Première histoire en français que je poste sur Fanfiction. J'espère qu'elle vous plaira. Je me suis un peu inspirer de l'émission 24 heures chrono (24 en anglais) pour l'histoire.

Classe des titans ne m'appartient pas mais Prudence oui.


Prudence marchait dans les rues de la ville avec une amie, tard dans la nuit. Le ciel était très brillant d'étoiles. Les deux filles se trouvaient près des bas-fonds des ruelles. Prudence soupira d'impatience.

« Ok, tu peux me dire où on va maintenant? »

« Tu verras, Prue. C'est une belle place. » Prudence n'était pas sûre du tout, elles étaient dans les quartiers malfamés. Elles allèrent à un bâtiment désinfecté, là où deux garçons les attendaient. Prudence s'arrêta net.

« Attends un peu. Rassure moi que ce n'est pas un blind date. J'ai déjà un copain. » Son amie se tourna vers elle en souriant.

« Ah oui? C'est drôle, je ne l'ai jamais vu. »

« Avec raison. Il est mal à l'aise avec des gens qu'il ne connait pas. » Elles s'approchèrent des deux garçons. Ils avaient l'air de deux petits voyous. L'un était debout et l'autre assit sur un banc. Celui assis avait l'air si triste, presque perdu, mais avait l'air moins dangereux que son copain. Celui qui était debout prit l'amie de Prudence par les hanches et ils allèrent à l'intérieur. Prudence se tourna vers l'autre homme.

« Écoute, que les choses soient claires, t'as l'air d'un gars assez sympa, mais je sors déjà avec quelqu'un. » Il sourit à Prudence.

« Tant mieux. Je ne voulais pas te forcer. On peut passer la soirée entre amis, d'accord? » Elle soupira et secoua la tête pour dire oui. Elle alla s'asseoir à côté de lui.

« En passant, je m'appelle Prudence, mais mes amis m'appellent Prue. »

« Je peux t'appeler comme ça? » Elle accepta d'un signe de tête. « Moi c'est Daniel, mais tu peux m'appeler Dan. »

« T'as pas l'air d'être très ravi d'être ici. »

« Pareil pour toi. En plus, t'as l'air triste. Ça va? » Il plaça sa main sur son épaule et elle regarda le sol.

« Je n'adore pas trop le jour qu'on va être demain. »

« Pourquoi? »

« C'est un anniversaire demain. »

« Le tien? » Elle secoua la tête et des larmes commencèrent à couler alors qu'elle regardait le ciel étoilé.

« Demain, à partir de minuit… » Elle regarda sa montre. « … ou plutôt depuis quelques minutes, c'est l'anniversaire de mon père. »

« Tu n'aimes pas ton père? » Elle essuya ses larmes et prit une bouffée d'air.

« Non, c'est pas ça. Il est mort il y a quelques années. »

« Oh! Pardon. Je suis désolé pour ton père. » Elle lui sourit. Ils entendirent un cri de plaisir venant du bâtiment et ils sursautèrent tous les deux.

« Par tous les dieux! » Elle commença à rougir.

« Mal à l'aise petite vierge? » Daniel dit avec un sourire en coin. Prudence sursauta.

« Petite quoi? J'ai déjà perdu ma virginité, mais ça ne veut pas dire que je suis à l'aise avec ce genre de bruit. » Quelques minutes plus tard, les deux jeunes sortirent du bâtiment, tout sourire, coller l'un sur l'autre. Prudence les regarda, totalement découragée.

« T'es vraiment incorrigible! T'étais vraiment obligée de faire ça avec lui? »

« Jalouse, Prue? »

« Moi? Non! Pas du tout! J'te dis juste que tu joues avec le feu. » Son amie roula les yeux.

« Comme tu veux. Viens-tu faire le party avec nous? » Prudence se leva du banc.

« Non, je dois rentrer… » L'ami de Daniel lui prit la main.

« Viens donc avec nous. Tu vas t'amuser… et sérieux, je crois que t'en as besoin. »

« Je. Ne. Peut. Pas. Je dois rentrer. Ma sœur, mon oncle et le reste de ma famille vont s'inquiéter. J'ai des responsabilités, moi! » Elle dit en se libérant le poignet du garçon tout en l'assassinant du regard.

« Tout doux ma belle. On te raccompagne? » Prudence hésita, ses parents l'avaient souvent prévenu du danger de suivre des inconnus. Elle finit par accepter, après tout elle n'était pas seule, sa meilleure amie était avec elle. Elle monta dans le van. « Super! Je savais que tu dirais oui. Allons-y! »

« J'habite en dehors de la ville, à environ 10 minutes de route des montagnes vers l'est. Tu sais c'est où? »

« Oui, pas de soucis, t'es très précise. Les montagnes t'as dit? Déjà vue les fameux monstres qui y peuplent? »

Prudence le regarda bizarrement. Des bêtes mythiques, il y en avait beaucoup dans les montagnes quand elle était petite. Combien de fois elle n'avait pas vu ses parents avec ses oncles et sa tante partir là-bas à cette chasse pour protéger la ville? Bien sûr, elle connaissait très bien les dangers de révéler ces informations, son père l'avait prévenu, elle et les autres membres de son équipe de ce qui aurait pu se passer avec Sélia si Tessia n'avait pas effacé sa mémoire.

« Non, jamais vue. Après tout, ce sont que des légendes. » Elle mentit. Soudain, elle sentit un violent mal de tête, comme si quelqu'un lui avait donné un coup à l'intérieur de la tête. Elle savait que ça annonçait un danger.

« Hé, ça va? Tu te sens bien? » Daniel lui demanda alors qu'il plaça son bras autour de ses épaules. Prudence gémie faiblement.

« Oui, ça va. T'inquiète, c'est juste un petit problème que j'ai héritée de ma mère. Tu devrais voir ma sœur, c'est pire que moi. La semaine dernière, c'était si pire qu'elle est tombée sans connaissance. » Prudence lui dit pour le rassurer. À voir le regard de Daniel, elle avait manqué son coup. Elle soupira et regarda en avant, vers le pare-brise et elle sursauta. « Hé! C'est pas du tout le chemin pour aller chez moi! »

Prudence allait pour rajouter quelque chose, mais le type tourna brusquement et s'arrêta. Il se tourna vers les deux jeunes à l'arrière qui essayait tant bien que mal de se relever. « Sortez! »

Prudence sortie vite et Daniel la suivie aussitôt. Il se plaça à côté d'elle. L'ami de Daniel sortit et se plaça près de l'amie de Prudence qui sommeillait à l'intérieur du van sur le siège passager, le bras sorti par la vitre baisser. Prudence vit que le type avait un fusil dans sa main. Il le pointa sur elle et lui tendit un cellulaire.

« Appelle ton "oncle" et dit lui que tu ne rentreras pas ce soir. »

« Quoi? C'est une attaque? Franchement, pourquoi je ferais ça? En plus, qui me dit que ton arme a des balles. » Il sourit et pointa sur le sol, près de lui. Il tira et Prudence sursauta avec un petit cri. Elle comprit qu'il était vraiment sérieux.

« T'as compris là? Appelle-le, sinon… » Il frappa de toutes ses forces sur le bras de l'amie de Prudence et elle hurla de douleur, même si elle restait endormie. « Ça sera pire. »

Prudence réfléchir rapidement. Il fallait qu'on l'aide, elle ne pourrait pas s'en sortir toute seule. Elle savait que ce type l'écouterait attentivement et pourrait tuer son amie si elle demandait de l'aide. Alors, comment pouvait-elle prévenir son équipe? Elle était trop nerveuse, elle arrivait à peine à penser.

« C'est beau, j'ai compris. Laisse-la tranquille. C'est plus préférable que je prenne mon cellulaire, mon oncle sait que je suis partie avec. » L'homme accepta et elle prit son cellulaire. C'était une des radios portables qu'Ugo avait fabriquées quand ils combattaient Cronos. Les jeunes héros les avaient donnés à leurs enfants, comme un signe qu'ils leur passaient le flambeau. En tremblant, elle composa le numéro chez elle et attendit que quelqu'un décroche. Elle était au bord de la panique, elle le savait.


Je vais finir pour l'instant ici. Je n'ai pas beaucoup décrit les autres personnages qui sont avec Prudence pour vous laisser le loisir de les imaginer selon vous.