Résumé : Ou comment Saga, Milo et Camus se retrouve à élucider le mystère de la mort d'un ancêtre. Saga (xMû), Camus x Milo.

Timing : Post Hadès, tous les chevaliers sont ressuscités. Comment ? On s'en fiche.

Crédit : Les chevaliers sont à Masami Kurumada, les autres personnages à Andromède, Lux, Argeï, moi, l'Histoire de France et A. Dumas… bref un peu à tout le monde en fait.

Rating : K+, mais alors vraiment par sécurité à cause de la mention de couple yaoi.

Genre : Humour x Fanfic de fanfic mâtiné de Time-travel.

Précaution d'emploi : Comme dit plus haut, ceci est une fanfic de fanfic. Pour être plus précis, une fanfic de « Hic bibitur » d'Andromède - suivre « mes favoris » pour le trouver -).

Soyons franc, cette histoire est issue de trois phrases et demi de « Hic bibitur » (et pas les plus importantes) et ces références sont expliquées dans le texte. Donc, techniquement, vous ne devriez pas avoir à le compulser pour comprendre. Ceci dit, si vous ne l'avez pas déjà lu je ne saurais trop vous conseiller d'aller y faire un petit tour :

1 – parce que c'est un OS, et que donc ça vous prendra pas trop de temps.

2 – parce que même si j'explique les références, j'ai pu en oublier et que c'est toujours mieux de se mettre dans le bain avant (et ce même si le ton entre les deux histoires est un peu différent)

3 – parce que, tout simplement, elle est super cette fic :D.

PS : vous pouvez aussi aller faire un tour sur « les archives de beaurepaire » d'Andromède, vous devriez y trouver un certain Scorpion destroy qui a quelque peu inspiré ce prologue. Mais chuuut -)

Bonne lecture

Hemere


Prologue :

- Tu peux me rappeler pourquoi on est là ?

Le ton du Scorpion laissait clairement entendre un début d'exaspération. Aussi Camus se retourna vers son amant. Assis sur une caisse en bois qui trainait le trottoir, une jambe ramenée vers lui, Milo arborait un tee-shirt sans manche noir arborant le logo du groupe Scorpion auquel il avait ajouté un petit plus personnel – le dard du huitième signe directement inspiré du casque de son armure d'or. Entre ce haut, ses poignets de force et son jean troué, il avait tout du bad boy… y compris le ton.

- Milo, s'il te plait. Encore un peu de patience.

Le dit Milo, le foudroya du regard.

- Et bien je vais te le dire moi ! On est, ou plutôt on était là, parce que tu voulais visiter cette église parce que soi-disant, elle possède un magnifique autel du XVe siècle…

- XVIIe, et c'est un chevet, ne put s'empêcher de le reprendre le pointilleux français.

- Si tu veux. Un chevet du XVIIe qui vient d'être restauré comme tout le reste de l'église. Et j'ai dit « pourquoi pas ? », après tout en acceptant Paris comme destination pour nos premières vacances post-Hadès en amoureux, je savais que je ne pourrais échapper à un minimum de tourisme culturel… Tais-toi ! s'exclama-t-il en levant un doigt menaçant alors que Camus ouvrait la bouche. Ose prétendre le contraire !

Prudent, le Verseau préféra se taire.

- … Voilà pourquoi allez voir des trucs bouffés aux vers depuis des siècles – même très bien restaurés- ne me dérangeais pas plus que ça tant que cela restait dans la mesure du raisonnable. Et là, Cette église restait dans les limites de ce raisonnable puisque ce devait être une simple visite avant un casse-croûte en tête à tête puis un concert ensemble. J'ai faux ?

Encore une fois, le Verseau préféra ne rien dire.

- Alors peux-tu m'expliquer encore une fois ce que l'on fait depuis plus d'une heure à poireauter derrière cette foutue église ? Et surtout qu'est ce que LUI, il fait là !

Le « LUI » en question était un homme un peu plus âgé qu'eux, à la musculature déliée et à la longue chevelure océane.

- Milo… commença Camus

- Quoi Milo ! Ya pas de « Milo » qui tienne ! Il va faire nuit ! Et monsieur « Another Dimension » tripote ce mur depuis une heure. Tout ça parce que en admirant les extérieurs de cette fichue église tu aurais comme « ressenti quelque chose » et que plutôt que de mettre ça de coté et de poursuivre tranquillement notre visite comme tout couple en vadrouille dans la ville la plus «romantique du monde », tu as demandé à Saga de venir voir ! Et comble de malchance, comme son petit mouton à laine mauve favori est à Jamir depuis trois semaines et pour encore un bon moment pour cause d'agneau roux à entrainer, et que donc il s'ennuie comme un rat mort, il a rien trouvé de mieux que de se pointer ! De suite !

- Milo…

- Quoi encore, Milo ! C'était sensé être une semaine de « dépaysement total » ! Alors si c'est pour se coltiner les collègues esseulés !

- Milo… tenta encore une fois le Verseau.

- Et pourquoi t'as pas appelé Kanon plutôt ! Avec lui au moins, j'aurais pu négocier pour qu'il se barre ! C'est pour ça que tu as fait appel à saga ? Parce que j'aurais pu convaincre Kanon de foutre le camp ?

- Non, c'est parce que contrairement à son frère, Saga parle couramment le français.

- Mais en quoi c'est important qu'il parle français ! C'est pour tripoter un mur qu'il est là ! Et depuis plus d'une heure !

- Milo…

- Camus…, lui répondit-on sur le même ton.

- Il a raison Milo, il y a quelque chose, déclara Saga en se redressant.

- Et alors ! Qu'est ce que ça peut me fiche !

L'ainé des gémeaux ignora l'agressivité dont faisait preuve son cadet et préféra s'allumer une cigarette. Sa dernière constata-t-il en écrasant le paquet. Il faudrait qu'il en rachète. En attendant, il pouvait toujours répondre à Milo.

- Et alors ? C'est tellement subtil qu'il n'y a aucune raison pour que Camus l'ai sentit. Les Verseaux n'ont aucune affinité avec les questions dimensionnelles… ajouta-t-il en cherchant le regard de son pair qui acquiesça d'un signe de tête. C'est donc étrange. Vraiment étrange. Surtout que…

- … surtout que quoi ? demanda camus

- On dirait que c'est en sommeil.

- Bon ben si on le laissait dormir encore un peu, hein ? Parce que au risque de passer pour un rabat-joie, je me permets de rappeler à ces messieurs que mon cher et tendre et moi-même avons des places pour le grand retour de « Scorpion » en concert au Palais Omnisport de Paris-Bercy. Et que le dit concert commence dans deux heures.

D'où leurs vêtements. Surtout le sien d'ailleurs. Il avait même réussi à faire porter à son très classieux amant un ensemble « décontracté ». Comment ? En se rapprochant de ses tenues d'entrainements sibériennes : tee-shirt sans manche et jean sans trous (il s'agissait du Verseau quand même) mais sans jambières non plus. Il était assez fier de lui sur ce coup.

- Oui, oui, j'arrive Milo, concéda Camus d'un ton légèrement ennuyé par l'idée de passer plusieurs heures dans une foule en délire sous les strobos, la chaleur et les décibels, mais Milo avait accepté la visite de l'église, celle du musée d'Orsay, de la pyramide du Louvres et du Louvres avec, l'exposition à la pinacothèque...

La vie à deux est faite de série de petites concessions n'est ce pas ?

- C'est tout de même curieux, continua de marmonner Saga en regardant fixement le mur devant lui. Camus, tu peux venir par ici ?

- Nan mais ça va pas ! s'écria le Scorpion. T'as pas entendu ! Il a dit qu'il arrivait, pas qu'il restait !

- Milo… gémit le Verseau.

- Rien du tout !

- Juste une minute, renchérit Saga. Je veux qu'il me montre quelque chose.

Le Scorpion jeta à son ainé un regard orangé de très mauvais augure. Avant de lâcher d'un ton polaire que n'aurait pas renié son amant.

- D'accord Saga. Une minute ! Soixante secondes et pas une de plus et après on s'en va.

- Milo…

- Plus que cinquante-six seconde. Cinquante-cinq, cinquante-quatre…

Résigné, Camus s'approcha du mur où il ressentit encore une fois ce « frisson » qui l'avait interpellé un peu plus tôt dans la soirée. Mais soudain, le « frisson » devint une vibration puis un bourdonnement sourd alors que le mur devant eux semblait s'illuminer.

- Camus ! Tire-toi ! hurla le Scorpion en saisissant son bras. Saga ! Qu'est ce qui…

- Le passage ! Il s'acti…


Prochain chapitre, normalement la semaine prochaine...