Tan tan tan tan taaaan~ *musique triomphante*
Chers (lecteurs et) lectrices, j'ai l'honneur de vous présenter…le chapitre 1 (remasterisé) d'Âmes sœurs !
J'espère que celles (ceux ?) qui suivaient cette histoire continueront à l'apprécier. Je me répète mais je suis vraiment vraiment désolée d'avoir mis cette fic en pause pendant tout ce temps. Cette fois, je ne m'arrêterais plus ! :D
Quant à ceux qui me découvrent, je vous souhaite la bienvenue dans mon univers et j'espère que vous prendrez tout autant de plaisir que moi à lire cette petite fan fiction.
Je tiens également à remercier mes bêta-lectrices pour leur aide et leur soutien.
- Zankyaku sama (Cacahuète ) : Merci ! Tes petits commentaires me font toujours plaisir et c'est toujours amusant de papoter avec toi ! J'ai hâte de lire la suite de Dawn's Platinium. Tchuuuuu~ !
- Alice Matsumoto : Toi, je ne te remercierais jamais assez. Sans toi mes chapitres n'auraient pas l'apparence qu'ils ont aujourd'hui… vraiment MERCIII ! J'ai hâte de retravailler avec toi et de répondre à tes petits mails ! *te fais de gros gros bisouuus* /
- Chu-chan : Comme j'étais assez satisfaite du résultat de touuutes ces corrections et que je mourrais d'impatience de publier, bah j'ai pas pu attendre finalement xD ! J'ai hâte de travailler avec toi par la suite. Bisous bisous :P
Disclaimer : Tout appartient à Yana Toboso et à Square nix.
Enjoy~ !
Chapitre 1 : Rencontre
« Amour nm [...] 2. Sentiment passionné, élan du cœur, attachement entre deux personnes.
Faire l'amour : accomplir l'acte sexuel.
GRAMMAIRE Amour est féminin au pluriel dans la langue littéraire : les amours passionnées de ces garçons. »
(LAROUSSE dictionnaire de poche 2008)
La définition de l'« amour » a toujours été sujette à de nombreuses controverses. Certains pensaient que la vie maritale expliquait l'amour, d'autres attribuaient ça au sexe.
Platon disait, dans Le Banquet, que l'amour n'est qu'un sentiment comblant un certain manque en nous. Ce manque trouverait son origine dans un mythe grecque :
Autrefois, hommes et femmes vivaient couplés ensemble dans un même corps. Deux êtres en un seul…C'était, ce que l'on appelait des « androgynes ». Ce sont eux qui donnèrent naissance à l'espèce humaine.
Fiers de leur nature, ils voulurent défier les dieux, mais Zeus les punit à l'aide de sa voix et de ses éclairs. Les androgynes furent alors séparés en deux êtres distincts. (C'est de cette manière que seraient nés les hommes et les femmes, soit dit en passant).
Les androgynes, tristes d'avoir perdu leur moitié, entreprirent de la retrouver et de combler ce manque nouveau qui venait les habiter. Leur quête était généralement longue.
Le mythe dit que « l'amour ne serait qu'un sentiment de manque de cet état d'unicité entre les deux êtres ». Ainsi, l'âme sœur -l'être aimé- serait la partie de l'androgyne qui vous a été enlevée par la colère des Dieux Grecs...
Cette interprétation est certes contestable, mais elle n'en reste pas moins très belle.
Etrangement, nous pouvons retrouver ce thème « d'âmes liées » dans plusieurs cultures.
D'après des légendes juives, quarante jours après la naissance d'un garçon, dieu lui désigne sa promise, celle à qui il est destiné; sa bashert (« destin » en hébreu).
En Chine, nous avons l'expression « tian sheng yí duì » qui veut dire « un couple choisi par les Cieux ». C'est un concept dans lequel deux êtres de mêmes sexes sont unis dès l'enfance afin de former un lien de soutien et d'amitié qui durerait éternellement...
Nous pouvons également penser à cette célèbre légende du fil rouge attaché au petit doigt, liant deux personnes unies par le destin.
Twin Flame, Twin soul, Soul mate ou encore Media naranja en espagnol…
Des divergences subsistent, mais le concept est le même : c'est la légende de deux êtres liés choisis par les dieux et destinés à s'unir…
Maintenant que cette notion est acquise, très chers lecteurs, nous allons passer à l'essentiel. C'est-à-dire à l'histoire du jeune Ciel qui se rend au Weston College.
Dèbut du 20ème siècle
Le ciel était sombre ce jour-là.
Le soleil se livrait à une partie de cache-cache derrière les grisâtres nuages d'octobre, plongeant la ville de Londres dans une atmosphère terne et mélancolique.
Cela faisait plus d'une semaine que l'été était parti et l'on eut dit qu'il avait emporté avec lui tous les rires et toutes les couleurs de la ville.
De nombreux pleurs et râles retentaient dans ce quartier chic de Londres.
L'on criait que l'on se reverrait, que l'on s'enverrait des lettres toutes les semaines, que l'on se téléphonerait chaque soir, que l'on redoublerait d'efforts (bien évidemment !) et on se serrait dans les bras. Certains rigolaient avec les copains qu'ils n'avaient plus revus depuis longtemps. D'autres se contentaient d'agiter leur main en guise de sincère salutation. Et parfois, ceux qui étaient au plus haut de la pyramide sociale, offraient à la lady qu'ils épouseraient très prochainement, de magnifiques bouquets de fleurs dont les couleurs guillerettes contrastaient avec l'ambiance monotone qui régnait sur ce lieu.
Enfin, un grincement strident finit par résonner.
Le Weston College rouvrait ses portes noirs charbon; une nouvelle année allait commencer.
La rentrée des classes était arrivée… Situation pénible et propice à de longs supplices pour certains et occasion de s'amuser et de faire de nouvelles rencontres pour d'autres !
Ce fut donc avec désarroi que les adolescents saluèrent pour la dernière fois -avant un long moment- leurs proches, venus les accompagner en calèche.
Loin, loin derrière la masse formée par les élèves, se tenait un jeune garçon ne partageant pas l'euphorie générale. Il semblait détaché, n'ayant que faire de ces jeunes gens souriant d'enthousiasme, et posait un regard sérieux sur l'ensemble. Il dégageait une certaine maturité, cette dernière contrastant avec son visage encore arrondi par l'enfance.
L'on eut dit que ce garçon était une poupée de porcelaine tant ses traits étaient fins et délicats, sa peau blanche comme neige, ses joues roses et poupines, et que ses lèvres étaient rouges.
Sa chevelure bleu cendré, lisse et soyeuse, se laissait doucement bercée par la légère brise. Sa frange tombait sur son visage et dissimulait un cache-œil.
De son œil -cet œil bleu roi qui vous méduse !-, il essayait de mémoriser ce lieu qui allait lui devenir familier au fil des mois, des années…L'air rêveur, il arborait une expression blasée et amère.
Des paroles lui revinrent en mémoire, lui rappelant ce pourquoi il était là.
« Je ne peux plus t'accepter aux côtés de ma fille après ce qu'il s'est passé…Je suis navré mon petit Ciel, mais, je vais devoir t'envoyer à l'école. »
Ciel resta immobile quelques instants, perdu dans ses pensées, avant que l'agitation environnante ne lui fasse retrouver ses esprits, reportant son attention sur les alentours.
Après avoir jugé sa petite inspection suffisante, il sortit un bout de papier de sa poche et posa le regard dessus.
Il se dirigea alors vers son dortoir, le « Scarlet Fox », et s'engouffra dans la bête, se perdant dans les immenses couloirs et escaliers qui n'indiquaient aucunement où se trouvait la « D-23 ».
« Tch ! Comment peut-on construire un bâtiment aussi grand sans mettre à disposition des élèves un plan ou un guide ! » se plaignit le jeune brun dans sa barbe.
D'un air ennuyé, son œil fouillait les plaquettes des différentes chambres du couloir où il errait vainement depuis une bonne dizaine de minutes à présent, « D-31, D-33, D-36… ». Il s'arrêta lorsqu'il comprit que son sens de l'orientation lui avait -une fois de plus- fait défaut.
« Tu es perdu ? » résonna une voix au timbre clair, arrachant l'attention du garçon qui se retourna pour voir son locuteur.
Il l'observa longuement.
L'adolescent en question se tenait debout devant un vitrail et devait être à peine plus âgé que le jeune désorienté.
Il avait de beaux cheveux blonds qui lui tombaient jusqu'au ras du cou et une frange sur le côté dont quelques mèches balayaient un visage fin et diaphane. Il avait de grands yeux allongés de couleur bleu rouille, une teinte douce et inhabituelle qui lui donnait un quelque chose de glacial. Un léger sourire recourbait ses lèvres roses et lui donnait un air apaisant.
« On dirait un ange, et cette lumière n'aide vraiment pas… »
« C'est la première fois que je te vois ici, tu es nouveau ? » demanda le garçon en se rapprochant du plus jeune pour lire ce qui était inscrit sur le bout de papier qui se trouvait entre ses doigts.
« Oui…
- Haaa ! »
Le blond laissa échapper un petit cri d'engouement en lisant l'annotation « D-23 », faisant sursauter son cadet, avant de rajouter, avec joie; « On est dans la même chambre ! »
Le brun se crispa, son dos pris par un étrange frisson. « Je vais devoir partager ma chambre avec quelqu'un ?! » se dit-il avec dédain. L'idée semblait le déranger, ses traits durcissant à cette simple pensée.
« Alois Trancy ! » se présenta gaiement le blond, en tendant une main au puiné.
Ce dernier l'observa un moment avant de la prendre gracieusement.
« Ciel Middleford.
- Ravi de faire ta connaissance, Ciel. » s'exclama le jeune Alois tout en esquissant un sourire amusé.
Le plus jeune grimaça légèrement, la familiarité du blond ne lui plaisant pas.
Le vitrail dessinait d'étranges figures rougeoyantes et verdoyantes sur le sol et sur les deux garçons qui restèrent un moment à se regarder. Il y avait quelque chose qui flottait dans l'air, quelque chose qui venait d'envahir l'espace entier.
« La salle de permanence se trouve au premier étage, tu peux t'y rendre pour étudier. Par contre, si tu as besoin d'emprunter des livres pour tes devoirs, fais-le en rentrant de cours; la bibliothèque se trouvant dans le bâtiment principal, ça te ferait un sacré détour. Haha, moi, j'ai toujours la flemme. »
L'immense couloir était inondé par les claquements de talons que produisaient les pas rapides des deux garçons. Alois, montrant le chemin à son nouveau camarade, lui présentait le dortoir ainsi que l'école. Ciel se laissait guider avec son calme habituel, emmagasinant les informations du blond tout en arborant la même expression blasée. Il examinait le dortoir minutieusement, son œil effleurant les moindres indications, les moindres signes qui lui permettraient de reconnaître son chemin.
« Ah ! » fit Alois en s'arrêtant brusquement.
Ciel, le regard ailleurs, se cogna contre son dos.
« Hey ! Regarde où tu vas ! se plaignit-il en se massant le bout du nez d'ores et déjà rougie par l'impact.
- Je ne t'ai pas encore parlé de la salle de repos ! s'exclama le jeune enthousiaste en se retournant vivement.
- La salle de repos ? répéta le brun, désintéressé.
- Une fois tous tes devoirs finis tu peux aller t'y relaxer ! » expliqua Alois avant d'ajouter « On l'appelle aussi salle de jeux. »
Le mot « jeux » titilla l'attention de Ciel, un paradis de jouets, de jeux interactifs ou de société envahissant son esprit.
« Je ne peux y aller qu'en ayant fini tous mes devoirs ? demanda-t-il, une once de curiosité se faisant entendre dans sa voix.
- Haha, monsieur serait du genre mauvais élève ? plaisanta Alois en sautillant dans le corridor vide, visiblement amusé par la déception de son interlocuteur.
- Non » rétorqua Ciel, simplement.
L'aîné lui lança un coup d'œil par derrière ses bras qu'il avait croisés derrière la tête, un sourire narquois aux lèvres, avant de sortir un trousseau de clé.
« Voilà, nous y sommes. » annonça-t-il en ouvrant la porte avec vivacité.
Il tint cette dernière à son camarade et fit un geste d'accueil à la manière d'un serviteur.
« Bienvenu dans votre humble demeure, votre grâce. » fit-il en se moquant.
Ciel claqua de la langue et pénétra vite à l'intérieur.
Ce jour-là, dans l'ombre, quelque chose avait commencé.
NDA : Je publie les 4 premiers chapitres d'un coup pour remplacer les anciens et ne pas laisser les publications prendre du retard comme c'était le cas avec l'ancienne version.
Non, non, je ne suis pas gentille. Le quatrième chapitre se termine avant la révélation de l'arc (qui débutera au troisième chapitre). Mais, chuuut, je n'en dis pas plus :D
Si vous voulez voir l'illustration que j'ai faite pour cette fanfic, allez jeter un coup d'œil sur mon compte Deviant Art (j'y ai le même nom). Le lien de ma gallerie est sur mon profil.
Bisous, bisous,
Aissri K.