Bonjours, bonsoir, chers internautes ! Après ma longue absence, me voici de retour. Je sais bien que ce n'est pas l'histoires que vous voudriez avoir en priorité, mais c'est celle pour laquelle j'ai eut le plus d'inspiration pendant ce pluvieux mois de juillet. J'espère que vous l'aimerez tout de même, et n'hésitez surtout pas à me donner votre avis sur les événement que je décris (c'est quand même censé être la suite de TRC) avec le bouton « Review » un peu plus bas.

Merci aux revieweuses et à mon revieweur, à mes lecteurs, mes lectrices, aux CLAMPS, aux créateurs de ce site, etc...

Bon chapitre à tous !


Chapitre 2

Fye rêvait, lui aussi.

Il rêvait du passé, tous les moments qu'il avait passé depuis qu'il avait quitté les enfants et Kurogané, après près de trois ans de voyage.

Il n'avait nulle part où rentré lors de la fin de la malédiction, et il n'avait pas l'intention de rester avec Shaolan et Sakura. Kurogané était rentré dans son pays, le Japon, et Fye avait continué son voyage avec Mokona, pendant un an. Au bout de ce temps, il renvoya le passeur des dimensions auprès de sa moitié, presque contre le gré de la boule blanche qui s'en faisait pour lui. Il disparu ainsi de la circulation, et on n'eut plus de nouvelles de lui pendant encore 5 autres années.

En fait, il avait une raison pour ça. Il ne devait pas rester trop longtemps dans le même monde, où avec les mêmes personnes, il portait malheur aux gens qui l'approchait, s'attacher à quelqu'un, à quelque chose, ou quelque part ne ferait que le faire souffrir.

Il avait aussi fait une sorte de paris avec lui-même : Combien de temps tiendrait-il sans voir Kurogané ?

5 ans.

C'était la réponse.

C'était aussi le temps qu'il lui avait fallut avant de tomber sur un monde où il n'aurait jamais dû aller. Où il n'aurait jamais dû revenir.

Valéria son pays natal. Le monde où il était né, où il avait grandit, où il avait perdu Fye et pactisé avec Fei Wan Read. Le monde où tout avait commencé pour lui.

Il était désert, tel qu'il l'avait quitté, enfant. A un détail près.

La pourriture des corps avait donné naissance à des monstres qui écumaient désormais le territoire, tuant tous ceux qui se risquaient dans le pays. Fye faillit ne pas échapper à la règle, d'ailleurs.

Gravement blessé, il avait eut le temps de lancer un sort pour changer de dimension, et la mort lui avait inspiré une pensée : revoir Kurogané, une dernière fois, avant de disparaître. Ses pouvoirs avaient fait le reste.

_-=(-o-)=-_

Flash back tout POV confondus.

Il faisait beau pour la saison.

Il était assis devant la porte du palais celle donnant sur le jardin intérieur.

Un verre de saké à la main, il méditait en regardant tomber les fleures de cerisier.

Quiconque le connaissait aurait dit qu'il passait beaucoup de temps ici et qu'il y était étrangement calme. Quiconque le connaissait aurait pu croire qu'il aimait cet endroit.

Ce n'était pas complètement faux, ni complètement juste.

En fait, il n'aimait pas spécialement le coin, c'était juste qu'il lui rappelait beaucoup de souvenirs.

Les cerisiers, la princesse le ruisseau qui courrait entre les arbres, Shaolan les lapins cette boule de poil enquiquinante.

Cela allait faire 5 ans qu'il était rentré au japon, mais sa mémoire était toujours prompte à se déclenchée au moindre élément.

Après qu'il ait tué ce sale type, la malédiction avait encore tenue deux ans, obligeant Shaolan à voyager de mondes en mondes. Il l'avait accompagné jusqu'à ce qu'elle se dissipe, avec la boule de poil et l'autre.

Quand le sort s'était dissipé, ils étaient revenus à Clow, où il était rentré chez lui. Comment ? Par la magie du roi du pays de Clow, il pouvait choisir le monde où il pouvait envoyer les gens.

Ceci dit, ça avait été le moyen le plus sur. Il ne savait pas vraiment ce qu'il était devenu, le magicien. Il avait sûrement du rester avec la princesse, ç'aurait été le plus sage. Mais le connaissant…

Et voilà. Il repartait vers lui.

Il était étrange qu'il n'ait jamais pensé autant à lui que depuis qu'il ne le voyait plus.

Mais il s'ennuyait, c'était affreux. Il avait compris qu'on ne devait pas tuer inconsidérément, mais depuis qu'il avait perdu cette sorte de permission de tuer qu'il avait quand il ne savait pas, il ne trouvait rien de palpitant à sa vie depuis son retour. L'autre aurait su lui faire oublier ça, ne serait-ce que par ses surnoms débiles.

Il soupira. Il les regrettait presque, ces surnoms débiles.

Et ce n'était pas la première fois qu'il se faisait cette réflexion.

Il expira derechef, encore plus profondément.

-Eh bien, Kurogané, quel soupir !

Il se retourna.

-Tomoyo hime…

Elle était là, son air rieur sur le visage. Elle savait sûrement ce qu'il pensait. D'ailleurs, si elle ne l'avait pas su, ses propres yeux le lui auraient dit. Il y avait une petite lueur qui disait « pitié, princesse, trouvez quelque choses pour que je m'occupe, pour que j'oublie… »

Elle s'assit légèrement à côté de lui et regarda les cerisiers.

-Je sais bien que tu t'ennuies, Kurogané, mais croit moi, la solution viendra d'elle-même.

Et si tu veux pouvoir l'accueillir, tu dois rester ici…

-Accueillir qui ?

La princesse se contenta de tendre le doigt vers le parc.

A quelques mètres d'eux le ciel se déforma comme s'il coulait à terre. Quelqu'un était en train de passé la dimension ! Kurogané attrapa son dragon d'argent, jamais très loin et se mis en garde en moins d'une seconde.

Et puis un morceau d'un manteau blanc qu'il connaissait bien apparu. Il était tâché de sang. Kurogané se précipita et retint le corps de Fye juste avant qu'il ne tombe à terre. Il était très pâle et saignait abondamment au flanc et à la jambe gauche… Mais, il venait d'où ?

Kurogané avait du mal à réaliser. Ce… C'était vraiment lui ? L e Fye qu'il avait connu pendant le voyage ? Où un autre, quelqu'un qui partageait son âme ? Il avait les cheveux plus longs que la dernière fois, et le même manteau… Mais il n'avait pas changé. Oui. Si tout cela était réel, il était persuadé qu'il s'agissait du « bon » Fye.

Tomoyo ordonna aux serviteurs de l'emmener à l'intérieur et de le soigner du mieux qu'ils pourraient, et Kurogané dû bien le lâcher. Cependant, il resta à son chevet toute la nuit qui suivi les soins. Le magicien était un vampire, il devrait s'en remettre.

Quand il sorti de la chambre, au petit matin, sa princesse vint le rejoindre.

-Alors, ça te fait plaisir de le revoir ?

-… Oui.

-Pourquoi cette hésitation ? Tu penses déjà à ce que tu devras lui dire à notre sujet ?

Kurogané soupira et se dirigea vers la porte pour regarder le soleil levant.

-Oui.

-Et là, tu te demande « Pourquoi je n'ai pas envie de lui dire ? »

Le brun souris. On ne pouvait décidément rien cacher à Tomoyo. Il refronça les sourcils. Le problème était : Que pouvait-on cacher à l'autre ?

Certainement pas ça.

Il avait épousé Tomoyo, pensant ne plus jamais le revoir, et elle portait leur enfant il en était heureux, qu'est ce qui clochait, merde ?

Il avait eut des sentiments pour Fye pendant leur voyage ensemble, mais depuis qu'il était rentré, il aimait Tomoyo !

D'ailleurs, c'était différent de ce qu'il éprouvait pour le magicien, en fait. Tomoyo était la seule personne qui avait réussit à le dompter.

Immédiatement, une de ces poursuites avec le blond lui revint en mémoire. Fye l'avait apprivoisé à sa manière, avec ses faiblesses, ses forces, sa tristesse, sa joie… son amour…

Lui, il voulait le protéger, à tout prix. Le rendre enfin heureux, il le méritait, il avait suffisamment souffert… Il voulait voir un vrai sourire sur le visage de Fye, un sourire qui illuminerait son âme il le voulait, vraiment.

Sa conscience lui souffla à l'oreille que si c'était vraiment vrai, alors pourquoi est-ce qu'il avait abandonné ? Il savait que le magicien avait du en souffrir, alors, pourquoi ?

La réponse était très simple. Pour la première fois de sa vie, Kurogané avait fuit.

La veille de son départ, ils avaient passés la soirée et la nuit ensemble, à boire, et Fye avait baissé sa garde. Ce que le ninja avait vu dans ses yeux ce soir là, c'était de l'amour, l'amour le plus profond qui soit. Et il lui était destiné. Il ne savait pas très bien pourquoi, à l'époque, ça l'avait effrayé. Il ne se sentait pas près à assumer tout cet amour… Alors il avait demandé au roi de partir, de retourner dans son pays, et le souverain avait utilisé ses propres pouvoirs pour le renvoyer. Le pire, dans tout cela, c'était qu'il avait salué les gamins, mais il avait évité de le réveiller, il ne lui avait pas dit « au revoir ».


review ?