Quand deux frères se retrouvent

Auteur : Skoliro

Disclamer : Les personnages et les lieux d'Harry Potter ne m'appartiennent pas, ni les personnages et les lieux de Percy Jackson

Type : Romance, Family, Adventure

Couple : HP/DM et PJ/AC

Rating : T pour le moment

Résumer : Harry reçoit une lettre de sa mère qui va changer sa vie, il va être plongé dans une autre guerre en plus de celle qu'il doit déjà mener. Mais, dans son malheur, il retrouvera une famille.

Légende ; «Voix haute » ; Voix télépathique ; (Pensées) ; §Lettres et autres messages écrits§ ; Flash back ;Prophétie ; Sortilèges et potions

NDB : [EDIT 19 juin] Chapitre corrigé et un ou deux passages ajoutés pour plus de compréhension. Il faut mieux le relire...

Chapitre1 : Le départ, pressentiment, retrouvailles familiales

Le 31 juillet 2005.

Au 4 Privet Drive, dans la banlieue de Londres, vivait un jeune homme aux cheveux noirs d'encre et aux yeux émeraudes. Son visage avait des traits fins mais virils. Il mesurait le mètre soixante-quinze et son corps était musclé de manière harmonieuse. Il portait un pyjama vert et argent en soie offert par son petit ami.

Harry Potter, le jeune homme se nommait ainsi, attendait que minuit sonne ses dix-sept ans et il fixait, presque impatiemment, le cadran lumineux de son vieux réveil qu'il avait réparé des années plus tôt.

(23h59, plus qu'une minute) pensa le brun avec lassitude. En effet Harry était las de sa vie de Héros du monde sorcier. Ron et Hermione l'avaient presque oublié depuis qu'ils s'étaient mis en couple et, le seul moment où ils se rappelaient de sa présence était lorsqu'ils lui faisaient des reproches sur son manque de travail dixit Hermione ou pour qu'il libère le dortoir afin que le couple s'amuse dixit Ron.

Harry n'était pas jaloux, car lui aussi était en couple, avec le sublime, le magnifique et sexy Drago Malfoy.

Le brun se rappelait encore le début de leur relation.

Flash back

Pendant l'été à la fin de sa cinquième année le brun n'était pas allé chez les Dursley mais directement au QG de l'ordre du Phénix pour s'entrainer avec Remus et Rogue. Un soir ledit Rogue était arrivé en catastrophe avec son portoloin d'urgence mais n'était pas seul. Dans ses bras il tenait Drago Malfoy dont les vêtements se trouvaient dans le même état que ceux d'un elfe de maison. On pouvait également voir plusieurs plaies, certaines étant purulente ; sa peau montraient des bleus et, des os tendaient cette dernière en plusieurs endroit ; sa jambe droite et son bras gauche formaient, quand eux, des angles étranges et peu naturels.

Pendant plusieurs minutes personne ne réagit jusqu'au moment où Rogue prononça quelques mots avant de sombrer dans l'inconscience

« Aidez-le ! ».

Rogue était dans le même état que Drago.

Harry réagit rapidement, quand il vit Rogue tomber, il récupéra Drago dans ses bras et Remus retint le maitre des potions. Ils les portèrent dans l'ancienne chambre d'Harry puisque ce dernier dormait dorénavant dans celle de Sirius. Une fois qu'Harry eu déposé son chargement, il commença à enlever les lambeaux de vêtements ne laissant que son caleçon. Remus venait de conjurer deux bassines d'eau chaude, des gants et des spatules en bois. Ils commencèrent à nettoyer les plaies les plus importantes et cela leur prit pas moins d'une heure.

Remus emmena ensuite Rogue dans la salle de bain juste en face de la chambre et le plongea dans un bain avec des potions de guérison. Le loup-garou jeta un sort pour que sa tête reste hors de l'eau, puis il courut à la cheminée du salon prévenir Mme Pomfresch.

De son coté, Harry était resté auprès du blond et lui caressait lentement le visage et les cheveux. Bien qu'il soit inconscient Drago chercha le plus de contact possible avec cette main bienfaisante. Le brun entendit des pas précipités dans l'escalier, il se releva, embrassa le front du blond et alla voir ce qu'il se passait. Il vit Remus sortant Rogue de la baignoire alors que Pomfresch extrayait un assortiment de potions d'un sac sans fond et qu'elle les posait sur la table de chevet qui avait été rapprochée. Avant qu'il n'ait pu demander quoique ce soit l'infirmière lui ordonna de rester près de Drago et de le laisser dans le bain.

Harry s'exécutat.

Il fallut plus d'une heure et demie pour soigner le professeur et encore une autre heure et demi pour le deuxième serpentard. Par la suite les deux serpents avaient dormi pendant trois jours et quand ils se réveillèrent, Dumbledore les interrogea et autorisa Drago à rester au QG.

Ils passèrent le reste des vacances à se connaitre et à s'apprécier. A la fin des vacances, ils se mirent en couple et décidèrent de ne pas se cacher.

Fin du Flash Back

Harry fut sorti de son souvenir par un tambourinement à la fenêtre, il regarda et vit trois hiboux sur le rebord. Le brun ouvrit la fenêtre et reconnu deux hiboux alors que le troisième lui était inconnu. Harry prit le paquet que lui tendait le Grand Duc de Drago, il l'ouvrit et en sortit une lettre :

.

§ Mon Ry'

Je te souhaite un bon anniversaire même si tu es loin de moi. Je suis actuellement à Poudlard puisque la maison a été détruite au début du mois. Ton cadeau t'aidera à te sentir moins seul et nous permettra de nous voir.

Je t'aime

Ton Dray§

.

Harry ouvrit le paquet et en sortit une chevalière en argent avec des Runes gravées à l'intérieur, un trident en émeraude et bronze remplaçait le blason. Quand il la passa à son index gauche la chevalière le piqua et luit légèrement avant de s'adapter à son doigt. Le brun pensa à son serpent avec tout son amour, en effet les garçons avaient appris à communiquer ensembles par leurs sentiments. Il continua à regarder sa chevalière pendant un moment, imaginant que ce n'était pas lui qui la mettait à son doigt mais plutôt son serpent blond.

Harry prit ensuite la deuxième lettre et l'ouvrit.

.

§Harry

Je te souhaite un bon anniversaire et je te donnerai ton cadeau quand je viendrai te chercher le 2 Août à 9h pour t'emmener à Poudlard avec d'autres membres de l'ordre.

Remus§

.

Harry souriait de toutes ses dents, il pourrait revoir son amour plus tôt que prévu. Il déposa la lettre et prit celle du Hibou inconnu. Il ouvrit cette dernière et commença à lire.

.

§ Harry

Si tu lis cette lettre, c'est que tu viens d'avoir dix-sept ans et que je ne suis plus de ce monde. J'ai le regret de ne pas pouvoir te dire ces mots en face mais, tu n'es pas le fils de James et moi. Nous t'avons adopté et avons fait un lien de sang avec toi. Dumbledore nous avait dit que tu étais un orphelin de la guerre et que tu avais besoin d'une famille.

Nous avons découvert quelque mois plus tard qu'il t'avait enlevé à ta vraie famille. Nous avons fait de nombreuses recherches et avons réussi à retrouver ta famille. Elle vit à New York, dans un appartement et tu as un frère qui s'appelle Percy Jackson et ta mère se nomme Sally Jackson.

Ta véritable identité est Harry Neptune Jackson.

Ton père a joué de ses relations et a annulé l'adoption. Nous nous sommes mis en tant que tuteur mais tu restes l'héritier des Potter. Dans le coffre de Gringotts tu trouveras une malle qui te permettra de vider tous les comptes et de quitter le pays. Un portoloin est prévu pour te mener à proximité de ta famille et après laisse ton instinct te guider. Le portoloin se trouve dans le coffre familial. Dumbledore a effacé la mémoire de ta mère, tu devras dire ton nom complet pour briser le sort. C'est moi qui ai posé cette protection.

Je te souhaite bonne chance dans ta nouvelle vie et j'ai mit un bracelet en argent portant ton véritable nom. Il est ensorcelé pour dissimuler toutes tes traces qu'elles soient physiques ou magiques. Seules les personnes qui comptent le plus pour toi peuvent te retrouver.

Nous te souhaitons bonne chance et beaucoup de bonheur dans ta nouvelle vie

Lily et James Potter.§

.

Harry laissa tomber la lettre et s'assit sur son lit la tête prise dans ses main, les yeux grands ouverts par le choc qu'il venait de recevoir. Plus il pensait à ce que sa mère adoptive avait écrit, plus une colère noire montait en lui. Harry se rendit compte que, s'il n'était pas un Potter alors toute sa vie n'était que mensonges et trahisons du supposé chef de la lumière et... peut-être même que des membres du phénix étaient également au courant.

Le brun redressa la tête et fixa un point invisible et se mit à réfléchir. Sur sa vie chez les Dursley, sur ses aventures qu'il vivait chaque années, sur la bataille au ministère de la magie. Et si tout ces événements venaient juste à le rendre plus manipulable pour le directeur.

Le survivant se rendit enfin compte de l'ampleur du complot que tenait entre ses mains son directeur et qu'il n'en était qu'une marionnette.

Harry se leva soudainement de son lit et alla se mettre devant sa fenêtre, regarda la lune qui était presque plein, et il murmura dans la nuit :

« Je n'aurais pas vécu toute cette vie de merde pour rien. Je vais lui prouver à ce vieux sorcier sénile-fou-et-accro-à-ses-bonbons-aux-citrons qu'il ne fallait pas s'en prendre à un Jackson ! Il verra de quel bois je suis fait et va souffrir. »

En se recouchant, il ne se rendit pas compte qu'il ne pensait plus à lui en temps que Potter mais en Jackson.

Il sombra rapidement dans un sommeil troublé par des rêves violents, sanglants, barbares, made-in-Voldemort.

Au court de la nuit, son rêve changea pour une clairière verdoyante et en son centre se tenait un magnifique saule-pleureur. Harry alla s'asseoir au pied de l'arbre mais en écartant le rideau de feuille il vit Drago se diriger vers lui. Quand il fut suffisamment près Drago le prit par la taille et l'attira à lui. Il l'embrassa sur le haut du crâne et l'emmena au pied de l'arbre. Harry s'installa entre les jambes de son blond et colla son dos au torse de Drago. Le blond enserra sa taille et posa sa tête sur l'épaule du brun, une fois confortablement callé il demanda calmement :

« Qu'est ce qui te trouble autant mon chéri ? »

« Quel est le premier sortilège que j'ai créé ? » demanda Harry pour être sur que ce soit bien son homme.

«Le sortilège de liaison sentimental. Maintenant, dis-moi ce qui se passe ! Je n'aime pas quand tu te sens mal. » dit Drago en comprenant le sens premier de la question.

« Ma vie est un mensonge. Les Potter ne sont pas mes parents. Dumbledore a volé ma vie et, je n'en peux plus de cette vie.

»J'ai reçu une lettre de Lily m'expliquant qui je suis, comment je suis devenu Harry Potter, comment rejoindre ma famille qui vit aux Etats-Unis. Les Potter on fait des recherches et ont trouvé ma famille. Dumbledore a mis ma mère sous oubliette et mon frère aussi.

» Lily a posé le contre sort sur eux mais il ne s'activera qu'avec mon véritable nom complet. Il y a un portoloin et une malle pour vider les comptes des Potter qui m'ont fait Héritier et je peux quitter le pays sans que personne ne le sache, à part toi. La seule chose bénéfique dans ma vie c'est toi mon amour » expliqua d'une traite Harry dont les larmes coulaient sur ses joues.

Drago enlaça tendrement sont brun et le berça doucement en lui caressant les cheveux. Le blond réfléchit rapidement, il pensait qu'Harry devait quitter le pays et retourner à ses origines. Drago pourrait le retrouver plus tard après s'être assuré qu'il était en sécurité.

« Ecoute, Harry, demain tu vas demander à ton oncle s'il peut te conduire au chemin de Traverse, puis tu suivras les instructions de Lily pour retrouver ta vrai famille. Je viendrai te rejoindre quelques semaines plus tard. D'accord ? » proposa Drago d'une voix douce.

« D'accord mais jure-moi que tu viendras, je ne supporterais pas de te perdre ? »supplia le brun après un instant.

Drago lui affirma qu'il le retrouverait et ils restèrent une partie de la nuit à se câliner.

Vers six heure du matin Harry se réveilla,et se prépara à quitter cette maison, il rangea dans sa malle de Poudlard toutes ses affaires, il la réduisit et la glissa dans la poche de son jean. Il mit également le bracelet que Lily lui avait donné dans la lettre et écrivit un parchemin à Remus. Il demanda ensuite à Hedwige de lui porter et de rester chez le loup-garou. La chouette blanche lui mordit affectueusement le doigt avant de s'envoler. Il descendit ensuite préparer le petit déjeuner.

Ce fut son oncle qui arriva en premier et quand il vit le petit déjeuner sur la table il jeta un regard suspicieux au brun.

Après que son oncle ait bu son premier café, Harry lui demanda doucement :

« Oncle Vernon, pourrais-tu me déposer dans le centre de Londres ou à proximité d'une voie de métro avant d'aller au bureau, s'il te plait ? »

Son oncle se redressa lentement dans sa chaise et le regarda longuement avant de répondre sèchement :

« Pourquoi veux-tu aller à Londres ? Tu as des corvées à faire ! »

« Je vais quitter cette maison, ce pays et des gens avec mon anormalité vont venir me chercher demain. Si je suis parti et qu'ils te demandent où je suis, tu pourras seulement leur dire que tu m'as déposé à Londres et ça leur posera pas mal de problèmes pour me retrouver. Tu en tireras la satisfaction d'avoir bien gêné des anormales. Et en plus tu ne me verras plus jamais sous ton toit et de ta vie. Donc, veux-tu casser les pieds à des sorciers et ne plus me voir ou m'empêcher de partir et me voir revenir chaque été jusqu'au jour où je pourrais vivre tout seul ? » déclara Harry

Harry su au moment où les yeux de son oncle s'étaient éclairés, qu'il avait gagné la partie et il décida de conclure avec un fait que Dumbledore lui-même ignorait.

« Par ailleurs dans la lettre que Dumbledore a laissée avec moi le jour qu'il m'a déposé devant votre porte, il a surement dit que la maison était protégée par une ancienne magie qui réside dans le sang, n'est ce pas ? Il vous a menti. Je ne suis pas le fils de Lily mais d'une américaine. La supposée protection qui entoure cette maison est inexistante ce qui vous expose tous les trois à un danger. » acheva Harry.

« Je veux que tu sois près à partir dans un quart d'heure et que plus aucune de tes affaires ne soit présente sous mon toit, c'est clair ? » dit fortement Vernon avant de partir se préparer au pas course.

Au même moment Pétunia arriva et jeta un coup d'œil à Harry avant de s'attabler.

Elle bu une tasse de thé et dit :

« Je suppose que tu as reçu une lettre de ma sœur t'expliquant qui tu es. »

« Comment le sais-tu ? » demanda le brun complètement sur le c**.

« Lili et James étaient venus me voir peu de temps après l'annulation de ton adoption. Elle avait deviné que Dumbledore t'enverrait ici pour ta « protection » et vu comme Vernon est monté tu quittes le pays. Je te souhaite bonne chance maintenant, Vernon ne va pas tarder et le connaissant il est pressé de te faire quitter notre maison. »

Harry hocha seulement la tête et alla attendre Vernon dans l'entrée. Ce dernier arriva moins de deux minutes plus tard. Le brun ouvrit la porte et se dirigea vers la voiture, son oncle l'ouvrit et ils y montèrent tout les deux.

Le trajet jusqu'au centre de la capitale se fit en moins de vingt minutes car il était trop tôt pour avoir vraiment de la circulation. Vernon alla directement à son bureau qui se trouvait à coté d'une rame de métro, Harry courut jusqu'au quai et il monta de justesse dans la rame qui le mena à quelques rues du Chaudron Baveur. Le brun entra dans le bar qui était vide à cette heure matinale, une fois dans l'avenue commerciale sorcière il se dirigea vers la banque qui était déjà ouverte. Il pénétra dans le bâtiment et pris la direction du premier bureau où il demanda à ce qu'on le conduise à son coffre et au coffre familial des Potter.

Le gobelin acquiesça et l'emmena immédiatement vers les chariots. Ils firent un premier arrêt au coffre qu'Harry utilisait et ils le vidèrent grâce à un sac sans fond donné par le gobelin. Ils reprirent ensuite le chariot qui les menèrent dans les profondeurs de la banque. Le chariot s'arrêta devant le coffret numéro 15.

Le gobelin dit à Harry de faire couler un peu de son sang sur la clé de son coffre personnel et de la glisser dans la serrure et s'il était bien un Potter, ou du moins désigné comme Héritier de la famille, alors la porte s'ouvrirait. Le survivant fit ce que la créature lui avait expliqué. Pendant quelques secondes rien ne se produisit avant que le pourtour de la porte ne se mette à briller légèrement et elle s'ouvrit sur une montagne d'or et sur un grand nombre d'étagères remplies de livres et autres objets pouvant être utiles au brun.

Le survivant trouva la malle et le portoloin dans un coin du coffre, il la tira jusqu'au centre de la pièce et l'ouvrit. Aussitôt tout l'or présent dans le coffre s'envola vers la malle chaque pièce ou objet se réduisit à la taille d'un lego, petit à petit le coffre se vida, une fois l'or dans la malle, les objets et les livres finirent dans la malle, aussi petits que l'or. Le seul objet ayant encore sa taille normale fut le collier qui lui servait de portoloin. Harry réduisit la malle et la glissa dans sa poche.

Le gobelin et Harry remontèrent dans le Hall et le Survivant lui demanda de prévenir le directeur de la banque de la fermeture des comptes Potter et de ne prévenir personne qui aurait accès aux coffres. La créature hocha la tête avant de saluer le brun et de disparaitre.

Harry sortit du bâtiment et se dirigea vers le libraire. Quand il arriva à l'intérieur de la boutique il demanda au patron de lui fournir ses meilleurs livres sur la DCFM, les potions, les sortilèges, les charmes et également sur les enchantements, la botaniques, et enfin sur les Mythes de la magie, la Magie blanche, Ancestrale, Elémentaire, Défensive, Offensive.

Le patron l'informa que ces livres n'étaient pas à la portée financière d'un adolescent et le brun lui montra sa cicatrice. L'homme se précipita dans les rayons et prit tout les livres qu'il jugeait complet avant de revenir une demi-heure plus tard avec une bonne vingtaine de grimoires, puis il annonça le prit au survivant qui lui sortit la somme exacte sans hésiter.

Le survivant fit le tour des boutiques afin d'être prêt à quitter le pays et il passa la matinée à arpenter la rue dans tous les sens. Vers midi Harry s'estima suffisamment prêt pour activer son portoloin. Il allait le passer autour de son cou quand on l'appela, il se tourna pour voir qui l'appelait. Le brun vit Ron et Hermione courir vers lui main dans la main et sachant qu'il ne pourrait plus partir après les avoir vu, il passa le collier autour de son cou et sentit immédiatement la désagréable sensation d'être tiré par le nombril.

HP/DMΩPJ/AC

Percy Jackson venait de se réveiller dans le bungalow de Poséidon, son père. Cela faisait un mois qu'il était arrivé à la Colonie des Sang-mêlé. Pendant l'année qu'il avait passé dans le monde mortel, il avait grandi jusqu'à atteindre le mètre quatre-vingt. Il avait des cheveux noirs en bataille, des yeux vert-océan et son visage était fin mais viril. Son corps s'était également musclé grâce, entre autre, aux cours de musculation que sa mère lui conseillait de prendre, afin de se garder en forme.

Généralement Percy était toujours de bonne humeur le matin et pouvait le rester toute la journée mais aujourd'hui il avait le pressentiment que quelque chose allait arriver.

Le son d'une conque se fit entendre, il partit donc prendre son petit déjeuner au pavillon-réfectoire et il s'installa à sa table, tout seul, puisqu'il était le seul fils de Poséidon. Il fut bientôt rejoint par Grover, un satyre. Il était plus petit que Percy d'une demi-tête, il avait les cheveux noirs bouclés et deux petite cornes pointaient au dessus, il avait des yeux noirs un visage buriné et quelques boutons d'acnée.

Grover regarda son ami pendant quelques minutes avant de manger une cannette en fer blanc, puis il demanda :

« Que se passe t-il Percy, tu sembles préoccupé ? »

« Je ne sais pas, j'ai un drôle de pressentiment comme s'il allait se passer quelque chose d'important et je sais pas pourquoi. »répondit Percy

« Hum… il faudrait en parler à Chiron lui pourra peut-être t'aider, pour l'instant va jeter une offrande dans le brasero pour ton père peut-être qu'il t'enverra un signe. Moi je vais prévenir Chiron que tu as à lui parler après le repas. »

Sur ces bonnes paroles, Grover partit vers la table principale. Percy se leva avec son assiette et se dirigea vers le brasero en bronze, il y jeta deux pains au lait en espérant que son père l'aiderait. Il retourna ensuite à sa table et finit son petit déjeuner l'esprit troublé, il n'entendit pas Annabeth arriver mais sentit son bras se poser sur sa taille.

Percy la regarda et la trouva belle avec ses cheveux blond-cendrés, ses yeux gris, son visage fin et gracieux. Son corps était mince avec des formes harmonieuses. Elle était habillée d'un T-shirt orangé de la colonie et d'un jean large, son poignard en bronze céleste accroché à sa ceinture. Il lui sourit avant de l'embrasser tendrement, de passer un bras autour de sa taille, de la mettre sur ses genoux et d'enfouir son visage dans ses cheveux.

Chiron arriva et demanda à Percy ce qu'il se passait, le fils de Poséidon lui parla de son pressentiment et lui dit qu'il sentait que quelque chose allait se produire aujourd'hui, quelque chose d'important. Chiron réfléchit pendant un moment et dit à Percy d'aller s'entrainer et qu'il le préviendrait s'il avait du nouveau. Le garçon hocha la tête et décida de s'exercer avec Annabeth en faisant un duel.

Ils partirent chercher leur armure, quelques minutes plus tard les deux duellistes se faisaient face et s'étudiaient pour voir qui allait attaquer le premier. Percy ouvrit le bal en chargeant sur la jeune fille, cette dernière esquiva et lança une attaque qui fut parée. Le duel continua jusqu'à l'heure du repas et ce fut Annabeth qui remporta le combat en faisant tomber le jeune homme et en se plaçant à califourchon sur lui, le fils de la mer sourit et déclara :

« Si tu voulais être au dessus fallait le dire pas besoin d'être brutale. »

« Et tu m'aurais laissée faire ? Je n'en suis pas convaincue mais si tu le dis, on pourra essayer la prochaine fois. » dit la jeune femme avec sensualité.

Percy rougit et retourna la situation d'un coup de hanche.

« Même si je préfère cette position, je suis près à te laisser la place. » dit le garçon.

Le couple rigola pendant un bon moment, il s'arrêta quand le son d'une conque retentit. Le couple se releva afin de prendre une douche. Percy courut vers son bungalow et entra en trombe dedans, il sortit des vêtements propre et alla sous la douche. Ses muscles se décontractèrent sous le jet d'eau chaude, il commença doucement à se laver pour profiter le plus longtemps possible de sa douche. Quand il sortit de la salle de bain, Percy vit qu'un deuxième lit était apparu dans le bungalow. Il fronça les sourcils et partit prendre son déjeuner. Le fils de la mer s'installa à sa table et mangea calmement en discutant avec Grover qui essayait de lui changer les idées. À la fin du repas Chiron frappa le sol de la pointe de son sabot et annonça qu'une capture à l'étendard aurait lieu le soir même.

Avant que les pensionnaires puissent quitter le pavillon, Rachel, l'Oracle de la colonie, arriva suivie de ses assistants. Elle fit un clin d'œil aux garçons et à Annabeth qui venait de rejoindre la table de Poséidon. L'Oracle se dirigeait vers eux quand elle s'arrêta net et commença à tomber en avant mais deux de ses assistants la rattrapèrent tandis que le troisième installa un tabouret à trois pieds. Les garçons qui tenaient Rachel l'installèrent sur le tabouret. La jeune femme releva la tête et tout le monde vit les yeux de l'Oracle prendre une teinte verte, elle ouvrit la douche et de la fumée verte en sortie. La fumée prit la forme d'un serpent avec la gueule grande ouverte, une voix rauque et profonde s'en échappa.

« Deux frères séparés à la naissance. L'un choyé, l'autre maltraité. L'un protégé par la magie, l'autre par une mortelle. Deux fils de la mer réunis de nouveau. Deux mals au but commun s'uniront. Alors lumière et ténèbres combattront. Si la lumière l'emporte alors la paix régnera. Si les ténèbres sortent vainqueur alors le monde signera sa fin. »

La fumée se rétracta dans la bouche de Rachel, cette dernière se reposa quelques minutes sur son assistant puis elle se releva et s'installa à la table de Percy. Le garçon était pâle comme la mort. Sous la table, ses mains tremblaient, une fine pellicule de sueur se formait sur son front, il l'essuya avec sa manche et serra fortement la main d'Annebeth, puis il se tourna vers Chiron.

« Chiron, un lit est apparut dans le bungalow de Poséidon, ceci ajouté à mon pressentiment et la prophétie qui annonce clairement deux fils de la mer. Il est clair qu'un fils de Poséidon est dans la nature et qu'il est probablement en danger, il faut le trouver. » renseigna Percy d'une voix neutre.

Avant que Chiron n'ait pu répondre un message d'Iris se forma devant le centaure et le visage de la mère du fils de la mer apparut. Sally Jackson avait les cheveux noirs avec quelques cheveux blancs, son œil bleu qui changeait de teinte en fonction de la lumière semblait pétiller de bonheur, ses traits étaient fins mais quelques rides étaient apparentes au coin des yeux.

« Bonjour Chiron, j'aimerais que Percy rentre tout de suite à la maison, nous avons un problème de famille assez urgent à régler et il est nécessaire qu'il soit avec moi. » expliqua Sally.

Percy alla se mettre dans le champs de vision de sa mère et l'interrogea :

« Que se passe t-il Maman ? Tu as un problème avec ton travail ou autre chose ? »

« Non Percy tout va bien mais il faut que tu rentres. Tu retourneras à la colo le premier Septembre. Et, Chiron, tu vas avoir un nouveau pensionnaire. » répondit Sally.

« Comment pouvez-vous être sûre qu'il soit un demi-dieu, Sally ? Seuls les satyres, monstres et autres créatures mythiques peuvent le sentir. » demanda Chiron.

« Vous verrez. Mon chéri je t'attends pour le diner. »

Suite à ça, la communication cessa, avant que le centaure ait pu dire le moindre mot. Percy était déjà à la porte de son bungalow, il entra rapidement, prit un sac et mit le stricte nécessaire dedans et ressortit. Le fils de la mer courut à l'écurie des pégases et appela Blackjack, le pégase noir hennit et informa Percy qu'il était dehors. Ce dernier courut et le monta rapidement. Blackjack se cabra et galopa en quelques battements d'ailes. Il ne resta bientôt qu'un point noir dans le ciel bleu de la colonie.

Percy donna sa destination au pégase.

HP/DMΩPJ/AC

Harry atterrit durement sur le sol d'une ruelle et se félicita d'avoir jeté un charme de protection sur les malles qui étaient dans sa poche. Il se releva aussitôt en grognant contre ce moyen de transport douloureux et désagréable. Il prit quelques minutes pour rassembler ses idées et penser à son amour qui était bien loin maintenant. Le bracelet que Lily lui avait donné chauffa doucement et une sorte d'instinct se réveilla en lui. Il sut à partir de ce moment de quel coté il devait aller.

Son corps se mit en marche et le conduisit vers un immeuble qui semblait vieux, des tags étaient dessinés sur une bonne partie de la façade. Harry entra dans le bâtiment, monta les escaliers jusqu'au quatrième étages et s'arrêta devant une porte portant le numéro 4C, en dessous il vit le nom Jackson. L'instinct qui s'était réveillé quelques minutes plutôt se rendormit et Harry hésita à frapper. Il entendit quelqu'un monter les escaliers, il allait enfin frapper à la porte quand une voix se fit entendre derrière lui.

« Bonjour, puis-je vous aidez ? » demanda la voix.

Harry se retourna et vit une femme d'une trentaine d'année, aux cheveux noirs striés de cheveux blancs, des yeux bleus, un visage gracieux et qui n'était pas marqué par le temps. La dame était de petite taille, dans le mètre soixante cinq, elle portait un tailleur noir et un collier de perle, elle tenait également des paquets de courses, dont un était dans un équilibre précaire

« Monsieur ? » redemanda la dame d'une voix douce.

Le brun secoua la tête pour se remettre les idées en place.

« Bonjour, j'aimerais savoir si Sally Jackson vit ici ? » s'enquérit Harry d'une voix légèrement tremblante.

« Je vis effectivement dans cet appartement. Que me voulez-vous ? » répondit Sally.

« J'aimerais vous parlez, c'est assez compliqué et important, pourrions-nous entrer pour être plus à l'aise et vous décharger de vos paquets ? » demanda le brun.

Sally hocha la tête et mit tous ses paquets sur un bras et commença à chercher la clé de la porte quand le sachet en équilibre tomba. La jeune femme essaya de le récupérer mais les deux autres paquets la gênaient. Harry le récupéra de justesse avant qu'il ne tombe part-terre, il prit également l'un des deux autres sachets libérant ainsi le bras de la femme qui put trouver ses clés et ouvrir la porte.

Elle conduisit Harry à la cuisine où il put déposer les paquets de course sur la table. Sally se tourna ensuite vers Harry.

« Merci pour votre aide Mr… ? » demanda Sally

« Harry Neptune Jackson. »répondit le brun.

Il vit les yeux de sa mère se voiler puis une lueur s'alluma derrière le voile qui semblait se consumer, un grand nombre d'émotion se lisait sur le visage de Sally, elle se leva et alla dans le salon en prenant la main de son fils retrouvé.

Avant de quitter la cuisine Harry sortit sa baguette et lança un sortilège de rangement informulé, les yeux de sa mère s'écarquillèrent tandis que les courses se rangèrent d'elles même dans les placards. Après s'être remise du choc, elle le tira dans le salon qui était de petite taille.

Un canapé en vieux cuir prenait une grande partie de l'espace, une petite bibliothèque était installée dans un coin sur un meuble, un écran plat était installé et près de la fenêtre se trouvait une petite fontaine produisant de la brume et quand les rayons du soleil entraient en contact avec la brume un arc-en-ciel se formait. Sally alla vers la fontaine et plongea la main dedans elle en sortit une grosse pièce en or, marmonna quelques paroles et la lança dans l'arc-en-ciel qui l'avala.

« Chiron, Colonie des Sang-mêlé, Long Island » dit la jeune femme.

Un petit nuage de brume se leva et le visage d'un homme aux longs cheveux bruns, aux yeux marron et le visage buriné apparut. Elle commença à discuter, Harry était tellement absorbé par la contemplation du salon qu'il n'écouta pas la conversation. Son regard tomba sur une photo de sa mère qui serrait dans ses bras un adolescent de son âge, la ressemblance entre lui et le jeune homme de la photo était incroyable, la seule différence venait de la couleur des yeux. Une main se posa sur son épaule ce qui le fit sursauter. Il se tourna vers sa mère qui lui souriait.

« C'est ton frère jumeau, il s'appelle Percée mais tout le monde l'appelle Percy. » expliqua doucement sa mère.

« On se ressemble tellement, on dirait que l'on est jumeau. » constata Harry en caressant la photo du bout des doigts.

Sa mère prit sa main et le guida vers le canapé où ils s'assirent tout les deux.

« Vous êtes jumeau mais tu est né prématurément d'un mois. Normalement tu aurais dû naitre le 30 Aout comme Percy mais il y a eu un problème. Comme vous étiez dans la même poche, la répartition des nutriments, vitamines et autres choses qui vous étaient nécessaires n'était pas suffisante pour que vous deux finissiez votre développement correctement. Les médecins m'ont dit qu'il fallait faire sortir l'un de vous deux. » raconta doucement Sally,

« Ils m'ont dit que pour plus de sécurité, il ferait sortir le plus petit de vous deux c'est-à-dire toi, les médecins ont procédé à une césarienne et tu es né. Une de mes amis d'écoles avec qui j'avais gardé le contact venait m'aider à m'occuper de toi puisqu'avec mon ventre cela m'était très difficile, elle m'a conduite à l'hôpital dès les premières contractions. Quelques heures plus tard, tu avais un petit frère et moi j'étais comblée. J'avais deux magnifiques garçons mais au solstice d'hiver, tu as disparu après cela je ne me souviens plus de toi comme si tu n'avais jamais existé. » finit-elle sombrement.

Le silence tomba dans le salon mais pas un silence lourd et pesant, un silence apaisant. Sally se leva en disant qu'elle devait faire le ménage. Harry hocha la tête et se leva à son tour il retira sa robe de sorcier et sortit sa baguette. Il jeta un sort d'illusion sur la fenêtre qui donnerait une image de quelqu'un faisant le ménage, puis il regarda le salon dans son ensemble. Le brun tapota son menton avec le bout de sa baguette en réfléchissant à comment il pourrait améliorer la pièce ou au moins la rendre plus propre qu'elle ne l'était. Il regarda le vieux canapé en cuir et sourit, il sortit le sac sans fond où il avait rangé les livres qu'il avait acheté et il enleva tous les livres sur les sortilèges, charmes et enchantements.

Il regarda chaque sommaire des ouvrages et finit par trouver un charme permettant de remettre à neuf un objet. Il observa le mouvement de baguette qui formait une spirale et le répéta plusieurs fois il s'attaqua ensuite à la formule Renovalitas. Il se la répéta plusieurs fois mentalement dans sa tête en faisant le mouvement.

Quand il fut prêt il pointa sa baguette vers l'ensemble de la pièce et fit une grande spirale de sa baguette et murmura la formule. Une épaisse fumée blanche sortit de sa baguette et remplit tout le salon avant de s'infiltrer dans chaque objet qui se recouvrit d'une mince couche de givre. Tout le mobilier du salon fut brillant pendant quelques secondes avant que le givre fonde et que l'eau répare les dégâts du temps sur les meubles.

Harry appela sa mère, cette dernière arriva en étant habillée d'un vieux jogging et d'un T-shirt quand elle entra dans la pièce elle s'arrêta net en voyant que tout semblait sortir de la boutique. Elle caressa le cuir du canapé puis sourit à son fils, elle lui demanda comment il avait fait ça, le survivant fit un sourire mystérieux et brandit sa baguette vers le plafond et lança un Recurvite Totalum. Une pluie d'étincelles s'échappa de la baguette et se dispersa dans l'appartement. Bientôt une petite cacophonie se fit entendre avant que le calme ne revienne. L'horloge de Grand-père de l'entrée sonna dix-huit heures et un sourire fleurit sur ses lèvres.

« Ton ménage est fait, je peux aller faire le dîner s'il te plait. J'adore cuisiner ! J'aimerais tant entrer dans une école de cuisine et avoir mon restaurant,supplia Harry en faisant ses yeux de chien battu, puis il rajouta, Pour ce que tu viens de voir je t'expliquerai tout quand Percée sera-là.»

Sally se sentit céder face à se regard et elle dit à Harry de faire un plat assez nourrissant puisque Percy était un ogre et qu'elle saurait attendre mais pas très longtemps. Il sourit et se précipita dans la cuisine et commença son plat. Sally secoua la tête devant la mine de gamin qu'abordait son fils de dix-sept ans, si elle ne se trompait pas dans les calculs. Elle partit prendre une douche et entendit vaguement le bruit des couteaux et autres ustensiles de cuisine avant de se glisser sous l'eau chaude.

HP/DMΩPJ/AC

Percy dit à Blackjack d'atterrir dans un parc proche de l'appartement qu'il partageait avec sa mère, le pégase se posa sans un bruit dans une petite clairière et attendit que son cavalier descende. Le fils de la mer posa pied à terre et dit à la créature mythique de retourner à la colonie sans lui. Une fois que le pégase ne fut plus qu'un point dans le ciel Percy courut jusqu'à l'appartement en tenant Anaklumos son stylo/épée dans une main prête à s'en servir.

Il arriva devant la porte de l'immeuble et l'ouvrit à la volée. Il monta les marches de l'escalier quatre à quatre et arriva devant la porte de l'appartement qui s'ouvrit à son approche. Le fils de Poséidon s'arrêta et transforma Anaklumos en épée de bronze céleste, il entra dans l'appartement aussi silencieusement que possible et se dirigea vers la cuisine d'où provenait des bruits. Il entendit une voix grave chanter en anglais et il entra dans la cuisine pour voir un jeune homme entrain de préparer le dîner en lui tournant le dos.

Percy prit le temps de détailler le jeune homme, Il était légèrement plus petit que lui avec des cheveux noirs en bataille et portait un jean délavé trop grand pour lui ainsi qu'un T-shirt blanc.

L'homme se tourna légèrement et brandit un bout de bois sur un plat de légume et un couteau qui se mit aussitôt à couper les légumes en tranche. Il se dirigea vers la cuisinière et fit un cercle au dessus des casseroles et des cuillères se mirent à mélanger leur contenu. Le jeune homme se tourna de nouveau vers le plan de travail et commença à faire une mousse au chocolat, il s'arrêta quand une lame se glissa sur sa gorge.

Percy allait poser une question quand, sans qu'il ne le comprenne, il se retrouva projeté dans le salon où il atterrit sur le canapé. Son épée était dans la main de l'homme qui la posa sur le meuble de la télévision avant de tendre une main vers le fils de l'océan. Percy l'accepta avant de lui mettre un coup de genou dans le ventre. L'homme se plia en deux mais réussit de nouveau à projeter Percy mais cette fois-ci contre le mur. .Le fils de la mer ne toucha même pas le sol qu'il se retrouva attaché avec des chaines contre le mur. L'homme s'approcha de lui et planta l'épée de Percy dans le sol puis il dit en observant les yeux vert océan de son jumeau.

« Tu as une manière très étrange de dire bonjour à ton frère, Percy, je m'appelle Harry Neptune Jackson.»

Le même phénomène que celui de Sally se produisit quand le sortilège d'oublie fut brisé. Au même moment elle arriva habillée d'un pantalon en toile large et d'une chemise blanche, elle s'arrêta quand elle vit que Percy était attaché au mur et que son épée était plantée dans le sol. Elle les regarda tour à tour avant de demander à Harry de le libérer. D'un mouvement de baguette les chaines disparurent et Percy glissa lentement contre le mur avant de récupérer son épée. Il lui redonna sa forme de stylo et fit un petit sourire d'excuse à son frère. Ce dernier lui sourit et fit un mouvement de baguette par-dessus son épaule et sur la table se dressa les couverts pour trois personnes. Ils s'assirent à la table et Harry fit venir la soupière et des tranches de pain. Le survivant servit sa mère et Percy, puis lui-même.

Le demi-dieu et sa mère échangèrent un regard en constatant que la soupe avait une couleur noir d'encre, ils regardèrent Harry qui avait gouté la soupe et sourit après sa première cuillère. Le fils de Poséidon prit son courage à deux mains et gouta la soupe, un éclat de saveur s'empara de ses papilles, il sentit le gout du bœuf, puis celui des légumes, il sentit également, légèrement, le gout d'une sauce aux herbes de Provence. Il continua à manger la soupe tandis que sa mère commençait à manger. Sa réaction fut un magnifique sourire à son fils puis elle dévora son bol de soupe. Quand tout le monde fut resservi Percy demanda à Harry.

« Tu pourrais nous raconter ta vie en Angleterre, s'il te plait. »

« J'ai vécu jusqu'à mes un an et demi avec James et Lily Potter, ils m'ont élevés comme leur fils. Le jour d'Halloween un mage noir très puissant est venu et a tué les Potter il a également voulu me tuer mais pour une raison que j'ignore le sortilège de mort a rebondi me laissant seulement une cicatrice en forme d'éclair sur le front. »

Harry releva une mèche qui lui barrait le front révélant sa cicatrice

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«Voldemort, le nom du mage noir, se retrouva sous la forme d'âme errante. Dumbledore - l'homme - qui m'a enlevé me déposa sur le perron de la sœur de Lily pour assurer ma soi-disant protection par un sort de magie du sang. J'ai donc vécu les dix premières années de ma vie dans un placard à balais situé sous un escalier. Il a fallu que ma lettre de Poudlard - c'est une école de sorcellerie et de magie où j'ai appris tout les sorts que je connais - arrive pour que j'ai la seconde chambre de mon cousin.

» J'ai passé les six dernières années entre Poudlard et la maison de ma tante. Je retournais pour les vacances d'été là-bas. J'ai rencontré pendant mon premier voyage dans le train mes meilleur amis Ronald Weasley et Hermione Granger mais j'ai rencontré aussi mon ennemi de toujours Drago Malfoy.

» J'ai affronté ensuite Voldemort à chaque ou presque fin d'année. Hier j'ai reçu une lettre de la défunte Lily me parlant de vous et de ma véritable identité et comment vous retrouver. Les seules personnes qui me manquent son Ron, Hermione et Drago. » raconta Harry avec un petit sourire triste.

« Explique-moi quelque chose Harry, pourquoi ton ennemi d'école te manques ? » demanda Percy perplexe.

« L'été entre ma cinquième et sixième année Drago et mon prof de potion Severus Rogue sont arrivés au QG de l'Ordre du Phénix, la résistance contre Voldemort, ils avaient été torturés. Rogue était tout juste conscient et Drago était inconscient et gravement blessé. Une fois qu'ils furent soignés, ils ont dormi pendant pas mal de jour. Quand il fut remis, Drago et moi avons pas mal discutés et nous avons appris à nous connaitre. On a commencé à sortir ensemble la veille de la rentrée et je peux te dire, quand les autres élèves nous ont vu main dans la main, en entrant dans la Grande Salle, ils ont été choqués. Ca fait maintenant un an que nous sommes ensemble. C'est lui qui m'a poussé à venir ici. Il devrait me rejoindre dans quelques semaines et après on verra. » expliqua Harry en caressant la bague que son blond lui avait offert.

« Pourquoi ont ils été choqués ? » questionna Percy perplexe

« Harry es-tu sûr des sentiments de Drago pour toi ? » demanda, en même temps, doucement sa mère.

« Oui j'en suis sûr ! Vers le milieu de l'année dernière, j'ai créé mon premier sort. Il sert à lier deux personnes émotionnellement parlant, le lien ne peut-être défait. Je me suis servi de ce sort pour nous lier et en ce moment je peux dire qu'il sait que je pense à lui puisque je ressens des vagues d'amour et d'affection venant de lui ».répondit le jeune homme avec un sourire tendre .

Il se tourna ensuite vers sont frère pour répondre à sa question

« Pourquoi ils ont été choqué ? Et bien tout simplement que Drago et moi passions plus de temps à nous battre qu'à discuter, et, lorsqu'on discutait on se balançait que des remarques blessantes. Ils avaient de quoi être choqués. Après cinq ans de guerre, les deux princes des maisons Gryffondor et Serpentard entre dans une salle sans se battre. Pour eux ça sonnait la fin de guerres inter-maisons. » expliqua Harry avec un sourire amusé.

Sally sourit à son tour et les envoya se coucher pendant qu'elle rangeait la cuisine.

Percy souleva alors un problème, où allais dormir Harry puisqu'ils n'avaient pas de chambre d'ami ? Harry chercha du regard ce qu'il pourrait métamorphoser en lit quand son regard tomba sur une chaise pliante coincée entre le frigo et le mur. Il fit un petit mouvement de baguette et murmura une incantation. La chaise se transforma en un lit de camp, il le fit léviter dans le salon, puis il fit un autre mouvement de baguette et la vaisselle se rangea dans le lave-vaisselle. Sally ne tenant plus lui demanda comment il faisait de telle chose avec un simple bout de bois.

« Je suis un sorcier, avant de découvrir que Dumbledore m'avait enlevé les Potter on fait une adoption par le sang ce qui veut dire qu'ils ont mélangé leur sang au mien me donnant ainsi de leur magie faisant de moi un sorcier de Sang-mêlé puisque Lily était une né-moldu. Les moldus sont des personnes ne possédant aucun pouvoir, et le bout de bois est ma baguette magique elle me permet de canaliser ma magie. »expliqua Harry.

Sur ces dernières paroles tout le monde alla se coucher.

Harry envoya un patronus à Ron et Hermione qu'il avait mélangé à un sort de cryptage.