population qu'il était redevenu lui-même, avec Harley. Oh bien sûr Baty-bad-mad le chercha partout avec toute une fourmilière de policiers aux abois, mais sincèrement quelle importance ? Harley ne dit rien pendant le trajet. Elle avait certainement honte de ce qu'elle avait fait, mais il ne fallait pas ! Tous les amoureux se disputaient, ce n'était pas la première fois qu'ils se chamaillaient pour des peccadilles, le Joker lui, ne lui en voulait pas du tout. Cette manie féminine l'agaça, mais il ne dit rien. Elle était sagement assise dans son fauteuil roulant, il la trouvait amaigrie et blafarde, moins séduisante, mais il s'en fichait. Elle était là, elle était revenue, tout pourrait repartir de plus belle.

C'est ce qu'il avait cru.

Lorsqu'ils étaient arrivés dans le hangar désaffecté qui lui servait de cachette sur les docks, il l'avait immédiatement conduite dans son bureau en abandonnant ses nouveaux hommes de mains à leur sort. Harley ne parlait toujours pas. Elle le regardait sans le voir, ses yeux d'obsidienne brillant de l'éclat d'un bijou mort. Les jours filèrent sans qu'aucun son ne franchisse ses lèvres fines. Harley n'était plus là, Harleen non plus. Le Joker restait enfermé pendant des heures auprès d'elle à l'observer sans qu'aucun mot ne soit échangé. Il envoya ses hommes de main capturer le médecin qui avait le traitement de sa douce à charge, mais ce qu'il apprit le mit dans une fureur terrible.

« - Elle…elle n'est plus là, bredouilla le médecin terrifié en tentant d'expliquer la situation, elle vit, elle respire et peut cligner des yeux, mais son corps a subi un choc trop violent, une partie de son cerveau ne fonctionne plus, il est court-circuité, elle n'est qu'une coquille vide, vous…vous l'avez trop gravement blessée…son corps ne pourra jamais guérir… »

Le coup de feu était parti tout seul. Puis il s'était tourné vers elle et s'était agenouillée pour lui faire face :

« - Il a menti Harley, chuchota-t-il de sa voix aigre, tu es là hein ? Tu es la avec moi ? Tu n'es pas parti, je sais que tu n'es pas parti, sa voix enfiévrée s'étouffa dans le sourire encourageant qu'il lui adressa, tu es toujours là, il a menti, tu sais que je n'ai rien fait de mal, tu sais que c'est toi la responsable, mais je ne t'en veux pas, tu vois, il prit son visage entre ses mains et planta son regard dément dans celui inerte de sa compagne, tu restes avec moi Harley. »

Il enfouit la tête dans le giron de son arlequin et pleura sans pouvoir s'arrêter. Il prit une de ses mains et la posa sur ses cheveux verdâtres, mais elle ne réagit pas. C'était bien la première fois qu'elle ne saisissait pas une occasion d'être physiquement proche de lui. A cette idée, il cessa de sangloter pour partir dans un rire aigu et incontrôlable. Il ne se calma que longtemps après, en réalisant qu'elle ne partagerait plus jamais son hilarité.

Le temps passa ainsi. Il se montrait tour à tour prévenant, tendre, cruel, ou violent. Il la lavait, la nourrissait, puis la battait. Il la menaçait, parfois il abusait de sa faiblesse avec tendresse ou avec brutalité, mais jamais il ne s'en séparait. Il lui parlait pendant des heures, la couchait en fredonnant de bien sombres berceuses, les mêmes que celles qu'elle lui fredonnait autrefois. Il avait essayé de la laisser pourtant. Lassé de son rôle de garde-malade, lassé de devoir réclamer ce qu'autrefois elle lui donnait en abondance, le Joker avait tenté de l'abandonner.

Un beau jour il était parti, la maudissant en hurlant que jamais il ne reviendrait. Il avait claqué la porte, lui souhaitant bonne chance pour s'alimenter sans aucune aide. Harley resta seule dans le hangar, il éteignit même la lumière en partant, mais elle ne tourna pas la tête. Pourtant il savait que la plus grande peur de la jeune femme était celle du noir. Harley n'avait pas peur de beaucoup de choses. Le noir et lui. Elle avait aussi peur de lui. Mais quand il tourna la tête vers elle une dernière fois, elle ne broncha pas. Il sortit furieux, vexé de ne pas réussir à l'effrayer, elle était insupportable avec son orgueil démesurée ! Elle faiblirait avant lui, il le savait, c'est ce qu'elle faisait toujours. Elle lui demanderait pardon et tout rentrerait dans l'ordre.

Mais quand il revînt quatre jours plus tard, elle était à l'endroit précis où il l'avait laissé. Il avait posé la tête sur ses cuisses d'une maigreur épouvantable et s'était emparé de ses bras faméliques pour recouvrir ses larges épaules. Elle ne broncha pas. Il faisait « comme si ». Pour rien au monde il n'aurait admis sa défaite, incapable de l'achever même dans ses moments les plus sombres, incapable de la quitter, il la gardait auprès de lui, comme on gardait un souvenir.

Harley n'était plus là, mais son corps était sa relique et le Joker le chérissait et le haïssait avec une conviction farouche. Ses crimes n'en étaient que plus violents, plus imprévisibles, comme pour impressionner la poupée inerte à ses côtés. Il frappait au hasard, sans mobiles ni motifs, faisant tour à tour exploser une banque, un hôpital, assassinant des gens choisis au hasard dans l'annuaire…ses actes désespérés ne la firent même pas ciller. Puis un jour, alors qu'il avait entraîné ses hommes dans un nouveau braquage, il vit marcher dans la rue une jeune fille. Elle était magnifique avec ses longs cheveux blonds, sa peau laiteuse, ses courbes féminines teintées encore d'enfance et ses grands yeux noirs innocents. Les cheveux d'Harley, autrefois magnifiques, étaient devenus ternes et raides, sa peau était d'une pâleur blafarde et angoissante, ses courbes qu'il avait aimé avaient disparues, transpercées par les os proéminents. Les autres étaient en train de dévaliser la banque mais lui resta là, planté sur le trottoir à dévisager l'adolescente qui se dandinait sur le trottoir d'en face, caché sous son masque de clown. Elle dut sentir qu'on l'observait, car elle ralentit sa course et se tourna vers lui ; ils restèrent un moment à s'observer ainsi, puis il retira son masque hébété. Les yeux de la gamine s'agrandirent de frayeur quand elle le reconnut, mais c'était trop tard. Avant qu'elle n'eût pu pousser le moindre cri d'alarme, il tira dans sa direction tuant un grand nombre de passants. Il ne s'arrêta que quand il sentit le cliquetis familier de son arme appelant une balle alors que son chargeur était vide. Il avait cru pendant un instant… oui il l'avait cru, mais ce n'était pas Harley.

Il sut alors ce qui allait se produire. Tous les journaux arrêtèrent leurs programmes pour lancer un bulletin d'information spéciale : le Joker avait ouvert le feu sur les citoyens de Gotham tout beaux et tout gentils, il avait tué quinze personnes. Baty allait le traquer comme un animal sauvage, mais ce n'était pas sa faute ! Elle l'avait provoqué avec cette mauvaise blague, et à cause de cette piètre farce il n'était plus en sécurité. Baty allait trouver la planque et il l'expédierait dans le tout nouveau « centre médical fermé » de Gotham. Il aurait une camisole toute neuve, avec des médecins tout neufs, tout beaux, tout gentils, tout confiants. Quand il rentra à la planque, hilare à l'idée de passer de nouvelles vacances tous frais payés, il se figea. Dans son lit sommaire, Harley l'attendait. Il l'embrassa et lui raconta sa nouvelle blague blotti contre elle, mais il n'avait plus le cœur à rire. Baty le priverait de sa poupée, pas de doutes, il ne la lui laisserait pas.

Le Joker avait accepté l'idée qu'Harley lui était indispensable désormais. Il ne pouvait pas rester loin d'elle trop longtemps, ça le rendait…anxieux. Il l'avait admis, au bout de sa dixième dispute avec elle. Comme d'habitude elle ne lui dit rien, ne fit rien qui eût pu trahir le moindre signe d'attachement envers lui, il lui avait hurlé sa rancœur et avait pris la fuite. Mais il était revenu, encore. Il pleurait comme un enfant et Harley l'avait laissé se blottir tout contre elle, il avait ramené ses bras autour de lui et blottit son visage dans le giron paisible de la jeune femme. Comme d'habitude, depuis qu'Harley était enfermée dans son corps, comme un diable dans une boîte, elle n'eût aucune réaction.

C'est là qu'il comprit. Harley avait laissé le diable sortir de sa boîte autrefois. C'était pourtant évident ! L'idée était folle, mais après tout elle venait d'Harley, il se redressa subitement et la regarda d'un air de conspirateur. Une idée folle…mais cela faisait déjà pas mal de temps que la tête d'Harley s'étaient rempli de jolis grelots noirs et rouges qui s'agitaient, se pressaient et s'entrechoquaient dans tous les sens. C'est avec un rire joyeux que le Joker fit enfiler le magnifique costume d'arlequin à sa douce, avant de se précipiter, elle fermement serrée dans ses bras, sous les regards ahuris de ses hommes de mains, vers la voiture. Quelque chose dans la brusquerie du patron, sa frénésie à charger la voiture, les inquiétèrent, Jazz, le petit dernier qui jouait aux cartes avec quatre autres types ramassés çà et là, eût la désagréable impression qu'il voyait son patron pour la dernière fois. Le Joker riait encore lorsqu'il démarra en trombe pour quitter le hangar où il avait établi sa planque. Après avoir parcouru quelques centaines de mètres, redressa la tête d'Harley et la fit regarder dans le rétroviseur : « - Attention ça va faire boum ! » A peine avait-il fini sa phrase que le fracas de l'explosion retentit, l'entraînant dans un nouvel accès d'hilarité. Se tournant vers sa complice, il eût la sensation qu'un éclat amusé traversa les ténèbres de ses grands yeux noirs. Le Joker se sentit mieux, à présent il avait le temps de préparer sa grande fête, sans que B-man vienne s'en mêler…

Arkham ou plus exactement ce qu'il restait d'Arkham après le passage d'Harley Quinn, était un amas de ruines noirâtres et sinistres totalement à l'abandon. Curieusement la vue de l'édifice réconforta le Joker. Après tout, il connaissait ce cirque intimement. Tout était désert quand il se gara sur la place de parking qu'occupait jadis la voiture d'Harleen. Il la porta à l'intérieur et la posa aussi délicatement qu'il le pouvait dans un fauteuil roulant abandonné. J prit son temps, poussant paresseusement Harley dans les dédales de couloirs calcinés, et savoura cette promenade morbide, en se remémorant ses nombreux séjours. Il était soudainement euphorique tant l'idée d'Harley lui semblait incroyable. Il allait réussir, il allait concrétiser la meilleure blague de toute sa vie.

Les couloirs juchés de débris l'obligèrent à porter la jeune femme dans ses bras pour terminer sa route. Le Joker cherchait un endroit précis. Durant un instant il se demanda comment réagirait ce bon vieux Baty et son fidèle Saint-Bernard de Gordon quand ils réaliseraient l'ampleur du feu d'artifice qu'il leur avait préparé. En imaginant leurs mines ahuries, il partit d'un rire joyeux, en serrant Harley tout contre lui. C'était vraiment une idée lumineuse qui ne manquerait pas de créer moultes débordements…explosifs. Oh oui ! D'ici ce soir, tout partirait en fanfare, dans un capharnaüm de fumées et de débris. Il n'y aurait plus de boîte où le monde pourrait les enfermer, Harley pourrait sortir, ils n'auraient plus d'interdits, plus de règles. L'anarchie dominera une fois que Gotham sera éparpillée aux quatre vents. Quelle bonne blague !

Ils descendirent au-sous-sol, où les attendait l'ancienne cellule du Joker. Elle était bizarrement la même que dans son souvenir, comme si Harley l'avait libéré la veille. La porte d'entrée totalement pourrie de rouille tenait un équilibre précaire, rattachée au montant par le gond inférieur. En son centre, l'acier totalement tordu portait encore les stigmates des coups de masse assénés avec violence par la jeune et jolie psychiatre. Le Joker ne pût retenir une exclamation de surprise ravie en voyant le boîtier électronique qui servait autrefois aux personnels à s'identifier, totalement déchiqueté. L'œuvre d'Harley, il s'en rappelait à présent. Il entra prudemment, inspectant du regard tout cet environnement menaçant, prévoyant un quelconque danger qui viendrait contrarier ses projets loufoques. Dans le parloir, « la cage dans la cage » comme l'avait baptisée Harleen, les meubles qu'elle avait éparpillés, n'avaient pas bougé d'un pouce depuis ; attendant sans doute qu'elle vienne les remettre à leur place initiale. Des débris de verres, cadavres de l'ancienne vitre par balle, jonchaient le sol de part et d'autre de la cellule. Il se dirigea vers « son ancienne chambre » où les meubles avaient valdingués d'un bout à l'autre de la pièce et s'adossa au mur capitonné. Il glissa sur le sol avec lenteur, s'accrochant à Harley, les lèvres collées à son front.

« - C'est ici qu'on s'est rencontré tu te rappelles ? » marmonna-t-il en la pressant contre lui.

Assis dans son ancienne cellule capitonnée le dos appuyé contre le mur, il enlaça étroitement sa compagne et sans qu'il sache vraiment pourquoi, se mit à fredonner la berceuse qu'elle lui avait toujours soufflée pour le réconforter. Son index bascula la tête de la jeune femme en arrière et traça le contour de son visage fin. Il plongea son regard dans le sien en serrant fermement le détonateur dans sa main droite, cachée dans le dos d'Harley, tandis qu'il effleurait de la gauche le si tendre visage.

Hush little baby please say a word

And Mister J's gonna kill the all entire world.

Mais face à l'inertie de sa compagne, son désarroi fut tel qu'il se décida en un battement de cils. Il embrassa Harley et se pencha vers son oreille pour une ultime parole à laquelle elle ne répondit rien. Il lui dit enfin ce qu'il n'avait jamais osé s'avouer à lui-même, ce qu'elle avait toujours eu envie d'entendre. Faisant passer le petit détonateur dans sa main libre, il leva la main pour qu'elle puisse le voir. J lui lança un sourire éblouissant et lança un joyeux « Kaboum ! » que le bruit de l'explosion étouffa.


Je glisse juste un petit mot pour vous remercier d'avoir pris le temps de me lire. Un gros gros merci aussi à toutes les personnes qui m'ont laissé un commentaire jusqu'à présent (et celles à venir...qui sait?!) je vous souhaite à tous une bonne continuation et une bonne lecture sur le site!