Coucou ! ^^

Je tiens a m'excuser de ce retard, ce n'était absolument pas volontaire, puisque que j'avais prévu de poster cette suite dans les 2-3 jours suivant le chapitre 3 au début ^^'

Mais il se trouve simplement que j'ai un Bac Blanc d'Histoire qui s'est planté là , et j'ai donc été vraiment très occupée dans toutes ces révisions … =)

Je me suis d'ailleurs boostée pour vous la poster ce soir, puisque je suis encore dans mes révisons...

Parce que la mettre en ligne implique un certain temps, correction, relecture, mise en page, etc !


Ainsi , voici le dernier chapitre de cette longue nuit, Enjoy !

Et merci beaucoup a tous pour vos adorables reviews ;p


S'il avait cru ne jamais voir son patron défaillir, si perturbé que même ses réflexes de marine's n'existaient plus, c'était bel et bien fini.


Partie 4 : Nuit d'Eté...


Incompréhensible fut le premier mot que pensa Gibbs quand son cerveau sortit enfin de sa veille.

Les yeux verts braqués sur lui le brûlaient. Tremblant; comment un simple baiser pouvait-il lui faire un tel effet ?; il se concentra pour retrouver un minimum d'équilibre. Il se décolla du mur, passa sa langue sur ses lèvres, lapant le sang qui s'accumulait.

Le regard fixé sur lui devint plus profond, si c'était encore possible.

Il y plongea ses yeux, retrouvant doucement leur couleur d'origine.

Tony ne détourna pas le regard.

Il aurait du.

Il venait d'embrasser son Boss, un ancien militaire purement hétérosexuel !

Ça, ça restait a prouver. N'était t-il pas censé le rejeter brusquement et le virer sur le champ ?

Plutôt que de se laisser embrasser sans objections ?

S'attardant sur ses yeux encore sombres, ce qu'il y vit le cloua sur place.

Brutalement, sa rage ressortit :

« Tu n'as toujours pas compris, hein ? Tu n' piges jamais rien d' toute façon. Jamais rien ! »

Gibbs se tendit.

Ses poings se crispèrent, se muscles frémirent.

Il sentit la colère remonter comme une lame de fond, transformant la blessure des mots en une vague de tensions.

Ajoutée avec ses sentiments, qu'il venait juste de réaliser, et les si fortes émotions juste ressenties, il explosa :

« Qu'est ce qui te prend, Nom de Dieu ? Tu te prends pour qui, DiNozzo ?

- Pour celui que je suis., répondit, tout a coup si calme, Tony. Un agent. Mais aussi, surtout, un homme. Un être humain. Et tu sais ce que ressentent les humains, Gibbs ? Des sentiments. Je t'aime.

La foudre aurait pu toucher la baraque qu'ils n'auraient rien remarqué.

Les yeux dans les yeux, Gibbs étouffait.

Il s'était attendu a tout, sauf a ça.

Ce ça.

Aveux en bonne et due forme.

Je t'aime. Je t'aime. Je t'aime.

Tony recula, sa colère était retombée comme un soufflé raté. Sans quitter son regard, le souffle soudainement coupé par les émotions qu'il y lisait.

Gibbs inspira.

Une fois.

Deux fois.

Trois fois.

Tony comptait.

« Je pensais a toi.

- Pardon ? »

La voix de Tony était douce, faible, mais intriguée.

Il ne comprenait pas.

« Tony. Marie. Marie, j'en avais rien a foutre, c'était rien, juste une poupée entre mes mains. Tu sais, j'ai honte, les femmes ne sont pas des jouets. Ce n'est pas comme ça qu'on m'a élevé, pas pour les prendre comme des sex-toys en fantasmant quelqu'un d'autre. Je pensais a toi. J' pensais a toi, Tony. Nom de Dieu, tu peux pas savoir a quel point je pensais a toi. »

Il se mordit les lèvres, grimaça quand les picotements lui rappelèrent comme elles étaient meurtries.

« J' bandais rien qu'en t'imaginant, rien qu'en imaginant tes yeux. C'était toi que je déshabillais, c'était toi que je caressais, c'était toi que j'embrassais, encore toi que je marquais. Je fermais les yeux, ton image devant mes paupières closes, je prenais du plaisir. Les ouvrir, non. Je laissais mon cerveau, mes désirs, imaginer ce corps d'homme sous le mien. T'as pas idée comme je me suis mordu les lèvres pour retenir ton nom, comme je serrais les poings pour ne pas me trahir.

Tony... Foutu Italien..., qu'est ce que tu fais de moi ? »

Scotché, frissonnant, Tony fixait les yeux bleus sans ciller.

Ébahi.

Niveau déclaration, Gibbs en faisait pas souvent, mais quand ça sortait, c'était pas qu'a moitié !

Lui aussi se mordit la lèvre, retenant de toute ses forces les larmes qui lui montaient aux yeux. C'était mieux qu'un « je t'aime ». La plus belle, sincère, et troublante déclaration qu'on lui ait jamais faite, c'était incontestablement celle là. Sa gorge était si nouée qu'il en avait du mal a respirer.

Et Jethro qui attendait.

Attendait quoi au juste ?, se demanda le plus âgé. Une réaction, peut être ?

« Embrasse moi ».

C'était sorti tout seul. Parce qu'il en crevait d'envie, qu'il voulait sentir ses lèvres contre les siennes, se dire que c'était réel, qu'il ne le rejetait pas.

Là, maintenant, tout de suite, vite, plus vite, j'en peux plus, je ne veux plus, plus attendre, embrasse moi.

Jethro s'approcha, planta ses yeux dans les siens, se pencha vers lui,... et l'embrassa. Rien a voir avec ce que c'était il y a 10 minutes. Langoureux, tendre, il cajola ses lèvres. Passant ses mains derrière sa nuque, Tony y répondit avec son corps tout entier, gémissant contre ses lèvres, caressant tendrement les cheveux argentés. C'était... Pas de mots, plus de mots, embrasse moi. Encore. Leurs souffles se firent plus saccadés, le baiser plus adulte. Les langues se caressèrent, s'entremêlèrent, jouèrent ensemble pour la première fois. Douceur, passion, tendresse, tout y passa, laissant de brûlantes traînées le long de leurs lèvres.

A bout de souffle, ils finirent pas détacher leurs lèvres. Le jeune homme était en feu, tout son corps réclamant bien plus qu'un baiser. Ses joues étaient carmin, mais ce n'était qu'un détail, toute cette chaleur se focalisant sur son bas ventre. Sa libido reprenant ses droits, il se jeta sur l'ancien-militaire, attrapant ses lèvres dans un baiser passionné. Il entendit son amant grogner doucement contre ses lèvres quand il posa ses mains sur ses fesses, rapprochant leurs bassins.

Il n'était visiblement pas le seul a être stimulé par la situation, sourit-il en le relâchant a nouveau pour respirer. Les yeux qui le regardaient avaient viré au noir, et semblaient vouloir le croquer sur place.

Sans plus attendre, Gibbs lui fit un sourire carnassier et plongea dans son cou, tout en se collant davantage a lui. L'Italien gémit, se laissant acculer sans problèmes contre le mur juste derrière. Relevant la tête, le laissant embrasser sa nuque et lécher son oreille, il passa ses mains sous la chemise de son patron, ravi de ne pas y trouver de tee-shirt. Il caressa les muscles du dos qu'il sentit rouler sous ses doigts, et émit un bruit étouffé de satisfaction. Combien de fois n'avait t-il pas rêvé de faire ce geste, de sentir ce corps brut et musclé sous ses mains, contre le sien ?

Le plus agé n'était pas en reste. Après avoir marqué le cou de son protégé, il recula légèrement pour lui enlever ce sweat qui le génait comme pas possible. Tony émit un grognement de protestation quand son corps quitta le sien, obligé de retirer ses mains. Mais il sourit en voyant l'état de son supérieur et en profita illico pour s'attaquer aux boutons de sa chemise. Il ne s'arrêta que pour lever les bras quand Jethro lui retira son sweat, crevant d'envie de découvrir ce torse. La chemise tomba et l'Italien posa ses deux mains bien a plat sur le torse découvert, puis, de ses doigts, traça de multiples arabesques qui firent frisonner l'ancien marine.

Gibbs se mordit la joue en voulant retenir un gémissement. Sa peau était en feu, comme il aimait quand il le touchait ! Comme s'il savait exactement où placer ses caresses pour le rendre dingue !

Dans un grognement sourd, il embrassa voracement son jeune agent quand celui ci caressa ses tétons, et fit mine de descendre plus bas, juste vers son nombril. La position n'était pas des plus pratiques, mais il arracha presque le tee-shirt de son amant. Se passant la langue sur les lèvres, ses yeux dessinèrent des soleils et il descendit doucement sa main le long du torse bronzé, passant sur les tétons si sensibles pour ne s'arrêter qu'a la lisière du jogging. Alors que Tony ronronnait, ses genoux s'inclinèrent, ses lèvres se posèrent au creux de son ventre, sa langue fit le tour du nombril, faisant gémir l'Italien. Tony posa ses mains sur sa tête, ébouriffant ses cheveux, exerçant une très légère pression pour l'inviter a descendre plus bas, là où il était si tendu que ça lui faisait mal. Mais Gibbs se fit joueur, il plongea ses yeux dans les siens puis couvrit son torse de baisers. Il remonta vers les tétons tendus, les mordilla, les apaisa par quelques coups de langue. Son jeune amant haletait par soubresauts chaque fois qu'il le taquinait et l'embrassait.

Oh, Nom de Dieu ! pensa Tony. Il était doué. Et pas qu'un peu. Il le faisait languir, explorant toutes les parties découvertes de son corps. Son amant ne semblait pas décidé a le lacher, pour son plus grand plaisir, mais lui aussi voulait goûter, caresser ce torse aux muscles dessinés qu'il avait a peine entrevu. Avec un gémissement, il murmura :

« Jay... »

L'intéressé haussa un sourcil, et, profitant de la surprise du surnom , Tony le fit soudainement remonté vers lui avant de l'embrasser a perdre haleine.

Jethro avait envie de lui comme jamais mais un brin de conscience lui disait qu'ils seraient bien mieux au sous-sol. Attrapant d'une main les doigts de Tony, et de l'autre les vêtements épars, il passa une tête par la porte et les fit descendre plus bas.

Bonne idée !, pensa le jeune homme. Grand un, le canapé sera beaucoup plus tendre que les carreaux et, grand deux, n'importe qui pourrait décider d'aller aux toilettes au milieu de la nuit, et les trouver dans une fâcheuse position. A peine fut-il descendu qu'il balança littéralement son supérieur sur le canapé, s'installant avec un sourire des plus coquins sur ses cuisses. Gibbs était en boxer, boxer qui ne cachait pas grand chose de son état. Taquin, il lui donna un léger coup de rein, et le vit avec plaisir se mordre la lèvre en éssayant de retenir un gémissement.

Peine perdue.

Il sentit Gibbs se tendre et les abdos frissonner quand il s'allongea entièrement pour l'embrasser, tout en se frottant langoureusement contre lui. Ils gémirent a l'unisson, leurs deux virilités s'émoustillant lascivement dans ce même mouvement. Gibbs passa ses mains sous son jogging et fut surpris d'y sentir directement la peau.

« Je ne... dors... jamais comme... ça, d'habitude ! , lui expliqua un Tony haletant.

- Nu ? »

Tony eut un sourire carnassier, puis passa brusquement sa main sous le boxer de son amant, qui s'étrangla d'un gémissement.

« Oui. Avant. Plus... maintenant. J'ai horreur... de changer mes draps tous... les matins. Ta faute. »

Et, comme pour le punir de ces faits, son boxer volant a travers la cave, il fit jouer ses doigts sur le membre de l'ancien militaire, le frustrant davantage d'un rythme incroyablement lent.

Gibbs rougit, gémit et finit par feuler quand il comprit le jeu de son subordonné.

Se redressant brusquement sur ses coudes, il le retourna d'un coup sec.

« Game over », lui susurra t-il a l'oreille, avant de lui retirer son jogging.

Tony sourit, l'ex-marine n'abandonnait jamais la partie. Ce sourire s'effaça pour se transformer en halètements quand il sentit la paume de son amant entourer son sexe brûlant. Il gémit, empétré dans des tonnes d'émotions et de sensations. Gibbs s'amusa lui aussi, puis décida de pimenter le jeu. Délaissant un instant le membre tendu, il descendit ses lèvres le long de son torse, les posa juste a côté de l'aine.

Fuck !, pensa le cerveau de Tony, incapable d'articuler une pensée cohérente.

Il aurait du savoir que l'ex-marine était du genre rancunier au lit !

La langue courait maintenant le long de sa virilité, mettant tous ses sens aux aguets, sans que jamais cet amour de marine ne se décide a ouvrir la bouche.

N'en pouvant plus, il allait mourir sur place avant que l'autre ne fasse quoi que ce soit, Tony pressa légèrement les cheveux ébouriffés.

Gibbs, qui décidément adorait le torturer, le fixa de se yeux si noirs. Puis, constatant l'état de Tony, avec un regard lubrique, il plongea doit au but, faisant buter le membre tendu au fond de sa gorge.

Le cri qui remonta jusqu'à ses tympans lui fit comprendre que son cadet appréciait.

Il débuta un léger mouvement, accélérant parfois pour mieux ralentir. Il sentait l'Italien s'agiter, gémir, lâcher parfois de faibles cris, retenus tant bien que mal. Son propre corps n'en pouvait plus, son sexe dur lui faisant presque mal.

« Jay... Jay ! Pas... finir... comme ça... », haleta Tony.

Il remonta le visage et l'Italien attrapa ses lèvres, en même temps que ses doigts revinrent s'enrouler autour de son sexe, le faisant gémir a nouveau.

Il n'en pouvait littéralement plus, jamais n'avait-il eu envie de personne avec autant de force.

Tony, les prunelles aussi sombres que les siennes, attrapa ses doigts pour les lécher langoureusement. La vison était extatique, il en jouirait sur place, pensa t-il soudainement.

Quand le jeune homme relâcha sa main, il le prépara tendrement, ravi des gémissements qui résonnaient dans son oreille. Là aussi, il ne peut s'empêcher de s'amuser un peu, jusqu'à ce qu'il entende Tony lui murmurer :

« Jay... Si tu... n'arrêtes pas ça... tout de suite..., je vais... Oh, putain, je te veux !

Avec précautions, douceur et caresses, il le fit sien en laissant échapper un long râle de plaisir. S'arrêtant, il observa l' ancien flic, les yeux clos, les joues rouges, la poitrine qui se soulevait a un rythme effréné.

Le jeune homme ouvrit les yeux et tomba sur ce regard troublé.

Dans un grognement, il envoya un coup de hanche, ravi de voir Jethro retenir un cri. L'ancien militaire comprit le message, et instaura de langoureux va et viens, de plus en plus rapides, frappant frénétiquement le point sensible de son amant, le faisant décoller, se mordre les lèvres au sang pour ne pas crier.

Nom de Dieu, c'était trop fort, c'était trop bon, ... c'était Tony.

Accélérant encore la cadence, il sentit les muscles se serrer autour de lui, et posa son regard sur les paupières closes de son amant.

« Tony... Ouvre... les yeux ! »

L'Italien les rouvrit, planta son regard dans celui de l'homme qu'il aimait.

Déferlante d'émotions.

Il chavira, se sentit partir, eu a peine conscience de crier son nom.

Gibbs sentit plus qu'il n'entendit Tony jouir entre leurs ventres, et le rejoignit aussitôt, enfouissant sa tête dans son cou pour étouffer son cri.

Il retomba haletant sur le côté, cherchant désespérément un peu d'air a mettre dans ses poumons. Tony ne respirait pas mieux que lui, son cœur battait encore a cent a l'heure. Le jeune homme se tourna vers son patron, et posa sa tête au creux de sa poitrine, incapable d'articuler un autre mot que :

« Waw »!

Au bout de la quatrième fois, l'ex-marine le regarda, et haussa les sourcils.

Tony lui sourit, se pencha par dessus son amant pour ramasser la couette, et les en couvrit tout les deux. Il se mordit la lèvre, puis demanda doucement :

« Je peux rester... dormir là ? »

Gibbs remonta son visage, lui caressa le dos et l'embrassa tendrement.

Ça voulait dire oui.

Il ne manquait plus qu'une chose... Une toute petite chose, et pourtant si importante.

« Tony ? »

Le jeune agent frotta sa joue contre la sienne, et vint lui donner un baiser d'esquimaux avec le bout de son nez.

« Je t'aime », chuchota Gibbs.

Tony le regarda amoureusement, captura ses lèvres dans un baiser plein d'amour et de douceur.

« Anch'io ti amo, » lui répondit t-il dans sa langue natale.

Gibbs eut un sourire, décidé a ne plus jamais laisser partir son Italien d'amour, orage calmé ou pas ! Les prunelles de Tony étincelèrent, et il sut que le jeune homme avait quelques idées derrière la tête. Son regard se fit plus coquin, et sa main plus câline.

La nuit n'était pas finie.

Ils avaient encore le temps, le temps de s'aimer.

Le temps de la nuit...

La temps d'une vie.


Fin


Voilà,est ce que ça vous a plu ? ;)

Je n'avais pas spécialement envie de finir en guimauve, et c'est pour ça que ma fin me laisse mitigée. D'un côté, je trouve ça un peu trop tendre, surtout au niveau du caractère de Gibbs, trop rapide « je t'aime », mais de l'autre, finir ma fic sans quelques aveux sentimentaux à son Italien ne me plaisait pas trop...

Enfin … =)


Ah Oui ! Je n'ai pas d'autres fics sur le feu pour le moment et c'est pour ça que j'ai quelque chose a vous proposer...

J'aime beaucoup écrire sur ce couple, seulement, là, je n'ai plus tellement d'idées. Alors, j'aimerais beaucoup que vous me fassiez part des votres : ça peut être une situation a laquelle seraient confrontés Gibbs et Tony ( déjà en couple ou non ) , une action, n'importe quoi qu'il puisse se passer, des vacances, un enlèvement, tout ce qui vous passe par la tête !

Si vous voulez, il me faut juste un point de départ, une idée qui déclenche quelque chose, de l'imagination ( et presque tout déclenche ça sur moi ^^ ), pour que je puisse écrire !

Et , à ce moment là, je me ferais un plaisir d'écrire une fic dessus, un OS , ou a chapitres !

Voilà, réfléchissez, si vous avez une idée, surtout, s'il vous plait, n'hésitez pas, je suis prête a réceptionner ! =)


Bises a tous ! =)