FIC : UA. Sasu/ Naru, Policier/ Yaoï, OOC, lemon, rating M,

Pour rester en adéquation avec la charte de ce site.

A l'attention des plus jeunes ou des plus pudiques, YAOÏ, lemon et rating M :

Impliquent une relation entre deux hommes avec scènes érotiques suggestives implicites ou explicites selon les sensibilités qui ne conviennent pas à tous les lecteurs et peuvent les choquer.

Vous êtes responsables des choix de lecture que vous faites.

N'allez pas au risque de vous générez du malaise, au-delà de ce que vous êtes capable d'aborder ou d'accepter.

Disclaimer : propriété intellectuelle : M. Kishimoto que je remercie pour l'emprunt

Résumé : Un corps retrouvé dans une forêt, un rendez-vous avec le frère de son ex, Kakashi ressortant de l'ombre. Naruto est entrainé dans une sale affaire… Sasuke est-il le seul enjeu ?

Bien je ne sais pas comment cela va passer mais j'ai décidé de construire le récit en passant d'événements en événements (espace et temps), j'espère que les lecteurs ne vont pas trop se sentir perdu dans ce type de structure. Je vous souhaite une bonne lecture.


L'AFFAIRE KARIN

Chap 1

Quand on trouve une boule de gomme, le mystère n'est jamais loin.

Maneki-Neko 23h :

Itachi attendait installé dans une alcôve à l'abri des regards le petit ami de Sasuke. Il pensait toujours en ces termes quand il s'agissait de Naruto, il était sûr que la fin de leur histoire n'était pas due à un manque de sentiments ou une envie que son frère aurait de revenir dans la sphère hétéro mais bien à une pression. Mais laquelle ? Il était à cette heure sans réponse et s'inquiétait. Pour rajouter une autre problématique, il allait devoir initier son propre frère pour le cercle et cela plus que tout encore l'agaçait. Comment protéger Sasuke ? Fugaku ne savait pas les penchants de son cadet, Itachi avait été le seul dans la confidence. Et puis cette fille, cette Akane était arrivée au bras de Kimimaro lors d'un rendez-vous d'affaires au Palais de Jade et depuis elle avait fait du chemin. Elle était devenue l'assistante de Sasuke et il s'affichait de temps en temps avec elle dans des soirées privées. A la maison familiale, on parlait de potentielles fiançailles. Mais cela faisait bien trop longtemps que Sasuke avait le blond dans la peau pour qu'une fille comme elle puisse changer la donne. Et puis cela rappelait étrangement l'arrivée de Karin, c'est d'ailleurs ce qu'il avait remarqué aussitôt, cette similitude n'était pas anodine, il faisait confiance à ses qualités personnelles et son intuition lui disait que ceci n'était pas un hasard et dépassait peut être le cadre de la vie privée.

Naruto avait du retard, Itachi repensa aux événements passés et à cette Karin qu'il aurait du avoir pour assistante l'été dernier en attendant. Son parrain à l'époque était Orochimaru, c'est ce qui avait inquiété Itachi. Il n'avait pas confiance en l'homme, il l'appelait le serpent. Lui-même avait du faire certaines choses lors de son intronisation avec ce type et le souvenir en était encore désagréable. L'autre chose qui l'inquiétait, c'était le suicide de Baki, le rachat de la firme par ce serpent et l'actuel développement d'une nouvelle arme par ce secteur d'Uchiwa Corp tenu par Madara. Trop de coïncidences à son goût, trop de zones obscures autour de cette histoire et cette Karin qui avait disparu de la surface de la terre…

Itachi se tourna vers l'entrée, son sixième sans et sa nature de génie l'avertirent, Naruto avançait de sa démarche animale vers la table basse où il sirotait un saké chaud à la rose. Le blond était toujours aussi beau gosse, Itachi n'avait jamais eu de problème à le dire, il savait reconnaître la beauté même chez ses propres congénères. Son frère en était mordu, il en était sur. Depuis l'adolescence, ces deux idiots s'étaient tournés autour avant de franchir le pas de l'amitié pour passer à quelque chose de plus intime. Depuis leur séparation, Sasuke était devenu deux fois plus taciturne, renfermé et froid même avec lui.

Naruto vint s'installer dans le fauteuil placé en face de lui. Avec un de ses sourires lumineux et séduisants, il regarda longuement son ex-beau-frère, son sourire s'agrandit encore un peu, Itachi restait sans conteste un canon pour homme et femme. L'homme était assis élégamment, ses cheveux lâchés tranchaient sur sa chemise pourpre dont l'échancrure était à elle seule une invitation à fantasmer. Il ne retint pas un petit rire en entament la conversation.

— Honnêtement Tachi, crois-tu qu'Hana apprécierait de te voir aussi aguichant dans un bar branché sans elle ?

Itachi sourit tranquillement devant cette impertinence, Naruto lui rappelait toujours sa compagne, aimant le mettre en boîte à ce sujet elle aussi. Il avait su préserver Hana et la préservait encore même de ses parents. Secret, l'ainé des Uchiwa la gardait jalousement comme sa vie privée. Hors de question que les médias ou sa famille tournent autour de lui et d'Hana. Découvrir que le petit frère était l'associé de Shikamaru, le grand ami de Naruto avait déjà été difficile à accepter mais la discrétion que le jeune homme avait eue l'avait rassuré.

— Blondie, tu ne change pas ! Itachi prit le temps de l'observer attentivement.

Naruto semblait bien mais en y regardant à deux fois, on voyait bien que ses joues s'étaient légèrement creusées et que des ombres soulignaient son regard. Comme pour Sasuke, leur rupture avait laissé des traces visibles pour ceux qui étaient au courant. Ils discutèrent pendant quelques minutes de tout et de rien, Itachi n'avait pas vu Naruto depuis 4 mois, il profita de ce semblant de légèreté pour prendre la température et voir si son blondie avait le moral.

Quand la serveuse vint avec leur commande, Itachi sortit de sa veste une photo, il attendit qu'elle vaque à d'autres tables avant de glisser le portrait vers Naruto. Celui-ci prit le cliché et l'observa attentivement. Portrait de jeune femme, elle était brune aux yeux verts, son petit nez supportait une monture légère et design, la rectitude de son chignon lui donnait un air de peau de vache pensa Naruto. Par contre ses lèvres pleines et pulpeuses trompaient ce côté sévère. Naruto pensa qu'elle cachait sa vraie nature. Il vint fixer son regard dans celui d'Itachi.

— Vas-y déballe Itachi !

— Hum… Gâto Akane, âge officiel 24 ans… mais j'en doute. Actuellement assistante de direction de mon petit frère et plus si affinité depuis 15 jours.

A cette phrase, Naruto tiqua mais décida de laisser Itachi continuer sans l'interrompre.

— Elle a été présentée à notre famille par Kimimaro, banquier bien connu qui l'a recommandé pour un stage lors d'une soirée. Elle dit être la fille de Gâto, un petit transporteur maritime magouilleur qui sévit du côté du pays des rizières, j'ai enquêté.

— Et ?

— Hum, hum… Naruto, mon frère t'a laissé il y a 4 mois sans raison, cette fille arrive… à peine deux mois après mes parents laissent filer l'idée de fiançailles. Je trouve cela étrangement rapide et même suspect devant l'enchainement des événements.

— Si Sasuke a eu le coup de foudre que veux-tu que j'y fasse ? Le ton de Naruto s'était durci.

— Blondie, arrête un peu… Je te pense suffisamment intelligent Kyuubi pour faire toi-même la corrélation. Et ne vient pas me dire que tu ne t'es pas posé de questions sur ta rupture rapide et sans explication de la part de mon frère.

Les affirmations d'Itachi étaient justes. Sasuke avait été hermétique pendant le week-end qui avait précédé la fin de leur histoire. Le dimanche soir, il lui avait fait part de son choix et lui avait redemandé les clefs de son appartement. Pour la première fois de sa vie Naruto était resté sans voix et sans réactions. Rien ne l'avait préparé à cela alors que leur couple fonctionnait bien, il n'avait rien perçu qui aurait pu justifier cette décision. Il s'était retrouvé devant la porte d'entrée encore sous le choc avec ses affaires. Il était rentré chez lui anesthésié et s'était collé dans son canapé pendant deux heures. Il n'avait pas allumé les lumières. C'est vers minuit que la colère enfin afflua, il avait commencé à téléphoner mais le silence était sa seule réponse.

Pendant la semaine qui suivit, Naruto avait tenté tout ce qui était en son pouvoir pour parler avec Sasuke et comprendre la situation mais l'homme avait refusé tout contact. De guerre lasse, Naruto était arrivé au Club où Sasuke passait la soirée qu'ils avaient prévu 15 jours avant. Son sang n'avait fait qu'un tour en le voyant tenir dans ses bras une femme qu'il ne connaissait pas et qu'il butinait. Il résista à l'envie de bondir sur le couple et attendit dans le recoin du salon son heure tout en l'observant. Sasuke ne semblait pas particulièrement heureux ou passionné envers la femme mais pour la première fois depuis qu'il le connaissait, le brun s'affichait clairement devant public. Il avait été surpris, Sasuke avait toujours protégé sa vie privée. Ils étaient en couple depuis 6 mois et seul Itachi était au courant alors que pour sa part, ses amis Shika, Kiba, Choji et Sakura connaissaient sa relation et l'avaient d'ailleurs vue venir depuis longtemps.

Ce n'était pas Sasuke ! Ou l'homme avait du perdre la raison ! Quand le brun finit par sortir du Club pour aller fumer une cigarette dans la ruelle, il le rejoignit et tenta encore une fois de discuter mais Sasuke passé la surprise, s'était refermé et n'avait pas donné autre chose que des volutes de fumées comme réponse. Naruto avait perdu le control, il s'était jeté sur son amant et l'avait frappé au visage. Normalement Sasuke aurait du réagir mais il encaissa le coup sans broncher. Au second coup de poing, Naruto voyant la douleur dans les sombres pupilles, retint son geste. Cherchant à comprendre, il préféra secouer Sasuke qui continua à faire silence. Il finit par se relever comprenant que quelque chose n'était pas claire et surement plus sérieux qu'il n'y paraissait. Pour la première fois depuis qu'il le connaissait, il prit une décision irrévocable. Sasuke s'enfermait dans son mutisme ok ! Il lui tourna le dos et se dirigea vers la rue principale. Il leva la main en signe d'adieu et lui dit qu'en cette minute, ils étaient devenus des étrangers.

Il ne vit pas le rictus de douleur sur le visage du brun, ni même la petite larme qui glissa au coin de son œil. Il ne vit pas les poings serrés et les ongles perçant les paumes. Il ne vit pas le corps s'affaisser contre le mur du Club et les doigts se noyer dans la masse de cheveux soyeux alors que les épaules tressautaient doucement, il n'entendit pas la plainte étouffée résonner dans la ruelle. Naruto avait tourné le dos disparaissant dans la nuit.

Tout en observant encore la photo qu'Itachi lui avait présentée, il repensait à la filature qu'il avait faite le mois suivant de leur séparation. Le lendemain de leur altercation dans la ruelle, Sasuke apparaissait dans les tabloïds au bras de cette femme puis plus rien mais il était devenu mondain et faisait l'objet de nombreuses unes où on le retrouvait dans telle soirée etc. Pourtant quand Naruto le filait, il n'avait rien changé de ses habitudes hormis ces mondanités. Aucune femme ou homme n'avait visité son appartement et accessoirement sa chambre à coucher, tout du moins les jours où il pouvait le suivre. Inversement Sasuke repartait seul et rentrait directement chez lui. Naruto avait commencé à monter un petit dossier, très intrigué par ce retournement de situation et l'attitude de Sasuke.

— Itachi, fait moi part de ta vraie raison pour que j'enquête sur cette fille hormis l'envie de retrouver un hypothétique beau frère !

Itachi laissa vagabonder son regard sur le décor. Parler des autres faits… non pas encore. Et puis il connaissait Naruto sous son pseudo de Kyuubi dans la presse. Il lui donnait un début et avait une totale confiance dans le pigiste pour remonter jusqu'aux nœuds plus sombres. Il le fixa, il arriverait bien assez vite au cercle et aux affaires plus ténébreuses, à ce moment ils reparleraient. Mais pour l'instant, son inquiétude pour Sasuke et son intuition l'avaient poussé à réactiver le lien qui unissait les deux jeunes hommes d'une façon ou d'une autre.

— Fait ce que tu sais faire le mieux Naruto et protège mon petit frère. Il ne se confie plus à moi depuis des mois, avant même votre rupture pour être honnête, il s'est éloigné de tous. Promets-le !

— ….. Ok Tachi mais pas un mot à qui que ce soit.

Les deux hommes se comprenaient parfaitement, ils se regardèrent sans dire un mot un instant. Chacun faisant confiance à l'autre, ils tenaient tous les deux au cadet Uchiwa.


Forêt du pays des rizières vers 22h :

La femme était allongée dans les fougères comme si elle se reposait sous un chaud soleil d'après-midi. Pourtant les spots éclairaient la scène de crime d'une lumière blanche froide et éblouissante. Son visage était caché sous son bras. Quand la légiste commença à prendre ses premières photos et ses premiers prélèvements, elle ne put s'empêcher d'afficher un regard triste. La victime avait du mourir dans d'atroces souffrances, elle avait été tailladée à de nombreuses reprises avec une arme blanche fine et extrêmement tranchante. Les points touchés l'avaient frappés, les coups semblaient chirurgicaux, ils n'entrainaient pas la mort immédiate mais l'agonie. Elle déplaça doucement le bras replié dans son sens inversé sur le visage et découvrir avec horreur un amas de chair sanguinolente rongé parfois jusqu'à l'os, l'odeur d'acide remontait aux narines. Un odieux meurtre reflétant le sadisme et la sauvagerie qui devait remonter dans le début de soirée car le corps n'était pas totalement rigide!

Obito et Yamato notaient et répertoriaient les indices mais la scène avait été nettoyée méticuleusement.

— Tu en penses quoi Obito ?

— Nous ne récoltons rien d'intéressant Yamato, notre meurtrier a tout prévu, il a pris le temps d'effacer ses traces et soigner l'environnement. Ce n'est pas un meurtre au hasard… Et toi ta première impression ?

— Une punition… Sakura pense que les plaies n'étaient pas mortelles mais calculées pour faire souffrir et tuer lentement, d'autres ont été portés sur les nerfs paralysant la victime.

— Hum ! Et impossible de savoir qui elle est à ce stade !

Les deux enquêteurs et les deux équipes médico-légales continuèrent leur travail de fourmis jusqu'à tard dans la nuit. Yamato devait rentrer dans deux jours à Konoha avec la sienne composée de Sakura, Ino et Ebisu.


Dans un petit appartement du quartier ouest de Konoha la même nuit :

Le téléphone sonna un bon moment avant que Kakashi ne lève la tête de son Icha Paradise. Il était 1h30, étonnant cette ligne spéciale n'avait plus sonné depuis trois mois, que lui voulait Obito ? Il se leva de son confortable canapé, se dirigea dans son petit bureau et sortit du tiroir le combiné sans fil.

— Yo, Obito, cela faisait un bail !

— Salut… comment vas-tu ?

— Bien et toi d'où appelles-tu, il y a de la friture, un problème vu l'heure ?

— Je suis actuellement en pleine forêt sur une scène de crime mais je dois commencer par le début, t'a rien à faire, on peut discuter ?

— Oui, laisse-moi prendre de quoi noter…

Il s'assit devant son bureau et leur conversation commença. Obito travaillait actuellement sur un cas de disparition : Kin Tsuchi, 27 ans, célibataire, harpiste de profession, avait disparu et sa femme de ménage l'avait signalé une semaine auparavant. Obito avait suivi différentes pistes, en dressant la liste de ses connaissances, la femme semblait n'avoir que très peu d'amis et pas de famille. Il n'avait rien trouvé par contre en vérifiant les déplacements de la musicienne, il s'était aperçu qu'elle donnait régulièrement des petits concerts au Palais de Jade à Konoha. Cet endroit l'avait tout de suite interpellé, il avait pensé à la confrérie, le Palais de Jade était connu pour être l'hôtel grand standing appartenant à cette société secrète dont il avait été membre pendant 24 heures exactement avant de couper les liens avec le clan Uchiwa au grand complet. La puce à l'oreille, il avait ressorti ses dossiers. Et puis cette nuit, on l'avait appelé pour le cas de l'inconnue des bois. Il n'avait pas encore la certitude de l'identité de la victime mais Sakura qui accompagnait Yamato lui avait précisé qu'il y avait de la corne au bout de ses doigts, il avait fait le rapprochement entre sa disparue et la victime mais il faudrait attendre les conclusions de l'examen et de l'autopsie pour confirmer sa première idée.

Une chance pour lui que son corps se trouvait du côté de la cabane du vieil Asao connu dans la région pour être un simple d'esprit qui vivait dans la partie est de la forêt près du fleuve. C'était lui qui avait trouvé le corps avec ses chiens. Il était arrivé complètement paniqué au poste de police. La victime n'aurait jamais été retrouvée autrement car cette partie de forêt n'était pas balisée ni ouverte au public.

Il dressa un portrait de la victime et prévint son ami qu'il allait recevoir le dossier complet cette nuit ou demain matin.

Kin Tsuchi… ce nom lui était familier, Kakashi savait qu'il devait avoir dans ses dossiers quelque chose à ce sujet, il prévint Obito qu'il lui enverrait l'info dans la nuit. Ensuite, les deux hommes s'entretinrent de leur vie respective et des petites enquêtes sur lesquelles Kakashi travaillait. Ancien agent, il s'était mis à son compte après la mort de Minato et d'Assuma. Une heure après, Kakashi ressortit de ses archives les dossiers qu'il avait montés autour de la confrérie.

Fond d'enquête : Histoire de la confrérie du Sharingan : source Hatake Kakashi

Les Uchiwa ont créé la confrérie du Sharingan, une confrérie très fermée n'accueillant que l'élite. Madara Uchiwa, le fondateur de cette confrérie à la prestigieuse Université de Konoha a imposé une initiation très stricte. Depuis 100 ans, seuls les meilleurs y sont acceptés, les jeunes étudiants comme les hommes influents se retrouvent à des postes élevés : ministères, pdg de multinationales, hommes politiques etc. Chacun porte un petit tatouage très discret à l'effigie du blason de sa maison à l'intérieur du poignet droit, signe de reconnaissance des initiés, la droite étant le symbole de l'action à mener dans ce monde. « Une fois dans la confrérie, la confrérie pour la vie… » en est une des devises.

Archive sur la confrérie du Sharigan, liste non exhaustive : source Hatake Kakashi

On trouvait entre autre dans la confrérie Fugaku Uchiwa, Itachi Uchiwa, Obito Uchiwa le neveu de Fugaku (sans contact avec sa famille depuis plusieurs années par principe) et Madara Uchiwa le cousin de Fugaku qui portait le même non que le fondateur, mais aussi Hiashi Hyuuga des entreprises Hyuuga, Néji son neveu, juriste internationnal, Konnan et Nagato Ame propriétaire d'Ame-média qui faisait le beau temps en matière d'information au pays de la pluie. Orochimaru des entreprises OTO ainsi que des conseillers du gouvernement de Konoha : Homura Mitokado et Koharu Utatane. Un respectable directeur des services (service non précisé) du gouvernement de Suna : Yuura. Sasori, artiste sculpteur, petit fils de l'ancien président de Suna, Kin Tsuchi, musicienne et d'autres encore, la liste était longue. Hommes influents, artistes et universitaires se mêlaient lors des soirées d'intronisation et lors des présentations de travaux demandés aux jeunes adeptes par leurs parrains plus âgés. Le Docteur Es Droit Sarutobi avait fait parti pour un temps de la confrérie mais s'était retiré depuis plus de 20 ans. Il refuse toujours aujourd'hui d'en parler.

Complément sur Sarutobi : source Hatake Kakashi

Le Docteur fut un des conseillers les plus influents lors du gouvernement du président Senju Hashimira, il faisait parti de la confrérie du Sharigan. Il était promu à un grand avenir, il prit la tête de l'Etat après la présidence de Senju. Il se détacha de suite de la confrérie, à l'époque il expliqua son retrait par le manque de moralité qui régnait dans le cercle. Laissant place à Tsunade, la nouvelle présidente, il revint donner des cours à l'Université. Il a eu Itachi Uchiwa comme étudiant en droit et cette année là, il se renferma plus encore ne voulant plus du tout intervenir dans les médias sur des sujets politiques. Depuis lors, il s'est retiré et ne fréquente plus que quelques personnes dont l'identité reste toujours inconnue à cette heure sauf pour Jiraya, ancien bras droit de Minato Namikaze actuel propriétaire du journal le Bingo Book Tribune et Tsunade.

Il ressortit aussi ses archives sur la mort de Minato et Kushina

Fond d'enquête : Assassinat de Minato Namikaze et Kushina Uzumaki épouse Namikaze le 10 octobre 2002 et ses répercutions : source Hatake Kakashi

Jeudi 10 octobre à 12h30, l'immeuble qui abritait les locaux de « L'éclair jaune de Konoha » a été soufflé par une explosion le pulvérisant lui et les personnes qui s'y trouvaient. Je suis arrivé sur les lieux en même temps que la police de la ville, nous n'avons trouvé que des débris et des corps déchiquetés où des restes méconnaissables. Le quartier était sous le choc, Obito Uchiwa, inspecteur sur cette affaire m'a appelé le visage grave. (Il ne fréquente plus sa famille depuis plusieurs années n'aimant pas ce qui se passent derrière leur vitrine de respectabilité, commentaire annexe de Kakashi). Il venait d'avoir Jiraya envoyé sur un reportage particulier qui lui avait donné le nom des occupants à l'heure dite, Jiraya allait arriver d'une minute à l'autre, Obito n'avait pas pu le calmer. J'ai alors appris que Minato et Kushina étaient en réunion avec Rin une amie journaliste, s'y trouvait aussi mon coéquipier Assuma, une partie du personnel n'avait pas encore quitté « L'éclair » finissant leurs papiers ou peaufinant les dossiers en cours.

En tout, 20 personnes y compris les propriétaires avaient péris dans l'explosion, d'après les premiers relevés, le second d'Obito pensait à un attentat à la bombe ayant trouvé des morceaux suspects sur ce qui restait de l'entrée. Je m'y connaissais en bombes, du temps où nous étions dans les forces spéciales, Assuma et moi-même avions du bien des fois enquêter sur des réseaux terroristes. Je me suis donc déplacé avec Obito sur les lieux, je préférais cela que de penser à mon baroudeur de coéquipier ou même à Rin qui ne me laissait pas indifférent et puis Obito savait qu'il allait devoir avertir Sarutobi et Kurunaï que leur fils et mari venait de décéder ainsi que l'un de ses disciples et sa femme. Ce fut un jeudi noir, j'avais perdu mes amis, mon ancien senseï Minato quand il était encore dans les forces, Kushina que j'adorais sans avoir pu l'éviter. Assuma ne m'avait pas encore parlé de l'affaire de haute importance qu'il voulait que nous suivions, je supposais bien qu'elle était en rapport avec cette horreur.

Dans les 72 heures qui ont suivi, la thèse de l'attentat à la bombe a été confirmée. Obito m'a appelé directement, ils avaient retrouvé en fait 5 bombes, quatre avaient du être cachées depuis plusieurs jours dans les locaux et la cinquième reliée par émetteur avait été déposée sur le bureau de l'accueil vers 12h27 par un livreur. A 12h30, lorsque la secrétaire-standardiste avait ouvert le colis les 5 avaient explosé simultanément. Lors de l'enquête, nous furent arrêtés très vite par le manque d'indices, les rapports sur la filière entre la livraison et son expéditeur ne nous donna rien. Le colis avait été déposé dans un casier de gare à Konoha, le dit casier appartenait à une femme décédée un an au par avant, le certificat de décès n'avaient pas été enregistré par la compagnie des trains, c'est par téléphone que le service avait été demandé : récupérer le colis le matin même pour le déposer à « L'éclair ». L'appel avait été passé d'un téléphone portable volé à l'autre bout du pays, on ne pouvait savoir puisqu'aucun dossier de plainte ou de perte n'avait été enregistré, une carte limitée avait été utilisée, la numérotation ne nous donnait que l'endroit de l'achat, une autre gare à 400km de Konoha 3 mois plutôt.

C'est ce que j'ai pu remonter dans les 6 mois suivant l'attentat. Après l'enterrement de nos amis qui fut retransmis sur la chaîne locale, Jiraya me confia que Minato avait mis le nez dans un truc assez trouble autour d'une confrérie regroupant les grosses pontes de Konoha et des personnes influentes de Suna. Rien ne donna non plus sur les bombes utilisées, pas de signature de poseurs que nous connaissions, des bombes assez sophistiquées mais là encore, il semblerait qu'elles avaient été fabriquées depuis bien longtemps, impossible de remonter aux fournisseurs. Choux blanc, Sarutobi m'avait demandé de ne pas lâcher cette affaire, il voulait des réponses, après le drame il n'était pas totalement prêt à parler de ce que j'apprendrais plus tard. Avec Jiraya nous avons commencé à répertorier les affaires suivies par les reporters de « L'éclair » mais pour celle qui nous intéressait, il n'y avait aucun document, aucune trace, il fallait donc commencer depuis le début. Obito m'appela 6 mois plus tard, il avait demandé sa mutation à Takumi dans le pays des rizières, il suivait une piste reliée à certains faits étranges autour de sa famille.

En 8 ans, nous nous sommes contactés plusieurs fois ainsi qu'avec Jiraya, c'est ainsi que j'ai pu monter des dossiers sur cette confrérie secrète du Sharingan et relier petit à petit des points qui m'étaient apparus étranges. Jiraya m'a parlé de Naruto et de sa petite équipe Shikamaru et Chôji, je me souviens du garçon de 12 ans lors de l'enterrement et de son regard déterminé devant les cercueils de ses parents, il m'a appris qu'il suivait les traces de Minato et que son premier article était époustouflant, il en était baba parce que selon lui le gaki comme il se plaît à l'appeler semble être plutôt stupide et naïf, faire les bourdes les plus grossières « Pourtant ça marche et ce gamin est dangereux… » Je cite. J'ai des questions sans réponses depuis l'affaire Baki et Obito aussi, ce matin Kurunaï m'a téléphoné, elle m'a fait par de la demande d'une amie à propos d'Itachi Uchiwa qui aimerait me rencontrer… il est temps pour moi de refaire surface et de sortir de l'ombre, mon vieil ami Assuma, je vais peut être enfin faire la lumière sur ta mort et celle de Minato senseï…

Tricotage, encore du tricotage pensa Kakashi mais il ressortait toujours ses dossiers phares dès qu'Obito lui téléphonait pour intégrer les nouvelles informations et voir s'il y avait un fil rouge entre elles.


Résidence « Hokage » quartier Sud de Konoha 00h42 :

Naruto était installé confortablement dans le grand canapé d'angle alors que Shikamaru, les doigts formant le signe qu'il faisait lorsqu'il préparait des stratégies l'observait. Le blond lui avait fait part de son entrevue avec Itachi et lui avait montré la photo de la fille.

Bizarre et galère avait commenté Shika car lui aussi avait des drôles de révélations à faire à son ami. Il avait mangé dans un petit resto avec Temari Sabaku.

Le loyer du F4 qu'ils habitaient, bien éclairé par des baies vitrées dont les pièces étaient plutôt spacieuses au deuxième étage d'une belle résidence, avait été négocié à grand renfort de saké et une partie de Shoji entre lui et la propriétaire des lieux ce soir. Temari Sabaku de Suna, assistante du très éminent Docteur es Droit Sarutobi était une bonne joueuse mais pas encore à la hauteur du génie qu'était Shika.

La belle blonde leur avait laisser l'appartement il y a un mois, elle cherchait une grande maison… vraiment plus grande car son frère aîné Kankuro ramenait sa collection de marionnette du 16ème siècle, en tout une trentaine de pièces allant de 5cm à la plus impressionnante de taille humaine : Karasu. Quand au plus jeune : Gaara, il était un géologue de renom, spécialiste des sous sol, il avait besoin de son atelier de travail.

Les yeux au ciel et agrémentant de « mendokse » retentissants les commentaires sur sa soirée, Shikamaru s'était tu quand Naruto lui avait appris le fond de sa discussion avec Itachi. Depuis, il avait posé ses mains dans le signe qu'il avait l'habitude de faire lorsqu'il était en pleine concentration. Uchiwa était un nom qu'il dépréciait depuis la rupture et il gardait une dent conte Sasuke, après tout il était devenu une relation amicale parce qu'on ne pouvait pas lui donner réellement le nom d'ami mais l'entendre deux fois de suite dans la même soirée avait quelque chose de galère plus qu'à l'habitude. Il regarda son ami puis commença à rentrer dans le vif du sujet.

— Naruto, ça pourrait t'intéresser… Temari avec l'aide de l'alcool m'a parlé d'une étrange histoire.

Tout d'un coup, son regard devint acéré et intense, se fixant dans les prunelles de Naruto.

— Il y a de cela un an, une certaine Karin, traînait dans les cocktails d'affaires. Selon Temari, la fille s'est alors mise à fréquenter Baki, un industriel dans l'armement à Suna qui intervenait comme conférencier à l'Académie Supérieure de Konoha. Elle aurait cherché à se rapprocher de Sarutobi et d'elle-même dans l'entrefaite.

Naruto se redressa sur le canapé, ses yeux se plissèrent, lui donnant l'allure d'un renard avec ses cicatrices sur les joues… Tout à fait réactif à l'info, un sourire naquit sur ses lèvres en regardant Shikamaru.

— Allez, vas-y, qu'est-ce que tu veux me dire Shika, je me souviens de l'affaire Baki… C'était dans tous les journaux, il a été remercié par le gouvernement de Suna l'automne dernier, on apprenait son suicide après que sa firme se soit fait racheter par la multinational OTO dont le second siège est à Konoha Je me souviens que Sasuke m'avait parlé de brevets pour Uchiwa Corp. Qu'est ce que ta Karin vient faire avec ça !

Sous ses airs de fainéant, Shikamaru cachait son génie, il était finalement plus qu'intéressé, même si le nom Uchiwa était toujours douloureux pour Naruto malgré le masque qu'il affichait quand on lui en parlait, il savait que son pote écouterait attentivement.

Le surdoué de l'informatique avait été intrigué par les dires de sa propriétaire. Après plusieurs verres, elle s'était mise à parler rapidement, jetant un œil circonspect autour d'elle, à la fois méfiante et effrayée, elle lui avait raconté cette histoire en lui faisant jurer silence. Il avait appris donc que Temari n'était rien de moins que la fille du président de Suna, qu'elle avait été une amie si l'on peut dire cela avec Karin avant que celle-ci ne s'éloigne puis disparaisse quelques temps avant la chute de Baki.

Shikamaru fit silence encore un peu en observant son ami. La tension et l'intérêt éveillé étaient palpables dans le salon.

— Hum… galère ! Alors la dite Karin fréquente un riche industriel dans l'armement puis l'été arrive, elle trouve un emploi dans Uchiwa Corp mais ne se présente pas… En automne, Baki tombe en disgrâce et se suicide, l'entreprise est intégrée dans OTO Compagnie et la fille disparait de Konoha sans laisser de traces, on en entend plus parler… Bizarre Naruto, tu ne trouves pas ? Et toi, tu viens m'annoncer qu'Itachi a des doutes sur l'identité de la nouvelle assistante de… hum… ton ex.

Naruto intégrait les données en recoupant déjà ce qu'il avait suivi aux médias sur la démission puis la mort de Baki. En effet, pour tout dire étrange… Shika reprit.

— Mon meilleur ami et colloc n'est rien d'autre derrière sa tête de baka que le jeune Kuybi,… jeune mais futur grand reporter repéré par Jiraya-sama, le propriétaire du journal le plus sulfureux : le Bingo Book Tribune ! … hum… Alors qu'en penses-tu vieux frère de ma petite histoire… crois-tu qu'il y a matière à creuser et recouper !

Ses yeux fixèrent Shikamaru pendant qu'il réfléchissait à tout cela. En reposant sa bière sur la table basse, il s'installa plus confortablement encore.

— Bien, pour l'instant cette histoire m'intrigue autant que toi… et ne me fait pas la tête du j'en foutiste puisque c'est toi qui la mise sur la table !

Il eut un étrange sourire, c'était bien la première fois que Shikamaru utilisait du belle blonde et du jolie dans une discussion pour parler d'une fille, lui qui avait tendance à les regarder comme des folles furieuses un peu comme sa mère.

—Choji rentre la semaine prochaine de ses vacances je crois, son restaurant-lounge est un des endroits les plus fréquentés par la haute société de Konoha… Tu lui fais passer le message, en y mêlant notre réseau de potes Shika, on va bien remonter jusqu'aux origines, t'en penses quoi ?

Shikamaru haussa les yeux au ciel dans un geste d'ennuie mais connaissant Naruto, il s'était douté qu'il lui demanderait de se rapprocher de la belle assistante comme de mettre au parfum son autre meilleur ami depuis l'enfance : le rondouillard Choji, merveilleux cuisinier et une force de frappe dans les bastons avec son poing surdimensionné. Ouvrir ses yeux et ses oreilles, récolter un maximum d'informations, passer les systèmes de sécurité informatique pour aider Naruto dans ses enquêtes, galère… mais il adorait cela en final, c'était comme jouer au shôji, des casses-têtes et des stratégies à élaborer. Son meilleur pion restait ce baka blond aux yeux bleus toujours souriant et léger, souvent naïf et pourtant capable d'empathie avec les gens. Naruto ne jugeait pas mais comprenait, il comprenait si bien qu'il en devenait redoutable lorsqu'il laissait la place à Kûybi, le journaliste qui soulevait des affaires, il était imprévisible et dangereux… deux facettes de son ami irrésistibles comme il se le disait souvent.

— Ok Naruto ! On prend l'affaire, j'espère que Jiraya pourra nous donner une peu plus d'infos sur Baki.

— Je ne sais pas si les deux filles sont liées mais j'ai toujours été surpris du revirement de Sasuke et de son départ sans explication. T'as bien vu qu'il était apparu après notre rupture dans les magazines people pour ses histoires dites amoureuses et tu le connais assez pour savoir que ce type de comportement est antisasukénien. J'ai déjà quelques infos sur Baki… attends voir que je les ressorte.

Naruto alla chercher son portable dans sa chambre et revint s'installer dans le canapé alors que Shika avait fait de même. Quand l'écran afficha le dossier, il relut à voix haute ses notes.

Fond d'enquête : l'affaire Baki novembre : Kûybi

Baki armements est tenu par Baki, 45 ans. En novembre, le gouvernement de Suna se défait du chef d'entreprise. Aucun média ne révèle le pourquoi de ce divorce entre les deux parties. Baki depuis 15 ans travaille comme sous-traitant pour le ministère des armées de Suna. Il y a 5 ans la découverte scientifique sur la fusion de l'atome a permis à Baki armements de mettre au point une nouvelle bombe qui à l'heure actuelle reste interdite internationalement par l'UIPF (union internationale des pays fédérés) pour sa dangerosité. Le 5 novembre, la dépêche tombe, le gouvernement renvoie Baki sans commentaire. Le 15 novembre, une OPA sur Baki armements est lancée par les entreprises OTO détenues par Orochimaru, le gouvernement de Suna cherche à nationaliser l'entreprise et la sauver mais la découverte par le notaire des dernières volontés du chef d'entreprise est pour le moins surprenante, les recherches sur lesquelles Baki armements travaillait, reviennent par héritage au proche ami du chef d'entreprise : Sasori, petit fils de l'ancien président de Suna et artiste bien connu. L'entreprise se fait absorbée par OTO, le gouvernement de Suna est rassuré sur les brevets et recherches qui restent sur le territoire dans des mains amies. Le 25 novembre, on retrouve le chef d'entreprise à première vue noyé dans son bain, un mot sur sa table de chevet énonçant qu'il avait tout gâché. L'autopsie révélera un empoisonnement aux antidépresseurs et sédatifs et conclura au suicide. Pour le public, Baki n'a pas supporté d'être désavoué par le gouvernement.

Naruto se mit à taper rapidement les nouvelles informations données par Shika.

Complément d'information : Kyubi

Témoignage de Temari Sabaku, fille de l'actuel président de Suna et assistante de Sarutobi à l'Académie Supérieure de Konoha lors de sa rencontre avec Shikamaru.

Baki est intervenu comme conférencier en commerce international pendant les deux dernières années universitaires. Karin une des amies de Temari a fréquenté Baki sur les derniers mois de l'homme. Elle l'a rencontré lors d'un cocktail à la Chambre de Commerce et d'Industrie. Elle a traîné avec le groupe Akatsuki ou « la lune rouge », un groupe d'étudiant et de professionnels composé de ? (se renseigner…). Elle aurait été vue à des soirées en sa compagnie. Toujours selon les dires de Temari, elles se sont éloignées puis en juillet de la même année, Karin aurait dû intégrer Uchiwa Corp comme assistante d'Itachi. Karin ne se présente pas et disparait.

Il s'occuperait du dossier archivé au nom de Teme dans son lit. Il avait besoin de faire le point tranquillement. Il tourna le regard vers la baie vitrée, le laissant vagabonder sur les lumières de la ville cherchant de loin un quartier particulier : Qu'est-ce qui se trame, dans quel merdier t'ais-tu fourré Teme ?


A suivre au prochain épisode