Disclaimer : Tous les personnages appartiennent à la CW et à L. J. Smith.

Je remercie encore toutes les personnes qui me font parvenir des reviews (auxquelles je ne réponds pas toujours et je m'en excuse), cela me fait vraiment plaisir de savoir que vous appréciez ce que j'écris, et ça vaut bien tout le temps que je mets pour faire du mieux possible.

Note : Je suis désolée pour le retard que j'ai pris dans ce chapitre, mais avec les vacances et les cours, j'ai été un peu occupée. En plus, j'ai eu beaucoup de mal à écrire ça. Aussi, pour ceux qui veulent, j'ai commencé une nouvelle fiction Klaroline qui commence après l'épisode 3x20 et qui s'appelle "Rester près de toi". Voilà, allez faire un tout si ça vous intéresse et donnez moi votre avis.

Je vous laisse, bonne lecture, en espérant que cela vous plaise. C'est du 100% Klaus/Caroline dans ce chapitre.


Chapitre 9 : Pour t'avoir pour moi seul

POV Klaus

La chaleur devenait étouffante au fur et à mesure que les kilomètres défilaient. Le soleil tapait de plus en plus fort sur le capot de la voiture. Au bout de plusieurs heures de route, je finis par arriver près d'une de mes propriétés, dans laquelle j'avais décidé d'emmener Caroline. La tête appuyée contre la vitre, elle s'était laissée aller au sommeil. Je me laissais bercer par sa respiration. Comment faisait-elle pour être aussi belle ? Je regardais la route d'un œil distrait, trop absorbé par la contemplation de la jeune fille. Enfin, j'éteignis le moteur et fis reposer ma tête contre le haut de mon siège.

- Il est l'heure de se réveiller sweetheart, dis-je doucement.

- Hmm...

Elle ouvrit lentement les yeux et plaça sa main sur son front pour se protéger de la lumière éblouissante. Elle battit des paupières en regardant à travers la fenêtre, déboussolée. Sa bouche s'ouvrit et laissa échapper un bâillement.

- On est arrivés ? demanda-t-elle d'une voix endormie.

- Oui, acquiesçai-je.

Je sortis de la voiture. Elle ouvrit la portière en jetant des regards curieux de tous les côtés. Elle observa d'abord le grand manoir du XVIIe siècle, bordé de statues et de fleurs, puis le jardin qui se terminait par une forêt. Son air émerveillé me fit sourire. Je sentis d'ici sa détermination à me résister s'envoler. Du moins, c'est ce qu'il me sembla.

- Où sommes-nous ? m'interrogea-t-elle après avoir arrêté de scruter méthodiquement les environs.

- Sur l'une de mes propriétés, déclarai-je en haussant les épaules.

Un murmure d'ébahissement se forma sur sa bouche, mais il ne passa pas la barrière de ses lèvres. Je lui présentai ma main.

- Si tu veux bien, l'invitai-je.

Elle l'observa quelques secondes mais finit par m'ignorer et tourner les talons pour se diriger seule vers la porte. Elle entra avec prudence, suivie par moi. Elle fit revenir sa chevelure blonde en arrière, ce geste qu'elle faisait souvent et que je trouvais totalement irrésistible, et se planta au milieu du hall avec les mains sur les hanches.

- Ce n'est pas très poli d'entrer avec le propriétaire sweetheart, lui lançai-je.

- J'en aurais peut-être tenu compte si le propriétaire était poli, railla-t-elle.

Je fis la moue. Cela allait sûrement être bien plus difficile que ce que j'avais pensé. De là où je me tenais, j'entendis une vibration traverser le corps de Caroline. Elle sortit son portable avec une mine d'enterrement et commença à faire courir ses doigts sur le clavier.

- Ah ça non ! me révoltai-je.

Je lui arrachai l'objet des mains et le rangeai dans ma poche arrière de jean. Elle tenta vainement de le récupérer mais elle ne parvint qu'à attraper la manche de mon pull. Elle fit un bond en arrière en me lâchant et essuya sa main sur sa veste. Son attitude me décourageait.

- Je dois m'excuser auprès d'Alaric ! s'énerva-t-elle. Je lui ai dis des choses horribles, et je ne les pensais même pas !

Je secouai la tête, ave une innocence feinte. La dernière chose dont j'ai besoin était qu'elle s'encombre avec ses pseudo-remords.

- Tu feras ça plus tard. Pour l'instant, profite de ta journée.

- Mais...

Je ne lui laissai pas le temps de finir et la menai vers le premier étage malgré ses résistances. Je lui serrai la main - peut-être un peut trop fort - pour être certain que cette fois elle, ne fuirait pas. Caroline sur mes talons, je grimpai les marches quatre à quatre. Je n'avais pas de temps à perdre si je voulais qu'elle succombe de nouveau à mon charme. Elle pouvait décider de s'en aller sur un coup de tête. J'arrivai enfin dans une grande pièce que j'utilisais jadis comme dressing et où mes sorcières continuaient parfois à laisser des vêtements. Au prix de nombreux efforts, elle parvint à s'écarter de moi et cacha sa main dans son dos. Comme si cella allait m'empêcher de faire quoi que ce soit. Elle fronça les sourcils, le regard anxieux.

- Pourquoi est-on là ? demanda-t-elle.

- Au cas où tu ne l'aurais pas remarqué love, il fait plutôt chaud ici et nous ne sommes pas vraiment habillés en circonstance.

Du bout de ses doigts, elle caressa l'étoffe d'une robe en velours pourpre vieille de plusieurs siècles.

- Tu penses vraiment que ce genre de vêtements est mieux ? hasarda-t-elle sans conviction.

J'éclatai d'un rire franc sans pouvoir m'en empêcher. Elle roula des yeux, ne semblant pas partager mon amusement. Je me raclai la gorge.

- Désolé, me repris-je. Suis-moi.

Je lui fis signe de me suivre, et elle s'exécuta avec une légère appréhension. J'ouvris les grandes doubles portes du fond de la salle. Dans la nouvelle pièce, les quatre murs étaient cachés par des commodes remplies de robes, hauts, pantalons, de bijoux et de chaussures de créateurs. La blonde resta plantée sur le pas de la porte. Je la détaillai du coin de l'œil. Son air impressionné me faisait chaud au cœur.

POV Caroline

Mais qu'est-ce que je faisais là ? Mais résolution de ne plus jamais le revoir avait tourné court et, étrangement, je ne m'en portais pas plus mal. Jamais personne n'avait essayé de me séduire avec autant d'ardeur. Et si j'essayais de me persuader qu'il me désespérait plus qu'autre chose, je savais que, même en le désirant plus que tout, je ne pouvais que faire semblant de ne pas aimer cela. Mais Klaus n'était malheureusement pas dupe. Il était parfaitement au courant que je l'appréciais plus que je ne voulais bien l'avouer.

Après un moment d'hésitation, je me dirigeai sur le côté. Je détaillai d'un œil méthodique chacune des tenues. Je pris entre mes doigts l'étiquette encore présente d'une robe de lin écrue. Ma mâchoire manqua de se décrocher et je dus retenir une acclamation de surprise. Je n'en revenais pas que Klaus aie dépensé autant d'argent. Ou plutôt, qu'il ait contraint une vendeuse pour pouvoir avoir quelque chose d'aussi cher. Jamais je n'oserais la porter.

- Un problème ? fit la voix de Klaus derrière moi.

Je me retournai. Je bloquai ma respiration face à la vue que je découvris. Klaus étais torse nu en train de choisir un t-shirt. Mes yeux coururent sur ses muscles bien dessinés sans que je ne puisse les retenir. J'étais littéralement subjuguée par mon attirance pour lui. Comment pouvait-on être aussi bien foutu ? Je me mordis la lèvre inférieure face à cette pensée. Pour mon propre bien, je devais arrêter de me faire ce genre de remarque. Il tourna la tête vers moi et plongea ses yeux bleus dans les miens. Je menaçais de m'y perdre à chaque seconde.

- Je... Non... bafouillai-je. Tout va bien...

J'empoignai au hasard une robe de coton blanche et des sandales argentées.

- Retournes-toi, lui ordonnai-je.

Les coins de ses lèvres remontèrent sur ses pommettes pour former un sourire irrésistible. Je m'absorbai dans la contemplation du plafond pour éviter de le regarder.

- Pourquoi ? enchaîna-t-il. Je t'ai déjà vue nue je te signale.

Sa voix feutrée me donna des frissons. Mes joues s'empourprèrent légèrement mais je croisai les bras pour retrouver un peu d'aplomb, ma robe toujours dans les mains.

- Ce n'est pas une raison, lui criai-je. Retournes-toi !

Il soupira lourdement mais fis ce que je lui avais demandé. Je me retournai aussi, la vue de son dos m'angoissant sans que je ne sache vraiment pourquoi. J'enfilai rapidement les vêtements que je tenais et lissai mes cheveux avec la paume de ma main. J'entendis Klaus faire quelques mouvements dans mon dos, mais je n'osai pas me tourner vers lui de nouveau. Je sursautai quand je sentis ses doigts se poser sur mes épaules nues. Il rejeta avec une douceur infinie mes cheveux dans mon dos et passa un collier d'argent orné d'une perle blanche autour de mon cou. Le contact du métal froid sur ma peau m'arracha un nouveau frisson. Je me retournai vers lui en affichant un sourire gêné.

- Encore un cadeau ? demandai-je en remuant ma tête de droite à gauche d'un air réprobateur.

Il haussa les épaules.

- Tu n'as qu'à appeler cela un prêt, si c'est meilleur pour ta conscience.

Son visage était si proche du miens que je pouvais sentir son souffle chaud frôler ma joue. Ma lèvre inférieure commença à trembler dangereusement. J'avais une envie irrésistible de l'embrasser, ici et maintenant, peut importe les conséquences. Je mordis l'intérieur de ma joue. Pourquoi ne le faisais-je pas, tout simplement ? Justement à cause de ces mêmes conséquences. Il souffla, le regard accrocher à ma bouche que je tentais en vain de faire arrêter de bouger nerveusement. Je battis des paupières, pour reprendre mes esprits, mais rien n'y faisait. Je restais là, pantelante, à attendre je ne sais quoi qui me ferais revenir à la raison. Cette fois, ce fus la voix de Klaus.

- Tu m'en voudrais beaucoup si je t'embrassais ? articula-t-il si bas que je n'entendis qu'un simple murmure.

J'inspirai un grand coup, laissant ma poitrine se gonfler puis se dégonfler pour évacuer ma pression.

- Oui, affirmai-je, peut-être un peu trop agressivement pour être crédible.

Je l'écartai de mon chemin d'un geste de main et me dirigeai à grands pas vers l'autre bout de la pièce, où je regardai méticuleusement les boucles d'oreilles rangées dans des boîtes de velours.

- Allez love, insista-t-il en revenant vers moi. Tu l'aurais fait toi même si je ne t'avais pas demandé la permission.

- Mais tu me l'as demandée.

Il pressa son corps contre mon dos, m'obligeant à faire un pas en avant pour pouvoir garder l'équilibre. Je sentis la chaleur monter en flèche et la tension entre nous atteindre un degré qu'elle n'avait encore jamais atteint. Son expiration fit voler mes cheveux dans l'air. Ses mains trouvèrent naturellement ma taille. Et même un peu trop naturellement.

- Crois-moi, chuchota-t-il, je ne ferais pas cette erreur deux fois.

Sans que je ne sache comment, je me retrouvai adossée au mur, bloquée contre Klaus. Ma respiration devint saccadée sous la pression qu'il exerçait, ce qui sembla être particulièrement à son goût. Je tentai de me dégager de son étreinte, mais ses bras, des deux côtés de moi, m'en empêchaient. Il m'obligea à relever le menton, ce qui me força à le regarder. Il resta quelques secondes à me détailler, les yeux brillants d'excitation, puis captura mes lèvres sans me donner de répit. Je commençai par résister, la bouche à peine entre-ouverte, mais rendis les armes quand sa langue se frailla un chemin jusqu'à la mienne et la caressa la avec douceur. Je ne pouvais définitivement pas comparer ses baisers à ceux que j'avais partagés avec Matt ou Tyler. Ceux de Klaus avaient quelque chose de tellement mieux. Une passion, une fougue, une ferveur dont j'avais peur de ne jamais plus pouvoir me passer. Nos bouches bougeaient sensuellement l'une contre l'autre, tandis que nos deux langues menaient toujours un combat silencieux. Mes doigts s'étaient glissés dans ses courtes boucles blondes sans même que je ne m'en soie rendue compte. J'appréciai la sensation de leur douceur sur ma peau. Mon autre main parcourait son dos avec avidité. Sans me décoller de lui, j'inspirai profondément pour m'imprégner de son odeur. Comment pourrais-je lui résister après ça ?

- Ça suffit ! hurlai-je en le repoussant d'un seul coup.

Il chancela sous la surprise, les yeux exorbités. Mes joues et mes yeux me brûlaient. Il se reprit rapidement et essuya sa bouche avec le dos de sa main. Je pointai vers lui un doigt accusateur.

- Il faut vraiment que tu arrêtes de m'embrasser ! m'insurgeai-je au bord des larmes.

Un sourire de prédateur se colla sur les lèvres de Klaus. Avant que je ne m'en rende compte, il avait enroulé ses bras autour de moi et me serrait contre son torse avec force. Ma respiration se coupa sous le choc. Son nez frôla mon oreille.

- Ça n'avait pas l'air de te déplaire tant que ça pourtant, susurra-t-il.

Je ne pouvais pas lui mentir. Il remarquerait un mensonge aussi évident.

- Ce... Ce n'est pas une raison, bafouillai-je lamentablement dans son cou.

A contrecœur, je ne le retins pas quand il s'écarta de moi. Il me fit un clin d'œil.

- Donc cela ne te déplait pas, affirma-t-il, la voix pleine d'assurance.

Je ne pris pas le temps de nier. Il mit rapidement un t-shirt gris, comme à son habitude, puis me mena à travers le manoir Je découvris les différentes pièces, l'histoire de ce château, la vie que menaient les gens quelques siècles auparavant. Klaus était littéralement habité par le sujet, plongé dans ses souvenirs, et ses yeux s'illuminaient dès que je lui posais une question, à laquelle il s'empressait de répondre. Sa stratégie, peu importe en quoi elle consistait, avait merveilleusement bien fonctionné. Je me sentais parfaitement à l'aise en sa présence, loin de mes problèmes du quotidien. C'était une situation assez étrange.

Nous arrivâmes enfin dans une salle que je considérai immédiatement comme une salle de bal. Tout en long, il me faudrait bien plusieurs minutes pour la traverser. L'hybride s'arrêta près de moi, qui gardais les yeux fixés sur le magnifique plafond. Je le sentis se rapprocher considérablement de moi.

- M'accorderais-tu cette danse ? demanda-t-il.

Il n'y avait aucun moyen que je refuse. Et je n'en avais de toute façon aucune envie. Les lèvres pincées, j'acceptai son invitation. Il sourit en prenant ma main. Je me laissai guider par Klaus, qui me menait à travers la pièce avec brio. Comment faisait-il pour être doué en tout ? Je mis un temps fou à me rendre compte qu'aucune musique ne tournait autour de nous. Je voulus m'écarter mais son bras me serra plus fort. Je soupirai.

- Klaus, murmurai-je. C'est ridicule.

Sans que je ne puisse le repousser, il enfouit son nez dans ma chevelure blonde.

- Je t'en pris, souffla-t-il. Appelle-moi Nik.

Nik ? Oui, c'était comme ça que l'appelaient Rebekah et Kol. Mais je n'étais pas sûre de pouvoir m'habituer à prononcer ce nom, qui, après tout, sonnait plus comme un surnom amical qu'à un prénom donné à son ennemi. Mais le considérais-je vraiment comme mon ennemi ? Bien sûr que non.

- Nik ? dis-je avec une pointe de timidité non contrôlée.

Je savourai la façon dont ce nom roulait sur ma langue quand je le prononçai. Je ne sais pas exactement quand nous nous arrêtâmes de bouger, mais le fait était que nous étions immobile au milieu de la pièce, collé l'un à l'autre. Aucun de nous deux ne fit un mouvement pour remédier à cela.

- Alors, commença l'hybride qui me tenait toujours contre lui, dis-moi, combien de temps penses-tu encore pouvoir me résister ?

Je manquai de tomber à la renverse. C'est d'ailleurs que que j'aurais fait si son bras ne m'avait pas fermement retenu. Je repris un peu d'aplomb en souriant.

- Je ne sais pas. Pour toujours, peut-être.

Il posa une main sur son cœur, faussement offensé, mais laissa échapper un léger rire d'entre ses lèvres.

- Allez love. Nous savons tous les deux que c'est faux.

- Non, repris-je en haussant les épaules. Que tu le veuilles ou non, c'est la vérité.

- Je n'ai jamais rencontré quelqu'un d'aussi borné que toi, soupira-t-il. Hormis peut-être Rebekah.

- Et toi.

Il acquiesça et roula des yeux.

- Et moi, bougonna-t-il.

Il était tellement mignon ainsi. Non. Stop. Retour en arrière. Mignon ? Klaus était mignon ? Oui, c'était un fait. Mais un monstre tueur n'était pas censé être mignon. Pas mignon du tout. Seulement, avec ses pommettes et ses grands yeux bleus, aucun autre mot ne s'accordait à lui mieux que celui-ci. Je secouai la tête pour essayer de faire sortir ces idées de ma tête, mais rien n'y faisait.

- Qu'y a-t-il ? demanda Klau... Nik avec un sourire.

- Rien, affirmai-je.

Il fixa son regard dans le mien, ce qui eu le don de me déstabiliser.

- Je sais que tu mens, dit-il. Mais ce n'est pas grave.

Il s'écarta de moi et enroula ses doigts autour des miens. Je tirai sur ma main pour me dégager, mais j'en fus incapable. Quand il décidait de quelque chose, rien ne pouvait l'en empêcher.

- Viens, lança l'hybride en commençant à marcher. J'ai encore beaucoup de choses à te montrer.

Fin


Gras = Paroles

Italique = Souvenirs ou rêves

Souligné = Changements de POV

Gras/Italique = Paroles lointaines ou paroles en anglais


Reviews ? :3

A bientôt pour le prochain chapitre ! Plumyx.