Désolé pour l'attente. Oui je sais je suis un monstre ! Voici la suite et fin de cette fiction, n'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez…

Je n'arrive pas à calmer ma respiration. Des images de plus en plus érotiques me traversent l'esprit. Hermione nue. Hermione criant mon nom. Hermione gémissant. Hermione… Il faut que j'arrête ça ou je vais finir par me retourner et lui sauter dessus. Jamais je n'aurais dû proposer de l'embrasser. Je ferme encore plus fort mes paupières. Hermione est ma meilleure amie, ce n'est pas bien.

J'aurais dû restreindre mes envies. Mais l'occasion était trop belle. Embrasser Hermione sans que celle-ci n'ait un doute sur mes intentions, c'était parfait. J'ai cru pouvoir exorciser cette envie qui me torturait depuis tant d'années, mais peine perdue cela n'a fait que l'attiser. Oui, je voulais l'embrasser pour savoir la sensation que j'allais ressentir. Depuis la quatrième année je veux l'embrasser. Cela me prend aux moments les plus inopportuns, lorsqu'elle ouvre mon cadeau de Noël, lorsqu'elle a un fou rire. Et même lorsqu'elle étale ses connaissances à la vue de tout le monde ! Autant dire que je désire l'embrasser dès que je la vois. Je me suis persuadé que jamais cela ne se produirait et que ce n'était que des envies perverses. Mais ce soir l'occasion avait été trop belle. Je pouvais enfin en finir avec ce caprice, plus jamais je n'aurais à faire attention à mes actions en sa présence, plus jamais je sentirai cet immense sentiment de frustration lorsque je regarderais ses lèvres s'éloignées. J'ai pensé que lorsqu'elles auraient été miennes une fois, toutes ces tortures prendraient fin. C'est l'inverse qui s'est produit. A présent, je ne désire qu'une chose l'embrasser encore et encore. Je peux encore sentir la sensation de ses lèvres roses et chaudes contre les miennes. Elles pouvaient être douces et voluptueuses comme brûlantes et dévorantes. J'avais adoré l'embrasser. Toutes les expériences que j'ai vécues avec Jessica et les autres n'arrivaient pas à la cheville d'un simple baiser avec Hermione Granger. Cette révélation me fit un choc. Faire l'amour à Hermione devait être un sentiment unique. A cette idée, des images affluèrent à nouveau dans mon esprit. Ma respiration s'accélère. Je ne suis même plus capable de me contrôler. J'eu un deuxième choc : je désire Hermione. Et pas qu'un peu. Mais qu'est ce qui tourne pas rond chez moi ? C'est ma meilleure amie bordel ! Si la bouilloire n'avait pas été là, on aurait fait l'amour, j'en suis persuadé à présent. Il faut qu'elle parte, je vais craquer. Y a pas à réfléchir je vais craquer. Je suis trop faible, son odeur est encore sur moi et mon corps est en pleine ébullition, il suffit qu'elle s'approche et je craque. Mais pourquoi se rapprocherait-elle après tout ? Pour elle ce n'était qu'une sorte d'entrainement. Elle devait être en train de se dire que je suis un gros pervers et avec un peu de chance elle va partir d'elle-même. Je m'excuserai la prochaine fois et voilà fin de l'histoire. Je me tourne enfin vers elle.

Elle semble totalement décontenancée. Elle fixe le sol évitant mon regard. Après sa position plus que sexy de tout à l'heure, elle affiche à présent un air candide et timide qui attise tout de même mon désir. Cette fille est en train de me rendre complètement fou. Je prends mon courage à deux mains et décides de m'excuser dès maintenant.

— Hermione, écoute, je suis désolé…, essaie je pitoyablement, on ne peut pas tout simplement oublier tout ça ?

Elle lève enfin ses grands yeux chocolat vers moi.

— Oublier ? Non… je suis désolé mais non, répond elle catégorique.

Alors là je n'en reviens pas. Je sais que moi je n'aurais jamais oublié ça mais ma question sous-entendait que l'on faisait semblant d'avoir oublié. C'est moi ou Hermione Granger vient de manquer de tact ? Elle est gonflée, elle, pour le bien de tout le monde elle sait très bien qu'on doit « oublier ».

— Ron, tu vas me dire ce qu'il vient de se passer exactement pour toi ? , dit elle tout en avançant vers moi d'un air… menaçant ?

Question piège. Je ne suis vraiment pas bon pour ce genre de conneries. Je suis sensé lui dire quoi ? Que ça a été le moment le plus agréable de ma vie, que je ne rêve que d'une chose ; recommencer, que toutes les filles que je vais embrasser après ça vont me paraitre fade et sans intérêt. Non je ne peux décidemment pas lui dire ça.

— Mione.. ., je… j'ai vraiment pas envie d'en parler. On verra ça demain d'accord ? On va survivre , répondis je tout en m'éloignant d'elle comme un lâche.

Elle m'agrippe le bras et m'oblige à lui faire face.

— Tu ne vas pas t'en sortir comme ça ! Dis moi la vérité, qu'est ce que tu as à dire sur ce qu'il vient de se passer ? Ron réponds moi !

Ses yeux chocolat me fixent intensément. Un combat de volonté s'engage alors entre nous. Après quelques minutes d'un silence pesant :

— Très bien d'accord !, intervins je en haussant le ton exaspéré qu'elle ait gagné à ce petit jeu, j'ai aimé ça, d'accord ! J'ai même adoré ça ! Contente ?

Je dégage mon bras et retourne au salon honteux et blessé. Je n'ai pas envie de savoir ce qu'elle a à dire, c'est son unique expérience, bien sûr elle a dû apprécier mais en tant que nouvelle sensation. Je me sens vraiment bête. Avec un seul baiser qui est qui plus est son premier, Hermione Granger a réussi à me rendre accro. Mais elle n'as pas l'air de vouloir me laisser ruminer en paix.

— Ron arrêtes de faire l'idiot ! On peut quand même en parler calmement entre adultes ! Ce n'est pas possible d'être puéril à se point, ça me sidère…

— Oui oui, bon d'accord je t'écoute …

Autant l'interrompre maintenant, elle était parti dans un de ses monologues sans fin. Et puis je n'en peux plus, plus vite on aura fini cette discussion plus vite elle sera parti et plus vite je pourrais calmer mes hormones et remettre mes idées au claires.

— Vas-y ! alors qu'est ce que tu veux me dire !

Je suis un peu agressif mais elle l'a cherché. Je la fixe en attente d'une réponse. Mais d'un coup, elle semble beaucoup moins sûre d'elle. Elle cherche ses mots et fixe de nouveau ses pieds, je ne peux pas m'empêcher de la trouver adorable. Une furieuse envie de l'embrasser à nouveau m'étreint, mais je dois résister, je veux savoir ce qui l'a met tant mal à l'aise.

— Moi aussi, finit-elle par avouer.

— Toi aussi, quoi ?

— Moi aussi, j'ai trouvé ça très agréable, affirme t-elle tout en ancrant son regard au mien.

— Tu mens.

Elle doit forcément mentir, je n'ose même pas y croire.

Je me rapproche lentement de son visage tout en continuant à la fixer. Je vois bien qu'elle cherche dans mon regard la raison de cette démarche, mais je continue imperturbable. Au fur et à mesure que je me rapproche de ses lèvres, je sens sa respiration s'accélérer contre mes propres lèvres, m'excitant encore plus si c'est possible. A quelques centimètres de ses lèvres, je stoppe mon avancée, elle a à présent les paupières fermées et je la surprends à s'humecter les lèvres. Serais ce possible qu'elle me désire autant que je la désire ? Elle finit par rouvrir les yeux ; son regard est noir de désir, j'ai la réponse à ma question. De peur de me laisser aller à nouveau, je m'écarte brusquement de cette jeune fille si tentante.

Elle a envie de moi.

Cette simple idée me met dans un état euphorique. Je ne suis pas le seul de nous deux à avoir des idées déplacées.

— Hermione, qu'est ce qu'on fait ?

C'est vrai après tout, savoir qu'elle en a envie aussi ne résout pas tous les problèmes.

— Co…Comment ça ?, bredouille t-elle.

Elle semble encore perturbée par notre semi-baiser. Je jubile.

— Qu'un ami ait envie d'un de ses amis ce n'est pas très sain, non ?

A ma réplique, elle pique un fard monumental. Elle est juste adorable.

Savoir qu'elle me désire également est une véritable torture. Si je vais l'embrasser là maintenant, elle ne va pas me repousser, au contraire au vu de son attitude avant que l'on se fasse interrompre. Chacun à un bout de la pièce, on s'observe dans l'attente d'une intervention de l'autre.

— Tu sais bien que pour moi c'est tout nouveau. Je parle de l'expérience physique, je veux dire par là que cela se trouve je ne suis pas vraiment attiré par toi, ce n'est peut être que dû au fait que tu ais été le premier à m'embrasser…

Lentement, je sens une immense douleur se répandre dans mes tripes. Je le savais c'était trop beau pour être vrai. Elle continu a déblatéré des banalités sur ses sentiments alors que je pense sérieusement à l'éventualité de me pendre. Quand tout un coup :

— … donc je pense qu'il faudrait qu'on s'embrasse à nouveau, histoire qu'on soit sûr.

QUOI ? Elle veut réellement me tuer. Elle est en train d'inventer un tout nouveau mode de torture. Elle ne réalise pas que c'est difficile pour moi de l'embrasser sans aller plus loin. Que ce soit sur le plan physique ou sentimental. Oui parce que c'est clair maintenant, je veux qu'Hermione Granger soit ma petite amie. Plus de doute. Cette soirée désastreuse aura au moins eue le mérite de me faire réaliser mes sentiments. Alors que mon esprit me hurle que c'est une mauvaise idée mon corps ne l'écoute pas et avance vers Hermione. Cela va me faire du mal quand elle va réaliser que ce n'est que ses hormones qui lui jouent des tours, mais tant pis la vie est courte et ce sera surement la dernière fois que je pourrais l'embrasser. Je vais tout donner, si après ça elle n'a pas envi e de moi, elle ne me désirera jamais. Autant être fixé dès maintenant.

Elle attend patiemment. Arrivé à son niveau, je pose fermement mes mains sur ses hanches, à ce contact je la sens trembler.

— Je t'embrasse, si ça ne te fais rien, tu t'en vas et on ne reparle plus jamais de cette histoire.

— D'accord, répond-elle timidement.

Sans crie et gare, je m'empare de ses lèvres. Elle pousse un petit gémissement de surprise et je sens ces bras fins s'enrouler autour de mon cou. Nos langues se trouvent facilement et commencent un somptueux ballet, constitué de caresses et de mordillements. C'est si bon. Inconsciemment mes mains redessinent ses formes ; son ventre, ses hanches. Ni tenant plus, mes doigts caressent suavement le bas de ses seins. Je sais que je ne devrais pas, nous ne sommes pas ensemble, elle n'est même pas officiellement attiré par moi mais la tentation est trop grande. Ma manœuvre ne semble pas la déranger, elle engouffre ses mains dans ma tignasse et approfondi encore plus le baiser. Je suis au comble du bonheur, je n'hésite plus et pose mes grandes paumes sur sa poitrine. Aussitôt, elle pousse un long gémissement de plaisir contre mes lèvres. Jamais je ne me suis senti aussi enivré et excité durant un baiser. Je sens une de ses mains se faufiler doucement sous mon T-shirt, ses doigts dessinent des arabesques brulantes sur la peau de mon dos, une vague de chaleur se répand alors dans tout mon corps. Cette fille essaie de me tuer… Il faut qu'on arrête ou je vais finir par lui faire l'amour ici, dans le salon.

Entre deux baisers, j'arrive à murmurer quelques mots :

— Hermione… il faut qu'on arrête…

Celle-ci ne semble pas m'entendre, ses doigts continuent leur trajet le long de mon épine dorsale et ses lèvres s'attaquent à présent à la base de mon cou. Mes pensées deviennent complètement folles et désordonnées. Comment je n'ai pas put m'en rendre compte avant ? Je suis fou de cette femme, son intelligence, sa beauté, son humour,… J'aime tout chez elle. Et à présent je m'apprête à lui faire l'amour, je suis l'homme le plus chanceux du monde. Déterminé à rendre ce moment le plus parfait possible, je prends à nouveau le contrôle de l'étreinte en m'emparant de ses lèvres pleines. Dans un état second, je rapproche mes lèvres de son oreille et je m'entends murmurer les trois mots inoubliables :

— Je t'aime.

Aussitôt, je la sens se tendre contre moi. Alors seulement je me rends compte de ce que je viens de dire. Mon sang se glace dans mes veines.

Lentement, elle s'éloigne. Mais quel abruti ! Après ça je ne pourrais plus jamais la regarder dans les yeux sans me sentir l'homme le plus stupide de la Terre.

— Qu'est ce que tu viens de dire ?

Elle semble sous le choc, pas écœuré ou effrayé, simplement sous le choc. Cette fille est un mystère. Rien ne sert de mentir puisqu'elle a très bien entendu.

— Je. T'aime.

— Ron, fais pas l'imbécile. On ne peut pas lâcher une bombe pareille sans se justifier.

— Si je peux.

Entamer une dispute. Bien Ron. Très mature. De toute façon c'est mon seul moyen de défense contre elle. Apparemment cela fonctionne très bien, elle semble à la limite d'exploser.

— Tu ne fais jamais rien correctement ! Lorsque j'essaie de te pousser à dévoiler tes sentiments, tu m'embrasse et lorsque je veux t'embrasser à n' en plus finir, tu déclare tes sentiments ! Tu es vraiment insupportable !

Elle se met à me hurler dessus sans que je ne puisse rien y faire.

-… en plus tu ne fais même pas ça correctement ! Môsieur Weasley balance ça comme ça et ne prends même pas la peine de s'expliquer…

Elle semble vouloir relâcher toute la pression qu'elle a accumulée durant la soirée.

— HEY ! je te rappelle que je viens de te dire que je t'aime et tu me hurle dessus comme une folle, et c'est moi qui a des soucis de communication ! T'es pas gonflée ! Vas-y-toi ! Dis-moi comment tu aurais fait !

Elle veut la guerre, elle va la trouver. Piqué au vif, elle se rapproche de moi, rouge de colère. Comment on en était passé des baisers sulfureux, aux regards meurtriers ? Bonne question.

— Je pense à toi tout le temps. Dès que je te vois je me sens heureux, je ne peux plus me passer de toi, quand tu n'es pas là tu me manque horriblement. J'ai envie de toi… ETC ! Faut tout t'expliquer ! Ce n'est pas possible d'être un empoté pareil !

Elle était véritablement hors de ses gonds. Cette fille me surprendra toujours. Et je l'aime. On n'est pas sorti de l'auberge.

— Et tu ne trouves pas ça un peu ridicule et démodé ? Bien sûr que je pense à toi tout le temps, après tout ce qu'on a traversé ensemble, tu es comme un membre de la famille ! Bien sûr que tu me manque horriblement quand tu es absente, la preuve je t'écris et tu sais très bien que je déteste ça… Bien sûr je ne peux pas me passer de toi, tu m'aides toujours quand je comprends rien ou que je suis empêtrer dans des problèmes, à ton avis pourquoi j'ai choisi le poste de gardien dans une des équipes qui jouent le moins hors de sa ville ? Tout est toujours organisé en fonction de toi dans ma vie, et ça date pas d'hier… ET BIEN SUR, que j'ai envie de toi ! Faut que je te fasse un dessin pour que tu comprennes ça ! Pas besoin de ces phrases surfaites et superficielles ! Je pense qu'un je t'aime suffit largement ! Hermione Granger, je vous aime.

Je me prépare à une réplique cinglante. Mais celle-ci ne vient pas. Elle me regarde à présent les yeux brillants d'émotion. Mais qu'est qui tourne pas rond chez cette fille ? Tout un coup, elle se jette à mon cou.

— Oh Ron ! Moi aussi je t'aime.

Je sens mon cœur bondir de joie dans ma poitrine. J'engouffre mon visage dans ses boucles brunes, respirant à plein nez son délicat parfum. C'est tellement « nous » ; ce genre de déclaration illogique, décalée et franche. Je pourrais rester des heures dans cette position, son corps contre le mien. Mais celle-ci en a décidé autrement, je sens ses lèvres humides contre mon la peau sensible de ma nuque. Elle murmure d'une voix sensuelle contre mon oreille : « je t'aime », dans ce contexte je pense qu'elle veut plutôt dire « j'ai envie de toi ». Je la soulève, la prends dans mes bras et me dirige vers la chambre.

Il nous reste une foule d'expériences à vivre Hermione et moi, et à présent nous avons notre vie entière à deux pour toutes les réaliser et en profiter

Alors ? Une petite review ça fait toujours plaisir… ;)