Bonjour ! Bienvenue sur la fiction la plus niaise de l'année ! Haha, je sais d'avance que certains passages vont vous faire rire/hausser les sourcils/pleurer/vomir.
Bon comme d'habitude, j'aimerais préciser que c'est une fic dont le but est de DIVERTIR. Si vous voulez quelque chose de bien écrit et d'intense, je vous prie de passer votre chemin haha.
Ensuite... J'ai honte de cette fanfiction et j'en suis désolée. Mais j'ai passé littéralement MILLE ans dessus, alors... Je la poste quand même. Histoire de pas avoir l'impression d'avoir perdu mon temps.
Disclaimer: Les personnages et les lieux d'Harry Potter ne m'appartiennent absolument pas, je ne fais que les emprunter pour rigoler. Haha
Rating: M, mollement justifié. Hahah
Note: Il y a probablement UN MILLIARD de fautes d'orthographe et de phrases qui ne veulent rien dire dans ce qui suit. j'en suis désolée. CECI EST UN THREE-SHOT. JE SAIS PAS SI CA SE DIT,. JE M'EN FOU. COOL D'ECRIRE EN MAJ.
Hum... J'ai conservé le nom de famille anglais pour Tom, parce que je pense que j'arriverai jamais à aimer "Jedusor". Sérieusement. Jedusor. Je te lance un sort! Jeux du sort! Jeu de la sorcière! Non ça marche pas. PAS DU TOUT. ;)
MERCI DE ME LIRE, ET SI VOUS AVEZ DES COMMENTAIRES, PITIEZ NE VOUS RETENEZ PAS, J'AI BESOIN DE M'AMELIORER ET IL N'Y A QUE VOUS QUI PUISSIEZ M'AIDER. JE VOUS AIME, AMEN, VIVE LE TORARRY! AHAHAH (je devrais pas inventer des noms de ship)
Bonne lecture!
Jour 1 :
Sa rencontre avec Tom n'avait été que le fruit du hasard.
Tout d'abord, le métro qu'il avait pris légèrement en retard pour se rendre à son cours concernant le cycle arthurien s'était arrêté en plein milieu de sa course. Ils avaient attendus dix minutes entre deux arrêts, et le côté un peu claustrophobe d'Harry s'était d'ailleurs légèrement affolé dans le tunnel.
Pas le meilleur moyen de commencer une journée.
Finalement il était arrivé à l'université pour constater que son cours avait déjà commencé depuis un bon quart d'heure. Et son professeur, un certain M. Dimawer avait la réputation d'humilier publiquement tout étudiant arrivant en retard. Et Harry n'avait certainement pas besoin de ça ce matin là. Il s'était donc ravisé, reprenant son chemin en direction de l'arrêt de métro qu'il venait à peine de quitter quand son regard s'attarda sur une affiche négligemment placardée contre un des murs de la faculté des lettres de son université. Aujourd'hui était synonyme de don du sang.
Harry considéra la question un instant... Il n'avait rien d'autre à faire, et une bonne action ne lui ferait pas de mal. En plus, il venait de faire quarante minute de trajet et l'idée de refaire ces mêmes minutes sans avoir rien fait de productif l'agaçait. En fait, la seule ombre au tableau résidait que le don du sang avait évidemment lieu dans le bâtiment de la faculté de médecine.
D'accord, c'était probablement stupide et cliché, mais dans son université, les deux facultés se haïssaient cordialement. Et Harry, qui n'était pourtant pas de nature belliqueuse, admettait parfaitement que les futurs médecins lui tapaient sur les nerfs. Non seulement ils se sentaient obligés de s'habiller comme s'ils se rendaient à un dîner mondain alors que... Sérieusement, ils disséquaient des cadavres ! Et aussi parce que leurs airs hautains, particulièrement adressé à la faculté des lettres parce que : « oui, nous, nous sauvons des vies... et vous ? Ah, vous étudiez des livres. Intéressant. »
Ils étaient carrément insupportables et il savait qu'il serait repéré facilement à cause de son style vestimentaire et de son attitude. Oui, il ne portait ni chemise, ni pantalon en toile noire, et il ne se pavanait pas comme s'il était le lauréat du prix nobel.
Mais décidant que l'insulte qu'il s'adresserait s'il renonçait à aller donner son sang à cause de ces imbéciles serait mille fois supérieure à n'importe quel regard méprisant, il prit tout de même la direction du bâtiment de la faculté de médecine.
A peine entré, il se rendit compte que l'ambiance était évidemment bien différente de sa propre faculté, où tout le monde était plutôt décontracté et où des rires fusaient quand même de temps en temps. Ici, tous les étudiants avaient l'air sérieux, comme s'ils étaient déjà des médecins de renommée mondiale qui devaient impérativement prouver au monde entier qu'ils étaient parfaits et compétents.
Un panneau indiquait où le don du sang se déroulait et il y alla en soupirant. Ce n'était probablement pas une bonne idée. Pas une bonne idée du tout, mais bon, il n'y avait qu'une seule manière de s'en assurer et c'était de confronter le destin en y allant.
Il arriva dans le couloir prévu et fut étonné du monde qu'il y avait. Il pensait que ce serait fait en un quart d'heure mais il s'était trompé. La queue commençait au début du couloir et se prolongeait sur plusieurs dizaine de mètres avant l'entrée dans un auditoire où les médecins avaient probablement installés les lits d'appoints.
Il se plaça dans la file d'attente, un peu mal à l'aise. Il ne pouvait pas s'empêcher de se trouver assez ridicule, bien sûr. La rivalité entre les étudiants en médecine et ceux en lettre était forcément exagérée, et lui, naïvement il y avait cru et...
Mais d'un autre côté, le regard moqueur de deux jeunes hommes habillés comme s'ils étaient des banquiers ayant une réunion avec leur ultime patron, ne lui avait pas échappé. Il n'était qu'un étudiant banal, avec des moyens très réduits. Ce n'était pas son oncle et sa tante qui allaient lui donner plus d'argent que ce que l'état voulait bien lui donner.
Son regard s'attarda sur la personne se tenant juste devant lui. C'était aussi un étudiant, devina Harry, s'il en croyait le sac en cuire négligemment posé sur son épaule. La seule chose qui poussa le brun à penser qu'il ne faisait pas partie de la clique des étudiants en médecine était le fait qu'il lisait un roman de gare.
Harry n'en avait jamais lu. En fait, sa tante trouvait ce genre de livre choquants et n'en avait jamais possédé. Et l'étudiant en lettre se voyait assez mal aller en cours avec ce genre d'ouvrage. (il avait quand même une réputation à tenir)
Il était tout de même un peu étonné, ce n'était pas le genre de lecture qu'un étudiant normal lisait en public... N'importe qui se faisant repérer en lisant quelque chose du genre essuierait de toute manière des moqueries, que ce soit de la part d'élèves ou de professeurs. Harry décida de se pencher légèrement en avant pour obtenir une meilleure vue sur la couverture du livre et ainsi savoir si l'inconnu juste devant lui avait vraiment l'audace de lire un ouvrage pareil en plein milieu de la faculté de médecine. Rien n'indiquait que Harry ne s'était pas trompé. Après tout, peut-être que certains grands classiques avaient aussi ce genre de couverture dont la caractéristique était d'être... assez explicite.
En remarquant que son geste n'était pas passé inaperçu et que l'étudiant inconnu le regardait les sourcils levé – preuve ultime qu'il avait remarqué sa tentative – Harry eu envie de se taper la tête contre un mur. Ça ne se faisait carrément pas, d'épier les lectures de parfaits inconnus.
En étudiant le visage qui le jaugeait avec circonspection, Harry se senti encore plus idiot. Avec bêtise, il s'était attendu à voir un garçon un peu bizarre, Le genre de type faisant tout son possible pour s'écarter de la norme – probablement à cause d'un complexe lié à un visage peu séduisant – et qui peut compter le nombre de ses amis sur les doigts d'une main. (pas que Harry ait quelque chose à dire dans ce domaine, il ne comptait actuellement absolument aucun ami.)
Mais... Mais il s'était complètement trompé. Le jeune homme en face de lui était probablement la personne la plus incroyablement attirante qu'il n'avait jamais vu. Le visage un peu émacié, les yeux gris comme l'acier avec quelques nuances de brun et les cheveux d'un noir de geai, il représentait exactement le genre d'homme qu'il s'attendait à voir dans un magasine de mode où dans un film.
Harry se sentit rougir malgré lui. Il était loin d'être timide, en temps normal, mais quand même, s'il avait croisé ce type dans d'autres circonstances, il n'aurait jamais osé lui adresser la parole.
- Je peux faire quelque chose pour toi ? » lui demanda le brun alors qu'un sourire narquois trouvait son chemin sur son visage. Il était un peu plus grand que Harry, ce qui le conforta dans son envie de déguerpir ou de se taper la tête contre un mur.
- Non pas particulièrement » répondit-il en essayant d'avoir l'air plus assuré que ce qu'il ressentait. Ce type semblait tellement sûr de lui qu'il était sûrement un étudiant en médecine, ou encore pire dans une branche artistique, l'apogée du snobisme.
Le sourire de l'inconnu se transforma de narquois en amusé et il lui tendit le livre. Sur ce coup là, Harry ne s'était pas trompé. Il s'agissait bel et bien d'un roman de gare dont le titre était : « sexy au delà du désir ». Son interlocuteur dû déceler son air dubitatif parce qu'il reprit :
- Bien sûr, ça ne vaut pas du Binns, mais il n'existe certainement pas de livres plus passionnants et divertissants que ceux là. Cette... » Il regarda le nom de l'auteur « Rita Skeeter à un don pour écrire des histoires croustillantes. »
Harry sourit et lui demanda :
- Tu lis du Binns ? » même dans sa classe, il n'avait jamais rencontré quelqu'un connaissant cet auteur.
- Quoi, toi aussi ? »
Ils se regardèrent un air émerveillé sur le visage. L'inconnu avança de quelques mètres, puisque le médecin avait fait passer le groupe suivant pour les dons, et lui répondit avec une sourire cette fois un peu plus sincère :
- La plupart des gens trouvent ses livres ennuyants mais je pense que c'est un précurseur et qu'il...
est et sera une des figures les plus importantes de la littérature anglaise contemporaine. »
Ils se sourirent, et l'inconnu lui tendit alors la main :
« - Je m'appelle Tom. »
Harry lui sourit, surpris qu'il ait réussi à engager la conversation avec quelqu'un comme Tom. D'habitude, quand il parlait avec une personne de sexe masculin, il s'agissait de personne relativement belles et relativement intéressantes. Apparemment, aujourd'hui, c'était le jackpot.
- Et moi c'est Harry."
Le brun lui rendit son sourire.
Ils auraient très bien pu ne jamais se revoir, mais, par une nouvelle succession de de hasard il se retrouvèrent quelques minutes après l'examen médical,alors qu'ils étaient placés par une infirmière sur des lits se trouvant côtes à côtes. Harry remarqua tout de suite que la bonne humeur et l'enthousiasme de l'autre garçon s'était apparemment envolée.
Pendant quelques secondes il hésita à se permettre de lui demander quel était le problème, mais comme ils ne se connaissaient que depuis une quinzaine de minutes, il n'avait strictement rien à perdre. Il ne s'agissait pas de quelqu'un suivant les mêmes cours que lui, du coup, s'il devait essuyer une humiliation parce que le dénommé Tom aurait décidé que sa tentative de socialisation était malvenue, il devrait lui faire face pendant dix minutes et ensuite il ne le reverrait jamais. Sa honte serait donc de courte durée
- Un problème ? » Finit-il par demander alors qu'il voyait une infirmière se diriger vers lui une poche vide dans les mains. Il n'aimait pas beaucoup la vue du sang.
Le brun l'étudia du regard quelques instants, avant de lui répondre :
- C'est cet abruti de médecin qui voulait m'interdire de donner mon sang, juste parce que j'ai eu des rapports sexuels avec d'autres hommes y'à moins de six mois ! Et même quand j'étais genre : « je me suis protégé ! » il était genre : « Bien sûr, mon pote. » ! » La colère sembla revenir à l'évocation de ce qui venait de lui arriver et Harry remarqua avec un sourire que Tom manqua de justesse de faire tomber une bouteille de désinfectant à cause des grands gestes qu'il faisait avec les bras en tentant d'expliquer à Harry à quel point il était outré.
Harry décida que c'était un moment absolument parfait pour glisser dans la conversation que lui aussi était à priori (et aussi a posteriori, maintenant qu'il y pensait) intéressé par les hommes.
- Oh, pas de chance » compatit Harry. « Moi, elle a juste levé les sourcils et m'a demandé si je m'étais protégé. »
Visiblement, Tom ne s'attendait pas à ce que Harry lui réponde cela. Finalement, un petit sourire s'afficha sur son visage, et il s'allongea sur le lit pendant qu'une infirmière lui fixait le tuyau pour la transfusion sanguine dans le bras.
Harry s'appuya aussi sur le lit d'appoint. Les auditoires de l'université n'étaient pas vraiment un endroit où on pouvait vraiment se mettre à l'aise pendant qu'on lui retirait une partie de son sang, c'était sûr.
- Sinon, t'es de quelle faculté ? »
il tourna le visage pour constater que Tom le regardait. Sa beauté était sérieusement à couper le souffle.
- Les lettres » répondit-il, redoutant que l'autre soit bel et bien un étudiant en médecine.
- Et en quoi, plus particulièrement ? »continua l'autre brun
- J'ai pris anglais et Histoire » répondit Harry alors que Tom hochait la tête :
- J'ai hésité à prendre ça, mais la perspective d'être professeur ne m'enchantait pas vraiment, j'ai une trop mauvaise influence sur les jeunes.
Harry sourit à sa remarque (il s'imaginait bien quel genre de dégât Tom pourrait causer dans une école avec tous les étudiants filles comme garçons essayant de passer dans son lit) et répondit :
- C'est vrai que c'est un peu le seul débouché, être prof... Mais bon, ça me conviendrait assez bien, prof d'anglais, et toi ? »
- Médecine, 4ème année. »
Harry le regarda curieusement. Il s'était plutôt attendu à ce qu'il soit dans le domaine de l'art. Il avait un air snob, semblait sophistiqué sans porter des habits de marque, se plaçait volontairement à côté de la norme, et entre son choix de lecture assumé et son homosexualité, il était le cliché parfait de l'étudiant en design, en mode ou en peinture.
- Et tu as l'intention de te spécialiser dans quoi ? » Demanda-t-il avec curiosité
Tom lui lança un regard charmeur :
- Peu importe, tant que c'est bien payé ! »
Devant l'air scandalisé du brun, Tom s'empressa d'ajouter : « je rigole, j'aimerais être pédiatre. »
- Ah... Oh. » répondit Harry. Pédiatre faisait probablement partie des métiers les plus difficiles du monde. Pas à cause des études, mais à cause du métier en lui-même. Il n'arrivait pas à s'imaginer quotidiennement au milieu d'enfants souffrants et malades.
Une fois le don terminé, ils se dirigèrent ensemble vers la table des collations. Harry sentait la tête lui tourner et il s'assit avec soulagement sur une chaise en plastique. Le mec qui avait un jour décidé que de la nourriture devait impérativement être offerte auprès des donneurs de sang était un génie.
Tom posa devant lui un sandwich ainsi qu'un verre d'eau. Harry le remercia et entreprit d'en ouvrir l'emballage. (manger un sandwich à neuf heures du matin, c'était quand même assez bizarre), tout en lui demandant :
- Tu viens d'où sinon ? »
Il remarqua que Tom semblait assez mal à l'aise.
- Hum, pour être honnête avec toi » commença-t-il. « je sais pas vraiment. Mais ça fait cinq ans que je sais que j'habite à Londres. »
Harry lui lança un regard intéressé :
- Comment ça, tu sais pas ? »
Tom sembla soudainement très intéressé par son sandwich :
- T'as entendu parler de l'incident de 1997 ? »
J'en fait partie. » répondit simplement Harry
Cinq ans plus tôt, le deux mai 1997, un incident inexplicable était arrivé à une petite partie de la population anglaise. Deux milles personnes éparpillées en Grande Bretagne avaient subitement perdu la mémoire. Personne, ni les médecins, ni les scientifiques, n'avaient réussi à expliquer ce qui avait pu se passer, mais de nombreuses rumeurs courraient à ce sujet. Extraterrestres, poison, hypnose, le fait divers avait été au cœur de la presse pendant environ six mois avant que tout le monde n'oublie petit à petit ce qui était arrivé.
- Et tu étais chez toi ? Quand c'est arrivé, je veux dire... » lui demanda avidement Tom.
Harry secoua pensivement la tête.
- Tu ne vas pas me croire, mais j'étais en Écosse, à côté des ruines d'un château ! »
Tom ouvrit de grands yeux :
- Pas possible ! Moi aussi !»
Ils se jaugèrent du regard pendant quelques secondes
- En même temps, ça explique peut-être pourquoi j'avais l'impression de t'avoir déjà vu »
Harry hocha la tête. Tom reprit :
- Parce que tu viens d'où toi ? »
- De Londres aussi, enfin... Apparemment, avant j'habitais chez ma tante, mon oncle et mon cousin. »
Tom leva un sourcil et Harry remarqua qu'il faisait ce geste assez souvent. Et que, d'ailleurs, c'était assez séduisant.
- Et tes parents ? » Continua le brun qui mâchonnait son sandwich, son attention très clairement focalisée sur Harry.
Le brun haussa des épaules :
- Selon ma tante, ils sont morts dans un accident de voiture. C'est aussi là que je me suis fait ça. »
Harry leva une mèche de ses cheveux révélant une mince cicatrice en forme d'éclair. Aussitôt les yeux de Tom s'élargirent d'une manière presque comique. Il s'exclama en renversant un peu de son verre d'eau sur la table :
- Je te jure que cette cicatrice me dit quelque chose ! Et c'est drôle, tous ces points communs, parce que je pense que je suis aussi orphelin. »
Cette déclaration aurait pu paraître bizarre dans la bouche de quelqu'un d'autre, mais venant d'un des « miraculés » de 97, ne pas trop savoir si on avait de la famille ou pas était commun. La police anglaise avait lancé des avis de recherche avec les photos de toutes les personnes ayant subitement perdu la mémoire dans les journaux, mais dans le cas de Tom, personne n'était venu le chercher.
Ceci dit, peut-être avait-il de la famille, qui soit n'avait pas eu envie de se faire connaître, soit qui avait aussi perdue la mémoire et était à l'autre bout de l'Angleterre. Mystère.
- Bizarre... » marmonna tout de même Harry. « C'est comment ton nom de famille ? »
- Riddle. Je m'appelle Tom Riddle. Et toi ?
- Harry Potter.
Tom essaya son nom en le répétant plusieurs fois avec plusieurs intonation différentes :
- Harry Potter... Harry Potter... HARRY POTTER ! Ah, oui, ça me semble particulièrement familier. Surtout quand je l'hurle. » Il se rendit compte une seconde trop tard que cela pouvait être pris d'une manière extrêmement sexuelle. Il se racla la gorge avant qu'ils n'échangent un nouveau regard, et qu'ils se sourient une nouvelle fois.
Harry remarqua que cela semblait plus sincère chez Tom que toutes les fois précédentes où il avait sourit. D'ailleurs il nota qu'il avait une fossette sur la joue gauche, et il se demanda s'il aurait le courage de lui demander son numéro de téléphone quand viendrait l'heure de se séparer. En effet, ils avaient les deux finis leurs sandwichs et leurs verres d'eau et il était évident que leur chemins allaient bientôt prendre deux directions différentes.
Harry se tortilla sur sa chaise. Il n'avait pas envie de passer de sympathique à envahissant. Tom devait avoir des centaines de filles et de garçons à ses pieds de bien plus séduisants que lui.
Mais, alors qu'il pesait le pour et le contre de lui demander son numéro, Tom lui coupa l''herbe sous les pieds lorsqu'il lui demanda l'air soudainement beaucoup moins sûr de lui :
- Je sais que c'est soudain, mais tu voudrais pas venir boire une bière ?
Et malgré qu'il soit à peine dix heures et demie du matin, Harry accepta.
Harry avait du mal à croire que rencontrer quelqu'un du genre de Tom de cette manière était possible. Il avait une envie grandissante d'écrire une lettre à la compagnie des métros pour les remercier d'avoir eu un retard l'empêchant d'aller en cours.
Parce que... Voilà. Ils étaient dans un petit pub, appelé quelque chose comme le « chaudron baveur » et ils en étaient déjà à leur troisième bière. Tom avait le même âge que lui, bien qu'un peu plus jeune de cinq mois. (il était du 31 décembre et Harry du 31 juillet), il détestait ses camarades qui étaient – selon lui- beaucoup trop snob pour leur propre santé. C'était un reproche assez ironique venant de Tom, pensait Harry, car Tom lui avait déjà prouvé être plutôt snob dans son genre. Et il habitait dans un petit apparemment vers Camdentown dont il payait le loyer grâces aux subventions que donnaient l'état à toutes les victimes de l'incident de 97.
- Tu as de la chance » déclara Harry à l'annonce de la localisation de l'appartement de Tom. « j'habite dans une banlieue, j'ai quarante minutes de trajet pour arriver à l'université. »
Tom fit une grimace avant de lui dire :
- Oh, tu sais, il y a de la place pour deux chez moi. »
C'était dit sur le ton de la blague, mais Harry espérait que cela ne l'était pas complètement. Ils ne se connaissaient pas depuis longtemps. Trois heures tout au plus. Mais il était complètement sous le charme du caractère (et de l'apparence) de son nouvel ami.
Quelques minutes plus tard, après avoir une nouvelle fois abordé le sujet de la littérature, Harry appris que Tom était définitivement un adepte de la littérature de bas étage, et que plus c'était scabreux et de mauvais goût, plus ça avait des chances de lui plaire. Harry devait admettre être complètement séduit par les contradictions qu'offraient le caractère de Tom. D'un côté il était élitiste et conservateur et de l'autre il aimait les choses inutiles et sans valeur.
- Sinon » finit par demander Tom alors qu'il faisait tourner son troisième verre de bière entre ses doigts (qui étaient étonnement longs) « un petit ami ou une petite amie ? » Harry voyait bien que cette question coûtait à Tom un énorme effort, mais qu'il n'avait pourtant pas détourné le regard. Il avait même un petit sourire en coin. Si Harry avait été une fille en pleine adolescence, il en aurait sûrement gloussé. Mais étant un jeune homme de 23 ans, il haussa des épaules avec un sourire qu'il espérait blasé.
- Rien d'officiel, en tout cas. » Ce n'était peut-être pas très discret, mais Harry essayait d'indiquer par là à Tom qu'il n'avait rien contre les relations pas sérieuses. Il vit le sourire de Tom s'agrandir et Harry décida d'ajouter avec nonchalance :
- Et toi ? »
Le visage de Tom reprit une teinte assurée : « Même chose. »
Ils se regardèrent en souriant quelques instants, et Harry comprit à ce moment que Tom avait exactement les mêmes intentions que lui.
Il était six heures du soir, et ils venaient de s'acheter un fish&chips. Ils avaient littéralement passé la journée ensemble à traîner dans les magasins, et Harry avait appris par la même occasion que Tom adorait les vieux objets (qu'ils aient de la valeur ou pas). Et après cet après-midi où ils avaient parlé librement comme s'ils étaient de vieux amis, ils en étaient arrivés à la conclusion qu'ils avaient forcément dû se connaître avant 97. Enfin, c'était surtout une raison pour se déculpabiliser. En effet, Harry n'avait pas vraiment l'habitude d'envisager de passer directement au lit juste après avoir rencontré une personne. Ça lui était déjà arrivé, bien sûr. Mais en boîte, sans avoir échangé plus de trois mots (qui le plus souvent étaient du genre de : « chez toi ou chez moi? ») et surtout d'habitude, il avait la garantie de ne pas se souvenir du nom de l'autre, et d'avoir des souvenirs plutôt flous. Là, ça allait être différent. Il n'avait absolument pas d'alcool dans le sang : les quelques bières qu'ils avaient bu en fin de matinée ne leur ayant pas fait d'effet, et surtout il connaissait Tom bien plus qu'un minimum. Il savait déjà quels étaient ses rêves (avoir une bibliothèque de 20 mètres), ce qu'il faisait pendant son temps libre (essayer de trouver de nouveaux sujets qu'il ne maîtrisait pas encore) etc.
Et pourtant, au lieu de l'encourager à ralentir les choses et à reprendre un schéma plus classique, évoluant étape par étape, il n'en avait que plus envie de lui.
Ils s'assirent sur un banc qui donnait sur un parc, et Harry soupira de contentement. S'il avait su le matin même qu'il vivrait une journée aussi extraordinaire, avec quelqu'un d'aussi extraordinaire (il n'y avait pas un sujet de conversation sur lequel Tom ne s'enflammait pas...) il se serait peut-être un peu mieux habillé. Ou peut-être qu'il aurait un peu plus tenté de dompter sa coiffure.
Il avait de temps en temps un peu mal au bras, à cause du don du sang, mais ce n'était qu'une petite ombre sur le tableau de sa rencontre avec Tom.
J'ai une question un peu bizarre » le prévint Tom alors qu'il mordait dans une frite. Harry l'encouragea à continuer : « En 97, quant tu as repris connaissance, t'étais pas...disons... habillé bizarrement? »
- Si, j'avais une espèce de robe noire. »
Tom lui sourit :
- Moi aussi ! Et j'étais pieds nus, et...y'avait ce truc dans ma main.
Harry le regarda avec une surprise à peine voilée :
- ça ressemblait à un bâton, non? »
- Exactement ! » Tom frotta le sol de la pointe de son pied et ajouta : « on devait faire partie d'une secte bizarre. Ça m'étonne un peu de moi, mais j'imagine que c'est la seule explication plausible pour notre tenue et tous ces trucs. »
A ce moment là, Tom ne mentionna pas son étrange don impliquant les serpents et Harry ne lui révéla pas qu'il avait retrouvé des livres aux titres bizarres chez son oncle et sa tante.
OooOoOoO
Il était huit heure du soir. Ils avaient passé la dernière demi-heure a arpenter des magasins de thé, à la recherche d'une saveur spéciale, puisque Tom avait déclaré avoir oublié d'en acheter et de ne pas pouvoir survivre ne serait-ce qu'un seul matin sans sa boisson préférée.
En sortant de la petite boutique poussiéreuse (qui avait absolument ravi Tom, qui décidément, adorait les vieilles choses), il leva le sac en plastique dans lequel reposait le sachet de son très précieux (et relativement cher) thé, et le secoua devant les yeux d'Harry.
- Je t'assure, c'est le meilleur du monde ! »
- Mais je te crois ! » répondit Harry avec un petit rire.
Tom lui lança un regard suspicieux, avant qu'il ne sourie lui aussi, mais d'un air un peu moins innocent.
- Tu devrais venir chez moi le goûter ! »
Et leur destin était scellé.
Harry n'était pas naïf. Il savait parfaitement le genre de choses qui étaient sous-entendues dans cette proposition. Et sérieusement ? Il s'en réjouissait. D'habitude il n'aurait sûrement pas accepté ce genre de suggestion, à moins d'avoir une très sérieuse dose d'alcool dans le sang. Mais là, Tom se servait lui-même sur un plateau d'argent. Et Harry pouvait bien l'admettre, il était de loin, le mec le plus beau, le plus charmeur, le plus charismatique, le plus drôle et le plus bizarre qu'il ait jamais rencontré.
Alors il hocha la tête et suivit la direction que lui indiquait Tom.
Le trajet en métro allant de l'endroit où ils se trouvaient précédemment et l'appartement de Tom fut particulièrement pénible. L'ambiance était gâchée par le sentiment de malaise qui planait entre eux. Ils savaient tous les deux pourquoi ils allaient dans son appartement et ce qu'ils allaient y faire, et malgré le fait qu'ils aient joué la carte de la décontraction toute la soirée, ils n'avaient les deux pas autant d'expérience qu'ils voulaient bien le faire croire.
Tom, malgré son avantage physique important, n'était pas toujours aussi amical. En fait, il avait tendance à être arrogant et méprisant, et l'idée de partager son lit avec un imbécile ne l'excitait pas du tout. Il était donc peut-être un peu trop sélectif quant à ses partenaires.
Et Harry... Harry était un peu trop romantique pour sortir dans les boîtes gays de Londres tous les week-ends et ramener un inconnu.
Mais Tom essayait de se résonner en se disant que le fait qu'Harry ait accepté ne voulait strictement rien dire, et il n'avait pas encore besoin de s'inquiéter pour les détails pratiques comme « il faut que je sois performant sinon c'est la honte de ma vie » et « oh, mon dieu, à quand remonte ma dernière douche ? » puisque rien ne lui indiquait qu'Harry n'allait pas juste boire un peu de thé et rentrer chez lui.
D'un autre côté, Harry habitait apparemment assez loin, et il avait bien vu que l'autre garçon le regardait avec envie et, sérieux, des mecs comme Harry, il en croisait pas à tous les coins de rues, alors il avait intérêt à...
... Il soupira essayant de penser à autre chose.
Harry sentit sa mâchoire s'ouvrir involontairement lorsqu'il vit l'immeuble dans lequel habitait Tom. Il n'avait rien de particulier en soi. En fait, c'était même une bâtiment tout ce qu'il y avait de plus commun. Mais, il avait été peint dans un pure style venant de Camden, c'est à dire de toutes les couleurs criardes possibles, et un espèce de bateau de pirate d'un mètre était suspendu au dessus de la porte principale.
Tom lui donna un coup de coude :
- Alors, pas mal, hein? »
Harry hocha la tête. Ils entrèrent, et le brun sentit tout de suite une forte odeur de brûlé. Devant sa grimace, Tom sourit et pointa une porte au fond du couloir :
- Le mec qui vit là, s'obstine à se prendre pour un grand cuisiner, et fait toujours brûler ses repas.
Harry émit un bruit de compréhension et ils se dirigèrent vers l'ascenseur.
Une fois dedans, Harry jeta un regard sur Tom. Il tapotait des distraitement des doigts sur son Jean, l'air pas très assuré.. Harry n'avait pas la prétention de connaître Tom, pas du tout. Mais du peu d'heures qu'il avait discuté avec lui, il semblait être confiant, sûr de lui, peut-être même un peu trop, et très arrogant.
Remarquant qu'il l'observait, Tom se racla légèrement la gorge. Et Harry décida d'agir. Il fit un pas en avant, attrapa Tom par le col de son manteau et pressa ses lèvres contre les siennes. La réaction du plus grand ne se fit pas attendre, et il répondit immédiatement à son baiser tout en attrapant sa nuque entre ses mains. Au bout de quelques secondes, ils se séparèrent et Tom lui demanda :
- T'as pas l'impression que c'est un peu rapide ? »
Harry l'embrassa une nouvelle fois :
- On se connaît depuis quoi... neuf heures ?
Tom hocha de la tête alors qu'il le plaquait contre un de murs de l'ascenseur et se penchait pour conquérir une nouvelle fois ses lèvres.
- ça fait comme si on avait fait trois rendez-vous de trois heures, ça me paraît être une durée assez longue... » Il ré-embrassa Tom alors qu'il essayait d'enlever à moitié son manteau et qu'une de ses mains trouvait son chemin entre les jambes du plus grand qui soupira et l'embrassa une nouvelle fois : « pour ce genre d'act-ah » Tom venait lui aussi de glisser une main entre ses jambes et le caraissait rapidement à travers son pentalon « activités. »
L'ascenseur s'arrêta finalement, et ils se précipitèrent dehors. Tom l'attrapa par le bras et l'écrasa contre sa porte d'entrée alors qu'il reprenait possession de ses lèvres.
- Bordel, j'ai eu envie de faire ça dès le moment où j'ai vu que tu te penchais sur mon livre. »
Harry eut la réaction la plus appropriée, c'est à dire qu'il gémit et glissa ses mains dans les cheveux de Tom qui ,lui, essayait de trouver la clef de son appartement dans la poche de son pantalon tout en pressant son autre jambe entre celles d'Harry.
Ok, peut-être que ça faisait longtemps qu'il n'avait pas ressentit un désir aussi incroyablement impératif pour quelqu'un. En fait, il était cent pour cent positif qu'il n'avait jamais ressenti ce besoin brut de juste arracher les vêtements d'un autre pour pouvoir en profiter. Il avait plutôt tendance à s'occuper de son esprit et de son besoin de challenges intellectuels que de ses besoins disons... Plus primitifs.
Il finit par trouver sa clef, ouvrit avec difficulté la porte, et traîna Harry dans l'entrée. C'était une entrée très simple. Il y avait une penderie, une porte menant à la salle de bain, une porte menant à la cuisine/salon/salle à manger et une porte menant à la chambre. Il ouvrit celle-ci, et Harry se précipita immédiatement à l'intérieur. Une fois dedans, il s'approcha du lit, la main toujours fermement accrochée au T-shirt de Tom et il se laissa tomber en arrière sur le matelas, en entraînant Tom avec lui.
Harry ne s'était jamais sentit aussi désespéré. Désespéré de toucher toutes lles parcelles du corps de l'autre , désespéré de trouver un moyen – n'importe lequel- de soulager la pression qui menaçait de le faire exploser.
Tom l'embrassait à pleine bouche alors qu'ils essayaient à la fois de se déshabiller et de déshabiller l'autre. L'étudiant en médecine eut d'ailleurs la malchance de recevoir un coup de coude involontaire dans l'estomac alors qu'Harry essayait à la fois d'enlever son T-shirt et de déboutonner le jeans de Tom.
Une fois Tom en sous-vêtements, ils prirent exactement deux secondes pour se regarder dans les yeux avant de se jeter une nouvelle fois l'un sur l'autre. Harry avait l'impression de n'avoir jamais été aussi dur de sa vie. Il pouvait pratiquement sentir son cœur battre frénétiquement dans son entrejambe et c'est avec une main tremblante qu'il essaya de se satisfaire momentanément. Mais, au lieu de lui donner un tant soit peu de satisfaction, il sentit qu'il avait maintenant encore plus besoin de contact.
Jamais personne ne l'avait excité à ce point et à sentir la moiteur des mains de Tom et ses soupirs rauques, il n'était pas le seul à avoir l'impression de tomber dans une autre dimension bizarre où tout aurait disparu sauf eux.
Harry sentit des gouttes de transpiration dégouliner le long de son dos, de ses tempes, et quand il passa une main dans le dos de Tom, il sentit qu'il était exactement dans le même état.
C'était un peu étrange, comme ils étaient synchronisés.
Il se pencha en avant et murmura dans l'oreille de Tom, l'empêchant de continuer ce qu'il était précédemment en train de faire, c'est à dire embrasser chaque parcelle de son cou qu'il était capable d'atteindre :
- Tu te rends compte, si ça se trouve, en fait, on est frères. »
Il sentit les ongles de Tom s'enfoncer dans son épaule, et il rigola une seconde, d'un rire un peu rauque et essoufflé. Tom le poussa d'un geste brusque contre le matelas et il chuchota dit les pupilles dilatées à l'extrême.
- Je vais te montrer quelle sorte de traitement je réserve à ma famille. »
Harry déglutit avec difficulté quand il se rendit compte que Tom était en train de reculer un peu et se de se pencher au dessus de lui au niveau de son nombril. Il s'appuya sur ses avant bras, les yeux écarquillés.
Il était toujours en Jeans, et il vit Tom presser légèrement ses doigts contre sa fermeture éclair et remonter lentement le long de celle-ci. Harry inspira brutalement.
- Aide moi à t'enlever ce truc. »
L'éloquence de Tom semblait disparaître en même temps que les habits d'Harry. Une fois en sous-vêtement, Tom le caressa plus franchement, et Harry remarqua que Tom glissait en même temps une main dans son propre boxer. La simple idée que Tom puisse être excité par l'idée de le sucer lui fit donner un brusque coup de rein.
Tom eut un petit sourire satisfait et il baissa le dernier rempart qui se dressait entre la nudité d'Harry et lui. Le sexe d'Harry était... parfait. Décida-t-il. Il sortit sa propre main de son boxer et s'en servit pour caresser ce qu'il n'arrivait pas à prendre en bouche.
Harry n'en menait pas large. Il avait abandonné l'idée de regarder pour se laisser retomber contre le lit de Tom et regarder le plafond en sentant de temps en temps qu'il avait un mouvement involontaire du bassin, ce qui ne devait probablement pas être très agréable pour Tom.
De son côté, il essayait d'être le plus synchronisé possible. D'accord, il n'est pas un expert pour ce qui concernait les rapports oraux. D'habitude, il était plutôt celui qui recevait ce genre de faveur, et c'était légèrement plus compliqué que ce à quoi il s'était attendu..
Les mouvements de sa main et de sa tête, il réussissait à gérer. Et vu les bruits qu'Harry faisait, il ne faisait pas un si mauvais boulot. Par contre, sa mâchoire commençait à protester, et Harry avait tendance à avoir des spasmes ce qui ne facilitait pas vraiment le tout. Surtout quand Tom se donna littéralement un coup de main sur le nez à cause du plus vieux. Se rendant compte de ce qu'il avait dû avoir l'air, à se donner un coup, il ne put s'empêcher de commencer à rire, Harry toujours en bouche. Immédiatement, le brun se redressa et s'exclama :
- Oh, oh, putain,T-Tom arrête tout de suite ! »
Le brun fit ce qu'on lui demandait, un peu surpris, il n'avait pas particulièrement l'impression d'avoir fait quelque chose de mal.
- Quoi ? »
Harry sembla un peu mal à l'aise :
- Ce que tu viens de faire, c'était juste un peu trop.. Euh... J'allais... Tu vois.. »
Tom sourit et embrassa légèrement Harry avant de le faire tomber contre le matelas il baissa rapidement son propre sous-vêtement et saisit leur deux érections.
Harry gémit immédiatement et attrapa son dos en bougeant des hanches en rythme :
- Ouais, ah- Tom, ah- juste comme ça. »
L'autre brun, lui, sentait qu'il arrivait au bout de sa retenue, il bougea plus rapidement contre l'étudiant en lettres et l'embrassa une dernière fois alors que sa vision se brouillait et qu'il sentait tous ses muscles s'engourdir.
Harry avait l'impression qu'il allait mourir de chaud. Il transpirait encore, et le fait d'être a) a moitié sous un duvet et b) à moitié sous Tom n'aidait pas beaucoup sa situation. Il soupira de contentement en sentant que Tom, qui avait la tête posée le long de son cou, caressait lentement son dos. Il n'avait quasiment rien vu de l'appartement de l'étudiant en médecine, mais sa chambre en tout cas était très petite. Il y avait à peine de la place pour le lit, une fenêtre, des romans douteux éparpillés dans la pièce et une bibliothèque remplie à craquer de nombreux livres.
Finalement, Tom rompit le silence :
- Woah » déclara-t-il avec un petit sourire. « ça faisait longtemps que ça n'avait pas été aussi bon. » (en fait, il ne pouvait pas se rappeler d'une fois où ça avait été aussi bon.)
Harry hocha la tête et finit par dire avec un petit rire :
- En ce qui me concerne, c'est peut-être juste parce que je suis sobre.
Tom sourit, dévoilant sa fossette, et se redressa légèrement pour regarder Harry dans les yeux. Il passa ensuite une main dans ses cheveux et releva la mèche qui cachait la cicatrice
- C'est pas un truc d'un soir hein? »
Harry se colla un peu plus contre lui, heureux comme il ne l'avait pas été depuis... très, très longtemps.
- Tu rigoles ? Tu viens de t'embarquer pour quelque chose d'au minimum six mois
- Parfait. » Répondit Tom
Et c'est ainsi que sans le savoir, Harry Potter et Lord Voldemort se rencontraient pour la deuxième fois de leurs vies. Ils ne le savaient pas encore, mais leur relation n'allait pas durer six mois. Ils ignoraient aussi qu'à l'autre bout du monde, aux États-Unis, le ministre de la magie américain avait, après cinq ans, décidé qu'il était temps qu'ils prennent des mesures pour régler le problème anglais, et que son but numéro un était désormais de rendre leur mémoire aux habitants de Grande-Bretagne.
TATATATAAAAAAAAAAAAAAAAAAM
Oui, je sais! Quel suspense insoutenable! Que va-t-il se passer dans la PARTIE DEUX? Quels secrets SONT ENCORE A REVELER! LA SUITE AU PROCHAIN EPISODE.
Marrant, j'ai pas encore décidé comment ça allait se finir.
SI CERTAINS ONT LU JUSQUE LA, JE NE SAURAI TROP VOUS REMERCIER. Et si certains d'entre vous commentent... Je vous lécherai les pied jusque dans l'au-delà
Merci et désolée de pourire UNE FOIS DE PLUS! Ce fandom. Et ce ship. ROOROORORO
