Rating : K+

Pairing : Ulquiorra/Orihime

Disclaimer : Les personnages ne sont pas à moi mais à Tite Kubo… Même si j'aurais bien aimé me faire du fric dessus !^^

Note : C'est ma première fic, j'espère qu'elle vous plaira. N'hésitez pas à m'envoyer des reviews. Bonne lecture.

Beta-correctrice : Melusine-chan ! Applaudissez la meilleure des lectrices^^

Note de la Beta : Heu… N'exagérons rien, niveau faute je n'ai rien à corriger (ce serait plutôt l'inverse) c'est plutôt sur l'expression !^^ J'espère que vous aimerez autant que moi cette histoire ! D Bonne lecture !

Captifs

Chapitre 1 :

Le désespoir d'un quotidien de solitude

Immobile, la jeune fille était debout au milieu de sa cellule, les yeux levés vers une petite fenêtre avec des barreaux située à trois mètres au-dessus du sol. Elle contemplait le ciel nocturne dépourvu d'étoiles tous les jours depuis son enlèvement dans l'espoir d'y trouver un peu de réconfort. Mais jamais le Soleil ne se levait sur ce monde de nuit et de cauchemar et seule une pâle lune froide donnait un semblant de lumière.

Elle pensait à ce qu'elle avait fait. Avait-elle eu raison de se livrer à Aizen pour protéger ses amis ? N'était-ce pas un acte insensé que de lui donner ce qu'il voulait et abandonner ceux qu'elle aimait ? En même temps, comment aurait-elle pu lui résister ?

Elle se rappela des paroles d'Ulquiorra le jour où il l'avait obligée à se rendre, sous peine de tuer Ichigo, Chad, Ishida et tous les autres :

« La seule réponse que j'autorise est « oui », ou je serais obligé de tuer. Je ne parle pas de toi, mais de tes amis. Tu détiens le levier qui empêche la guillotine de tomber sur leurs cous. Aizen-sama désire ton pouvoir et j'ai pour devoir de te ramener indemne. »

Non, contrairement à ce qu'elle avait pensé en arrivant ici, elle n'avait pas vraiment eu le choix…

Il lui avait donné douze heures pour dire au revoir à une et une seule personne, sans que celle-ci ne se rende compte de sa présence. Elle avait choisi Kurosaki Ichigo, le garçon dont elle était secrètement amoureuse. La jeune fille s'était glissée dans sa chambre et l'avait observé dormir. Il était gravement blessé après son combat contre Grimmjow et dormait d'un sommeil profond et réparateur, elle ne craignait donc pas de se faire surprendre. En guise d'adieu, elle avait voulu l'embrasser, mais s'était ravisée à la dernière seconde. Pourquoi ? Parce qu'elle ne pouvait pas… Étrange, non ? Mais elle ne connaissait pas la raison de ce blocage.

Tout à coup, la porte de sa cellule s'ouvrit bruyamment, la tirant de ses pensées. Son geôlier entra avec un plateau de nourriture.

« Ulquiorra-san… »

Sans lui jeter un regard, il posa le plateau-repas sur une petite table.

« Mange, » ordonna-t-il.

Elle se retourna vers la fenêtre.

« Je n'ai pas faim.

– Jusqu'à ce qu'Aizen-sama dise autrement, rester en vie est aussi un de tes devoirs. Mange. »

Orihime baissa la tête, mais ne s'approcha pas de son repas.

« Dois-je moi-même te forcer à avaler ? Ou est-ce que tu préfères qu'on t'attrape et qu'on te mette le nez dedans ? insista Ulquiorra. Cela ne me ferait pas plaisir (1), mais s'il faut en venir là alors je n'hésiterais pas, femme. »

Inoue Orihime se retourna vers lui et le dévisagea. Oui, elle le savait capable de faire une telle chose. Vaincue, elle s'assit et mangea sans rien dire. Ulquiorra, debout en face d'elle, la surveillait et la fixait sans aucune gêne, veillant à ce qu'elle finisse tout son repas. La jeune fille fit de son mieux pour éviter de croiser son regard, à la fois magnifique et terrifiant qui la scrutait sans ciller. Jamais elle n'aurait cru qu'il existait de pareils yeux verts, aussi brillants que des émeraudes. Des yeux magnifiques pour le regard le plus froid et dénué de sentiments qu'elle ait vu de sa vie. L'impression était réellement dérangeante et cela l'embarrassait.

D'autant plus qu'elle devait avouer qu'il était quand même assez beau avec ses cheveux noirs qui lui tombaient aux épaules et faisaient ressortir ses yeux et sa peau pâle. Même s'il était trop sombre pour pouvoir réellement plaire… Elle se doutait qu'il savait qu'il la mettait mal à l'aise à la fixer ainsi (qui ne le serait pas ?) et se demandait s'il le faisait exprès. Mais quand elle leva la tête l'espace d'une seconde, elle eut l'impression que son intention n'était pas de la gêner. Visiblement, c'était naturel chez lui de regarder quelqu'un sans jamais détourner les yeux. Ce qui la dérangeait le plus chez lui était surtout son air neutre. C'était à se demander si parfois il éprouvait des sentiments…

Lorsque la prisonnière eut fini son assiette, l'Espada prit le plateau et partit sans dire un mot. Une fois la porte fermée, elle poussa un soupir de soulagement. Vraiment ! Il était aussi aimable qu'une porte de prison ! Et dire qu'il était la seule compagnie qu'on lui offrait !

Elle resta assise quelques instants, fixant d'un œil vide l'endroit où il s'était tenu, puis se leva et retourna à son poste d'observation, devant la fenêtre.


« Tiens ! Ulquiorra ! »

Au son de cette voix, l'Arrancar soupira intérieurement. Nnoitra voulait sans doute encore une fois tester sa placidité. Il se fichait royalement des commentaires désobligeants de son confrère, mais actuellement il avait d'autres choses à faire que de le supporter.

« On te voit de moins en moins, ces temps-ci. Est-ce que tu t'occupes bien de ta prisonnière ?

– Mêle-toi de tes affaires, Nnoitra, répondit calmement Ulquiorra.

– Alors, ça fait quoi de devenir baby-sitter ? » demanda le deuxième en faisant fi de son ordre.

Le Cuatro Espada lui lança un regard indifférent avant de passer son chemin sans répondre. Nnoitra ne valait pas la peine qu'on lui prête attention. Mais l'autre, refusant de se laisser abattre, le suivit et continua sur sa lancée :

« Ça doit être bien agréable de s'occuper d'une fille avec un tour de poitrine comme le sien, hein Ulquiorra ? T'as fait des trucs bizarres pour la soumettre ?

– Je n'aime pas tes sous-entendus. »

Nnoitra explosa de rire.

« Oh ! Alors tu ne lui as rien fait, c'est ça ? Tu me déçois, Ulquiorra. Moi, à ta place, j'aurais commencé par lui faire… »

L'Arrancar aux yeux verts, fatigué, cessa d'écouter son interlocuteur. Cela ne servait à rien de tenter d'argumenter avec Nnoitra quand ce dernier fantasmait. Et puis, il avait d'autres choses à faire. Il repassa le programme de sa journée dans sa tête et décida de commencer par l'inspection des Tres Cifras. Ces derniers temps, ils s'agitaient de plus en plus, et Aizen supposait qu'un soulèvement se mettait en place pour retrouver leur prestige passé. Le rôle d'Ulquiorra était de les mater une bonne fois pour toutes pour qu'ils obéissent aux ordres. Son maître avait déjà prévu de les mettre sur le chemin des amis d'Orihime qui, il n'en doutait pas, ne tarderaient pas à se précipiter pour délivrer la jeune fille.

Il changea donc de direction et se dirigea vers leurs quartiers. Nnoitra hésita, puis laissa tomber l'affaire.

« On peut jamais rire avec lui, » maugréa-t-il en repartant dans l'autre sens.

À suivre...


(1) Melusine-chan : Il dit ça mais je suis sûre que oui, il a un côté sado ce mec !^^