Chapitre 8 : Conspirations et compagnie.
Plongé dans ses pensées, Albus Dumbledore fixait depuis plus de 20 minutes l'arrêté du Magenmagot, de placer le jeune Potter sous la tutelle des Malfoy. Ce soudain intérêt de Lucius Malfoy concernant le devenir d' Harry était assez préoccupant. Certes ces dernières années, le jeune gryffondor avait fait beaucoup parler de lui. La notoriété n'était néanmoins pas une motivation plausible. La famille Malfoy n'avait pas vraiment intérêt à être sur le devant de la scène médiatique magique.
_ Que cherches-tu à faire avec mon petit protégé Lucius ? Hum... Quoi qu'il en soit, il est hors de question que je te laisse Harry.
Le vieux directeur brûla le bout de parchemin de la pointe de sa baguette. Il prit ensuite un parchemin vierge et commença à rédiger une missive. À ce moment là, on frappa à la porte.
_ Entrez. Dit-il machinalement sans relever la tête.
Le professeur Rogue entra, son visage exprimait sa contrariété. Il s'assit dans l'un des sièges faisant face au bureau sans attendre d'invitation.
_ Comment avez-vous pu laisser Lucius avoir Potter ? Je croyais qu'il était la clé de votre plan. Lança le professeur de potion sans préambule.
_ Bonjour à vous aussi Severus. Mais je vous rassure Harry ne restera pas longtemps dans cette fâcheuse situation.
_ Que comptez-vous faire pour remédier à cela ?
Dumbledore cacheta le parchemin qu'il venait de signer. Il se dirigea ensuite vers le perchoir de son phœnix. L'oiseau se percha sur son bras à son approche, et tendit une de ses pattes pour que le directeur y accroche son message.
_ Vois-tu Severus, je viens de rédiger une lettre pour une vielle connaissance. Elle a une dette envers moi, elle sera donc toute disposée à nous aider à résoudre ce problème. Je ne peux pas user de mon influence ouvertement. Fudge se méfie de moi en ce moment et n'écoute que les conseils de Lucius. En attendant qu'Harry revienne parmi nous, je te suggère de rendre visite à ton filleul et de te renseigner sur les agissements de son père.
_ Vous pensez que Lucius trame quelque chose ?
_ Normalement tu devrais le savoir. Mais il me semble que tu t'es quelque peu relâché ces dernières années. Tu sais pourtant que tant que tous les mangemorts ne sont pas à Azkaban ils restent des menaces et plus particulièrement pour Harry.
_ Je le sais, mais Lucius n'a jamais laissé la moindre preuve qui l'accuserait de magie noir. Ni qu'il soit encore en contact avec les autres.
Severus n'aimait pas la tournure que prenait leur conversation. Il était le parrain de Drago et un ami de la famille depuis Poudlard. Même si l'implication des Malfoys dans le camp des ténèbres ne faisait aucun doute pour lui, il n'avait pas envie de les faire tomber. Faite que Lucius n'ait pas replongé !
_ Très juste, Severus. Malgré l'incident de la chambre de Salazar lors de la deuxième année d'Harry, Il n'a jamais rien fait, du moins pas directement. Hors cette fois, il s'est impliqué ce qui ne lui ressemble pas du tout. Habituellement, il ne fait que jouer de ses relations mais cette fois-ci c'est différent.
_ Je n'ai pourtant rien remarqué de particulier lors de ma dernière visite.
_ À quand remonte t-elle ?
_ Début juillet pour la fête donnée en l'honneur de l'anniversaire de Drago. Où voulez-vous en venir ?
_ Lucius ne t'a jamais parlé de son désir de devenir le tuteur d'Harry ? Que ce soit à cette fête ou dans une lettre au cours de l'été, il n'y a jamais fait allusion ?
_ Non, pas une fois.
_ Il est donc bien possible que l'idée ne vienne pas de lui et qu'elle émane d'une ou plusieurs personnes, suffisamment haut placées pour qu'il tienne sa langue, et n'en parle pas à son très cher ami. Il existe très peu de gens qui correspondent à ces critères. Dans tous les cas, ce n'est pas une bonne chose pour nous.
_ Que voulez-vous que je fasse, monsieur le directeur ?
_Ton travail d'espion Severus, ni plus ni moins. Plus méticuleusement que d'habitude, c'est tout.
_ Comme vous le souhaitez. Je me rendrai au manoir dans la semaine.
Severus quitta son bureau dans un tournoiement de robe noir.
Dumbledore resta seul. Bien qu'il ne lui en ait pas fait part, il était bien décidé à discréditer Lucius Malfoy au sein de la société magique. Ce sorcier était bien trop riche, bien trop influant et bien trop mangemort pour le laisser encore agir à sa guise. Et surtout, il lui avait pris le jeune Potter et cela était la goutte d'eau qui faisait déborder le vase. À cause de lui, il allait devoir abattre l'une de ses cartes maîtresses plus tôt que prévu.
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Harry essayait vainement de garder les yeux ouverts tandis que le professeur Amaras déversait un flot continu de paroles sur les runes Futhark, le sujet du cour de l'après midi. Bien que l'enseignement soit intéressant et son professeur passionné, le jeune gryffondor ne parvenait pas tout à fait à suivre. Drago à côté de lui prenait en note chaque mot que le professeur Amaras prononçait à la virgule près.
La nuit dernière avait été particulièrement pénible. De grands yeux rouges, une grande quantité de fumée blanchâtre, ainsi qu'une pluie d'étincelles avaient peuplé ce rêve étrange qui l'avait agité toute la nuit. Mais ce qui avait ruiné son sommeil, c'était la douleur qui avait saisi son corps jusqu'au plus profond de chacun de ses organes. La sensation de se faire écarteler, ses membres s'allongeant sous la pression.
Cela avait duré pendant ce qui lui avait semblé une éternité, pour se finir par cette vision d'un regard rouge lui infligeant une brûlure supplémentaire au plus profond de son âme. Il s'était ensuite réveillé la bouche grande ouverte dans un hurlement silencieux. Trempé de sueur, sa cicatrice lui fendant le crâne, il avait mis de longues minutes à se remettre suffisamment pour se traîner dans la salle de bain.
Une bonne douche et des vêtements propres plus tard, il était revenu dans son lit mais il ne parvint pas à se rendormir pour autant. Les yeux rivés au plafond, il s'était torturé les méninges sur la signification de ce rêve. Une sale appréhension lui pesait sur l'estomac.
_ Monsieur Potter ?
La voix du professeur Amaras le ramena à la réalité qu'Harry ne se souvenait pas avoir quittée.
_ Oui monsieur.
Harry essaya de se souvenir de ce qu'ils étaient en train de faire.
_ Je vous demandais de traduire ce que j'avais écrit au tableau. Mais il semble que vous ne soyez pas parmi nous, s'agaça le professeur.
_ Je suis désolé, lui répondit piteusement Harry.
_ Cela ira pour cette fois mais je vous prie de faire montre de plus de rigueur à l'avenir. Sinon je crains que bon nombre de livres de magie vous soit inaccessible. Cet alphabet germanique étant l'un des plus anciens de notre monde, beaucoup de grimoires des plus précieux sont dans cette langue et ne sont pas traduits.
Le professeur Amaras le regarda de haut, comme si son inattention avait été la pire insulte faite à son illustre matière.
Harry se tourna vers Drago cherchant un peu de soutien. Le serpentard était plongé dans ses notes, complètement indifférant à sa détresse. Le professeur, suivant son regard, interrogea le jeune Malfoy.
_ Monsieur Malfoy, pouvez-vous faire profiter votre jeune ami de vos lumières, et traduire ce que j'ai écrit au tableau ?
Malfoy releva les yeux avec diligence : Bien entendu, monsieur. Vous avez écrit :« Comme le dieu ne voyait rien, il sacrifia son œil droit, qui tomba dans la source sacrée. Alors il vit. Il vit les temps infinis, la profondeur de la mémoire, le passé et le futur des hommes. »
_ Très bien, monsieur Malfoy. Et de quelle légende est tiré cet extrait je vous prie ?
_ C'est une légende sur le dieu Odin et l'origine de l'alphabet des dieux, monsieur.
_ C'est tout à fait exact, monsieur Malfoy. Prenez en de la graine monsieur Potter.
Après un dernier regard méprisant vers Harry, le professeur Amaras reprit son cours. Drago recommença à prendre des notes, et Harry lui se dit que les runes anciennes n'allaient pas devenir sa matière préférée. Il laissait ça à Hermione. Malheureusement pour lui, les matières optionnelles n'étaient que dans l'emploi du temps de Poudlard, et non dans son programme de vacance.
Malgré cet incident, son esprit vagabonda vers cet étrange rêve et bizarrement vers cette énigmatique porte qui l'avait attiré, et qui renfermait sans doute quelque chose de louche.
Une fois le cours fini, les deux jeunes sorciers saluèrent leur professeur et partirent non sans précipitation. Drago fila pour une destination connue de lui seul, sans un mot pour Harry. Le gryffondor se rendit dans l'un des petits salons du manoir. Il s'installa dans un fauteuil moelleux et essaya de prendre le même genre de pose aristocrate qu'aurait pris Lucius Malfoy ou son fils, puis il appela son elfe de maison.
Kiwi apparut dans un « pop » sonore. « Oui maître ? »
_ Kiwi, j'aimerais que tu me conduises devant le tableau d'un sorcier que j'ai vu dans l'un des couloirs du manoir. Je ne connais pas son nom, mais il représentait un homme blond, les yeux gris, plutôt dans la quarantaine. Il avait aussi des vêtements du style moyenâgeux avec dans sa main droite (il fit la grimace) les cheveux de plusieurs têtes d'elfes de maison.
_ Le maître parle du tableau de Scipion Malfoy, un ancêtre de la famille. Kiwi peut conduire le maître. Dit-elle toute contente.
_ Je te suis Kiwi. L'encouragea Harry.
Il n'était pas du tout intéressé par ce tableau, c'était juste une excuse pour que la petite elfe de maison le conduise dans cette partie de la maison. Il ne se souvenait pas vraiment où se trouvait la mystérieuse porte, et de toute façon il ne se repérait toujours pas dans le manoir. Mais il se souvenait avoir croisé ce tableau dans le coin. Il l'avait remarqué en raison des têtes d'elfes de maison tranchées. La perspective que Dobby aurait pu finir de la sorte lui avait traversé l'esprit.
Une fois devant l'horrible tableau, Harry fit mine de l'inspecter avant de congédier Kiwi qui s'en alla ravie. Harry eut un petit pincement de culpabilité de l'avoir ainsi trompée. Puis il se mit en quête de la porte. Il finirait bien par retomber dessus.
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La nouvellement « Lady » Voldemort était étalée en diagonale sur l'immense lit à baldaquin de ses appartements. Elle avait dormi toute la journée d'un sommeil sans rêve, apaisant ainsi son esprit qui n'avait pas eu l'occasion de véritablement se reposer depuis plusieurs années. Les couvertures noires ne la recouvraient qu'à moitié, laissant la peau blanche de ses jambes et de son buste à l'air libre. Cela faisait du bien de profiter un peu de l'instant présent. Nagini dormait en boule au creux de ses reins, produisant de léger sifflement à intervalle régulier.
Un « pop » se fit entendre et une délicieuse odeur de petit déjeuner vint lui chatouiller les narines. Elle agita mollement ses pieds dans le vide, partagée entre la faim qui commençait à la tenailler, et l'envie de continuer à flemmarder encore une petite heure. Ce n'était pas dans ses habitudes mais il faut dire qu'elle revenait de loin. Paresseusement, elle glissa une main sous l'un des oreillers qui avait réussi à rester sur le lit et attrapa sa baguette. D'un mouvement du poignet, elle fit léviter le plateau contenant la nourriture jusqu'à elle.
Elle roula sur le ventre et commença par savourer l'arôme de cacao qui se dégageait de son bol. La matinée commençait plus que bien.
Une fois qu'elle eut fini de se restaurer, un mouvement de baguette renvoya le plateau vide en cuisine. Au lieu de se lever, le sommeil la gagna à nouveau et ses yeux se fermèrent avant qu'elle puisse résister.
_ Maître ! Maître, vous m'entendez ? demanda une voix inquiète.
Elle entrouvrit les yeux, l'esprit encore un peu embrumé. Des cheveux blonds lui caressaient le visage et deux orbes grises la dévisageaient avec inquiétude. Brusquement, elle se redressa, faisant basculer le sorcier blond sous elle.
_ Maître !?
Sans lui laisser le temps de continuer, elle vint poser ses lèvres sur les siennes. Elle ferma les yeux qu'elle avait à peine entrouverts et profita du contact. Des lèvres douces et chaudes, avec un léger arôme de café. Elle quémanda plus, ce qui lui fut accordé presque immédiatement. S'en suivit un ballet chaud et humide, entrecoupé de respirations saccadés. Le corps chaud sous elle restait immobile, seules ses lèvres étaient actives. Ses mains posées de chaque côté de la tête de l'homme se crispèrent, enserrant les draps noirs avec force. Un autre type de faim commençait à émerger au fond d'elle, ce qui la déstabilisait. Les sensations n'étaient pas les mêmes que dans son souvenir.
Après un dernier coup de langue, elle se redressa et contempla son œuvre avec un peu plus de lucidité. Les cheveux blonds éparpillés comme une auréole autour de sa tête, les pupilles légèrement dilatées et sa robe de sorcier entrouverte jusqu'au nombril, donnait une vision de Lucius Malfoy que personne sauf sa femme n'avait encore pu admirer.
_ Alors Lucius, que me vaut cette visite matinale ? lui demanda-t-elle sans s'écarter.
_ Je... heu... Vous ne répondiez pas alors j'ai cru que quelque chose s'était mal passé durant le rituel.
Lucius avait toujours eu du mal avec la nudité, en particulier celle des femmes. Malheureusement pour lui, dormir nu était dans les habitudes de son maître. Bien qu'auparavant, Lucius avait beaucoup moins de mal à savoir quoi regarder. Lady Voldemort laissa ses mains parcourir le torse délicieusement musclé de Lucius, appréciant les frissons qu'elle provoqua chez son mangemort.
_ Il semble que ce corps ait besoin de repos. Après tout, il est encore jeune et la nuit dernière a été longue et éprouvante. Mais comme tu peux le constater, il est très vigoureux maintenant.
Ses longs doigts blancs vinrent caresser la courbe du beau visage qui le regardait fixement. Cette scène avait quelque chose de déjà-vu, dans un autre temps, avec un autre blond dans une autre chambre. Mais c'était le passé.
_ Maître vous devriez vous couvrir, vous allez attraper froid.
Lady Voldemort esquissa un sourire. Le pauvre Lucius essayait d'échapper à son emprise sans qu'elle ne se fâche. Elle savait que contrairement à beaucoup de noble sang-pur, il aimait profondément son épouse. Même si l'amour n'avait jamais eu de place dans leur relation, elle n'avait pas l'intention d'abuser de son statut pour parvenir à ses fins, bien que ce soit très tentant. Mais cela ne l'empêchait pas de profiter de lui de temps en temps.
_ Dans ce cas, laisse moi profiter de ta chaleur, rit-elle en s'étalant sur lui. Elle croisa les bras sur son torse, pour y reposer sa tête et profita de la sensation d'un autre corps vivant et chaud contre le sien pendant de longues minutes. Ses yeux toujours plongés dans ceux de son mangemort. C'était quelque chose d'apaisant et d'enivrant à la fois.
Les joues de Lucius étaient toutes rouges, trahissant sa gêne. Sa respiration était un peu plus rapide que d'habitude.
_ Que veux-tu de moi Luciiiusss, siffla t-elle tout bas.
La réponse ne vint pas tout de suite. Le visage de Lucius redevint sérieux, montrant qu'il avait compris les enjeux de la réponse qu'il donnerait à son maître.
_ Je voulais vous dire que le ministère avait approuvé ma demande. Vous pourrez agir à votre guise comme vous le désiriez. J'ai également reçu une missive du médicomage Zolander très intéressante, si vous désirez la lire. Il semble qu'il ait fait des découvertes prometteuses.
_ Est-ce tout ? demanda-t-elle en dessinant des arabesques sur ses pectoraux.
_ Oui, maître.
_ Luciiiusss, siffla-t-elle de nouveau. Que veux-tu de moi ?
Ses doigts glissèrent vers le cou du sorcier pour s'attarder sur sa carotide. L'atmosphère était devenue plus lourde, plus tendue, bien que leurs positions n'aient pas changé.
_ Je n'ai rien à vouloir, maître. Répondit Lucius d'une voix égale.
_ Très juste. Tu n'as rien à me donner ou à m'accorder non plus. Je n'ai rien à prendre puisque tout est déjà à moi, ainsi est le serment qui me lie à mes mangemorts.
_ Je suis votre homme, maître. Avant tout le reste, je suis à vous.
Elle le scruta longuement, fouillant, cherchant la moindre trace de doute ou de mensonge dans cette affirmation. Les barrières mentales de Lucius étaient entièrement baissées. Après cette démonstration d'autorité, elle reprit leur conversation.
_ Et comment va notre cher petit Harry ? Elle se redressa en s'étirant toujours à califourchon sur le noble blond, laissant Nagini onduler contre sa jambe et poser sa tête contre son flan. Le grand serpent semblait s'être lui aussi réveillé.
_ Il se porte bien. Lui et mon fils vont suivre les mêmes cours particuliers jusqu'à la rentrée. Il a de nombreuses lacunes.
_ C'est très bien. Fais en sorte que ton fils et lui deviennent plus proche, ça ne pourra que nous faciliter les choses plus tard.
Elle finit par s'écarter de Lucius à contre cœur.
_ Maintenant laisse moi et retourne à tes obligations.
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Harry, qui déambulait toujours dans les couloirs du manoir, tomba sur Lucius Malfoy. Décidément le patriarche de la famille Malfoy était toujours là pour stopper net les investigations du gryffondor. Il se cacha rapidement derrière l'un des lourds rideaux de velours qui encadraient les fenêtres du couloir. Heureusement, Lucius ne se dirigeait pas dans sa direction.
Son pas rapide, éloigné du flegme britannique qu'arborait habituellement les Malfoy, lui indiqua que Lucius était un petit peu préoccupé.
Une fois le sorcier blond hors de vue, Harry alla dans la direction d'où il venait. Et il tomba bien sur la majestueuse porte en chêne. Contrairement à la première fois, il ne ressentit aucune aura magique. Il se demanda si c'était la bonne, mais le fait que Lucius en venait le poussa à vérifier malgré tout.
Il s'approcha avec méfiance et posa sa main sur la poignée. Une étrange sensation lui parcourut le corps. Il ne saurait dire si elle était bonne ou mauvaise. Il pressa la poignée et poussa la porte.
À sa grande surprise, elle n'était pas fermée.
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Et voilà le chapitre 8 après cette année d'absence. Je remercie tout particulièrement June IX pour les gentilles reviews que j'ai reçues et aussi aux autres, elles m'ont donné du courage. Mon master et le préparation de mes concours me prennent beaucoup de temps, je suis donc désolé pour ce rythme de parution lamentable.
Bisous bisous et à bientôt pour la suite. _