Rating : M ! Je prends pas d' chances.

Warning : Euh… euh… LOL. Ça reste du genre du dernier, quoique je pense que les trucs vont bouger en grand. Peut-être aura-t-on un autre chapitre ? * note à moi-même : penser à faire les notes de début APRÈS les chapitre, à l'avenir quoique j' suis trop vache, lol *

Pairing : Non, ça change pour GerUK, tsé -.-' J' rigoleuh, USUK et all the reste.

Disclaimer: Je suis un japonais presque roux avec des lunettes et une imagination tip top. Eeeeet non.

Notes et divagations : Merci du fond du cœur de suivre cette aventure avec moi~ commencée il y a longtemps, cette histoire a donc près d'un an… j'espère tout de même qu'elle aura su vous plaire, malgré les très longues périodes de rien du tout entre les chapitres ! J'espère que la fin ne vous décevra pas, et que mes autres et prochains projets non plus, bien que je ne ferais sûrement plus d'UsUk, pardonnez-moi ! Malgré tout cela, sincèrement, votre Pervy toute dévouée !

La réaction d'Arthur dans le dernier chapitre vient du fait que chacun, aussi fort soit-il, peut se briser après trop de coups et aussi que l'esprit humain est un truc aussi fort que fragile, et que même si on enfouit tout, ça finira bien par ressortir un jour pour une quelconque raison et finalement te ronger... si ça n'est pas déjà fait. Et même si personne ne te frappe, y aura toujours ton esprit pour te varger dedans à grand coups de masses dans ton estime et ta capacité à te tenir debout. J'y connais quelque chose, et comme après tout, je commence à m'attacher de plus en plus à Iggy et qu'il menace même Russia (!) de sa place de favori en ce moment, et France aussi se taille une grosse place dans tout cela puisque récemment je suis tombée aussi violement amoureuse du couple de FrUk que Gokudera de Tsuna et autrement de pas mal tout ce qui se fait avec ce joli cœur et aussi de Franfif en même temps, car il me font penser un peu à mes parents XD

Le titre du chapitre provient d'une chanson d'As I Lay Dying sur The Powerless Rise. C'est un album que j'avais acheté y a un bail surtout par esprit de rébellion envers ma mère qui voyait la pochette rouge et peu avenante d'un assez mauvais œil. Elle écoute pas de métal, car elle est vieille, hein. Bref, je l'ai jamais vraiment écouté avant ce mois-ci, car dans le temps, mon métal était bien moins puissant. Je pense qu'il colle assez bien au chapitre mais bon, c' vous qui voyez (: Pourtant, en écrivant, j'écoutais surtout Love, Save The Empty d'Erin McCarley… mais à la fin, j'étais dans le gros silence puisque j'ai tout fait d'un coup.

Bref, bonne et heureuse lecture à tous.

« Parle-moi du Soleil qui parle de la Pluie »

Cinquième chapitre

Colère & Apathie

« Le passé sera seulement trop content de te chasser. »

— Izaya Orihara, Durarara!

L'horaire d'Arthur devenait pratiquement le sien. Dès qu'Alfred voyait une période vide, il courait à sa porte pour passer l'heure et demie qu'il laissait tomber avec son prof et désormais amoureux, ignorant avec un grand sourire les petites colères de celui-ci lorsqu'il lui disait qu'il séchait simplement pour le voir. Bien sûr, il lui faisait un peu travailler son anglais pour la forme dès qu'un prof semblait passer dans le coin pour faire une inspection ou demander un vingt-cinq cents de plus pour un café dans la salle des profs, souriant en voyant le jeune Américain essayer d'augmenter ses notes.

Mais Alfred se fichait bien de leurs matières et même de celle d'Arthur. Tout ce qu'il voulait, c'était rester planté juste à côté de lui, et parfois — il en était bien fier — réussir à le convaincre de le laisser un peu le toucher et de se câliner, bien que l'autre préférât attendre d'être à vingt mile du World Academy pour ne serait-ce que le regarder un peu plus que de raison. Et en plus, dès qu'il y avait des gens, Arthur ne le regardait même pas, et avait l'air de devenir subitement timide… C'était mignon, à vrai dire.

Et aujourd'hui, alors que la période des derniers examen d'été arrivaient à grands pas, Alfred avait finalement réussi à convaincre Arthur d'arrêter de faire semblant de travailler pour s'asseoir avec lui dans la grande chaise laissée par l'ancien prof, et de l'asseoir sur ses genoux, pour passer le dernier 15 minutes avant le cours qui viendrait à relaxer un peu, puisque tout était un peu fou récemment avec les examens et la relation qu'ils entretenaient au couvert de tous. Alfred avait la tête dans le cou de son copain, et les bras autour de sa taille, et il le gardait là malgré la certaine réticence qu'il sentait encore chez lui.

L'Américain regarda le tableau noir et retint un soupir. Arthur ne lui avait jamais dit qu'il l'aimait, non ? Peut-être qu'il se forçait pour éviter de le décevoir, et que lorsqu'ils s'étaient ainsi retrouvés le mois dernier, il avait seulement voulu voir jusqu'où il pouvait bien aller, s'il l'aimait vraiment et ne disait pas que de la camelote. Il lui avait dit encore pleins de fois depuis, mais il avait le sentiment qu'il s'efforçait de garder quelque chose qui ne voulait que partir au loin. Peut-être qu'Arthur ne pouvait pas passer par-dessus ce qu'il lui avait dit dans la voiture. Peut-être que c'était lui, qu'il n'aimait pas. Alfred laissa vite tomber ce genre de pensées qui s'encrèrent dans son esprit sans qu'il s'en aperçoive, et serra un peu plus Arthur en gardant le visage dans son cou.

Il était tellement seul et désespéré. Matthew ne pouvait pas comprendre ce qu'il avait, et il ignorait comment dire à son frère qu'il sortait avec leur prof d'anglais. Et il ignorait ce qu'il pourrait bien faire si jamais Arthur lui disait que c'était une erreur. Pour lui, peut-être, mais ils savaient tous les deux ce qu'il avait dans le fond du cœur, et il s'accrochait à Arthur comme une bouée dans une tempête. Ce n'était pas très solide, puisqu'il savait qu'Arthur lui-même n'avait pas la plus solide des attaches dans ce monde également.

« Mmh… Arthur ? »

« Quoi ? Tu veux encore savoir quand j'aurais le temps pour que tu viennes à la maison avec toute la correction qu faire ? J'ai déjà dit que non et pas avant longtemps— »

« Je t'aime. Vraiment beaucoup. »

Et comme toujours, cela restait sans réponses.

.oO0Oo.

Alfred se rappelait encore de comment Ludwig et Feliciano avaient commencé à sortir ensemble. Sur des coups de pouces du prof de musique et d'Elizaveta dans oublier de grands coups de pieds au derrière de la part de Gilbert, et après, ça avait été l'amour fou, stupide et parfait. Ludwig protégeait son adorable petit copain de ceux qui lui cherchaient des noises alors que celui-ci le collait partout et lui préparait des petits plats dès que possible bien que ça semblait un peu l'embêter d'être ainsi suivit par l'autre, qui était évidemment son contraire presque absolu. Le frère de l'Italien voyait ça d'un mauvais œil puisqu'il était du genre surprotecteur, mais il devait bien voir comment ils étaient heureux ensemble, au fond.

C'était quand leurs parents avaient commencé à se disputer sans fin, et à parler de divorce et de prendre chacun un des enfants et de s'en aller que Feliciano avait développé le même problème que lui. Si c'était de la faute d'Alfred si ses parents avaient fait route à part, c'était à cause de ceux de Feliciano que lui s'étaient ramassé dans cet endroit tout blanc et dans la même chambre que lui à se faire gaver aux mêmes heures des mêmes légumes mal cuits par des espèces de dragonnes qui ne souriaient jamais et les regardaient en pensant la même chose, au fond : petits pédés en mal d'autre pédé.

Lui, il s'était ramassé là dû à ses épisodes de vouloir arrêter d'être un fardeau pour sa pauvre mère, et une tâche à la fierté de son père et aussi pour pleins de petites choses qui ne faisaient toujours que s'accumuler encore et encore. Puis il était revenu, et il avait vu Ludwig devenir aussi distant simplement à cause d'une seule personne. Il y avait depuis son retour qu'il se demandait s'il devrait lui parler de Feliciano alors que celui-ci lui avait demandé de ne rien dire, et en larmes en plus. Il avait honte en réalité, tellement honte d'être comme ça à cause de l'échec de ses parents. Tellement honte de devoir faire ça à son frère et à Ludwig…

Pourtant, cette fois, il savait qu'il n'y avait qu'une seule chose à faire pour revoir le Ludo sévère et qui fichait des claques à son grand-frère lorsqu'il manquait de respect à quelqu'un à qui il le devait, et surtout, celui qui traitait le petit Feli que tous adoraient comme un petit trésor. Même s'il n'était pas vraiment proche de lui, voir ce gars habituellement aussi sérieux de cette manière… le rendait vraiment triste.

C'est parfois en brisant toutes les règles que tout redevient bien, hein ? C'est comme ça dans pleins de jeux vidéos…

Ludwig marchait à côté de Gilbert sans rien dire, comme toujours, mais lorsqu'Alfred s'approcha, même l'Allemand tourna la tête vers lui en prenant un air un peu surpris. Normal, se dit l'Américain : il vivait dans la direction complètement opposée, mais il devait tout de même toucher deux mots aux frères Beilschmidt puisqu'il devait révéler malgré toutes les suppliques qui lui revenaient désormais à l'esprit. Comment deux personnes qui s'aiment pouvaient ainsi se blesser par amour ? Lui ne voudrait jamais devoir faire ce genre de choses à Arthur, qui lui semblait tellement fragile, encore plus désormais…

Alfred courut donc comme il l'avait appris au football américain, et se jeta sur Ludwig pour l'entraîner plus loin de son frère en riant, « J' lui demande les réponses du cours de math, j' te le ramène en suite ! »

« Drogue-le pour qu'il te donne son cahier ! » répliqua en riant bien fort l'albinos qui s'éloignait encore vers chez lui, sans trop se soucier de rien, puisqu'il ne croyait pas voir son frère entre de mauvaises mains avec son ami américain.

L'allemand avait des sourcils froncés lorsqu'Alfred recula pour lui faire un grand sourire en se grattant l'arrière du crâne, soufflant en s'appuyant au mur, « Sérieux… t'es lourd… Y a un bail que j'ai plus vraiment de muscles, moi… Ils sont partis avec Cuba. » Il se tourna vers lui en espérant voir la perspicacité de l'Allemand dans ces prunelles perçantes, et eut presque un sursaut lorsqu'il s'avança plus près.

« Tu serais bronzé si t'étais allé dans le Sud, Alfred. T'es pas allé à Cuba, hein ? »

« Si, mais pas l'île de rêves des communistes… Centre Universitaire de Brooklyn en Alimentation — ça semble banal, mais c'est une usine à faire bouffer les gamines et gamins qui le font plus, » répliqua Alfred en baissant les yeux, pour les relever vers l'autre avec un petit rire, « Toi c'était sûr qu'on pouvait pas te tromper, trop observateur et intello. »

Le grand blond baissa les yeux avec un soupir, et commença à marcher pour essayer de rejoindre son frère qui fumait une clope avec d'autres petits cancres du coin, mais Alfred s'empressa de le rattraper en grognant un peu, « Sérieux, écoute-moi, dude ! À Cuba, y avait quelqu'un que tu connais bien, et qui voulait te voir dès qu'il sortirait… Mais je pense pas qu'il sortira sans toi pour l'aider. Il s'en sortira pas, tu vois ? Il te demandait tout le temps, quand il dormait il parlait de toi sans arrêt, j'arrivais pas à dormir, mais bon sang ! Si tu l'aimes autant que lui s'en veut de t'avoir laissé comme ça, alors cours comme un malade vers le prochain bus qui part pour la campagne et revient après avec Feli ! »

L'Allemand le regarda avec des yeux immenses, une main sur le corps comme s'il avait mal, et tendu comme s'il allait courir immédiatement. Lorsqu'il finit par dire quelque chose, c'était à mi-voix, les genoux fléchis puisqu'il allait bientôt se mettre à courir, « C'est vrai ce que tu dis ? Tu dis pas n'importe quoi pour que je te gueule dessus comme Gil le fait chez nous ? »

« J' te jure que non, Ludwig, et si tu me crois pas, le numéro de chambre c'est 801, au troisième étage. T'as qu'à dire que t'es un cousin ou je sais pas… » Alfred essaya de trouver quelque chose pour le convaincre en le voyant se tendre à nouveau, alors il se contenta de dire assez bas, « Ludo, tu sais qu'il veut te voir, mais il a peur que tu le rejettes parce qu'il a fait ce genre de truc, juste parce que ça le bouleversait trop de devoir foutre le camp en Californie parce que sa mère aimait plus son père. »

« Toi aussi, tu faisais ça ? Te faire vomir et plus manger, puisque tu sais. »

« On s'en fous de moi ! » s'exclama vivement Alfred, passant derrière l'Allemand pour tenter de le pousser vers la rue. « Cours et prend toi deux cent dollars pour le ramener et j' sais plus, faut juste que t'ailles le voir ! »

Ludwig le regarda une dernière fois, serrant la bandoulière de son sac entre ses mains jusqu'à avoir les jointures complètement blanches avant de courir et de dépasser son frère sans plus d'explications. Un sourire se dessinait enfin sur le visage du cadet Beilschmidt, et Alfred se surprit à éclater de rire en le voyant faire, et surtout en voyant Gilbert le suivre en hurlant. Il allait s'en aller le cœur léger et le sourire au visage lorsqu'il buta dans quelque chose, et releva la tête pour voir Mikhaïl, Nikolaï et quelques autres crétins transférés de Russie avec Ivan qui les utilisait comme chiens il y avait un moment.

Quand le berger n'est pas là, les loups attaquent, alors ?

Alfred déglutit en les regardant, faisant quelques pas derrière en grondant comme un animal coincé entre deux feu, tandis que l'un d'eux éclata de rire et demanda avec un air supérieur alors qu'il se penchait pour mieux le regarder, « Alors, Fredka ? T'as des problèmes de gonzesses ? C'est marrant tout ce qu'on peut savoir en écoutant un moment c' que tu dis ! Tu veux qu'on t'aide à vomir ton repas, hein, sale petit pédé ? Et après, on t'aidera aussi à te maquiller et à choisir une robe, hein ? Sans oublier tes petits tampons, hein, Rupaul ? » Il appuya ses mots d'un coup de poing au ventre qu'il n'eut pas le temps d'éviter, alors qu'Alfred eut le souffle coupé et tomba au sol.

Un géant aussi grand qu'Ivan — Piotr, qu'il s'appelait, s'il se souvenait bien — se pencha pour le relever et lui tenir les bras tandis que Nikolaï et Mikhaïl s'affairait à rire de bon cœur en s'affairant à lui écraser le ventre et lui foutre de bon coups de genoux dans l'estomac, l'Américain rageant en se débattant comme il le pouvait : il n'allait pas se soumettre à ces chiens communistes, alors, là, jamais !

« Bon, ça marche pas, » dit Mikhaïl en se tournant vers ses larcins avec un grand sourire. « Yo, Petra, tiens-lui seulement un bras. On veut pas de son vomi de MacDo ou sa bave de tapette sur les mains, hein ? » Toujours avec un horrible sourire, le russe se tourna vers Alfred et lui claqua le visage en regardant l'air enragé du blond pris dans l'étreinte de l'autre. « Bon, si tu te fais vomir une fois, le compte est bon, d'acc' ? On va te taper jusqu'à ce que tu vomisses, sinon. »

« Tu peux rêver, connard. Moi au moins, je mange assez pour vouloir recracher… C'est pas comme ça, chez toi, hein ? » lança fortement l'adolescent en espérant que quelqu'un entendît et vienne l'aider avant qu'il n'ait l'esprit assez brumeux pour obéir. Son poids était vraiment son point faible, et maintenant, ils le savaient…

Mikhaïl le frappa subitement, et Alfred sentit du sang lui couler le long du visage, qu'il recracha lorsqu'il en goûta l'effluve amer. Le cancre lui fit un sourire enragé et drôlement faux, tandis qu'il lui soulevait la chemise pour tirer sur un bout de peau flasque, fronçant tout de même les sourcils face à la maigreur et la peau misérablement tendue sur les côtes, mais cantonnant tout de même, « Moi au moins, j' suis pas gros et mou comme toi, pauvre amerloque… Je comprends pourquoi tu sors avec personne hein, aussi gros que ça… T'as des nénés, hein ? Comme une gonzesse ! Gil les a sucé, hein, hein ? »

Alfred se contenta de fermer les yeux bien forts en sentant quelques coups dans le ventre entre encore une fois, bouillant assez pour bouger assez vite et frapper le russe au visage, pour recevoir un coup sur le crâne de la part de Piotr alors que Mikhaïl tombait à la renverse. Ses genoux le laissèrent tomber et l'Américain tomba aussitôt en étant retenu par un de ses tortionnaires.

« Petit con ! »

Et une avalanche de coups de pieds et de ricanements s'abattirent sur lui, et Alfred devina qu'il en aurait pour longtemps, ainsi il ferma les yeux et espéra que Matthew ne le grondât pas trop, puisqu'il avait surtout envie de se laisser tomber dans un lit et dormir pendant des heures lorsqu'il serait arrivé chez lui. Ça, c'était s'ils finissaient par le lâcher…

« Oh, qu'est-ce que c'est qu' ça ? Vous avez l'air de vous amusez avec lui ! J'aimerais bien m'amuser avec vous~ » annonça une voix de gamin juste avant qu'un cri aigu de Mikhaïl ne se fasse entendre. Alfred ouvrit un œil pour voir Ivan qui soulevait son ancien ami sans peine ave un petit rire tout doux, adorable et assez gentil pour ça en soit effrayant. « C'est pas beau de frapper, ça fait de la peine à Jésus ! » Subitement, le Russe le laissa tomber et lui envoya un coup de pied au crâne, laissant Mikhaïl au sol tandis qu'il criait quelque chose dans sa langue natale en tenant son oreille ensanglantée qui se décollait de son crâne dans sa main, se tournant ensuite vers Piotr, qui faisait dans son froc à l'instant, faisant même sourire Alfred, « Tiens, salut. Tu vois, je suis revenu. Maintenant, si tu le lâches pas, tu auras le même sort que ton frère… »

Un ricanement adorable glissa des lèvres du russe blond, qui regarda tous les autres avec un air d'enfant sage avant de dire d'une voix joyeuse, « Sinon, je sais où vous habitez, et aussi comment pendre vos chiens éventrés à un lampadaire, camarades !

« Sale traître ! On était amis, non ? »

« Amis ? Non, vous aviez peur de moi. Alfred il a pas peur. Alfred il devrait se reposer alors, fichez le camp. Piotr, tu le lâches, oui ? Il s'appelle bien Baïka ton chien, heiiiin ? Tu le préfères cuit dans ta boîte aux lettres ou éventré sur ton lit, le système digestif qui fait des dessin de peti enfant qui rient la Katyusha écrite en sang sur ton mur ? Je sais où tu habites, fufu~ » Ivan eut un grand sourire en voyant Alfred tomber à quatre pattes sur le sol. Il le tira vers lui en ayant toujours un grand sourire, « Allez viens, Yaoyao va t'aider si je lui demande ! »

Flippant le russe. Vraiment flippant. Heureusement, il est de mon côté, cette fois…

« H-hey, t'as un téléphone ? » demanda-t-il subitement en se tournant vers le Russe géant qui devait se pencher un peu pour l'aider à se tenir debout avec sa tête qui tournait encore un peu à force de se manger des coups dans le ventre qui avaient eut autant l'effet de lui donner un solide mal de ventre et des bleus qui allaient lentement apparaître, mais aussi de lui souffler tout l'air des poumons à chaque fois. « J'ai paumé le mien chez Arthur et j' dois l'appeler et— »

J'ai même pas son numéro… réalisa durement Alfred en se rappelant que son amoureux avait refusé de le lui dire, avant de continuer avec un air un peu branlant, « Et puis bon, j' dois bien lui dire que je pourrais pas être là ce soir, puisqu'on avait un truc de prévu ensemble. »

Lui qui se sauve de ce que j'ai à donner, moi qui suit comme un colporteur décidé à vendre ses putains d'aspirateurs. Ça ressemble à ça, ce qu'on a, en fait…

Ivan l'observa un moment, ayant remarqué son trouble, mais se contentant de sourire avec un air aussi gai qu'à l'habitude pour lui donner son Nokia de l'année un peu bosselé en le présentant avec une voix de gamin, comme s'il lui présentait quelque chose dont il eut été particulièrement fier d'avoir en sa possession, un objet rare et précieux, « Tiens, c'est Yaoyao qui l'a donné. Je l'appelle le défonce-crâne ! »

.oO0Oo.

Étonnant qu'il prenne la fuite de son frère à Cuba mieux que ça…

« Al, tu me dis ce qu'il fous là, lui ? » demanda Gilbert avec empressement en pointant Ivan qui se contentait de le suivre avec un petit sourire gêné toujours aussi adorable, qui semblait surtout faire une peur bleue à son ami. Alfred savait bien que Gil avait plutôt peur d'Ivan, puisqu'il l'avait souvent pris comme souffre-douleur à leur arrivé au World Academy de leurs pays respectifs, puisque le Russe préférait rendre les bleus qu'on lui donnait. Et puis son air d'enfant joyeux lorsqu'il parlait de choses horribles n'allait pas en sa faveur.

Alfred se contenta de sourire en regardant le russe derrière lui, « Ah, Ivan ? Il vient de revenir, et puis il est pas si méchant, au fond, quand on le traite bien. Un peu comme un chien, quoi. »

« Bon, même à quatre pattes— berk, j' viens de l'imaginer à quatre pattes… » Un sourire se plaça sur le visage de l'allemand, qui se pendit au cou de l'autre avec un air moqueur, « Toi, par contre, ton dos c'est une vue géniale ! Tout bronzé, des muscles à cause du foot… »

Le souvenir le fit sourire et glousser un peu. Alfred venait d'arriver au Word Academy pour être un représentant du pays et surtout le joueur étoile de football américain en tant que quart-arrière et il devait avoir juste un an de moins que maintenant, au tout début de l'été, quand la saison se débat encore avec les nuits fraîches de la précédente. Gilbert y était déjà depuis un an, et il était le cancre du collège et avait fait les quatre cents coups avec Francis et Antonio — les rumeurs allaient de bon train sur une relation trouble entre les trois, mais le seul truc qui se soit montré vrai était qu'ils avaient déjà fait des trucs les uns aux autres. Alfred et le très bruyant chef autoproclamé du petit groupe s'étaient tout de suite bien entendus, et il avait mis peu de temps à s'immiscer un peu dans quelques unes de leurs magouilles, mais bon, c'était une histoire longue qui n'avait pas vraiment d'importance. L'alcool avait toujours été un agent explosif sur ce qui se passait entre lui, et Gil, alors…

Alfred roula des yeux et ricana gaiement, « Rappelle-toi qu'on était plus bourré l'un que l'autre et qu'on t'avait même écrit ''sujet pour les AA'' sur le bras au Sharpie après ça. Et on avait encore nos shorts parce qu'on s'était jetés dans le lac à côté de la baraque du gars et c'était plus froid que la face cachée d'Uranus et là, quand je l'ai dit à voix haute, tu m'as sauté dessus et fichu à quatre pattes sur le sol comme un porc en rut en disant que t'allais me réchauffer. »

L'albinos eut un rire rauque et ajouta, « Et j' disais un truc genre, ''Meurt pas, Jack ! J' vais réchauffer ton anus et tu l' feras avec le mien !'' parce que j'étais encore assez mauvais en anglais à l'époque et bourré, j' suis aussi doué qu'un gamin de cinq ans. » Les regards de ceux qui étaient présents se croisèrent pour ceux qui écoutaient, se rappelant du show un peu grotesque, mais tout de même hilarant pour un esprit embrumé par l'alcool et la musique trop forte ou encore d'autres petites choses illicites.

Gilbert lui flattait le dos tout en racontant cet épisode avec théâtralisme, juste un petit moment en remontant de ses fesses en jetant un regard à sa petite amie histoire de l'embêter, et mettre de l'emphase et un peu de mouvement dans son récit, et Alfred manqua ainsi de voir son expression changer un moment lorsqu'il sentit les os sous la peau, trop saillants pour que ce soit le moindrement normal, pour finalement redevenir aussi moqueuse et un peu nostalgique puisqu'il cru mieux de cacher son trouble même s'il savait que Lizzy avait tout vu, « Sérieux, ça m' donne envie de me farcir un mec ! »

Alfred ricana en l'entendant dire la fin de sa phrase, puis se tourna vers lui, « J' t'aurais dit d'aller voir Francis parce qu'il t'aurait dit oui vu qu'il est totalement nympho lorsqu'il est célibataire, mais il est avec mon frère et puis Antonio a Lovino. »

« Et toi, t'as personne ? » demanda l'albinos en jetant un coup d'œil une nouvelle fois à sa petite amie qui semblait ne pas vraiment penser au fait que Gilbert complotait ce genre de choses devant elle, mais surtout celui de marchander pour pouvoir assister à la scène. Il fronça tout de même les sourcils en voyant le visage de son ami passer d'un petit sourire à une expression renfrognée lorsqu'il enleva le bras de l'Allemand de ses épaules en baissant les yeux vers le sol. « Al ? Al, ça va pas ? »

Alfred se retourna en essayant de cacher son trouble qui était spontanément apparu, sans trop réussir et en s'attirant des regards curieux alors qu'il dit doucement, mais sans cacher une grande déception, et bien de l'amertume, « Je sais même pas. C'est compliqué. Il veut pas que ça se sache, et je pense que c'est mieux comme ça. On se ressemble, mais… en même temps… je pense qu'il croit qu'on est trop différent pour évoluer ensemble. Il me pense aussi un peu lent, donc il croit que je vois pas ce que ça veut dire, ces yeux-là qu'il m' fait ! » Gilbert se rapprocha, et posa une main sur l'épaule de l'autre, ne sachant que faire de plus, navré du désarroi de l'autre qui continua avec une voix un peu brisée, « J' crois qu'il pense qu'il m'entraîne vers le fond. Il va mal, il est tout cassé, et j'essaie de le recoller. Tu te rappelles quand j'ai pété une décoration en deux en faisant un arbre de Noël et qu'en essayant de recoller les morceaux, j' l'ai éclatée en milles, à la place ? J'ai tellement peur de faire pareil que ça me tue, mais ça me tuerais aussi de le laisser comme ça parce que je veux pas l'empirer parce que j' suis un pauvre empoté ! »

Et je me tuerais tout seul si je pouvais pas être avec lui, songea Alfred en baissant les yeux, puis les relevant avec un long soupir exténué.

Gilbert lui offrit un sourire qui démontrait son manque de compétence en ce genre de choses, ce qui amena Elizaveta à prendre doucement la relève, le tirant avec elle le long des couloirs avec un sourire très doux et maternel qui lui rappela sa mère, comme elle était autrefois avant que leur famille ne se brise, ce qui — il ne l'avoua pas et voila totalement cette émotion — le fit se sentir encore plus misérable d'être quelqu'un d'aussi décevant pour tour le monde, « Allez, Alfred, vient. On va aller au casier, et t'iras te reposer un peu chez toi. J' vais dire à Ivan d'expliquer tout à tes professeurs de l'après-midi que tu te sentais pas bien du tout, et on se retrouve tous demain en pleine forme, hein ? »

L'adolescent hocha la tête et se laissa tirer par le bras sans dire un mot, fouillant ses poches pour trouver de l'argent pour le métro, alors qu'il offrait un au revoir austère et sans couleur à son amie qui retourna sans entrain vers les autres lorsqu'ils eurent atteint le hall des casiers, tandis qu'Alfred passait des bras dans son manteau pour se protéger de la petite bruine fraîche dehors. Il fronça les sourcils quand des gouttes se déposèrent sur ses lunettes et commença à marcher d'un pas bien las qui ne lui collait aucunement vers chez lui. Il se morfondait, car ce qu'il aimait, ce pour quoi il aurait dû être plus fort le laissait ainsi. Arthur avait ignoré deux fois ses appels en raccrochant. En premier, ça l'avait rendu tellement en colère, puis après, il avait manqué pleurer au milieu de la rue bondée.

Puis, quand il avait répondu, sa voix était rêche et pâteuse, visiblement saoul quand il lui avait fait promettre de ne plus boire alors que lui, ferait des efforts pour essayer de manger, et de ne pas se trouver dégoûtant par après et d'arrêter de vomir tout ce qu'il ingurgitait. Alfred avait crié qu'il lui avait promis de ne plus boire autant puisqu'il avait bien vu que les problèmes d'Arthur étaient des nageurs olympiques, et Arthur lui avait seulement répondu, « Alfred, t'es trop jeune, fiston… Tu… comprendras sûrement plus tard. Quand tu grandiras. Toi et moi, c'est comme un oiseau avec une seule aile, tu l' vois pas ? » Bien que sa voix se soit mise à être plus serrée et aiguë lorsqu'il avait dit cela, il lui avait juste demandé d'arrêté.

« Non, » avait été la seule réponse tout bas qu'il avait pu dire sans y croire.

« C'est pas de ta faute. C'est la mienne. Un excuse de mec bidon. Cette fois, c'est vrai, je le jure. J'arrive pas à te donner ce que je devrais, et ce que je voudrais — y en a tellement plus, tu sais pas comment, Al — en étant une telle merde envers toi. Je… je veux pas voir un truc t'arriver parce que je suis ce que je suis : un crétin incapable de surmonter un truc arrivé y a au moins dix ans. Prends soin de toi, moi j'y arrive pas, parce que tu mérites quelqu'un qui te rend heureux, et je pense pas que je le puisse— »

« TA GUEULE ! » Alfred avait hurlé à s'en faire tourner la tête lorsqu'il l'avait entendu dire ça, puis il avait continué avec ferveur et la voix de plus en plus secouée d'émotions qui avaient fini par le submerger peu à peu, « Je t'aime ! Quoiqu'il arrive, et même si toi tu déprimes, j'ai envie de t'aider à passer à travers de ce qui t'a tellement fichu au sol, crétin ! Tu te rends pas compte que je me fiche de comment tu me traites parce que ce que je veux, c'est bien de te voir sourire et arrêter de te noyer dans ce genre de sentiments ! » En entendant le silence au bout de la ligne, il a avait vite paniqué en continuant, « Arthur, Arthur, je t'aime, d'accord ? Tu m'as sauvé, avec le train, hein ? A-alors, laisse-moi donc faire un peu de ce que je peux pour toi— j' suis un idiot, je sais bien, mais j' saurais m'acharner et un jour tu me souriras, et puis on rira ensemble ! »

Un long silence coupé par une respiration légèrement saccadée s'était installé juste après cela, Alfred pantelant des sanglots, à bout de souffle et essayant d'entendre à travers tout le bruit, et le son de son cœur qui lui cognait aux oreilles lorsqu'Arthur avait répondu, « C'est bien pour ça qu'on devrait arrêter avant, j' suis une cause perdue en laquelle tu crois un peu trop. Et tu sais quoi, Alfred ? La cause perdue s'attache trop au fou qui se bat pour elle, et elle craint que ça soit mauvais, tellement mauvais pour elle. Tous les soirs où tu viens pas chez moi, et même quand tu pars, je suis hanté par mon incompétence, tu vois ? Laisse-moi tomber, c'est la seule manière que tu pourras te relever. »

Puis, il avait simplement raccroché. Alfred était dévasté, et refusait toujours de croire qu'Arthur le laissait ainsi parce qu'il l'aimait. Avait-il peur de le rendre assez mal et de noircir à nouveau son esprit assez pour qu'il recommence ce qui l'avait mené à toujours porter des gants en tissu, ces gants un peu hideux que portent les athlètes pour s'éponger le front dont la couture intérieure lui grattait les cicatrices ? C'était stupide de sa part : il savait tellement qu'Arthur était recousu avec un fil mince et effiloché qui menaçait de tomber chaque jour à cause de cette idiote qu'il avait fait en réveillant ce qu'il avait si bien caché, l'autre fois, dans sa voiture…

Sa vision se brouilla soudainement alors qu'il traversait la foule de gens pour attraper le prochain train vers chez lui. Par instinct, Alfred vérifia si ses lunettes étaient toujours en place, puis senti sa tête basculer légèrement vers l'arrière et s'assura de ne pas avoir été vu par les gens autour, bien que ses jambes devinrent maintenant de plus en plus faibles. Une ombre lui passait devant les yeux, comme s'il était ébloui ou venait de se relever trop rapidement. Alfred tenta de lutter, mais la seconde d'après, il se sentait tomber et entendait les gens de retourner et commencer à paniquer en croyant à n'importe quel scénario catastrophe ou nombre d'appels au 911, alors que ses yeux se fermaient, et qu'une petite voix moqueuse dans son esprit le traite d'hypocrite envers son désormais ancien petit-ami.

Tu te fâchais qu'il ne respecte pas sa promesse, hein ? Chacun ses moyens de tuer le mal, mon mignon. Toi, tu te détruis le ventre et tu continues même si ça marche pas, eh bien lui, il fait pareil. Sauf qu'il aura un cancer de l'estomac seulement lorsqu'il sera bien vieux, hein ! Le pitoyable Alfred a fait la leçon qu'il ne suit même pas, c'est navrant, tellement désolant !

Arthur n'avait pas été le seul à briser la promesse qu'il lui avait un peu forcée à accepter, lui forçant juste un peu la main en parlant de ses conneries.

Puisque désormais, bien qu'il cru toujours cela futile, Alfred n'avait ni bu ni mangé depuis bientôt une semaine, et encore avant, il s'efforçait de recracher ce qu'il pouvait quand il était toujours avec Matt deux semaines avant — parti à Québec avec Francis pour de l'immersion, un joli mot pour tourisme, selon lui —, et il y avait bien une semaine et demie qu'il se contentait d'eau en bouteille, et se purgeait dès que l'occasion se présentait. Il se sentait mal, maintenant, tandis que lointainement, il entendait les gens paniquer autour de l'avoir vu tomber comme ça, puis les ambulanciers qui calmaient le tintamarre et la foule en même temps de l'emmener.

Peut-être un peu à cause d'Arthur, il aurait bien aimé rester pour toujours dans le noir qui arriva finalement à totalement l'engloutir.

That's it for today ! —

Bon, enfin… j'ai cru pouvoir le commencer plus tôt, mais j'ai manqué d'inspiration, puis les choses de ma vie ont pris un tournant assez fou. Je vous prie d'excuser, de peut-être vous miner un bout de moral et vous embêter avec ça… mais la mort de mon père est survenue récemment, le cancer l'a emporté après des combats et un peu d'acharnement. C'est pour ça que ce chapitre est un peu mauvais, puisque j'ai l'esprit très ailleurs en écrivant, et mes idées se font aussi bien rares… enfin, je pourrais toujours prendre des substances qui donnent très envie d'écrire comme une grosse mongole, mais j'ai plus de fierté en faisait mes trucs à jeûn. J'ai écrit un petit truc — seulement une vingtaine de paragraphes assez immense et assez long texte pour bouffer toute ma batterie d'iPhone — que tout le monde a adoré sur Facebook et j'en retire pas vraiment de fierté. Et après, ça donne chaud, et dans la vie, y a trois trucs que j'aime pas : ne pas avoir internet, avoir chaud et des crétins qui critiquent sans savoir et les petites connes qui se plaignent de leurs vies parfaites. Si, si, ça fait trois ! Je sais, j'ai un degré de gerbille en algèbre, cherchez pas.

Enfin bref, j'espère que vous êtes contents, puisque vous aurez un autre chapitre d'ici quelques temps pour vous satisfaire et ce sera bien sûr le dernier en comptant un épilogue bien sûr très long parce que j'aime pas trop faire ça tout courtaud ! J'espère qu'il y aura pleins de reviews sur celui-là et encore plus sur le prochain en espérant que ça vous ait plus !

HERE WE HAVE FREE BEER. Maintenant que j'ai attire l'attention avec ce truc idiot…qui est pour un lemon un petit peu plus détaillé et légèrement plus lourd à la fin ? J'aurais peut-être une petite idée sur comment placer quelque chose de plus heureux pour le sexe entre Alfie et son chouchoupibounou ._. Enfin, c'est vous qui voyez, dites votre avis dans votre reviews, et je verrais ensuite avec un chapitre d'au moins dix mille mots c:

Quelques épisodes anecdotiques de références çà et là dans le chapitre~

- Rupaul est une drag-queen qui a sa propre émission à MusiquePlus ou MTV ou VH1, je sais pas. Quand je l'ai vu, j'ai sérieusement pensé qu'il était une fille… Son émission est un genre de concours à la America's Next Top Model, et s'appelle Rupaul's Drag Queen, je crois. Il fait de la musique, comme Jeffree Star, bien que JeffStar soit plus dans mes cordes XD

- Ça fait de la peine à Jésus est une expression un peu ironique utilisée lorsque quelqu'un fait un truc un peu con ou vraiment grippe-sou, gratte-cents, Séraphin/Harpagon, ou d'assez mauvais goût, cheap, en bon Québécois, quoique ça peut aussi être utilisé pour un mauvais coup pas trop bien orchestré ou bien comme de laisser une meuf par SMS ou MSN. J'ai surtout connu à cause d'une humoriste, qui avait dit ça lorsqu'elle avait parlé des gens qui viennent souper chez les gens avec une bouteille de vin qu'ils ne déboucheront pas et repartiront même avec, et n'aideront bien sûr pas à faire la vaisselle x) Comme cette fille est tarée et que j' me trouvais drôle hier matin, j' pensais que ça lui collait pas trop pire.

- Nokia est bien sûr une référence au célèbre téléphone indestructible… et le truc du défonce-crâne est inspiré de véritables horreurs canado-américaines. La Brigade du Diable, surnom des premiers bataillons qui deviendraient les Forces Spéciales, si je ne m'abuse, était reconnu pour être de sanguinaires chasseurs de nazis venant autant du Canada que des États-Unis. Les soldats de la Wehrmacht et peut-être même les SS chiaient dans leurs frocs à l'idée de se faire tomber dessus par ces malades-là. Bref, il y avait un petit truc au bout de leurs couteaux qu'ils appelaient défonce-crâne. Et vous croyiez que Canada était un ange, hein ? Si vous saviez… bref ! D'ailleurs, l'excellent film de Quentin Tarrentino se serait inspirée d'eux pour Inglorious Basterds x)

- L'épisode du party est une référence à bien des choses. En premier, un truc que j'ai vu dans ma classe, donc, deux idiots qui faisaient semblant de se sauter comme des lapins dans une classe bondée. Devant moi. J'en revenais simplement pas. Après, le truc de Jack est un gros appel à Titanic et je pense que vous avez remarqué ça sans problèmes. Quoique, le truc d'Uranus n'a pas dû donner de problème à la compréhension, je tiens à dire qu'il est tard et je trouve tout très drôle à ces heures !

- La décoration de Noël s'est immiscée car j'ai fini Toradora il y a peu… Donc, une référence très sournoise, puisque j'avais pas direct l'intention de la faire.

Bon, hormis les notes sur mes références pourries, les paroles d'Arthur sont pleines de double-sens qui amènent à réfléchir et je me demande comment vous les verrez et comment vous comprendrez le sens caché… Peut-être que vous allez m'épater en fichant un truc bien plus profond que moi j' pensais en écrivant, hein XD Parce qu'au fond, c'est des métaphores apparentes. Artie, pour moué, c'est Shakespeare et un beau morceau de Bacon… * jeu de mot tout pourri avec un truc bien crétin * Enfin bref, j'ai tendance à beaucoup trop parler, quand j'ai pas Internet, donc, je vous souhaite bonne journée ou bonne nuit, ainsi qu'une heureuse attente pour le prochain chapitre~