Helloooooo ! Bon, tout d'abord je tiens à m'excuser pour mes deux mois d'absence mais mon séjour à Londres a été beaucoup plus long que je ne le pensais et je n'ai eu que très peu de temps pour écrire. Mais pour me rattraper je vous ai concocté un chapitre beaucoup plus long que d'habitude !
Juju8 : Je suis ravie que ma fiction te plaise, en espérant que tu ne m'en veuille pas pour ce qui va suivre dans le chapitre :p
BlackBird : Oui désolée pour le retard mais le 19, je n'étais toujours pas revenu et en plus mon chapitre était encore en construction :/ Mais le voilà :D En espérant que le chapitre te plaise !
Je tiens aussi à remercier une nouvelle fois tout le monde pour vos commentaires, ca me motive vraiment et me fait énormément plaisir ! :D Bonne lecture et accrochez vous, il y a beaucoup de changement de PoV !
POV Charlie :
J'ouvre la porte de ma chambre et pose mon sac au pied de mon lit alors que mes doigts jouent sur l'écran tactile de mon Iphone. Je m'assois sur mon lit, essayant de tuer le dernier cochon récalcitrant,mais au moment où je vais enfin réussir à toucher le petit animal vert, le soudain vibrement entre mes doigts me fait sursauter. J'ouvre le message que je viens de recevoir de Santana, me demandant ce qu'elle me veut. Après tout, les seuls interactions que nous ayons eu de la semaine sont des sourires et des «salut» du bout des lèvres. Je lis donc les premiers mots avec une certaine colère, ajoutant la déception d'avoir loupé de peu la fin de mon niveau.
N'oublie pas, 21h ce soir ! J'ai hâte de te voir :)
Alors que mes yeux parcourent la fin de son message, un sourire involontaire vient illuminer mon visage. Je suis incapable de lui en vouloir quand elle m'envoie des choses comme cela, je suis absolument pathétique. En posant mon téléphone, je regarde les chiffres lumineux qu'affiche le réveil sur ma table de nuit, qui disparait presque sous les livres. Dix-huit heures. Il me reste près de trois heures avant que Santana ne vienne me chercher, soit une éternité. Mais je sens mes paupières devenir lourdes et je sais de quelle manière je vais occuper le début de ma soirée. J'enlève mes collants et passe ma robe par dessus ma tête avant d'attraper le t-shirt bleu qui traine sur mon lit défait du matin. A peine enfilé, un bâillement m'échappe et je m'allonge sur le matelas. Je pose ma tête sur l'oreiller, ferme les yeux et m'endors presque immédiatement.
Lorsque j'ouvre de nouveau les paupières et que je regarde mon réveil, mon cœur rate un battement. Il est vingt et une heure. Je me lève d'un bond et me rend compte que je n'ai absolument rien de prêt. J'ouvre la porte de mon armoire et commence à chercher avec ferveur parmi tous mes vêtements. Et forcement je n'ai rien à me mettre. Mes doigts glissent sur le tissu de mes hauts puis de mes robes, cherchant une matière chaude et douce que je puisse porter pour la soirée. Au bout de quelques instants, ma main s'arrête enfin sur quelque chose qui me convient. Je sors ma robe Study of Shapes d'Anthropologie de mon dressing. J'ai toujours eu un faible pour les vêtements que fait cette marque, mais celle-ci est une de mes préférées et est absolument parfaite pour cette soirée. J'attrape une veste en jean bleu foncée qui ira parfaitement avec et une paire de bottines. Alors que je prends des sous vêtements propres, un cognement se fait entendre contre le bois de ma porte de chambre. Pensant que c'est Quinn venant me dire qu'elle part, je ne me retourne pas lorsque je lui dis d'entrer.
«Hey ! Ta mère m'a laissé rentrer, j'espère que tu es - Oh fuck.»
Je me retourne lorsqu'une voix plus grave et plus suave que celle de ma sœur s'élève et je rencontre le visage rouge et les yeux sombres de Santana. Je reste figée quelques secondes, un sourire dansant sur mes lèvres à son apparition, mais me rends compte qu'une chose cloche lorsque je remarque que ses pupilles ont du mal à rester plongé dans les miennes. Je baisse les yeux, prenant conscience de ma tenue et comprends pourquoi elle semble aussi mal à l'aise. Les deux seules choses que j'ai sur le dos sont mon t-shirt Superman que je porte pour dormir et un shorty rouge étrangement assortit. Autant dire que je ne laisse que peu de place à l'imagination. C'est au tour de mes joues de passer par toutes les teintes de rouge alors que j'ai envie de disparaitre sous terre. Je tire discrètement sur le bas de mon vêtement afin d'essayer de cacher vainement une partie de mes cuisses nues mais mon mouvement attire l'attention de la jeune brune, dont le regard vient bruler ma peau. La profondeur soudaine de ses yeux presque entièrement noirs me fait frissonner. Je sais que ce n'est pas de la gêne qui se reflète dans ses yeux à cet instant. A l'option de courir me cacher s'ajoute alors celle de m'approcher d'elle et d'écraser mes lèvres sur les siennes d'une manière peu chaste. C'est aussi le choix que semblent faire mes jambes, qui me portent vers elle d'une manière presque féline. Alors qu'un seul pas nous sépare, ses yeux se posent sur ma bouche et je ne peux m'empêcher de me lécher les lèvres d'anticipation alors que son regard s'assombrit un peu plus encore.
Bip Bip
C'est forcément à ce moment là qu'elle reçoit un texto, la sonnerie du message nous faisant toutes les deux sursauter. Nous revenons à la réalité et elle fait un pas en arrière, essayant de reprendre contenance. Elle se racle la gorge, fuyant mon regard.
«Tu devrais peut-être aller te changer, on est déjà en retard»
Je hoche la tête et je sors silencieusement de la pièce avant de courir jusqu'à la salle de bain. Une fois à l'intérieur, je ferme à double tour avant de m'adosser à la porte et de prendre une profonde inspiration. Je finis par plonger mon visage entre mes mains, alors que mes vêtements tombent à terre. Contrôle toi Charlie, c'est la meilleure amie de ta soeur et elle est persuadée que tu sors avec Sam ... Et il est peut être temps que j'aborde le sujet avec la brune en train de m'attendre dans ma chambre. Dans un slim moulant. Et une chemise rouge cintrée dont le décolleté va me poser quelques problèmes de concentration pour les prochaines heures. Je rougis de mes pensées et me trouve une fois de plus, complètement pathétique. Je me relève et me déshabille avant d'enfiler ma robe. Je me maquille rapidement et me regarde une dernière fois dans le miroir avant d'enfin oser sortir de la salle de bain. Lorsque j'ouvre la porte de ma chambre, je trouve Santana assise sur mon lit, un comic entre les mains. Elle relève la tête lorsque je m'approche et reste silencieuse quelques instant. Puis un sourire passe sur ses lèvres.
«Tu es superbe.»
Mes joues prennent une teinte vermeille au compliment et je détourne les yeux, incapable de soutenir son regard. J'entends les bruissements du drap lorsqu'elle se lève pour poser le magasine sur mon bureau.
«Je te savais nerd mais pas à ce point là ...»
Je me retourne vers elle et hausse un sourcil devant son air moqueur. Elle fait un geste vers ma bibliothèque avant de reprendre.
«Je veux dire, excepté tous tes livres, tu n'as que des magasines de sciences, de photographie ou des comic books !»
Je croise les bras et prends un air boudeur, vexée par ce qu'elle vient de me dire. Elle se met à rire et se rapproche de moi, alors que j'essaye de faire de mon mieux pour garder un visage sérieux et ne pas lui sourire en retour. Soudain ses lèvres sont près de mon oreille et son souffle chaud me chatouille le cou.
«En fait, je trouve ça adorable.»
Je baisse la tête, gênée alors que je capture ma lèvre entre mes dents, incapable de sortir un mot. Je la sens respirer près de moi, chaque expiration me tirant un frisson agréable. Elle finit par me prendre la main, entremêlant nos doigts, sa peau sombre et dorée contrastant avec la mienne.
«Aller bouge tes fesses Blondie, on est déjà en retard.»
Je roule des yeux mais la suit tout de même, étant de toute façon incapable de lui dire non.
POV Quinn :
Je place ma main derrière sa nuque et rapproche doucement son visage du mien. Ses lèvres touchent les miennes dans un baiser doux. Ses mains viennent sur mes hanches, me collant contre son corps. Je lui souris et plonge mon regard dans ses pupilles brunes. J'observe le visage de Finn, incapable de fermer les yeux. Je sais que si j'ai le malheur de clore mes paupières, ne serait-ce que pour une seconde, deux prunelles chocolats vont envahir mon esprit. Je sais que si je me laisse aller contre le torse de mon petit ami, je vais espérer des formes plus prononcées, une taille plus fine et un bon mètre de moins. Je sais que je ne désirerais pas Finn. Je fais donc tout mon possible pour rester concentrée sur la personne face à moi et ne pas laisser filer mes pensées vers une petite brune qui me hante depuis bien trop longtemps. Incapable de poursuivre mes efforts, je m'écarte brusquement du grand footballeur. Il me regarde tout d'abord avec surprise, puis l'inquiétude glisse avec lenteur sur son visage. Une de ses mains vient se placer dans le creux de mes reins, son pouce caressant doucement ma peau à travers le tissu de ma robe.
«Quinn ? Tout va bien ?»
Je bouge de nouveau, échappant à son emprise et laissant ses doigts retomber mollement contre son jean.
«J'ai besoin d'un autre verre. Maintenant.»
Mon ton est sec, tranchant. Il recule d'un pas, surpris, mais hoche la tête silencieusement. Il prend le verre vide que je lui tend et s'éloigne avant de se perdre dans la foule afin d'aller le remplir. Je profite de son absence pour m'asseoir dans l'un des canapés, renversant ma tête en arrière sur l'un des coussins. Je soupire alors que des pensées bourdonnantes infiltrent mon esprit embué par les vapeurs d'alcool. Ces derniers jours ont étés un véritable supplice. Devoir supporter Berry bavant sur Finn est une chose, mais tomber sur elle et Jules en train de s'embrasser à chaque sortie de cours est une véritable horreur. La première fois que je suis tombée sur elles, j'ai eu l'impression que mon corps entier avait court-circuité. Maintenant, j'ai simplement l'impression qu'un million d'aiguilles me traversent de part en part. Je serre les poings, sentant l'alcool de mes premiers verres et la colère s'insinuer en moi goutte à goutte, prenant son temps pour s'emparer de mon corps et me tordre le ventre. Je la déteste. Je me déteste. Finn est absolument parfait, il fera un bon mari et un bon père. Alors pourquoi le fait d'être avec lui n'est supportable que lorsque qu'une certaine brune s'empare de mon esprit. Je me rends malade. Je lève la tête et me mets debout, essayant de ne pas faire attention aux meubles qui tanguent légèrement autour de moi. Je ne sais même plus combien de verres j'ai bu. Je cligne des yeux, le mobilier reprenant lentement sa place et soudain je les vois. Des cheveux roses en bataille accompagnés d'une tête brune. Mon regard coule sur Jules et Berry qui sont à l'autre bout de la pièce, debout contre le mur, plongée dans une conversation dont je ne parviens pas à saisir le moindre mot. Les doigts de ma soeur trace des formes invisibles sur le bras du nain, un sourire joueur aux lèvres. Je reste interdite devant la scène, mon cerveau ayant décidé d'arrêter de fonctionner. Je reste figée jusqu'à ce que la présence de Finn se face de nouveau sentir près de moi. Je ne me donne même pas la peine de me tourner vers lui lorsqu'il me tend mon verre de nouveau plein. J'attrape le gobelet, et sans prendre le temps de regarder quel type d'alcool il contient, je le bois d'une traite. Le liquide me brûle la gorge mais je ne m'en rends pas vraiment compte, le spectacle devant moi étant bien plus douloureux. A côté de moi, mon petit ami suit la ligne de mon regard et tombe à son tour sur le couple révulsant. Tout comme moi, il reste silencieux. Soudain, le visage de Jules s'approche de celui de la petite brune et elle capture ses lèvres dans un baiser fougueux. Mon ventre se tord de rage alors que les mains de Berry remonte avec douceur le long de la nuque de ma soeur, avant d'enfoncer ses doigts dans ses cheveux, la rapprochant un peu plus d'elle. Lorsqu'elles se séparent au bout de ce qui me semblent des heures, Jules porte ce petit sourire qui m'insupporte tant. Je serre mes poings tellement fort que mes ongles s'enfoncent douloureusement dans ma peau. C'est au moment où mes yeux croisent les prunelles brunes de Berry, plongeant dans les miennes, que je craque. Je me retourne brusquement vers Finn qui n'a toujours pas lâché les deux filles des yeux. Je sens une colère sourde courir à l'intérieur de moi, battant contre mes tempes.
«Pourquoi est-ce que tu les regardes comme ça ? Tu es dégouté que Berry préfère Jules à toi ? Qu'elle ne pose plus ses yeux de chiot perdu sur ta petite personne ? Je suis ta copine je te rappelle ! Je suis celle que tu dois regarder !»
Ses pupilles dilatées par l'appréhension se pose immédiatement sur moi. Il me dépasse d'une bonne vingtaine de centimètres pourtant dès que j'ai ouvert la bouche, j'ai sentit la peur s'insuffler en lui sous le poids de mes mots. Il ouvre la bouche pour se défendre, nier mes paroles, mais je ne lui laisse pas le temps de bégayer le début de sa phrase.
«Qu'est ce que tu lui trouves de plus que moi ? Hein ? Qu'est ce que je lui trouve de plus que toi !?»
Je ne me rends compte de mon lapsus que lorsque ses sourcils se froncent sous l'incompréhension. Autour de nous, les regards des autres se braquent sur moi, scruteurs, inquisiteurs. Quand je prends conscience de ce que je viens de dire, toutes couleurs s'effacent de mon visage et me laisse dans un silence inconfortable.
«Attends ... Quoi ?»
La voix de Finn semble me ramener à la réalité et mes traits se glacent de nouveau. Je me redresse, le toisant, puis fais demi-tour, lui tournant le dos. La tête haute, je traverse la pièce et sors, claquant la porte d'entrée derrière moi. Même dans la fraicheur de la nuit, je sens le regard de Rachel me bruler encore et encore.
POV Charlie :
Je sens encore la brulure de la Tequila enflammer ma gorge lorsque je repose bruyamment le verre sur le bar de la cuisine. J'attrape rapidement une tranche de citron que je glisse entre mes lèvres, l'acidité de l'agrume me tirant un frisson. Lorsque je retire le zeste de ma bouche, je lève un bras au ciel.
«Et de quatre !»
Ce simple geste me fait tourner la tête mais les cris enthousiastes autour de moi valent bien quelques verres d'alcool. Je sens une main sur mon épaule et mon regard croise un sourire étincelant associé à des yeux bleus pétillants, cachés par quelques mèches blondes.
« Bravo Charlie ! Tu sais, maintenant tu peux faire le shoot de la licorne si tu veux !»
J'hausse un sourcil sous l'incompréhension. Elle lève un doigt, me faisant signe de patienter. Elle attrape la bouteille de Tequila et en verse dans deux verres. Alors que je pense qu'elle va me donner l'un d'entre eux, elle le fait au contraire glisser vers quelqu'un d'autre. Je lève les yeux pour tomber sur une autre Cheerio aux cheveux châtains et aux jolies yeux verts. Elle me fait un clin d'oeil puis se tourne vers Brittany en attrapant son shoot. Elle le lève en l'air et les deux filles font claquer leur verres avant de les porter à leur lèvres. Je regarde les yeux émeraudes de Gabrielle se fermer alors que sa tête part en arrière, savourant la brulure de l'alcool. Lorsqu'elle ouvre les paupières, son regard se bloque sur la blonde en face d'elle. Elle se penche et c'est seulement à ce moment que je remarque le citron encore dans la bouche de Brittany. Lorsqu'elle l'enlève enfin, les lèvres de la brune viennent s'écraser contre les siennes dans un baiser langoureux. Je regarde les mains de la grande blonde se perdre dans les cheveux de l'autre Cheerio et je sens une drôle de chaleur m'envahir alors que mes joues tournent au vermeille. Elles se séparent après quelques minutes, sous les cris de plusieurs garçons qui en demandent plus. Je roule des yeux, jouant l'exaspérée, alors que je ne leurs en aurait pas voulu de recommencer. Brittany se tourne vers moi, les lèvres rouges mais étirées en un sourire.
« Alors, tu veux essayer ? Gabrielle est une super bicorne !»
Mon cerveau semble s'éteindre à la seule pensée d'embrasser la brune, dont les yeux me détaillent avidement. J'ouvre et ferme la bouche plusieurs fois, imitant à la perfection la carpe, alors qu'aucun son n'en sort. Mais soudainement, une odeur suave et sucrée m'entoure alors qu'un bras vient se glisser autour de ma taille.
« Désolée Britt, je pense qu'elle a assez bu pour ce soir !»
La blonde jette un sourire amusée à Santana avant d'hausser les épaules et de se tourner vers Gabrielle afin de lui servir un autre verre. Je lève les yeux vers la magnifique brune à mes côtés et lui lance un regard penaud. Elle passe une main froide sur ma joue brulante alors qu'un léger rire lui échappe.
« Alors Superwoman, on s'amuse ?»
Je baisse la tête et murmure quelque chose que je ne comprends pas moi même. Un nouvel éclat résonne à mes oreilles. Et soudain son souffle est dans mon cou et ses lèvres près de mon oreille.
« Tu comptes m'inviter à danser ?»
Je m'apprête à répondre mais mon regard tombe sur la chemise de Santana qui, il faut l'avouer, ne cache pas grand chose. Mes yeux tracent les courbes de sa poitrine que le vêtement laisse tout juste paraître et l'envie de laisser glisser mes doigts sur sa peau se fait soudainement envahissante. Je sens la même chaleur que plus tôt descendre ma colonne vertébrale. Un raclement de gorge me fait sursauter.
«Mes yeux sont ici Fabray ...»
Mon regard remonte jusqu'à son visage et lorsque je croise son sourire séducteur, mes joues s'empourprent alors que ma langue passe sur mes lèvres desséchées.
« Je -hum- Je -ah - sais pas vraiment d-danser ...»
Sa main chaude glisse dans la mienne et me tire, m'obligeant à descendre de la chaise sur laquelle j'étais assise.
«Eh bien, c'est le moment d'apprendre !»
Sans me laisser le temps de protester, elle m'emmène en dehors de la cuisine et me fait traverser la foule d'élève. Je sens quelques regards masculins sur nous mais mon taux d'alcool m'empêche d'y faire vraiment attention. Lorsque ses doigts quittent les miens, sa chaleur me manque immédiatement et je cherche presque inconsciemment à venir de nouveau dans ses bras. Mais avant que je n'ai pu bouger, elle vient se placer derrière moi et ses mains se posent sur mes hanches. Elle ne laisse quelques centimètres d'écart entre nos deux corps. Je sens sa respiration à mon oreille et j'ai du mal à comprendre ce qu'elle me dit.
« Bon, maintenant tu n'as qu'à essayer de suivre le rythme et je t'aiderais.»
Je suis soudainement très consciente de la musique qui m'entoure et de ses doigts appuyant contre ma peau pour essayer de me faire bouger le bassin. Je ferme les yeux et commence à bouger mon corps, me laissant prendre par les notes qui sortent des enceintes. Au début, mes pas sont maladroits et j'ai quelques difficultés à suivre le rythme, contrairement à Santana que je sens danser avec agilité derrière moi. Mais au bout de quelques minutes, l'alcool courant dans mon corps aidant, je commence à me sentir plus à l'aise. Je sens soudainement une présence devant moi et un parfum différent m'envahit. Mes paupières s'ouvrent pour découvrir un grand blond dont le sourire charmeur me semble adressé.
« Hey, peut-être que tu pourrais laisser ton amie et changer de partenaire, tu crois pas ?»
Sa main descend le long de mon bras dans un geste séducteur puis se tend devant moi, m'invitant à la prendre. Derrière moi, je sens le corps de la brune se raidir alors que ses doigts me rapprochent protectivement d'elle.
« Je crois que tu ferais surtout mieux de dégager avant que je ne t'écrase ton verre sur ta petite tête d'idiot. Comprende ?»
Les yeux du jeune homme s'écarquillent, surpris par l'intervention de Santana. Il finit par hausser les épaules et nous tourner le dos afin de nous laisser. Lorsqu'il disparait enfin de mon champ de vision, je sens le corps de la brune bouger derrière moi et prends conscience d'à quel point nous sommes proches.
« Hum désolée, tu voulais peut-être danser avec lui ...»
Son souffle me tire un frisson et j'ai du mal à me ressaisir. Je finis par secouer doucement la tête alors que mes doigts viennent se glisser entre les siens. Je l'entends presque sourire contre mes cheveux et elle se rapproche de moi. Je sens soudainement sa poitrine contre mon dos et la chaleur de son corps me brule. Je n'ai pas le temps de me sentir mal à l'aise qu'elle recommence à danser, obligeant mes hanches à suivre son mouvement. Je mets quelques minutes à m'habituer à sa proximité et mes mouvements me semblent maladroits. Mais la musique et les restes de Tequila finissent par me déshiniber. Mes gestes deviennent plus habiles et mon corps se mout contre celui de Santana en rythme. Quelques sifflements se font entendre mais mes yeux sont fermés alors que nous semblons danser en total osmose, dans notre propre bulle. Je sens le visage de Santana s'enfouir dans mon cou alors que sa respiration glisse sur ma peau. Une de ses mains quittent mes hanches pour se poser sur mon ventre, me collant encore plus à elle si cela est possible. Ses doigts tracent de minuscules arabesques sur le tissu fin de ma robe et la sensation fait bouger mon bassin involontairement contre le sien. Je sens son souffle s'accélérer à mon geste et un brasier semble s'allumer en moi, me tordant le ventre. Encouragée par la réaction de Santana, je recommence le même mouvement, volontairement. Ses doigts se serrent contre moi alors que sa respiration devient irrégulière. Je n'ai jamais été aussi allumée. La bouche sèche de Santana frôle mon cou et lorsqu'elle cherche à s'humidifier les lèvres, sa langue vient toucher ma peau. Cela ne dure qu'une seconde mais je ne peux empêcher le violent frisson qui remonte le long de ma colonne vertébrale. Un gémissement embarrassant finit par m'échapper. Dès que je m'en rends compte, mon visage passe par toutes les teintes et je sens la brune se figer derrière moi.
« Oh fuck ...»
Et sans un mot de plus, ses mains me quittent et son corps se détache, sa chaleur s'évaporant derrière moi. Lorsque je me retourne, elle a déjà disparue.
POV Quinn :
Je ressers ma veste autour de moi plus par habitude que pour me protéger de la fraicheur de la nuit, la colère et l'alcool me tenant assez chaud. Je ferme les yeux mais immédiatement, les images de Jules et Berry s'imposent. Je dois respirer profondément afin de chasser la sensation de nausée qui s'empare de moi. Je fais quelques pas afin de m'accouder à la rambarde qui fait le tour de la terrasse. Je lève les yeux au ciel, essayant d'admirer les étoiles plutôt que de penser au lèvres de ma soeur contre celles de la petite brune. Malheureusement ma tête décide de faire autrement et très vite, je rejoue la scène encore et encore dans mon esprit embrumé par l'alcool. Ma fureur qui était redescendu à un point acceptable remonte alors en flèche, faisant crisper mes doigts contre le bois. Le bruit de la porte claquant dans mon dos me fait légèrement sursauter mais je ne me retourne pas, je sais déjà qui se trouve derrière moi. Et cela ne m'aide pas à me calmer.
« Qu'est ce que tu fais là, Berry ?»
Mon ton est sec et tout sauf amical. Je la sens se tendre et la tension déjà présente entre nous ne fait que s'accentuer. Je l'entends tenter un pas maladroit dans ma direction avant de prendre la parole.
« Je t'ai vu te disputer avec Finn et je voulais voir si tu allais bien ...»
Je me retourne vivement vers elle lorsqu'elle aborde le sujet de mon excès de colère. Mes joues sont en feu et mes pupilles dilatées par la peur.
« Tu as entendu ce que j'ai dis ?»
Elle me regarde avec une pointe d'appréhension puis finit, à mon grand soulagement, par secouer la tête.
« Non, la musique était trop forte mais tu semblais vraiment en colère.»
Un soupire imperceptible vient trouver le chemin de ma bouche entre-ouverte. Un air hautain prend place sur mon visage alors que je regarde durement la petite brune face à moi.
« Tant mieux, de toute façon ce ne sont pas tes affaires, Hobbit.»
Elle rougit au surnom peut amical et ses lèvres se pincent alors que son regard m'évite. Elle semble sur le point de dire quelque chose mais elle parait en proie à un combat interne. Finalement ses orbes chocolat se reposent sur moi et malgré la pointe d'hésitation, je crois apercevoir la pointe d'un sourire.
« Pourtant, si je me fis au regard que toi et Finn nous lançais avant votre dispute, cela semblait concerner Jules ou moi, peut être même nous deux.»
Mon souffle se coupe et je me fige. Je pense à nier ce qu'elle vient de me dire mais aucun mot ne semble vouloir se former.
«Ton silence est éloquent. J'ai raison, n'est-ce pas ?»
Cette fois-ci, je suis presque sure de voir le fantôme d'un sourire étiré ses lèvres et cela suffit à me faire exploser. Ma colère doit se lire sur mes traits car son visage se transforme, laissant sa peur transparaitre. Elle va même jusqu'à reculer d'un pas. Son appréhension si lisible me donne un certain pouvoir sur elle et cela ne fait qu'accentuer ma fureur. Mes jambes traversent les quelques mètres qui nous séparent alors que l'acidité de mes mots tombe goutte à goutte dans le petit espace qui nous sépare.
« Qu'est ce que tu voulais que je fasse Berry ? La vue de votre petit couple hideux à tendance à attirer l'attention de Finn et tu te doutes que cela ne me plait pas particulièrement.»
Elle essaye de s'éloigner de moi mais rencontre très vite les briques froides de la maison. Elle se sait prise au piège, mais cela ne l'empêche pas de me répondre avec imprudence.
« Je pense que tu ne dis pas la vérité»
Mes yeux s'écarquillent devant le courage de sa provocation mais la colère est de nouveau là, s'insinuant en moi comme un poison mortel.
« Qu'est ce que tu sous entend RuPaul ?! Tu crois peut-être que cela me plait de vous voir vous embrassez comme si vous alliez coucher ensemble devant toute une assemblée ?! Je n'arrive déjà pas à croire que ma propre soeur puisse oser poser ses lèvres sur les tiennes sans vomir juste après !»
En quelques secondes j'ai déjà franchis la distance qui nous sépare et je me retrouve collée à elle, bloquant son corps entre le mien et le mur. Mon poing vient frapper avec fureur le mur derrière elle, la faisant sursauter contre moi.
« Mais tu penses que je me soucis assez de cela pour m'énerver pour la simple raison que vous vous embrassez devant moi ?! Mais pour qui est-ce que tu prends ?! Je m'énerve parce queFinn ne peut pas détacher ses yeux de votre couple malsain !»
Lorsque je finis de déverser ma colère sur la brune, je me sens mieux. Mais je sais que je ne suis pas en accord avec mes véritables pensées et que je lui mens délibérément. Je laisse passer un certain temps, silencieuse, essayant de reprendre mon souffle. Cependant, les battements de mon coeur ne semble pas vouloir se calmer.
«Est ce que tu sais à quel point c'est douloureux ?»
Je ne crie plus mais je dois fermer les yeux alors que je sens une larme perler au coin de mes yeux.
«Qu'est ce qui est douloureux Quinn ? Que Finn nous regarde ou que ce soit Jules qui m'embrasse ?»
Sa phrase n'est qu'un murmure perdu dans le vent de l'hiver mais dès que le poids de ses mots me parvient, j'ouvre les paupières. Je prends enfin conscience de la distance inexistante entre nos deux corps et de ses yeux chocolats cherchant les miens. Puis je la sens, timide, sa main sur la mienne, la frôlant d'abord puis permettant à ses doigts d'étreindre les miens. Une foule de questions se pressent dans mon esprit mais mes yeux tombent sur sa bouche et c'est un blanc total. Je sens son souffle contre ma peau et ma propre respiration devient laborieuse. Imperceptiblement, je suis attirée vers elle et bientôt seuls quelques millimètres me sépare de la source de tous mes problèmes mais aussi de toutes mes envies. Bientôt je ne tiens plus et je pose délicatement mes lèvres sur les siennes. Un frisson électrique, addictif s'empare de mon corps alors que mon poing contre le mur se délie et passe derrière la nuque de la brune. Mes doigts se plongent dans ses longs cheveux, noyés par les boucles alors que je me noie en elle. Je sens une de ses mains se poser sur ma joue alors qu'elle répond au baiser. Sa peau contre la mienne, si douce, me donne gout au péché. Cependant, une certaine colère est toujours présente et notre baiser se fait avide et affamé. Nos corps se fondent et j'oublie la fraicheur et la musique trop forte, couverte par les battement de mon coeur. Voulant plus, toujours plus, j'attrape une de ses lèvres entre mes dents et mordille la chair tendre. Un gémissement à la limite de la provocation lui échappe.
« Aaah, Quinn»
L'entente de mon nom me réveille et je m'écarte brusquement d'elle. J'observe son visage rosi et ses lèvres rouges et, l'espace d'une seconde, j'hésite à revenir dans ses bras. Mais la petite brune devant moi est Rachel Berry. Je me rends soudainement compte de l'erreur monumental que je viens de commettre. Je sens presque mes jambes trembler sous moi.
« Qu'est ce que tu fais Berry ? Je ne suis pas une sale petite lesbienne comme toi !»
Elle me regarde avec surprise et peine. J'ai envie d'effacer cette expression de son visage en frôlant sa peau de mes doigts, de mes lèvres mais une profonde respiration suffit à reprendre mes esprit. Je vois sa bouche s'ouvrir mais je la coupe avant qu'elle n'ait pu prononcer un mot.
« Si tu ne veut pas que ta vie empire, pas un mot de cela à quiconque, compris ?»
Mon ton ne lui laisse pas le choix, ainsi, elle se contente de hocher la tête. Je lui lance un dernier regard, que j'essaye de rendre noir avant de descendre les escaliers de la terrasse et me rendre dans la rue. Je me tourne après quelques mètres, afin d'être sure qu'elle ne me voit plus. Puis je me mets à courir.
POV Jules :
Le papier crisse sous mes doigts alors que je roule la cigarette entre mes doigts. Enfin, «cigarette» ... Je souris alors que la flamme du briquet danse devant mon visage. La réaction de Quinn a été beaucoup plus explicite que je ne l'espérais et je pense qu'envoyer Rachel était une bonne idée. Je n'aurais plus qu'à lui demander ce qu'il s'est passé une fois que je serais redescendue. Assise sur le carrelage, adossée au mur, je tire avec délice sur le joint avant de recracher un nuage de fumée. Je vais devoir remercier Puck, il ne s'est vraiment pas foutu de moi. Je ferme les yeux, et bouge légèrement essayant de me mettre un peu plus à l'aise. La porte de la salle de bain s'ouvre brusquement, me faisant rouvrir les paupières et froncer les sourcils. Merde, je pensais avoir fermé ... Une jolie paire de jambes fait son apparition et un sourire passe sur mon visage. Finalement, ce n'est peu être pas un mal ... Je me délecte de la vue de la jeune femme qui me tourne le dos, affairée au robinet. Je remonte mes yeux le long de son corps, envisageant déjà beaucoup de chose, avant de tomber sur de long cheveux noirs qui me paraissent familier. J'entends soudain les murmures de la brune qui semble ne pas m'avoir remarqué.
«Sam, pense à Sam. Merde.»
Je me lève sans bruit pour essayer d'apercevoir la jeune femme, qui est en train de se passer de l'eau sur le visage. Je finis par la reconnaitre et me demande pourquoi j'ai mis autant de temps, surtout après avoir vu ce corps.
« Lopez ?»
Elle sursaute légèrement et se tourne vers moi, la peau encore humide. Elle lève un sourcil, surprise puis soupir quand elle me reconnait.
« Absolument ravie de te voir Fabray ...»
Son ton ironique ne m'échappe pas alors qu'elle attrape une serviette qu'elle porte à ses joues étonnamment rouges.
«Eh bien Sanny, on a bu un verre de trop ?»
Elle roule des yeux et à ma grande surprise, ne prend même pas la peine de me répondre. Elle fouille dans quelques placards et en sort un mascara. Je l'observe se maquiller en tirant sur mon joint, laissant de temps à autre la fumée s'échapper en nuage. Elle prend son temps et lorsqu'elle a finit, elle semble se diriger vers la porte à contre-coeur. Je fronce les sourcils et quand elle pose sa main sur la poignée, je romps le silence.
« Tu veux partager ?»
Lorsque ses yeux rencontrent les miens, je lui montre la cigarette que je tiens à la main. Il me semble voir une lueur de reconnaissance dans ses orbes chocolats, mais je n'y accorde pas vraiment d'importance lorsque je la vois sourire et hocher la tête. Elle s'approche de moi et nous finissons par nous asseoir toutes les deux sur le carrelage froid. Je lui tends le joint qu'elle prend entre ses lèvres pulpeuses, avant de recracher un jet de fumée.
«Hum ca fait du bien ...»
Je l'observe sans aucune gêne, laissant mes yeux glisser de son visage jusqu'à sa poitrine, plutôt découverte. Vu la réaction de mon corps, je sens que je vais devoir passer chez Puck à la fin de la soirée, histoire de me «calmer».
«Mes yeux sont ici Fabray»
Les mots ont à peine atteint mes oreilles que le son de son rire résonne dans la pièce, alors qu'elle semble s'esclaffer d'une histoire qu'elle seule connait. Lorsqu'il s'éteint, ses traits changent et il me semble percevoir une once de peine.
« Pourquoi tu ne veux pas retourner en bas ?»
Ses yeux se posent sur moi, sans expression. Elle semble réfléchir avant de me répondre d'un ton sec.
«Pas tes affaires.»
Son ton est catégorique et je ne cherche pas à en savoir plus. Après tout, ce n'est pas comme si j'en avais quelque chose à foutre. Je suis seule avec une fille canon, mieux vaut fumer plutôt que de parler de truc chiant, non ? Après quelques secondes, je finis par rompre le silence pour continuer la conversation sur un ton plus léger. Le joint tourne et après quelques temps, je sais que ma tête est plus proche des étoiles que de la terre ferme. Et la brune ne semble pas mieux que moi. Nos rires emplissent la petite pièce pour aucune raison particulière. Je me rends compte que derrière le corps de rêve de Santana se cache une fille beaucoup plus sympathique qu'elle n'y laisse paraitre. Nous restons dans notre petit monde pendant plus d'une demi-heure et rien ne semble vouloir nous déranger, jusqu'à ce que ma curiosité ne se fasse trop forte.
«Aller, dis moi pourquoi tu préfères rester fumer avec moi, la punk du lycée, plutôt que d'aller danser avec un des mecs de l'équipe de foot ?»
Le sourire de la brune se fane immédiatement et je n'ai même pas le temps de cligner des yeux qu'elle est déjà debout. Elle se dirige d'un pas rapide vers l'évier auquel elle s'accroche désespérément. Elle lève le visage et ses yeux rencontrent les miens à travers le miroir.
« Fous moi la paix»
Son ton est dur mais je vois son regard vaciller alors qu'elle se tient droite. Je me lève à mon tour et vais la rejoindre, m'arrêtant dans son dos. Doucement, je touche le tissu de sa chemise, laissant mes doigts la parcourir.
« Désolée ...»
Elle continue de me fixer alors que ma main trace des figures imaginaires le long de son bras. Elle ne bouge pas. Je me surprends à ma rapprocher et c'est sans doute l'effet du joint qui m'aide à poser mes lèvres sur la peau de son cou. Elle ne fait pas un geste mais ses yeux se ferment alors que sa respiration s'accélère. Je laisse une lignée de baisers humides jusqu'à sa mâchoire, testant ses réactions. Lorsqu'elle ne réagit pas, je laisse ma langue glisser le long de sa nuque. Je sens un frisson la parcourir et elle se retourne sans prévenir. Ses yeux maintenant noirs se plongent dans les miens quelques instants avant qu'elle ne finisse par écraser nos lèvres ensemble. Je perds le contrôle quelques instants lorsque j'ai enfin le plaisir de gouter à Santana. Mais je finis par reprendre mes esprit lorsqu'elle commence à tirer sur mon t-shirt pour me rapprocher d'elle. Sans attendre plus longtemps, je laisse mes mains déboutonner sa chemise, presque tremblante d'impatience. Elle doit cependant me trouver trop lente car elle me repousse légèrement dans un grognement.
«Ah, laisse moi faire. Enlève ton haut.»
Je me débarrasse avec empressement de mon tshirt, le jetant par terre, alors que ses doigts s'affairent à défaire ses boutons. Lorsqu'elle laisse enfin glisser le tissu sur ses épaules, mes yeux s'arrêtent immédiatement sur sa poitrine. Maintenant je comprends pourquoi il y a autant d'effervescence autour d'eux au lycée ... Ne prenant pas la peine de lui ôter son soutien-gorge, je prend un de ses seins dans ma main alors que je viens déposer mes lèvres sur l'autre. J'entends un gémissement lui échapper et je ne peux empêcher un sourire d'étirer mes lèvres. Je savais bien qu'elle n'est pas aussi hétéro qu'elle le laisse paraitre. Ses doigts viennent dans mes cheveux et me force à revenir à sa hauteur. Ses lèvres trouvent les miennes dans un baiser ravageur. Sa langue vient trouver la mienne, et cette fois-ci, c'est moi qui ai du mal à ne laisser sortir aucun son. Mon corps vient se coller un peu plus près du sien, la prenant au piège contre le lavabo. Mes mains descendent jusqu'à son jean que je déboutonne, non sans mal alors que son visage vient s'enfouir dans mon cou. Nos mouvements sont maladroits, guidés par la luxure, mais chacune de nous sait exactement ce qu'elle fait. Je fais glisser le denim jusqu'à mi-cuisses, laissant découvrir un shorty noir. Je viens laisser jouer mes doigts contre le haut de son sous-vêtement. Je lève de nouveau les yeux sur son visage rouge et ses pupilles emplies de désir. Ses lèvres abimées par nos baisers sont entre-ouvertes, me laissant entendre son souffle erratique.
« Ne me fait pas ... Attendre ...»
La chaleur entre mes jambes devient un véritable brasier dès que ces mots lui échappent. Ma bouche revient contre son cou, laissant parfois ma langue ou mes dents parcourir sa peau. Je sens son bassin se presser contre le mien, m'incitant à laisser ma main glisser de son ventre à l'intérieur de son shorty. Je prends cependant un certain plaisir à ralentir mes mouvements alors que ses ongles viennent s'enfoncer dans la peau de mon dos. Ma bouche remonte le long de son oreille, capturant son lobe entre mes dents alors que ma main la frôle à travers le tissu.
«Pressée ?»
Elle doit sentir mon sourire car la pression sur ma peau se fait plus forte, même si un frisson la parcourt entièrement.
« Ferme là et t'arrête pa- aaaah»
Je ne la laisse pas terminer avant de laisser mes doigts glisser à l'intérieur de son shorty et de toucher sa peau beaucoup plus humide que je ne l'aurais imaginer.
«Fuck»
Elle ne réagit même pas à mon juron, se contentant d'onduler les hanches pour m'encourager à aller plus loin. Je suis tellement allumée qu'elle n'a pas besoin d'en faire plus pour que je glisse facilement deux doigts dans son intimité. Elle se cambre sous moi, le souffle coupé. Je ne lui laisse pas le temps de reprendre sa respiration avant d'entamer un mouvement de va-et-viens. Ses bras viennent s'accrocher à mes épaules afin de suivre péniblement mes mouvements.
«Aaaah Charlie »
Je m'arrête soudainement, comme électrocutée. Santana se fige à son tour lorsqu'elle se rend compte du prénom qu'elle vient de gémir. Son visage perd brusquement toute couleur et elle commence à bégayer.
«Merde, j-je suis vraiment désolée»
Je me recule brusquement d'elle, enlevant ma main de son sous-vêtements et évitant tout contact avec sa peau.
« Putain, c'est quoi ce bordel Lopez ?!»
Je vois ses mains s'agripper de toutes ses forces au meuble derrière elle, faisant blanchir ses articulations. Sa bouche s'ouvre et se ferme mais aucun son n'en sort. Elle semble sur le point de s'effondrer. Soudainement, la porte de la salle de bain s'ouvre et nous couvrons par réflexes nos poitrines dénudées. Il faut vraiment que j'apprenne à fermer ces foutus portes. Je m'apprête à renvoyer balader l'intrus jusqu'à ce que je reconnaisse la forme dans l'encadrement. Merde.
«Charlie ?»