Disclamer: les perso ne sont pas à moi SAUF Zaky =D

Allen et Zaky se dirigeait vers l'auberge qu'ils avaient pris pour dormir avec Kanda. Quand il franchit le seuil, il interpella la patronne pour lui dire qu'ils reprenaient la chambre de la veille.

Femme : Bien sûr. Mais votre ami va bien ?

Allen : Oui oui, il était juste tellement fatigué qu'il c'était endormi.

Femme : Vous allez rester avec lui ?

Allen : Oui, je pourrais passer prendre de quoi manger pour trois dans une demi-heure ?

Femme : Oui, se sera près.

Allen : Merci beaucoup !

Les deux exorcistes montèrent les étages pour arriver à la chambre qu'ils avaient louée. Allen déposa Kanda sur le lit et parti chercher sa boîte à pharmacie. Pendant ce temps Zaky resté seul avec Kanda l'observa. C'était vraiment le plus bel homme qui lui avait été donné de voir. Ses cheveux détachés étaient éparpillés sur l'oreiller et formais un véritable contraste entre la literie blanche, les cheveux noirs et son visage livide. En parlant de son visage, depuis que le blandin l'avait lâché il le trouvait plus crispé, inquiet. C'était décider, le petit ange aux cheveux noir lui appartenait et on ne touchait pas impunément à ses affaires. Le brun avait intérêt à écarter Allen de lui.

Le dit Allen revint sur ses belles pensées et releva un peu Kanda pour se glisser dans son dos. Il l'appuya contre son torse et lui enleva le bandage sommaire qu'il lui avait fait. Il tamponna l'entaille, sortant Kanda de son évanouissement en grognant.

Allen : ça va Kanda ?

Kanda : J'ai une tête à aller bien ?

Allen : Et bien pour tout te dire t'as l'air un peu palot.

Kanda : Tss…

Allen rit, si le brun avait la force de râler c'est qu'il n'allait pas si mal que ça. Il finit de désinfecter la blessure et ne put empêcher un commentaire de franchir ses lèvres.

Allen : Franchement, entre ta pneumonie, ton sommeil en retard et cette blessure j'espère que tu ne seras pas traumatisé du Pérou !

Kanda : Urusai !

Allen : Au pire je te ferais des câlins pour te rassurer mon Yû-chéri !

Kanda : Tss…

Allen : Héhé t'es trop mignon quand tu rougis !

Kanda : Pfff…

L'exorciste brun laissa Allen refaire son bandage, le border dans le lit, lui dire au moins dix fois qu'il devait bien se reposer, donc ne pas crier et qu'il allait chercher à manger et qu'il avait intérêt à tout avaler. Kanda acquiesçait à tout en se demandant s'il allait oser lui demander de revenir dans son dos, le prendre dans ses bras. Avec bien sûr pour raison que les oreillers n'étaient pas assez haut et ça lui faisait mal d'être autant couché. Faudrait qu'il tente, vraiment. Pendant que le plan de Kanda pour se faire câliner se mettait en place, le blandin était descendu chercher sa chère nourriture. Zaky s'approcha de lui et s'assis au bord du lit.

Zaky : Allen m'a dit que tu n'aimais pas les surnoms, c'est vrai ?

Kanda : Oui.

Zaky : Dommage, celui que j'avais trouvé t'allais comme un gant. Et d'ailleurs pourquoi lui t'appelle Yû-chéri ?

Kanda : ça ne te regarde pas.

Zaky : Je ne veux pas qu'il t'appelle comme ça.

Kanda : Qu'es ce que ça peut te faire.

Zaky : Tu es à moi, il n'a pas le droit de te faire quoi que ce soit.

Kanda : Je n'appartiens à personne et encore moins à toi.

Zaky : Si, ne discute pas. Je ne veux plus qu'il te parle ou même qu'il te regarde !

Kanda : Va te faire…

Kanda ne put finir sa phrase à cause de la bouche qui s'était brutalement posé sur la sienne, forçant les barrières de ses lèvres et ses dents, mordant violement sa langue. Quand il se sépara de lui, on voyait une lueur de peur dans le regard noir de Kanda. Il n'avait pas oublié que l'innocence du blond augmentait de beaucoup sa force. Comme pour lui en donner l'exemple le norvégien remonta ses mains en dessus de sa tête et les teints avec une seule main, la deuxième descendant sur son torse pour déboutonner sa chemise. Le brun se débattait comme il pouvait compte tenu de sa blessure en lui criant d'arrêter. Zaky repris une nouvelle fois sa bouche pour le faire taire, ne faisant pas attention aux larmes qui s'accumulaient aux coins des yeux du kendoka. Ce dernier haletait, se demandant comment il allait pouvoir se sortir de là et priant pour qu'Allen revienne avant qu'il ne finisse de se faire violer. Heureusement ou malheureusement pour lui, tout dépend du point de vue, Zaky appuya sur sa plaie, le fessant se recroqueviller sur lui-même, donnant au passage un violent coup de genou dans l'entre-jambe de son agresseur. Ce dernier gémi de douleur, ses yeux brillants d'une colère froide. Il activa son innocence, son bras gauche se recouvrant de pierre et assena un coup aussi fort qu'il le put contre la hanche gauche du brun qui hurla sous la douleur, au bord de l'évanouissement, les larmes cascadant sur ses joues.

Zaky : Reste sage !

Kanda hocha la tête en signe d'assentiment, la douleur irradiait de sa hanche et d'après son expérience des blessures en tous genres, l'os aurait du mal à se ressouder correctement, même avec son pouvoir de guérison. Zaky le gifla et répéta sa question.

Kanda : O-oui…

Zaky : Bien, ne dit rien à Allen, sinon il risque d'avoir un malheureux accident. Ce serait bête n'est-ce pas ?

Kanda : Oui…

C'est comme ça que Kanda réalisa qu'il tenait énormément à Allen, trop même pour un temps de guerre. Oui, a bien y réfléchir il était tombé amoureux du blandin. Il était si sur de le détester pourtant ! Et comme par hasard il s'en rendait compte quand il allait se faire violer par quelqu'un qu'il ne connaissait pas mais qu'il verrait tous les jours. Il sentit Zaky le débarrasser de son pantalon, dé-zipper sa braguette et relever ses jambes. Il n'y avait qu'un mot qui n'avait pas déserté son cerveau habité par la peur et il se répétait en une litanie sans fin. Non non non non non non ! Et sans qu'il s'en aperçoive il le dit tout fort.

Kanda : Non non non non non non !

La porte claqua ! Kanda vit dans une sorte de brouillard un Allen totalement furax assommer le nouvel exorciste. Après ce fut son visage qui apparut dans son champ de vision, avec une expression inquiète. Sa bouche bougeait, il devait surement parler et attendre qu'il lui réponde. Le noir l'engloutit.

Le brun ouvrit les yeux, la nuit était complète. Il ne savait plus où il était. Pourquoi était-il là ? Dans les bras de qui s'était-il endormi ? Il réfléchit un peu. Il était à Lima, oui c'était ça. Avec… avec… Allen ! Oui, voilà, il était avec Allen à Lima pour une mission. C'était… retrouver un nouvel exorciste. Et l'illumination le frappa brutalement. Zaky, le viol ! Et si s'était lui à coté ? Kanda commença à trembler, retenant ses larmes du mieux qu'il pouvait. La personne bougea doucement. Le kendoka était tétanisé.

?: Kanda ? Ça va mieux ?

Kanda : … o-oui…

L'ex endormis l'enlaça lentement, comme pour ne pas l'effrayer davantage. Le recouchant doucement.

?: Chuuut… c'est fini maintenant Kanda…

Il reconnut la voie. C'était Allen. Aussitôt il se pelotonna contre lui, agrippé à sa chemise. Sans qu'il ne le veuille les sanglots le secouèrent sans qu'il ne s'y attende. Le blandin le sera davantage contre lui, caressant ses cheveux dans un mouvement apaisant et lui chuchotait des paroles apaisantes. Il fallut un bon quart d'heure à Kanda pour se clamer. Il s'endormi comme une masse, d'un seul coup après c'être arrêté de pleurer.

Le lendemain matin quand Allen se réveilla, son brun dormait encore, blottit dans ses bras. Il eut un sourire triste, il s'en voulait d'avoir laissé Kanda avec Zaky, il aurait dû voir à sa façon de le surnommer alors qu'il ne le connaissait pas encore. L'endormi s'agita un peu essayant de se redresser avant de pousser un cri de douleur.

Allen : Ne bouge pas, ta hanche est complètement écrasée. J'ai voulu appeler un médecin hier mais aucun n'a voulus se déplacer aussi tard. Désolé.

Kanda : C'est pas grave… mais je vais surement boiter et avoir du mal à faire les missions importantes…

Allen : C'est pas très important ça si tu arrives quand même à marcher.

Kanda : Je suis qu'une arme, ils vont me tuer.

Allen : Komui ne les laissera pas faire et tu le sais.

Kanda : Et puis même, je servirais plus à rien. Lavi va pouvoir bien se foutre de moi.

Allen : Moi je t'aimerais quand même…

Allen avait chuchoté cette dernière phrase. En l'entendant Kanda sentit son cœur s'accéléré et ses joues prendre un jolie teinte carmin. Il lui murmura aussi la réponse.

Kanda : Moi aussi je t'aime…

Le sourire d'Allen à ce moment n'avait pas de prix, il faisait au moins trois fois le tour de son visage. Il se pencha doucement en avant, vers Kanda et posa tout aussi tendrement ses lèvres sur les siennes. C'était une caresses légère, tellement différente du baissé brutal de Zaky que Kanda ne put n'empêcher d'en réclamer un autre quand Allen se fut éloigné.

Allen : J'ai réussis à te faire changer en fait. Tu n'as plus peur de tes sentiments.

FIN