NB: I don't own Glee only my crazy plot or any character that I might put into it and that wasn't of course initially in the show!

Blaine et Kurt sont devenus mes petits favoris dans le show et j'ai voulu tenter une petite aventure avec eux. Bienvenue à bord et j'espère que vous partagerez avec moi vos impressions

Sur ce, je vous souhaite une excellente lecture!


Chapitre 1: En retard


Kurt était excité et anxieux. Cette journée, ce vendredi, était une des dates les plus spéciales et importantes à ses yeux car il y a avait de cela exactement six mois, alors qu'il pleurait la mort de son alter ego Pavarotti, Blaine l'avait embrassé et était devenu officiellement et officieusement son petit ami.

Apres des mois à sympathiser avec Anderson, puis à le voir se déclarer à Jeremiah avant douter de sa sexualité avec personne d'autre que sa meilleure ennemie Rachel, il l'avait enfin eu à lui. Rien qu'à lui !

En plus de son temps, de ses confidences, de ces duos où ils flirtaient sans honte, il était maintenant aussi le seul à pouvoir apprécier le contact de ses douces lèvres pleines et chaudes contre les siennes. Cette soirée en perspective allait être spéciale et si possible inoubliable, si Kurt avait son grain de sable à y apporter.

Il s'agissait là des pensées de Kurt, quelques heures auparavant, car en ce moment précis, il était impatient. Il était 18h 50 et Blaine n'était toujours pas là alors qu'il avait prévu de venir pour 19 heures. Il fut exaspéré quand la dite heure arriva avant d'être légèrement ennuyé. Oh peut être que légèrement était un euphémisme après tout. Non, pour être honnête, il était furieux !

Il venait de passer pas moins de deux heures à se préparer pour cette soirée et à 19h30, il était toujours là, sur le canapé de son salon, à attendre que son petit ami, ni plus ni moins que Blaine stupide Anderson vienne le chercher. Il avait enfilé un jean si serré que l'on aurait cru qu'il avait été peint sur son corps parfaitement fin, et conforme aux règles de la mode actuelle. Kurt ne savait même pas comment il allait pouvoir avaler quoi que ce soit compte tenu de la difficulté qu'il avait pour respirer tant ce jean lui collait à la peau.

Kurt savait à quel point cela rendait Blaine fou de désir de le voir ainsi habillé et si cela pouvait le faire sortir de son comportement d'éternel gentleman alors il n'allait pas y réfléchir à deux fois. Sauf que voila si personne ne venait dans les minutes qui suivent, une chose était sure : il aurait très bientôt un Warblers de moins à Dalton.

Les minutes qui suivirent, furent intenses à regarder pour Finn. Tout d'abord, Kurt resta assis droit, avant de frapper de manière rythmée avec le bout de son pied. Dix minutes plus tard, il croisait puis décroisait ses jambes avant de se lever et de faire les cents pas. Les vingt minutes suivantes virent naître une fureur sans nom dans les yeux de son frère adoptif et Finn ne put s'empêcher de plaindre le petit ami aux cheveux bouclés qu'il avait appris à apprécier.

Burt de son côté était étonné, car s'il y avait une chose qu'il avait toujours apprécié chez celui qui lui avait volé la première place dans le cœur de son fils, c'était bien son aptitude à toujours tendre vers la perfection. Blaine était toujours poli, bien habillé mais de manière plus masculine que son fils, savait retourner en sa faveur tous propos qu'il lui avait été lancé que ce soit dans le but de le complimenter ou de le mettre dans l'embarras. Si Blaine souhaitait se lancer dans une carrière de politicien, de négociateur ou encore de médiateur, Burt serait le premier à investir dans ses études, pensa –t-il avec un sourire aux lèvres. Cependant sa plus grande qualité était de savoir ce qu'il fallait faire et surtout ne pas faire afin de ne pas déclencher une de ses fureurs dont son fils avait le secret.

Les yeux de Kurt faisaient des allers-retours incessants entre l'horloge et la fenêtre dans l'espoir de voir apparaître les feux de la voiture si attendue. Car voila le problème résidait dans le fait que même si Blaine et lui étaient ensemble depuis maintenant six mois, son père restait ferme et catégorique sur l'heure de son couvre feu. Minuit au plus tard et surtout pas une minute de plus. Une seule fois, les deux garçons avaient dérogé à la règle et ce fut un Burt furieux et avec son fusil aux poings qui les avait attendu. Cela avait suffi à terroriser Blaine au-delà des espérances les plus folles que nourrissaient Burt, et encore aujourd'hui Kurt s'évertuait à faire entrer dans le crâne entêté de son homme que son père avait juste voulu le tenir en laisse et lui montrer qui détenait le pouvoir.

A vrai dire une fois Kurt à l'intérieur et sermonné, Burt avait ri dix minutes au minimum en se remémorant la tête terrorisée de l'adolescent. Après ça, il avait eu du mal à lui faire donner autre chose que du 'monsieur' et il avait du ressortir la menace d'un coup perdu si Blaine ne l'appelait pas par son prénom, car oui il en avait un et c'était Burt ne vous déplaise !

Lorsque l'horloge afficha 20 heures, Kurt déclara qu'il allait se changer. Si Blaine venait alors il aurait pour les quatre heures qui leur restaient une idée claire de ce qu'il pensait de son comportement. Alors qu'il se dirigeait vers les escaliers, il entendit le crissement de pneu qu'il avait souhaité entendre depuis un peu plus d'une heure. Il songea à aller se changer malgré tout mais même si il n'y avait même pas l'ombre d'une chance qu'il aille où que ce soit compte tenu de l'état de nerf déplorable dans lequel il était, il souhaitait voir la tête de son stupide petit ami et surtout de sa réaction face à la chance d'une soirée romantique et peut être langoureuse de ce qu'il venait de perdre.

Burt entendit le moteur s'éteindre mais le bruit de la portière que l'on ferme en toute hâte ne vint pas. Ce fut la première alarme qui s'alluma dans son esprit. Blaine aurait déjà du être là en train de s'excuser avec de grands mots et une formulation si sophistiquée dont il ne comprendrait pas la moitié, mais au lieu de cela, le silence s'étira.

« Je me trompe peut – être Kurt mais je souhaiterais que tu restes calme au moins jusqu'à ce que l'on voit de ce qu'il en retourne et qu'il donne sa première flopée d'excuses. Deal ? » demanda Burt à son fils.

Il n'obtint pas de réponse, juste un léger hochement de tête. Une autre minute passa et la sonnerie de la maison résonna. Kurt ne bougeant pas, Finn se dirigea d'un pas lent et décontracté vers le seuil de leur maison. Un cri de surprise puis une exclamation angoissée, surpris tout le monde dans la pièce.

« Oh mon dieu Blaine, qu'est ce qui t'es arrivé ? Maman, maman » le jeune cria le plus fort possible. Carole qui se reposait suite à une longue journée à l'hôpital, couru alarmée vers les cris de son fils pour découvrir en même temps que Kurt et Burt, l'état déplorable du jeune Blaine qui se tenait tête basse, se soutenant à la charpente de la maison, l'air complètement désespéré et avec des taches de sang sur sa chemise blanche désormais loin d'être immaculée.

Ils restèrent tous en état de choc avant que Kurt ne s'élance vers la personne qui avait rendu sa vie si pleine de joie et d'amour, quand il entendit pour la première fois depuis l'année qu'ils avaient passé ensemble, un sanglot étouffé s'échapper des lèvres de son amoureux.

« Blaine bébé ! Qu'est ce qui s'est passé », furent les premiers mots qui s'échappèrent de ses lèvres, bien loin de ce qu'il avait prévu de dire quelques minutes auparavant.

« Je suis désolé, tellement désolé. » répondit Blaine avant de se répéter encore et encore durant les secondes qui suivirent, chaque sanglot l'obligeant à reprendre son souffle.

« Mon grand, laisse-moi te voir un peu ! S'il te plait Blaine ! » implora Carole dans le but de mieux prendre en compte les possibles blessures du jeune homme, le cajolant comme un jeune enfant pour le convaincre de sortir son visage du creux du cou de Kurt où il s'était niché.

« Mon cœur, s'il te plait, montre nous ton visage, s'il te plait. »

Kurt joignit aux prières à celle de Carole. Seul un tremblement lui répondit. « Peut être que l'on devrait l'emmener à l'hôpital » continua t il en regardant son père puis sa belle – mère.

« Non, non, pas d'hôpital »

Blaine parla pour la première fois, sa voix si faible et brisée qu'elle ne semblait même plus lui appartenir.

« On doit au moins le reporter à la police Blaine pour que ceux qui t'ont fait cela savent qu'ils peuvent être puni si on trouve des preuves ou s'ils recommencent» expliqua Burt tout en essayant de contrôler la colère qui l'aveuglait en pensant que nul devrait avoir l'air si affligé et spécialement quelqu'un d'aussi innocent que Blaine.

« Non, pas de police non plus » déclara celui-ci.

« Blaine, je … » commença Kurt avant d'être interrompu par le regard hagard et effrayé de son petit ami qui venait de relever la tête et le regardait avec le regard implorant. Il secoua la tête pour confirmer son refus et ignora le cri de Carole, l'émotion dans les yeux de Finn ou la main que Burt avait portée à son front en prenant pleinement conscience de l'état dans lequel il se trouvait.

« Ne me force pas à…non, »dit-il avant qu'une autre larme ne roule le long de ses joues et n'enlève à Kurt toute résistance à se battre contre lui, même si il savait qu'il le regretterait surement plus tard.

La seule chose qui importait à Kurt, était de vérifier exactement l'état dans lequel se trouvait Blaine et d'inspecter chaque parcelle de son corps à la recherche d'éventuelles preuves de ce qui s'était passé avant qu'il n'arrive dans leur maison. La seconde où il serait sûr qu'aucune plaie ne méritait toute son attention, il s'attellerait à lui faire sortir toutes les révélations sur son agression.

Il se rendit compte qu'avant toute chose, il devait le faire rentrer et fermer la porte pour qu'il ne se refroidisse pas plus. Les grelottements ne diminuèrent pas quand il fut entré et eut but une grande tasse de chocolat chaud. Il ne s'agissait pas là d'une démonstration physique de l'air frais de la nuit dans lequel il avait été, comprit Kurt, mais du contre coup suite à ce qui lui était arrivé, qui secouait chacun de ses membres.

Blaine s'était attaché à sa main comme un enfant apeuré qui s'attendait à ce qu'un monstre n'apparaisse d'une seconde à l'autre de tous ombres qui l'entouraient et il regardait attentivement chaque mouvement de ceux qui l'entouraient. Quand Carole commença à désinfecter sa lèvre et la coupure qu'il avait à l'œil, il se recroquevilla dans le flanc de Kurt et émit une plainte. Kurt lui entoura les épaules en un geste de protection tout en lui murmurant des paroles de réconfort et il s'apaisa. Ceux-ci n'eurent aucun effet par contre quand elle voulut lui ôter son blouson pour une inspection approfondie et il s'y accrocha comme à une bouée de sauvetage.

Quant il fut admis par tous qu'il ne dirait rien en leur présence, Kurt l'emmena avec l'autorisation complète de son père dans sa chambre pour la première fois depuis qu'ils avaient commencé à sortir ensemble. Le regard de Blaine balaya la chambre une première fois puis une seconde sans qu'aucune émotion n'apparaisse.

Cependant aussi tôt que Kurt lâcha sa main, son regard se fixa sur lui et le suivit. Kurt s'assit sur son lit et tapota la place à côté de lui. L'éclair de peur qui passa dans les yeux de son meilleur ami lui fait peur quant à l'implication qu'elle y véhiculait mais Kurt ne changea rien, ni son geste d'invitation, ni sa posture, ni le sourire crispé qui lui lança. Quoique Blaine ait eu comme expérience ce soir là, il devait se rendre compte que jamais, oh grand jamais lui, Kurt ne le forcerait à faire quelque chose qu'il ne veule. Il devait comprendre qu'il se devait de lui faire entièrement confiance. Il douta un instant que cela soit possible, en notant l'hésitation qui se prolongeait dans le regard de Blaine mais comme si son corps échappait à son emprise, celui-ci s'avança vers lui en même temps que l'effroi assombrissait son regard. Il saisit la main de Kurt et il relâcha le souffle qu'il n'était même pas eu conscience de retenir mais il ne s'assit pas sur le lit. Il se laissa tomber sur le tapis qui jonchait le sol devant le lit et sa tête se reposa sur la jambe de Kurt.

L'heure qui suivit se passa dans le plus grand silence. Kurt n'osait le briser et Blaine revivait l'horrible nuit qu'il venait de passer.

Au moment où il allait prendre la parole, Kurt se rendit compte de la respiration calme et régulière de Blaine lui signalant qu'il s'était endormi.


N'hésitez pas à me laisser un petit commentaire pour me dire ce que vous pensez!