Epilogue ::

_5 ans après_

Cinq années sont passées depuis la folle nuit de Squalo et Xanxus. Aujourd'hui, les deux hommes étaient toujours en couple, et vivaient une histoire merveilleuse. Seules quelques petites disputes, mineurs, avaient entachées leur couple, mais absolument rien de grave. Le blandinet, dans son incroyable terre-à-terrisme, avait peur que quelque chose vienne troubler ce magnifique calme plat. Et, malgré lui, il n'avait jamais été aussi près de la vérité…

Le soleil aujourd'hui était déjà haut quand il réveilla nos deux amants. Ils se levèrent dans un doux baiser, et s'habillèrent chaudement. En effet, l'hiver était très vite arriver, et la neige s'était même mise à tomber la veille. Xanxus sortit pour une séance photo, car malgré tout il était resté mannequin, et c'était bien parce que son blandinet de petit copain aimait beaucoup regarder l'homme de sa vie dans les magasines. Le brun souria doucement, embrassant encore Squalo tendrement, tout en sortant de la pièce.

Finalement, les heures passèrent vite, mais Xanxus ne pouvait pas arrêter de penser à son requin personnel, et lui envoya un sms demandant de la rejoindre au studio. L'argenté était déjà plusieurs fois venus, et avait pas mal sympathisé avec quelques uns des collègues du brun. Sans aucuns problèmes aucuns –ces derniers arrivant un peu plus tard– Squalo arriva dans les minutes qui suivirent. Il vint embrasser son beau et tendre brun, avant que ce dernier ne se fasse enlever par une horde d'hommes armés d'appareils photo, ou de maquillage. Le petit requin rigola en voix off, avant de s'asseoir sur une caisse trainant là, pouvant ainsi regarder son cher et tendre ce faire maquiller, coiffé (torturer ?,) et habillé.

Quelques petites minutes après, un jeune garçon brun appela le blandinet pour une soit disant aide, et le requin, trop gentil (1), accouru pour la lui offrir. Les deux garçons se dirigèrent dans un petit couloir, puis bifurquèrent pour entrer dans une pièce encore plus petite. Squalo se retourna vers le brun (un certain Levi), lui demandant muettement en quoi il pouvait l'aider. Le garçon se retourna vers lui, sans un mot, mais avec un petit sourire satisfait peint sur ses lèvres. Squalo, même si il ne sut pourquoi, le sentit mal. Et malheureusement pour lui, le petit squale n'avait jamais eut autant raison. Levi s'approcha de lui d'une manière féline et peu rassurante, qui fit reculer le blandinet jusqu'à ce que son dos ne rencontre le mur. Il comprit enfin son erreur, quoi que trop tard, lorsque l'autre homme posa ses lèvres sur son cou pâle.

D'une main tremblante, Squalo essaya de repousser l'homme, mais rien n'y fit. Il était bien plus fort que lui, cela se voyait au premier coup d'œil. Levi remonta son genou pour que ce dernier effleure le membre de requin, et ledit requin essayait toujours de l'empêcher. Des petites larmes de formèrent sous ses yeux, mais aucun son ne voulues sortir de ses lèvres serrées. Les larmes cristallines roulèrent alors sur les joues du squale, lorsque l'autre lui enleva son haut. Squalo stressait. Son cœur, affolés et désordonnés, battait contre sa poitrine en feu, en donnant l'impression au requin de vouloir vite s'enfuir… Oui, s'en aller, pour fuir ce qui allait surement se passer. Il rageait en même temps qu'il paniquait : le blandinet n'arrivait pas à faire sortir ne fus-ce qu'un bruit de sa bouche, qu'un crie pour prévenir un bon cœur passant devant la porte… Non rien. Il frappa, sans succès la musculature faite de fer du Levi, mais ce dernier ne semblait même pas s'en rendre compte, et descendit lentement le pantalon de sa victime, tout en le mordant au cou, ouvrant de multiples plaies.

De son côté, le brun se faisait photographié dans toutes les positions. Nombreuses d'entre-elles étaient quelque peux douloureuses, mais il avait quand même l'habitude. D'un coup, son photographe attitré s'arrêta, les yeux grands ouverts. Un petit vent passa, ramenant une boule formée de petites racines venant tout droit du désert, et plus personne ne bougea. Lussuria (c'était le nom de photographe) eut un énorme sourire, ramenant des regards surprit. Il semblait avoir trouvé l'inspiration, une idée fabuleuse… Ce qui appelait au mal. Xanxus regarda l'homme excentrique, habiller de vert et de bleu flash, alors que ce dernier prit la parole, parlant avec la voix suave d'un enfant qui voudrait arrêter sa punition, essayant de dompté le son professeur. Sauf que là, c'est un brun : c'était tout de suite plus dangereux…

- Mon petit boss-chan ! J'ai eut une idée de génie !

Ledit «Boss-chan» soupira, mais ne rajouta rien, laissant l'autre continuer.

- Ton petit ami, là, avec ces magnifiques cheveux blancs tirant vers le gris… Qui porte un drôle de nom, tenta Lussuria.

- Squalo, grogna le brun, mais intéressé par la proposition tout d'un coup.

L'homme à la crête eut un sourire déjà plus mauvais.

- Hé bien… Tu ne peux pas nier qu'il a un corps de rêve, et une tête digne de la tienne.

«Non, effectivement» pensa le brun en passant furtivement sa langue sur ses lèvres, se souvenant brièvement de leurs nombreuses nuits où l'autre cirait tout son plaisir, ces si beaux cheveux collés à son corps recouvert d'une douce pellicule de sueur… Xanxus se reprit à temps.

- … Mais encore ? S'énerva-t-il.

- J'aimerais qu'il fasse des photos avec toi ! Lâcha d'une traite le photographe, mais il continua en voyant le sourcil relevé du brun. Pour montrer au monde votre couple ! Il est déjà connu, c'est vrai, mais aucunes personnes n'a vu comment vous vous aimiez ! Ce serrait tellement beau…

Xanxus tourna la tête vers la caisse pour y voir son ami, mais celui-ci avait mystérieusement disparu. En suivant son regard, Lussuria sourit et lui expliqua.

- Levi lui a demandé de l'aide, ils sont partis dans le couloir… Quelque part par là, montra vaguement l'excentrique.

Le brun se leva doucement, en s'étirant tel un pacha sortant de sa couche après une longue nuit de sommeil, et tourna la tête vers l'homme à l'appareil photo.

- Je dois aller le chercher ?

- C'est mieux, il viendra plus vite avec toi !

Et Xanxus partit dans le couloir tranquillement, sans se pressé. Il marchait lentement, tout en cherchant de gauche à droite son cher et tendre. Mais impossible de le trouver… Il fut cependant attirer par un bruit mat, comme quelque chose qui heurtait violemment le mur. Se dirigeant vers la source de ce bruit, il finit devant une porte qui semblait fermer. En tendant bien l'oreille, il entendit comme des coups donner, puis plus rien. Finalement, il hésita à peine quelques secondes avant d'ouvrir la porte.

Il écarquilla les yeux d'un petit peu moins d'un centimètre. Devant lui… Il y avait son amant, oui, son propre amant… Occupé de flirter avec un des hommes avec qui il travaillait. Un gars très gentil, qui était toujours aux petits soins avec lui. Pendant de très longues et douloureuses minutes. Il crut voir des larmes coulées le long des yeux gris… Ouai, des larmes de plaisir surtout. Pensa-t-il à tort.

Le brun eut alors un regard sévère. Lourd de colère et de sens. Xanxus serra les dents, et se dirigea à grands pas vers les deux. Levi, l'autre homme brun, se détacha rapidement de Squalo, comme si ce dernier avait la peste, pour aller se mettre à coté du mannequin.

- Il m'a sauté dessus ! J'te jure Xanxus, il était chaud comme la braise !

Ledit Xanxus tourna son regard vers son (ex-)petit ami, et Levi se dépêcha de partir, sans demander son reste. Squalo essayer de parler, mais ses larmes et sa gorge noués l'en empêchèrent. Quelque chose bloquait de toute façon sa petite voix misérable qu'il arrivait parfois à avoir. Le brun se colla presqu'à lui, menaçant au possible, et leva un doigt.

- Squalo… Tu… essaya-t-il, furieux.

Le blandinet bougea nerveusement les mains, essayant quand même de cacher son corps uniquement vêtus d'un sous-vêtement. Il signa alors « Non, Xanxus, non ! Tu ne comprends pas ! »

Le mannequin ne bougea plus, mais hurla presque.

-Bordel Squalo, je croyais que tu m'aimais ! Et je t'aime moi !

« Mais je t'aime Xanxus ! Il à essayer de… »

Les mains de l'argentées tremblaient beaucoup. Les signes suivant furent complètement désordonnés, et impossible au brun d'arriver à les lires. Il leva alors la main, et elle partit toute seule. Xanxus gifla son blandinet, d'une force incroyable. Ledit blandinet en tourna la tête sur le côté, les yeux grands ouverts, recommençant à pleurer par la même occasion. Le brun, quoi que très énervé, se mit à caresser les joues baignées de larmes de Squalo.

- Calme toi, et…

Il fut coupé dans son élan lorsque ses yeux glissèrent sur le corps du squale. D'abord, ce qui le frappa, furent les contusions qui commençaient à apparaitre sur les poignets de Squalo. Ensuite, ce furent les hématomes qu'abordait la taille du blandinet.

Et il comprit.

Xanxus comprit tout ce qu'il c'était passé. Que son «collègue» avait essayé de violer son pauvre petit-ami. Et au lieu de le rassurer, comme l'aurait fait toute personne censé, il le frappait et lui gueulait dessus. Quel amant pitoyable il pouvait être ! Sans plus réfléchir, le brun serra très fort son amant contre lui.

La jalousie ainsi que la colère qui se lisait maintenant sur le visage de Xanxus était palpable à même sa peau. Il s'en voulait, c'est clair. Et il voulait Squalo, c'était aussi complètement limpide.

Agrippant les haches de son amant –qui pleurait jusque là contre son torse–, il le plaqua avec une nouvelle douceur contre le mur et releva son visage :

- Squalo… Commença-t-il. Je t'aime. Et je vais te faire tout oublier…

Sur ses très sages paroles, le brun mordilla le cou du blandinet, caressant ses jambes.

- Tu ne penseras qu'à moi…

Cela, Squalo n'en doutait pas. Mais quand bien même un mauvais parasite monta en lui. Le genre de mauvaise sensation qui vous prend les tripes, vous les retourne, etc. Il avait confiance en son mannequin, ce n'était pas ça…

Xanxus voyait bien que son amant n'était pas bien. Et ça le rendait fou à son tour. D'une geste fluide, comme si il était habitué à le faire, il enleva le dernier bout de tissus que son squale gardait encore. D'un doigt qu'il avait longuement lubrifié, il vint taquiner l'intimité de l'autre, qui, d'un reflexe bizarre, referma les jambes.

Le brun embrassa Squalo comme si sa vie en dépendait. Sous se baiser il fit tout passer : son amour, sa peur, sa peine, son envie d'aider… Tout. Et ce fut grâce à cet échange buccale plus qu'intéressant que le blandinet se détendit un tout petit peu. Ses jambes se desserrèrent d'elles-mêmes, en une permission muette.

Xanxus essayait par tous les moyens de détendre son amant. Le voir crisper comme cela lui faisait complètement perdre les pédales. Alors chaque intention comptait, de la plus petite à la plus grande. A coup de langoureux baisers, de douces caresses, de chastes attouchements, le brun essayait de faire craquer son requin n'a lui. Le sien. A personne d'autre.

Il réussit alors à plus ou moins le préparer. La crispation de Squalo était palpable, mais il essayait d'en faire abstraction, et lorsqu'il le jugea près, il se positionna devant son intimité, le fixa de ses yeux vermeils habillés de désir. Leurs souffles étaient anarchique, impossibles à dompter. Quelque chose de sensuel en sortait, et cela rendait la chose magnifique.

Et en un coup de bassin, le jeune brun réussit à pénétrer Squalo. Un léguer cri de douleur passa la barrière pulpeuse et rose du petit squale et le mannequin s'empressa d'attraper ses lèvres, comme pour faire taire ce méchant bruit.

Ce fut après quelques minutes que Xanxus se mit à bouger le bassin. D'abord tout doucement, comme s'il y avait un risque quelconque que l'homme contre lui se brise, puis avec plus d'entrains, voulant de plus en plus entendre ces gémissements fait de plaisir pur. Maintenant, il pilonnait son amant avec la force de l'amour, et du pardon. Amant qui, lui, perdait totalement la raison parmi ses limbes de plaisir… Il se sentait juste perdre pied.

Dans une harmonie parfaite, ils jouirent. Chacun reprit son souffle, mais pas pour longtemps. Toujours dans cette harmonieuse beauté, ils s'embrassèrent. Un baiser doux et dur à la fois. Comme si ils voulaient se montrer que, maintenant, ils ne se lâcheraient plus…


ALORS !

Je suis désolée pour le temps que j'ai mis à poster cet épilogue ! Mais l'inspiration n'est venue à moi quand lisant un OS de Destination darkness ! D'ailleurs, c'est aussi elle qui m'a donnée l'idée de cet OS ! Merci merci merci ma Emie-chan !

Désolé si quelqu'un à laissé une review et que moi, en tant qu'auteur paresseuse, je n'ai répondu !