Sirius avait réapparu depuis un mois. Personne n'était en mesure d'expliquer comment il avait pu traverser le voile dans l'autre sens... Et pourtant... Il était bien là, en pleine possession de ses moyens, de tous ses moyens... Il était un bel homme de 36 ans, le temps n'ayant pas eu d'emprise sur lui. Hermione avait veillé à ce qu'il reprenne ses forces, et s'était donc auto-proclamée son infirmière. Elle n'avait pas changé. Elle était toujours aussi belle et intelligente qu'auparavant. Et si le temps n'avait pas influé sur la santé de Sirius, il en était de même pour ses sentiments. Il était toujours amoureux d'elle. Douce torture que de devoir vivre à ses cotés. Sans pouvoir la toucher, sans pouvoir la serrer contre lui, sans pouvoir l'embrasser dans le cou, là où la peau était si fine et si tendre, sans pouvoir la sentir frémir sous ses mains, comme avant.

Car oui, ils avaient été amants. Oui c'était étrange, à l'époque elle n'avait que 16 ans, il était de vingts ans son ainé. A l'époque... Maintenant, seules dix petites années les séparaient. Autrement dit, rien. Il se souvenait parfaitement de cette jeune fille, fraiche et mignonne, et qui lui inspirait tant de sentiments. Et Dieu sait qu'il avait lutté contre cette force qui le poussait vers elle, contre son besoin constant de la voir, de lui parler, de la faire rire, de la sentir, de la gouter, de l'aimer, contre cette brulure qui émanait de son estomac lorsqu'elle le frôlait, inconsciemment ou pas.

Elle venait le voir à Square Grimmaud, lorsqu'elle avait du temps libre. Et à Noël, avec Ron et Harry. Noël... C'est à ce moment là qu'ils avaient échangé leur premier baiser. Sous le houx. Une idée de Ginny. Du houx ensorcelé naturellement. Deux personnes qui se trouvaient en dessous devaient impérativement s'embrasser sous peine de se retrouver couvert de poil violet. Peu seyant. Timidement, elle s'était avancée. Avec appréhension, il enserra sa taille, posa sa main sur sa joue, et attira son visage vers lui. Il posa ses lèvres délicatement contre les siennes. Sans la brusquer. Doucement, il happa sa lèvre supérieur. Elle frémit. Il la serra un peu plus contre lui, caressant doucement son dos. Ils se reculèrent. Il était gêné. Elle avait les joues rouges, et le souffle court. Leur premier baiser.

Plus tard, peu avant qu'il ne passe à travers le voile, ils s'étaient retrouvés. Une nouvelle fois. Il ne voulait pas la brusquer alors il avait prit ses distances, pensant que ce n'était pour elle qu'une amourette. Mais il souffrait. Il était tombé amoureux d'une gamine. Quel vieux pervers ! Et il se détestait pour ça. Mais mue par une passion incontrôlable, elle lui avait sauté dessus. Il avait un peu trop bu, tentant de noyer son chagrin dans le Whisky. Il n'avait pas pu se retenir. Mais elle était vierge. Pure.
Il la serra contre lui, tout en l'embrassant avec fougue. Il transplana dans sa chambre et la coucha délicatement sur le lit. Il se plaça au dessus d'elle. Avec une lenteur contrôlée, il se pencha vers elle, l'embrassa sur le front, sur le nez, déposa un chaste baiser sur ses lèvres. Puis un deuxième. Et un troisième. Il appuya un peu plus. Elle répondit. Elle entrouvrit la bouche. Du bout de sa langue, il caressa sa lèvre. Elle gémit. De ses mains, il caressait ses hanches. Elle noua ses jambes autour de sa taille, le pressant plus contre elle. Il avait chaud. Elle le fixait, les yeux à demi ouverts, les pupilles dilatées, suspendues aux moindres de ces gestes. Délicatement il la fit se redresser, passa une main au creux de ses reins et de l'autre il écarta légèrement le tissu de sa chemise, dévoilant son épaule. Il embrassa doucement cette peau fraichement découverte. Elle frissonnait de plaisir. Il déboutonna doucement, un à un, lentement, avec délicatesse le chemisier, parsemant chaque centimètre de peau mis à jour d'une légère pression des lèvres. Il ne lui enleva, ce contentant pour l'instant de la laisser sur ses épaules.

Elle décidé de rentrer dans son jeu. Elle lui retira son tee shirt faisant place à un torse parfait, que les longues années emprisonné n'avaient pas altéré. Elle dessina du bout des doigts ses muscles saillants. Il frissonna et décida qu'elle avait assez joué. Il passa doucement sa langue entre ses seins encore recouvert. Elle gémit, se mordant la lèvre. Tout en l'embrassant dans le cou, ses mains remontèrent, prenant en coupe ses seins fermes. Elle soupira sous cette douce pression. Il se pencha à nouveau et embrassa ce même endroit. Il les caressait doucement à travers le tissus de chemise, qu'il enleva quelques secondes plus tard. Il parsemait le haut de sa poitrine de doux baiser. Elle gémissait, murmurait son nom, se tordait de plaisir. Elle brûlait pour lui. Sans s'en rendre compte, elle frottait doucement sa cuisse contre son entre jambe, provoquant chez Sirius des frissons. Il passa délicatement sa main sous son soutien gorge, se posant sur son sein, déjà tendu de désir. De ses dents, il enleva la bretelle. Le reste suivit. De sa langue, il titilla doucement ce téton rigide de plaisir. Il le mordilla délicatement. Le deuxième subit le même traitement. Elle n'en pouvait plus, elle n'avait qu'une envie : le sentir en elle. Il posa sa main sur son intimité, faisant des petits cercles avec son doigt. Elle eut un sursaut. Et d'un geste brusque le repoussa pour pouvoir enlever son jean. Riant, il l'allongea à nouveau. Il déposa un baiser sur son intimité, encore couvert par le tissus de son sous vêtement. Et une nouvelle pression. Doucement il écarta cette barrière et du bout de sa langue lui donna le baiser le plus intime qu'elle pourrait recevoir. Elle poussa un cri, posa ses mains sur sa tête lui faisant signe de continuer. Il voulait la mener jusqu'à l'orgasme. Qu'elle connaisse se plaisir intense. L'entendre gémir, l'excitait d'avantage et il ne se remettait qu'avec plus d'ardeur à cette douce caresse. Un cris plus fort que les autres l'avertit. D'un coup, elle se cambra. Quelques secondes plus tard, elle l'attira vers lui. Elle l'embrassa et lui chuchota qu'elle avait envie de le sentir en elle.

« Sirius ? »
« Sirius, je te parle, tu m'écoutes ? »

Il sortit de ses pensées. Il se rendit compte que pendant qu'il ressassait ses souvenirs, il n'avait eu de cesse de la détailler, elle et ses courbes, les yeux brillants de plaisir.
La vérité était que cette nuit là, il avait pris conscience de ce qu'il allait faire et avait pris peur. Il allait lui voler sa virginité. Lui, un vieil homme. Qui aurait pu être son père. Alors il s'était enfui, la laissant seule, pantelante de désir, et tremblante de confusion. Avant qu'elle ne puisse le confronter, il avait disparu.

« A quoi pensais tu ? » Lui demanda t'elle

Pas de réponse. Il se contentait de la fixer, les pupilles dilatés de désir. Dans son délire, il l'avait attiré inconsciemment vers lui. Et elle se trouvait maintenant à quelques centimètres de son visage, à cheval sur lui. Elle attendait qu'il fasse un geste. Et elle comprit. …tait ce dû à son incroyable perspicacité ou bien au fait qu'elle sentait sa virilité durcie contre elle ? Elle ondula délicatement du bassin lui arrachant un « Hermione ! », en guise de réponse. Ses yeux s'illuminèrent.

« Et si on reprenait où l'on s'était arrêté ? » Chuchota t'elle l'air féline.