Un petit dernier 221B. Un peu triste, je le concède. Merci à vous d'avoir lu ce recueil jusqu'à la toute fin. Je ne peux que vous en recommandez la lecture en version originale. Vous pourrez bientôt me retrouvez sur une nouvelle traduction d'akaAuroraBorealis.


XV-Après

Après, ça fait mal.

Il ne peut compter que sur lui.

Sherlock : mort, parti.

Les enquêtes : finies.

Baker Street aussi.

C'est vraiment un civil maintenant, un mec normal. Un docteur, pas un soldat. Plus un soldat.

Les autres Mme Hudson, Lestrade, Molly, même Mycroft étaient là pour lui. John le sait, et il l'apprécie. Vraiment. Ils ne le laisseront pas couler comme après son retour de la guerre. C'était Sherlock qui l'avait tiré de là, comme un noyé revenant à la surface, à la lumière. Mais John n'est plus en danger maintenant.

Ça fait un an. Le chagrin fait mal, mais au moins il ressent quelque chose. Il ne s'enfonce pas, pas comme avant et Sherlock, ce fou exaspérant et séducteur, le réveille avec une claque glaciale ou un baiser brulant. La brûlure est toujours présente dans la chair de John. Même si le temps passe, ça fait mal, c'est pourtant si bon.

Les matins sont difficiles. Se préparer pour la journée. Le miroir le trahit. Son image est fausse, simpliste et trop lisse.

Et c'est là que John regrette Sherlock, le seul qui le voyait vraiment. Il y'avait un autre John que seul Sherlock a vu, vif et accompli. Mais il est caché, comme une photographie obscure et invisible, sommeillant et attendant son film chatoyant de bromure.