Les Tentacules Du Désir


Bonjour à tous ! Bienvenue dans l'histoire de cette nouvelle fiction, « Les Tentacules Du Désir ».

Avant toute chose, cette fiction est partie de l'idée originale de Dororo03, superbe idée qui m'a beaucoup inspirée ! Je lui dédie donc cette nouvelle fic, avec un grand merci =).


C'est donc, eh oui, NCIS, nos deux chouchous, Gibbs et Tony =3, dans une nouvelle aventure... ^^

Au niveau forme, évidemment, rien ne m'appartient, sauf mon imagination xD, tout est aux producteurs d'NCIS, c'est un rating M, 6 chapitres relativement longs, fiction terminée.

Je précise tout de même qu'ici, le rating M se vaut largement, cette fic étant constamment sur une bonne pincée d'érotisme.^^

Je vous donne d'ailleurs le sommaire des 6 chapitres, xD, vous vous en rendrez parfaitement compte par vous même !


SOMMAIRE

Chapitre 1 : Surprend moi

Chapitre 2 : Attire moi

Chapitre 3 : Provoque moi

Chapitre 4 : Désire moi

Chapitre 5 : Dévore moi

Chapitre 6 : Aime moi


Et voili, voilou ! Place au premier chapitre ! On se retrouve à la fin =3

Chapitre 1 : Surprend moi


Debout.

Debout.

C'était ce que lui hurlait son réveil depuis 5 minutes.

10 minutes, lui dit une voix.

Bon d'accord, un peu plus de 15.

15 ? Comment ça, 15 ?

Ce fut l'ultime pensée du cerveau de Tony avant qu'il ne saute hors du lit, balançant par la même occasion l'indésirable sur le sol. Il faudrait vraiment qu'il pense à se coucher plus tôt, songea t-il plus tard en se battant avec sa cravate. Pas qu'il n'aimait pas les baffes de son patron, mais quand même. En y pensant bien, c'était la seule manière dont le touchait ce dit patron, alors, tant qu'à faire, autant en profiter !

La sonnerie de son mobile le tira de ses pensées et, après avoir jeté un coup d'oeil au numéro, il répondit d'une voix fatiguée :

« Ziva. Que me vaut cet honneur ? Si c'est pour me dire que je suis en retard, ne te fatigues pas, je l'ai deviné tout seu...

- Laisse moi parler ! ; l'interrompit la jeune femme ; rien de tout ça, quoique tu n'as pas tord, mais ce n'est pas la question : rejoins nous à East Potomac Park, par l'entrée du Nord-Est, dépêc... »

Il y eu un bruit de portières qui claquent et une voix bien connue continua :

« Bouge tes fesses, DiNozzo, on a autre cinglé qui ne t'attendra pas ! »

- D'accord, Boss, j'arr ... », commença Tony, mais il n'eut que quelques « bip » pour seul interlocuteur.

En effet, de l'autre côté de la ville, Gibbs avait clapé son cellulaire et observait d'une pupille pensive le corps de l'Amiral étendu sur l'herbe fraîche. A côté de lui, un flic déblatérait son habituel discours :

« Retrouvé par ces deux là, les joggeurs, à l'ouverture ce matin. Comme il avait l'air un peu raide ; et un rire gras sortit de sa gorge avant qu'il ne s'arrête par le regard foudroyant de l'homme penché vers le cadavre ; enfin, comme il semblait pas très en forme, ils nous ont immédiatement appelés. Et j'ai pensé...

- Qu'il fallait prévenir le NCIS, probablement la seule chose cohérente que vous êtes capable de penser. A quelle heure fermait le parc hier ? »

L'agent sortit un petit carnet de se poche, et Gibbs roula des yeux. Pas même un peu de mémoire ? Il lui fallut d'ailleurs une bonne minute avant de repérer l'information dans ses deux pages de notes, minute pendant laquelle le chef d'équipe en profita pour regarder plus attentivement le corps.

Couché sur le gazon, cet homme ne semblait pas spécialement mort, excepté la tache de sang coagulé, formée à l'arrière de son crane. Son visage était tendu, et ses habits révélateurs : une chemise noire, un jean d'une couleur proche, bottes cirées, ce pauvre marine sortait ou allait très probablement à une soirée.

Ziva avait pris ses empreintes et la fiche avait montré un marine, Dustin Coffman, la trentaine, une carrière sans failles, amiral en service. La voix de la jeune Israélienne le sortit d'ailleurs de ses observations :

« Alors, Ducky ?

- Eh bien ; commença le légiste, alors que Gibbs se relevait ; je dirais que la mort remonte a 6-7 heures tout au plus.

- Le parc est fermé à ces heures là ; intervint Mc Gee après que l'agent lui ait (enfin) communiqué les horaires ; comment y est-il entré ?

- C'est un marine, Mc Gee. Quoique assez hautes, les grilles sont escalables pour tout individu un minimum sportif. Reste à savoir ce qu'il y faisait, qui vient traîner au parc en pleine nuit ? »

C'était Tony, qui venait d'arriver, casquette fixée sur la tête. Gibbs lui lança un bref regard, du genre « quand vas tu enfin cesser d'être en retard ?», avant de lui ordonner de délimiter la scène de crime.

« Ducky, avec quoi penses tu qu'il a été tué ?, continua t'il.

- Difficile a dire, Jethro ; il lui tourna la tête ; certainement un objet contondant, forme assez circulaire, peut être une sorte de barre de fer... Je l'emmène de suite, j'en saurais bien plus après des examens approfondis. Mr Palmer ! »

Le corps fut rapidement emporté, et Gibbs rejoignit Mc Gee et Ziva dans la contemplation des alentours.

« C'est plutôt sympa, comme coin, si on y enlève le macchabée, faudrait que je pense a emmener Lise au parc un jour », commença le plus jeune.

Ziva le regarda dubitativement, avant de s'exclamer un peu plus loin :

« Un bouchon.

- Quoi ?

- Un bouchon de champagne ; et elle haussa les sourcils ; ce qui est certain, c'est que notre marine n'était pas seul ici, observa t'elle en ramassant... une petite cuillère.

- Ce qui est moins certain, c'est la personne qui était avec lui. Mc Gee, tu as dit que tu te verrais bien emmener ta p'tite copine là ; et d'ailleurs, comment ça se fait que je ne sois même pas au courant ? ; peut être que cet homme a eu la même idée ?, expliqua l'Italien.

- Enfin réveillé, DiNozzo. S'il s'avère que tu as raison, une autre certitude est que ce mystérieux individu n'avait certainement pas prévu la tournure des événements. Tout montre qu'il a remballé précipitamment, et surtout ça. Guère malin que d'abandonner l'arme du crime dans la rivière d'à côté. »

Les agents, surpris, portèrent leur regard sur ce que Gibbs tenait entre ces gants : un splendide chandelier du XIX ème siècle, probablement en fer forgé, dégoulinant d'eau.

« Guère malin, mais pas si bête que ça ; ne put s'empécher de dire Tony ; allez chercher des empreintes sur ce truc vaseux. C'est foutu », soupira t-il.

- Donc, résuma Ziva, l'amiral avait rendez-vous cette nuit, il vient, peut être qu'ils dînent a la lueur des bougies, puis...

- Ça part en couilles, adultère, rupture, n'importe quoi, il commence à se tirer vers l'entrée, elle le suit, il ne veut pas parler, elle prend n'importe quoi, et Boum. Sans aucun doute un crime passionnel, finit Tony.

- Cohérent. Eh bien, comme vous semblez si en forme, c'est pas tout d'avoir le scénarii, il nous faut peut être la meurtrière, maintenant ? Au boulot, trouvez moi des empreintes ! »

- Oui patron ! », répondirent t-ils tous en se dispersant.

Malheureusement pour eux, leur mystérieuse inconnue avait adopté la formule du vite fait-bien fait, et leurs recherches, mise à part une empreinte partielle trouvée sur le bouchon de la bouteille par Abby, ne furent guère utiles.

Aussi, Gibbs les envoya interroger les proches de la victime ; Ziva et Mc Gee chez ses parents, qui ne s'étaient d'ailleurs pas manifestés outre mesure ; et lui même, avec Tony, vers ses collègues.

Un officier les accueillit, et les envoya vers les hommes les plus proches de Coffman. Ils en chopèrent 2 près des vestiaires :

« NCIS, Agents Gibbs et Dinozzo. Coffman, ça vous dit quelque chose ?, entama l'ex-marine

- Dustin ? Monsieur ? Il se passe quelque chose ?

- Plutôt oui. Il a été retrouvé bel et bien mort a l'entrée du parc ce matin. »

Les 2 officiers semblèrent légèrement choqués par la remarque de Tony, mais gardèrent cependant leur sang-froid.

« Et … Est ce que vous savez qui a bien pu faire ça, Monsieur ? Dustin était quelqu'un de bien, tout le monde l'aimait ici, il ...

- Non, nous ne le savons pas. Tout le monde l'aimait, donc ? Peut être que quelqu'un l'aimait trop ? Sa petite amie, par exemple ? », continua Tony avec l'accord de Gibbs

Les deux hommes semblèrent soudainement mal à l'aise, et l'un commença a répondre :

« C'est que... ; se dandinant d'un pied sur l'autre, ne sachant trop vers quoi commencer ; Dustin... n'avait pas de copines.

- Vous voulez dire qu'il était... asexuel ?, engagea Gibbs, pas tout a faire sûr de comprendre ce qu'il évoquait.

- Non, ce que je veux dire, c'est qu'il … était de l'autre côté.

- Gay, quoi! ; fit Tony en levant les yeux au ciel, et son patron le regarda étrangement ; bref, la question reste la même, qui donc était son mec ? »

Et, ce que Tony ne vit pas, là, c'est que Gibbs le regarda encore plus surpris. Lui même se sentait presque mal a l'aise face au sujet, et son jeune agent avait l'air parfaitement calme, maîtrisé, son vocabulaire laissait limite penser … qu'il s'y connaissait.

« Irst. Frank. En tout cas, c'est ce qui se disait, il ne nous en a jamais parlés ouvertement, mais on disait qu'il sortait avec Frank, répondit l'autre homme.

- Ou peut t-on le trouver ?, se reprit Gibbs à l'entente d'un nom.

- Je ne sais pas, Monsieur. Pas vu depuis quelques temps.

- Bien. Merci ; dit Tony ; espérons que le lapin ne court pas trop vite ! »

Et il s'éloigna. Gibbs le rattrapa rapidement après avoir échangé encore un ou deux mots avec les deux officiers. Il répondit à son téléphone qui sonnait puis lâcha :

« Retour au NCIS.

- Mise au point ? », demanda le jeune homme

L'ancien militaire ne lui répondit pas et se contenta de faire démarrer le moteur.

Tony soupira. Est ce qu'il avait encore fait quelque chose ? Pourtant, l'affaire avec les deux autres avait été rondement menée, et l'enquête avançait super bien, il était persuadé que ce Irst était le coupable.

Décidément, se dit-il tristement, sa relation avec son Boss ne s'améliorait pas de jour en jour. Aucune chance qu'il puisse se passer quoique ce soit avec cet homme aux yeux couleur océan. Enfin, c'est pas comme s'il ne le savait pas, hein, les mariages de Gibbs n'étaient un secret pour personne et, au vu de ce qu'il s'était passé avec les officiers, il ne semblait pas super à l'aise avec l'homosexualité, ce qui, franchement, en étant un ex-marine, ne l'étonnait qu'à moitié. Alors, oui, il le savait, mais ce n'était pas pour autant qu'il parvenait a oublier la morsure chaque fois qu'il divaguait sur tout ce qui n'arriverait jamais.

Nan mais franchement, quelle idée il avait eu de tomber amoureux de ce mec ! Tu parles d'un truc, sentir son cœur s'accélérer chaque fois qu'il croisait ses yeux... Sans parler de son sang qui partait au Sud quand il le croisait à moitié nu dans les vestiaires, et de pleins d'autres situations qui ne l'aidaient pas vraiment à se concentrer.

Bon, d'un côté, il n'avait pas choisi, Gibbs l'avait attiré dés le début, ses yeux ; oh fuck, jamais il n'avait vu d'aussi beaux yeux ; son corps en action dans les missions, et sa personnalité, oui, ce caractère, un peu brut, dominateur, il avait aimé ça, son imagination aussi dans ses fantasmes les plus fous, et pourtant, il le pensait aussi tendre et calîn, et ça aussi, il aimait, mais bon, en fait, il aimait un peu beaucoup tout ce qui faisait partie de ce renard argenté, alors...

Au début, il s'était dit : c'est physique, pas de soucis, ça va passer, et puis, comme ça ne passait pas, il avait tout simplement arrêté de se battre, de nier, quitte à en souffrir. Non, il ne faisait pas que l'attirer, non, il faisait bien plus : il le bouleversait, et lui faisait ressentir cette flamme qui dévore les entrailles, et qui fout tout un être sens dessus-dessous.

Oui, il l'avait compris, il en était tombé amoureux. Vraiment vraiment vraiment amoureux, probablement comme il n'avait jamais aimé. Et le pire dans tout ça, c'est qu'il n'avait aucune chance. Et que c'était aussi catégorique que ses sentiments : aucune aucune aucune chance.

Voila ça s'arrêtait là, d'ailleurs, Tony remarqua qu'ils étaient arrivés, et c'était bien, parce qu'il en avait mare de ressasser toujours les mêmes choses qui lui faisaient davantage mal à chaque fois, même s'il ne savait pas comment il arrivait a saigner encore plus. Bref.

Il se faufila dans l'open-space a côté de Ziva, télécommande à la main devant l'écran. Celui ci montrait un homme de 37 ans selon sa fiche, caporal dans les marine's. Blond, yeux gris-noirs, étranges d'ailleurs, pas mal mais pas le canon du siècle. Et, of course, ce qui frappait, c'était le nom écrit en lettres majuscules, à côté : IRST, Frank

« Oh patron ! ; fit Mc Gee ; je viens de passer un coup de fil aux parents du suspect. Ils ne savent pas où il se trouve.

- Humm... ; Gibbs observait pensivement la photo ; vous avez essayé ses collègues ?

- Heu... Non, j'allais le faire ; et devant le regard noir ; tout de suite, bien sûr ! »

Durant ce temps, Tony s'était tourné vers sa jeune collègue :

« Qu'ont dit les parents de la victime ?

- Waw ; souffla Ziva ; je les aurais bien envoyés valdinguer contre le mur ! Je cite, l'essentiel du discours de la mère : « Nous n'avons jamais eu de ça dans la famille, nos hommes se sont toujours mariés selon la tradition. Dustin était une honte, de par cette tare, je ne peux imaginer avoir engendré un tel enfant »... . Et alors, pas un pour rattraper l'autre, le...

- Père a simplement dit : « j'étais fier de mon fils jusqu'à ce qu'il ne deviennent un » et je ne continuerai pas par ce qu'il a violemment évoqué toutes les insultes possibles. Des homophobes purs et durs, jamais vu ça. Ils vont jusqu'à nier l'existence de leur fils !», s'exclama Tim, choqué.

Tony les écouta légèrement dégoûté, une grimace se formant doucement à leurs mots. Ce n'était pas sans lui rappeler la réaction de son père, même s'il n'était pas allé jusque là.

Et pourtant, quelque part, il était rassuré : même si difficiles à entendre, les paroles de ses collègues lui montrèrent que ceux ci étaient a priori beaucoup plus ouverts. Jamais il n'avait fait vent de sa bisexualité, qui tournait plus à l'homosexualité, avec eux, sauf pour la jeune gothique, et c'était franchement mieux de savoir que personne n'aurait normalement de problèmes avec ça.

« Tony ?

- Ah, tu disais ?

- Je disais ; soupira Gibbs ; passe quelques coups de fil à ces numéros. Je veux savoir les habitudes de cet homme. Il nous faut le coincer. Nous ne sommes pas sûrs de ces infos, personne n'a confirmé que Coffman sortait bel et bien avec lui. Et comme aucune preuve ne nous permet de l'inculper...

- Couverture ?, ne put s'empêcher d'interrompre Tony.

- Probable ; et voyant qu'il ne bougeait pas ; allez ! »

L'appel et les interrogatoires des proches du suspect leur donnèrent deux certitudes : premièrement, celle que Irst avait quelque peu le sang chaud, une tendance à la dérive qui ne datait pas d'hier, et secondo, qu'il avait un endroit bien à lui pour se calmer, se défouler: Virile Passion

Et quand, le lendemain matin, après quelques recherches, Mc Gee leur présenta ce lieu, eh bien, ça donna ça :

« Virile Passion est un club Gay, dit super branché. Tout le monde n'y rentre pas, il y a certains critères à respecter, essentiellement physiques. Les hommes sont triés sur le volet. Il est essentiellement réputé, humm, eh bien, pour l'ambiance vraiment ; il rougit en relisant ses notes ; hot qui y régnerait, comme le laissent supposer ses chambres dites intimes et ses... salons spéciaux étudiés pour les plans à... heu, pour plusieurs. Comporte aussi pistes de danse mythiques de par leurs danseurs professionnels peu... habillés, et bars, qui s'appellent comme ça, mais qui proposent vraiment plus que des boissons. Heu... entre autres, sext...

- Okay ! C'est bon, Mc Gee, je crois que l'on a compris », le coupa Gibbs, légèrement grimaçant.

Il lui demanda des précisions sur les habitudes du suspect là bas.

Tony écoutait distraitement. Virile Passion...

Tout bisexuel ou gay qui se respectait avait déjà entendu parler de cette boite, une des plus muy caliente de Washington. Si tu cherchais un coup d'un soir, voire des coups d'un soir, comme l'avait expliqué Mc Gee, t'étais au bon endroit. Accepté, tu rentrais dans un espace de dingue, avec une ribambelle de mâles en rut qui te tournaient autour. Oui, il avait déjà essayé avec un ancien copain de fac gay et, oui, c'était atrocement chaud.

Et par rapport à ce qu'y faisait la plupart de ces mecs, en prenant une chambre intime avec un autre dont le nom ne lui revenait pas, il était réellement resté au stade des Bisounours. Ce n'était pas ensuite une expérience qui l'avait spécialement retenté, parce que, y'a pas a nier, y'avait quand même de sacrés cas là bas.

Il revint sur Terre au moment où il entendit prononcer :

« Sous couverture... là bas ?

- Là bas, Virile Passion ?, demanda-t-il

- Tu le saurais si tu avais suivi ! Quoi de mieux que de lui soutirer des infos sur son propre terrain ? Mc Gee, vous avez bien dit que tout le monde n'y entrait pas ?

- Il faut … un certain physique, en fait, être...

- Bien roulé, beau gosse, sexy, continua Ziva, insistant sur le « y ».

- Tout moi, quoi ! » , plaisanta Tony.

Et 3 paires d'yeux se fixèrent sur lui.

Tony comprit instantanément. Il fixa son Boss.

« Sérieux?

- Sérieux ; reprit Gibbs ; toujours à te vanter de tes capacités, alors, on va voir si t'es aussi doué avec les hommes qu'avec les femmes, DiNozzo.

- Tu peux pas savoir a quel point !»

Gibbs s'arrêta net, plongeant ses yeux dans les siens. Oh putain, se dit Tony. Ça lui avait échappé.

« Ce que je veux dire, c'est que... je suppose que la méthode ne diffère... pas tellement... ; répondit-il gêné, et il bifurqua rapidement ; vous croyez qu'il est possible que Mc Gee pirate les caméras de ce club ?

- Ça peut le faire ; avança le plus jeune ; Je suppose que l'on en planquera une sur toi, avec un micro, et que tu devras aussi en glisser un sur le suspect.

- Un autre agent, déguisé en danseur, l'aura a l'œil, DiNozzo, au cas où tu ne puisses remarquer une arme ou autre », et Tony fut surpris de déceler une légère point d'inquiétude et d'autre chose dans la voix de son patron.

En effet, Gibbs était légèrement inquiet, du au lieu de la mission. Cet endroit, Virile Passion, était plus que sûrement fréquenté par des hommes qui venaient a fond pour s'éclater mais surtout pour de bonnes parties de sexe, pensa t-il. Tout ça pouvait, à coup sûr, très vite dégénérer. Et la dernière chose qu'il souhaitait était que son agent se fasse violer, ou quelque chose du même genre, par ce genre de brutes.

Il ne doutait pas que Tony serait prudent, mais ne sait-on jamais, isolé... voilà pourquoi il demandait un maximum de caméras autour de lui. Il supposait qu'une boite de nuit Gay n'avait rien a voir avec ce que le jeune homme avait pu fréquenter avant, tout comme les relations entre hommes, drague et dialogue, ne devaient pas être proches des codes utilisés pour les femmes.

Mais il continua :

« On prépare la planque. Première opération ce soir »

Tous se mirent au travail, et la nuit arriva bien vite. Mc Gee, aidé d'Abby, avait réussi à infiltrer les caméras de la boite, qui semblait déjà en pleine ébullition. Ziva était actuellement dans le fourgon avec lui, et ils attendaient Gibbs. Leur patron avait ramené Tony chez lui en début d'après midi, en lui ordonnant de se préparer. S'en était suivi une conversation mythique dans l'ascenseur entre ces deux :

« Me préparer... Sexy ?, demanda Tony.

Bien sûr, il savait quoi mettre pour attirer tous les regards, mais il préférait avoir cette conversation avec Gibbs afin ...de le préparer mentalement, de lui faire prendre conscience de la façon dont il serait habillé.

Gibbs grommela, un léger mécontentement se propageant à l'écoute du mot « sexy », sans qu'il ne sache d'où il vienne. Pourquoi en aurait-il quelque chose a foutre que Tony soit sexy pour ces mecs ?

Il répondit :

« Oui, sexy, pourquoi, tu comptes t'habiller en moine, DiNozzo ?

- Sexy ou... très sexy ? Très très sexy ? »

Les sourcils de Gibbs se froncèrent. Là, il ne comprenait pas tout. Qu'il se mette sexy, point barre ! Il le lui dit, et fit démarrer la voiture quelques minutes plus tard. Et maintenant, il en était là, venant de rejoindre le geek et l'Israélienne dans le fourgon de surveillance, attendant impatiemment de voir une voiture noire se garer devant Virile Passion.

L'agent danseur était déjà entré, sans gros soucis, et la caméra planquée dans les lunettes design fouillait allègrement les environs. Et tout le monde se rendait actuellement compte que la description de Mc Gee n'était pas exagérée. A cette heure encore douce, l'ambiance était déja montée très vite, des couples a moitié habillés se déhanchaient en sirotant quelque chose d'indéterminé, et ce n'était que la première piste de danse, ils n'avaient pas encore vu le bar, ni ces portes ou s'écrivaient « Salons privés » et « Chambres Intimes », quoique quelques bruits suspects frôlaient parfois leurs oreilles.

Gibbs préféra ne pas totalement les identifier.

Le souffle court...

Ils attendirent.


Et voilà, tout est posé ! =)

Comme vous avez pu le constater, ce premier chapitre est plus long que les chapitres que j'ai l'habitude de faire, sachez cependant que tous seront de cette longueur ^^

Personnellement, je trouve l'enquête ici plus que classique, mais les enquêtes ne sont pas vraiment mon fort et puis, vous l'aurez compris =), c'est ici un prétexte pour entraîner Tony dans la débauche, hihi !


Qu'avez vous pensé de ce premier chapitre?

Hâte d'avoir vos avis !


La suite dans peu de jours ! ^^

Bisouxx à tous !