Ne laisse pas tes larmes couler

Prologue :

« N'est-on pas censés nous faire discret ? » -demandai-je alors que j'apercevais les premières lueurs de ma future ville, ainsi qu'une pancarte « Bienvenue à Mystic Falls ! ».

« Cette ville a besoin…d'aide si on peut appeler ça comme ça. Une personne de confiance nous l'a indiquée comme dangereuse, et où beaucoup de morts n'étaient pas élucidées »-répondit mon père tout en continuant de conduire sur la route déserte.

« Depuis quand fait-on 'confiance' ? Depuis que je suis née vous me répétez toi et maman qu'il ne faut faire confiance à personne sauf aux êtres dans le même cas que nous. Cette personne sait-elle au moins que- »

« Chérie je te promets que nous serons bien ici et que tu t'habitueras vite à ta nouvelle vie »-Me dit doucement ma mère et se retournant sur son siège vers mon siège passager.

« Je ne veux pas changer ! Déjà qu'il ma fallut du temps pour m'habituer à, ...à ma 'constitution' je n'ai pas envie de rechanger mes habitudes pour une ville dont j'en ai rien à foutre et remplies de monstres bien plus dangereux que nous ! » Je crachais et lançant un regard haineux vers mes parents.

Mon père fit un brusque mouvement de bras et freina. La voiture familiale venait de faire un dérapage bruyant. Il se tourna vivement vers moi et parla d'une voix dénuée d'émotion :

« Écoute, que tu le veuilles ou non, notre place est ici. Notre devoir est d'observer le comportement surnaturel de cette ville pendant cette époque anarchique. Alors comme tu fais partis de la famille Delcot, au nom de tes ancêtres et de tes frères, tu vas contribuer à la prospérité de la race, c'est le moins qui tu puisse faire dans ta très longue vie. »

C'était mon devoir. Du mois le devoir qu'on m'imposait. Mais je m'étais déjà engagée autrement, autre part, dans mon ancien pays, mon ancienne ville.

Alors que nous sortions de la voiture et que nous avancions vers la maison de cette homme en lequel mon père avait tant confiance, ma mère me chuchota d'une voix remplis de peur :

« Prune, ma fille, je sais que tu t'étais beaucoup investie dans tes anciens projets, dans les hôpitaux et les associations. Mais on ne joue plus dans la même cour ici : En France, la majorité des créatures surnaturelles étaient civilisées et obéissaient à des règles mises en places en même temps que notre république, mais ici »-elle me prit les épaules et me regarda droit dans les yeux- « Cette ville, voir le pays tout entier, est une totale anarchie du point de vue de créatures démoniaques. Il faut que tu comprennes que ce qu'on va faire est dangereux, pour toute notre famille. Je t'en supplie, fait ce que te demande ton père ou sinon il pourrait t'arriver malheur et je n'ose même pas imaginer si… » Ma mère avait vu mes yeux devenir brillants et s'était arrêtée. « Vis ta vie de lycéenne, ne fait pas de choses insensées et…fais attention à toi coûte que coûte. »

Alors qu'elle rejoint mon père sur le porche de la maison, tout deux attendant patiemment que l'on leur ouvre, je restais planté la comme une idiote.

« Je le sens pas. » murmurai-je, comme un écho à ce qui se passait dans ma tête.