Genre: Romance/Angst

Rating: T
Pairing : Faberry/Brittana principalement (présence aussi de Klaine et Tartie + mention de nombreux autres couples)
Disclaimer : Bon bah yoplapla. Cette fic trouve son inspiration dans le film d'horreur "The Descent", un très bon film que je conseille à tous si vous aimez le genre.

Résumé : Au crépuscule de leur dernier été, les membres du Glee Club se retrouvent pour une expédition spéléologique. La grotte qu'ils choisissent d'explorer est apparemment inoffensive. Mais tout ne se passe pas comme prévu...
Ou comment une semaine de vacances peut tout changer.

Merci à tous pour vos reviews sur WLITB. Je réfléchis à une séquelle depuis un certain temps, mais il faut voir si j'ai le temps et l'inspiration pour en faire quelque-chose de bien^^ Merci en tout cas !

Playlist de ce chapitre :

The Descent Theme - David Julyan

Bad Romance - Lady Gaga


Le soleil se levait tout juste à l'horizon et apparaissait par intermittences entre les gigantesques pins plantés de part et d'autre de la route. Le paysage baigné de pourpre paraissait irréel et il y avait comme une sorte de magie dans l'air.

Brittany adorait le matin.

A chaque nouveau début de journée, c'était comme si le monde entier reprenait à zéro et que tous les mauvais événements qui avaient lieu sur Terre étaient supprimés pour être remplacés par des choses bien meilleures. Le ciel paraissait toujours neuf, illuminé des éclats orangé et bordeaux du soleil levant, et c'était comme si la nature toute entière se réveillait d'une longue torpeur. Les feuilles bruissaient doucement, agitées par la brise matinale, et quelques gouttes de rosée s'écrasaient dans l'herbe humide, scintillants d'un éclat doré lorsque les rayons du soleil les atteignaient enfin. L'atmosphère pouvait être brumeuse et fraîche, mais le parfum de nouveauté qui régnait dans l'air réchauffait toujours le cœur de la blonde. Elle oubliait alors qu'elle était toujours l'abrutie de service, peu importe à quel point elle s'évertuait à améliorer ses notes ou à se cultiver en regardant la chaîne historique où passe toujours de longs reportages en noir et blanc sur des événements dont elle ne comprenait pas toujours l'importance. Brittany n'avait pas tant de choses douloureuses que ça à oublier, pensait-elle en regardant avec un sourire attendri dans le rétroviseur, mais elle se sentait toujours d'attaque lorsque elle se réveillait et que le soleil émergeait tout juste de derrière les collines qui bordaient sa maison. Elle avait l'impression de pouvoir tout faire et que peu importe quel obstacle se mettrait en travers de sa route, d'avoir la force de le surmonter.

Elle ralentit progressivement et se rangea sur le bas-côté, en prenant bien soin de ne pas rouler sur des cailloux. Elle enclencha les clignotants, et bien que cela fut rendu inutile par la désertion dans laquelle se trouvait la route à cette heure, elle pensa que McKinley tout entier serait sans doute bien étonné de voir la simplette Brittany penser à prendre une telle précaution. Elle ouvrit la boîte à gants, en sortit un appareil-photo et se retourna le plus lentement possible, le tenant bien immobile devant elle.

Sur la banquette arrière, Quinn et Santana étaient assoupies, et il était difficile de croire que ces deux anges avaient été à une époque les HBIC sans pitié de McKinley. Quinn était appuyée contre la vitre couverte de buée, et le sourire paisible de la blonde donnait une expression détendue à ses traits que Brittany ne lui avait plus vue depuis longtemps. Quant à Santana, elle s'était progressivement affalée sur sa voisine, jusqu'à reposer sa tête sur son épaule.

En examinant la tranquillité affichée sur son visage habituellement si expressif et animé, Brittany crut bien que son cœur allait bondir hors de sa poitrine. Elle l'avait déjà vue endormie, mais ainsi appuyée contre Quinn, souriant pareille à un enfant rêvant des cadeaux qu'il espère avoir la veille de Noël, Brittany ne pouvait s'empêcher de la revoir trois ans en arrière, lorsque l'Impie Trinité était encore aussi soudée que les Trois Mousquetaires et qu'elles passaient leurs week-ends chez Santana, à regarder la télé en discutant des derniers potins de McKinley. Aujourd'hui, c'était fini tout ça.

Avec un sourire triste, Brittany prit une dernière photo des deux filles et remit l'appareil dans la boîte à gants. Elle s'assura que personne n'arrivait sur la voie de droite, puis réengagea la voiture sur la route.

...

...

...

« LOVE, LOVE I WANT YOUR LOVE ! »

Tina essayait de ne pas quitter la route des yeux mais le micmac qui avait lieu dans la voiture lui rendait la tâche bien difficile. Elle commençait à se demander pourquoi est-ce qu'elle avait eu l'idée de s'embarquer avec les quatre énergumènes qui lui faisaient office de passagers.

« You know that I want you... » chantonna Kurt à l'arrière en lançant une œillade suggestive à Blaine à travers le rétroviseur.

« ...and you know that I need you ! » lui répondit le garçon aux sourcils triangulaires.

« CAUSE I'M A FREE BITCH BABY ! » hurla Artie, et Tina manqua d'envoyer la voiture dans le décor.

« I WANT YOUR LOVE AND I WANT YOUR REVENGE ! » se mirent-ils tous à chanter à tue-tête, et lorsqu'elle fut bien sûre de s'être rétablie, l'asiatique se joignit à eux avec entrain.

Il était tout juste sept heures et pourtant ils avaient tous autant la pêche qu'au moment du départ, la veille. C'était tout juste si ils avaient daigné dormir, et maintenant que c'était son tour de conduire, Tina se félicitait d'avoir pris la peine de faire un somme aux environs de deux heures du matin, tandis que les autres discutaient avec animation de qui mettrait son CD dans le lecteur. Finalement, usant de son don de persuasion légendaire, c'était Kurt qui avait réussi à imposer la compilation que Blaine lui avait offert pour la St-Valentin. Dire qu'ils ne regrettaient pas en cet instant était un euphémisme.
Artie s'occupa de chanter les vers en français avec une maladresse et un accent qui n'avaient d'égal que son enthousiasme, et Mercedes, enchaîna en beuglant un « I DON'T WANNA BE FRIEEENDS ! » qui fit ressortir l'état d'épuisement dans lequel se trouvait sa voix avec une clarté étonnante.

« RA-RA-AH-AH-AAAAH RUMA RUMA-MA GAGA OULALAAAH WANT YOUR BAD ROMANCE ! »

L'intérieur de la voiture fut secouée des applaudissements des chanteurs déchaînés et à peine avaient-ils fini de saluer la fin de la chanson que Mercedes et Artie scandaient déjà en cœur « Encore ! Encore ! ».

« Ah, c'est bien dommage que tu n'aies pas été là quand on l'a fait au Glee Club, lança Kurt à Blaine en se laissant aller au fond de la banquette, jamais je n'ai porté des Alexander McQueen avec tant de classe !

- Si tu les as toujours, tu me les montreras en rentrant ! » lui répondit l'ancien Warbler avec un sourire.

Kurt le regarda avec satisfaction avant de s'abîmer dans la contemplation du paysage. Artie et Mercedes semblèrent calmés, mais Tina pouvait encore les entendre fredonner Speechless, qui passait à présent en fond dans l'habitacle. La fatigue finit par faire effet sur les passagers. Très vite, tous furent endormis et c'est avec amusement que la brune les observa une fraction de secondes à travers le rétroviseur, affalés les uns contre les autres dans la banquette arrière. Blaine s'était assoupi depuis une heure et paraissait être profondément endormi au moment où Tina coula vers lui un regard vigilant, elle en profita donc pour retirer la compilation du lecteur, la déposer sur le tableau de bord et mettre la radio en route.

«... un soleil particulièrement fort est prévu sur toute la côte Est, attention à vous chers conducteurs New-Yorkais, ne vous laissez pas éblouir ! Quant au reste des Etats-Unis, le temps devrait se montrer clément ! L'Indiana connaîtra des records de température pour le reste de la semaine, et les Etats alentours ne manqueront pas d'en profiter ! Je vous laisse maintenant avec Jack ! Jack, c'est à vous, je vous confie le soin de réveiller nos chers auditeurs ! »

Un animateur à la voix particulièrement agaçante commença à babiller à travers les enceintes de l'habitacle et Tina éteignit aussitôt la radio. Seuls les ronronnements du moteur vinrent perturber le silence paisible qui régnait à présent à l'intérieur.

...

...

...

Finn négocia le virage avec application et jeta un regard de biais à la jeune femme assise à côté de lui, dans le siège passager. Elle contemplait le paysage avec attention, comme si les arbres qui se dressaient de toutes parts avaient un intérêt caché. Ses mains étaient posées bien sagement sur ses cuisses, et Finn avança la sienne pour en attraper une. Dès qu'elles se touchèrent, Rachel tourna vivement la tête vers lui, et avisa sa seule et unique main qui tenait le volant.

« Qu'est-ce que tu fais ? s'inquiéta-t-elle. On a effectué la majorité du trajet, et bien que j'apprécie l'ironie du sort dans le fait de mourir juste avant d'atteindre notre destination, j'ai toujours envisagé de mourir sur les planches, je t'avoue donc que cela gâcherait mes...

- Rachel. »

Elle sembla se calmer et prit une grande inspiration pour évacuer son stress.

« Excuse-moi, soupira-t-elle, tu sais bien que je commence à divaguer dès que je suis un peu anxieuse... »

Finn ne pouvait rien faire d'autre que de garder les yeux sur la route, alors il se contenta de serrer doucement sa main dans la sienne.

« Tu ne devrais pas, dit-il avec un sourire rassurant. La voiture est en ordre, les pneus sont bien gonflés, on s'est arrêtés à une station d'essence il y a un peu plus de deux heures et on ne risque pas de rentrer en collision avec qui que ce soit ici. »

Il avait la raison. Il n'y avait absolument pas une voiture en vue. Rachel sembla se détendre.

« Je sais mais... je m'inquiète aussi pour cette expédition. Je n'étais pas vraiment pour au début, vu que cela prend une semaine dans mes vacances, alors-même que j'ai besoin de m'entraîner plus que jamais si je veux atteindre mes objectifs... NYADA n'accepte pas n'importe-qui... »

Elle émit une pause.

« De plus, ajouta-t-elle d'une petite voix, Shelby avait enfin accepté de me donner quelques cours de chant... »

Finn sentit qu'elle s'accrochait à sa main, en proie à une émotion manifeste.

« Et même si elle a accepté de reporter, continua-t-elle en détournant la tête pour se concentrer sur le paysage, je ne pense pas que ce soit très raisonnable. Enfin, je veux dire, de la spéléologie ? Je n'étais même pas capable de grimper correctement aux échelles à l'école, alors ce serait bien mon genre de rester coincer au milieu d'un tunnel. Et ce n'est sûrement pas en chantant à l'aide que je trouverai miraculeusement le moyen de me sortir de là... » conclut-elle d'un ton sinistre.

L'ancien leader du Glee Club prit le risque de détourner les yeux de la route quelques secondes et contempla Rachel avec attention.

« Rach, regarde-moi. »

La brunette détourna la tête du paysage à contrecœur et Finn s'aperçut qu'elle avait eu toutes les peines du monde à se retenir de pleurer.

« Brittany et moi, on a passé un mois dès la fin des cours en stage.

- Je le sais bien mais...

- Non, écoute-moi, la coupa-t-il. Ça ne fait peut-être qu'un mois que j'ai ma licence, mais Brittany fait ça depuis trois ans ! Et même si tout McKinley était convaincu qu'elle n'avait rien dans le crâne, je peux t'assurer qu'elle se débrouille bien mieux que quiconque. »

Un sourire naquit sur les lèvres de Rachel à la pensée de l'adorable blonde.

La voiture commençait à dévier dangereusement, Finn détourna donc précipitamment la tête pour se reconcentrer sur la route.

« Et puis tu étais là quand on a fait nos bagages ?

- Oui.

- Tu m'as aidée à vérifier qu'on avait bien tout le matériel ?

- Oui.

- Et c'est toi qui m'a forcée à prendre dix trousses de secours, non ?

- Oui, mais je pense que tu aurais même dû me laisser en mettre dix de plus. » fit-elle remarquer d'un air boudeur.

Finn ne put s'empêcher de rire.

« Quoi ? s'insurgea-t-elle. Ne te moque pas de moi ! On verra bien si tu feras toujours autant le malin quand tu seras au bord de la mort après être tombé dans une crevasse et qu'il n'y aura que moi et mes bandages pour te sauver !

- Avoue quand même que c'est un peu exagéré, » insista-t-il avec un dernier éclat de rire.

Du coin de l'œil, il devina que Rachel le fusillait du regard avant de croiser les bras d'un air profondément mélodramatique.

« Tu ne vas quand même pas bouder pour ça ! »

Un mutisme obstiné lui répondit.

« Enfin Rach ! »

Voyant qu'elle n'était pas décidée à lui reparler de sitôt, il poussa un soupir exaspéré et retira sa main de la sienne. Mais elle la reprit aussitôt et la serra plus fort encore.

« Aïe ! Arrête, tu me fais mal ! »

Elle desserra son étreinte et bondit de son siège pour lui embrasser tendrement la joue.

« Je suis désolée. »

Finn eut du mal à rester concentré sur la route, et Rachel s'en rendit compte au sourire béat qu'il affichait.

...

...

...

« Mec, enlève tes pieds du tableau de bord !

- Quoi, Evans ? Cette bagnole a au moins dix ans de plus que ma mère, c'est pas en me mettant à l'aise que je vais la démolir ! En plus j'ai lavé mes baskets hier.

- Puck, sérieusement, intervint Mike, en émergeant du fond de la banquette arrière, c'est pas cool. »

Puck marmonna quelque-chose avant de se rasseoir correctement, et Sam le remercia presque à contre-cœur.

« J'y peux rien si faut que je me détende un peu, dit le garçon à la crête en s'étirant avec un gémissement. Ça fait une journée qu'on est coincés dans ta caisse, et Puckzilla aime la vie au grand air.

- Oh mon Dieu, et moi qui croyais que tu avais laissé tomber ces surnoms débiles depuis que t'avais mis Quinn en cloque... fit Mike en se laissant retomber au fond de la banquette.

- C'est juste sa façon de montrer que c'est toujours un homme, un vrai, dit Sam. On sait très bien qu'à la fin son surnom au Glee Club c'était Teddy Bear..

- Arrête tes bobards, répliqua Puck avec un geste désinvolte du bras. Le jour où j'aurai plus ma crête, tu pourras dire que j'ai perdu mes pouvoirs de séduction, mais le Puckausaurus est toujours dans la place.

- Tu devrais penser à te débarrasser de cette coupe, mec, intervint Mike. On dirait que t'as un raton- laveur mort sur la tête, je sais pas si on te l'a déjà dit.

- Et toi tu devrais te teindre les cheveux en rose.

- Si tu veux te trouver un job, t'arriveras à rien avec ça, dit Sam. Crois-moi, mon père a fait un relooking complet et le jour d'après il s'est fait embauché.

- Pas besoin d'avoir la boule à zéro pour ce que je veux faire, leur assura Puck avec un rictus moqueur. Finn et moi on a prévu de bosser au garage du père de Kurt.

- Et qu'est-ce qu'elle en pense Rachel ? s'étonna Mike. Elle va rester coincée à Lima ?

- Finn lui en a parlé, elle est d'accord.

- Oh, ça m'étonnerait qu'elle ait renoncée à tous ses rêves, insista Sam. Alors soit Finn t'a dit n'importe-quoi, soit il lui en a toujours pas parlé.

- De toute façon il nous reste encore un mois pour ça, déclara Puck avec un haussement d'épaules.

- Sûrement moins que ça. Pour s'inscrire aux grandes écoles de New-York, il faut s'y prendre plusieurs mois à l'avance !

- Et comment tu sais ça, monsieur le crack en maths ? se moqua Puck.

- J'ai finalement réussi à convaincre mes parents de me laisser postuler pour Julliard, expliqua Mike avec un sourire satisfait. Je ne serai sans doute pas accepté mais au moins je ne vais pas être forcé de m'engager dans une ennuyante carrière d'ingénieur.

- Et tu te retrouveras à cirer les pompes des stars comme Rachel dans les rues de New-York, ajouta Puck d'un ton narquois.

- Je préfère ça que de passer le reste de ma vie à vidanger des voitures avec une marmotte décédée sur le sommet du crâne, conclut Mike avec un haussement d'épaules amusé.

- Santana Lopez, sors de ce corps. » lança Sam en mettant la radio en route.

Une musique country vint couvrir la répartie cinglante de Puck à Mike.

« Au fait, c'est quoi le nom de la grotte où on va ? demanda Puck.

- Chais pas, dit Sam. Faudrait demander à Finn. »

Puck jeta un bref coup d'œil à son portable.

« C'est vraiment un coin paumé par ici, ça fait depuis qu'on est sorti de l'Ohio que j'ai plus de réseau. » grogna-t-il en le rangeant dans la poche de son jean.

Le soleil était à présent bien visible et le ciel, d'un bleu éclatant, annonçait une merveilleuse journée. La vieille horloge analogique enfoncée dans le tableau de bord, juste au-dessus du volant en cuir rabougri de la voiture, indiquait neuf heures. Le GPS que Puck avait volé dans le magasin d'électronique où il avait travaillé au début de l'été prévoyait encore cinq heures de trajet. Sam poussa un soupir las et se baissa pour tourner la manivelle enfoncée dans la porte. La fenêtre s'ouvrit avec un crissement plaintif et un peu d'air frais s'engouffra dans l'habitacle à l'atmosphère étouffante.

« Tu pourrais pas essayer d'appeler Kurt, histoire qu'on ait une idée d'où ils sont ? » demanda-t-il en se tournant brièvement vers Puck.

L'autre sortit une nouvelle fois son portable de sa poche et le lui fourra sous le nez.

« Toujours pas de réseau ! lui annonça-t-il.

- Et Mike ? C'est pas mieux, toi ?

- J'ai oublié de recharger ma batterie avant de partir, il est mort là.

- Bon, fit Sam en tapotant pensivement le volant de ses doigts impatients, ils sont partis hier à sept heures, donc ils devraient arriver deux heures avant nous...

- Est-ce qu'on en a vraiment quelque-chose à faire ? dit Puck en reculant son siège pour pouvoir mieux étendre ses jambes.

- Eh ! fais gaffe à ce siège ! la dernière fois que je l'ai bougé je suis parti en... »

Le siège se renversa complètement et Puck se retrouva la tête entre les genoux de Mike.

«... arrière...

- Oh merde, désolé, mec. »

Mais malgré tous ses efforts, Puck ne parvint pas à remettre le siège en place.

« Bon, tu sais quoi, laisse tomber, décida Sam en lui lançant un regard las. Et puis de toute façon maintenant que cette voiture est à moi, j'en fais ce que je veux, mes parents me défonceront pas. »

Puck se mit à son aise et Mike se décala vers la gauche pour ne pas être gêné.

De longs grésillements commencèrent à s'échapper de la radio et le son en devint complètement brouillé. D'un geste du bras agacé, Sam l'éteignit.

« Mec, si au moins t'avais un lecteur CD, on aurait de la musique pour mettre un peu d'ambiance.

- Le simple fait de passer du temps entre mecs devrait te suffire, plaisanta Sam. On est tous tellement fabuleux. »

Puck lui répondit par un sifflement narquois et étendit ses jambes sous le tableau de bord.