Agréablement surprit, Damon ne perdit pas un instant avant d'introduire sa langue dans la bouche d'Elena, rencontrant la sienne créant ainsi une parfaite harmonie, jouant, se caressant, se mêlant et se démêlant au rythme d'un ballet silencieux, et alors il pressa davantage sa bouche prenant son visage entre ses mains.

Alors la barrière de toute pudeur et d'interdits se brisa, effaçant la limite qui ne devait être franchit. D'une main, Elena enveloppa la nuque du vampire et l'attira à elle déversant un torrent de plaisir les submergeant tous les deux. Elle savait qu'elle commettait une grave erreur, un terrible pêché mais elle ne pouvait lutter contre ce désir impétueux et si ardent, son corps s'embrasant tout entier d'une puissante flamme. Damon lui, ne pensait plus, ne résonnait plus, se laissant aller à son seul plaisir, n'écoutant désormais que son besoin de la posséder, avide et passionné.

Il passa un bras dans son dos, et la couvrit de tendres et douloureux baisers enflammant ses joues, sa gorge et la naissance de ses seins. La main d'Elena se resserra sur la nuque de Damon et elle passa son autre main dans son dos le pressant un peu plus contre elle, voulant le sentir davantage contre elle.

Damon détacha ses lèvres de celles de la jolie brune et planta son regard si clair dans les yeux noisette. Elle ouvrit les yeux et se mit à rougir quand elle croisa son regard coquin et satisfait. Même si elle avait terriblement envie de lui, elle avait honte de se laisser aller ainsi dans les bras de cet homme. Elle n'avait pas le droit de faire une chose pareille, et malgré la présence de son collier remplit de verveine, interdisant et empêchant à Damon toute tentative de contrainte, son corps ne lui répondait plus. Elle n'avait plus aucun pouvoir sur lui, comme si quelqu'un le contrôlait la forçant à agir de cette manière. Pourtant, elle ressentait juste le besoin de se laisser aller et étancher la soif qui la tenaillait. Sa soif de lui.

Un sourire radieux, presque victorieux étirèrent les lèvres de Damon, mais son visage s'adoucit et son regard se fit plus tendre quand il se pencha à nouveau sur elle. Elena avait la sensation de se perdre dans ses yeux et elle le regarda comme fascinée, s'approcher pour prendre à nouveau possession de sa bouche laissant son cœur s'emballer et battre à tout rompre dans sa poitrine.

Il souleva les couvertures et s'allongea près d'elle, arrachant d'un geste impatient la serviette recouvrant Elena, qui laissa échapper un petit hoquet de surprise. Elle tenta de se cacher mais Damon lui attrapa les poignets qu'il plaqua au dessus de sa tête et l'embrassa fougueusement, caressant avec volupté son ventre et sa poitrine de sa main libre. Il l'a sentit tressaillir et n'en fut que plus enclin à poursuivre ses caresses qui se firent plus sensuelles et palpitantes.

Au bout de plusieurs minutes de câlineries intenses, il en était arrivé au point de saturation et de non retour. Il n'en pouvait plus, il avait dramatiquement envie d'elle. Cela devenait vital et nécessaire. Alors libérant ses mains, il se leva, et Elena n'eut pas le temps de comprendre ce qui arrivait, que Damon était déjà allongé sur elle, complètement nu, lui caressant les jambes et le bassin d'une main experte. Caresses auxquelles elle répondit par de sourdes plaintes et des gémissements de bien être, sentant comme mille aiguillons brûlant lui transpercer le ventre.

De ses lèvres chaudes et tendres, il effleura de nouveau les siennes. Elle tendit le cou pour mendier un baiser plus passionné, et tressaillit de délices quand leurs langues se rencontrèrent. Damon souriait en son for intérieur, il était réellement enchanté de la tournure des événements et sentait qu'Elena s'abandonnait vraiment. Enfin il allait posséder la seule femme qu'il désirait comme un fou et pour qui il était prêt à tout donner, même sa propre vie.

-Elena, tu as la peau douce comme de la soie, murmura-t-il contre sa bouche. Plus douce que du satin…

Puis il la souleva prenant toutes les précautions nécessaires pour ne pas la faire souffrir et l'installa à cheval sur ses genoux. Alors le monde bascula. Étonnée par le brutal changement de position, elle plongea ses yeux dans le regard bleu et fondit.

-Tu veux bien, n'est-ce pas ?

Elle ne put émettre le moindre son, ni même parvenir à secouer la tête. Il titilla ses seins si fermes et jolis provoquant des élancements de passion qui traversèrent tout le corps d'Elena. Elle n'avait plus aucun moyen à présent, de stopper le feu intérieur qui la dévorait, la consumait totalement mais elle se sentait en sécurité dans les bras de cet homme qui connaissait le même plaisir.

Damon sentait son corps brûler du même feu qui dévorait Elena, et ses baisers se firent de plus en plus agressifs au fur et à mesure que son désir grandissait. A son tour, il allait goûter à la douce et belle Elena, la petite amie de son frère. Posséder cette femme lui était devenu presque aussi nécessaire que respirer.

De ses paumes plaquées sur son dos il la fit basculer légèrement en arrière et referma sa bouche sur un sein, lui arrachant un cri de ravissement. L'effleurement envoya des ondes brûlantes de plaisir se répandre partout en elle.

Il allait lui faire l'amour. Faire l'amour ? Mais bon sang, qu'est-ce qu'il était en train de faire ? Cette femme ne lui appartenait pas. Et pire, elle ne l'aimait pas. Il était complètement fou... Il planta son regard dans les prunelles noisette et attendit quelques secondes. Si elle changeait d'avis, alors c'était tout de suite ou jamais qu'elle devait lui dire, lui faire comprendre. Mais elle ne prononça pas un seul mot, et ne tenta pas de s'extraire, égarée dans un autre monde.

Alors il l'allongea de nouveau et Elena se coula dans la chaleur de son corps, jouissant du contact de leurs peaux nues, de la dureté de ses jambes qui se mêlaient aux siennes. Damon parcourait tendrement son dos, ses hanches…Elle était si douce, si belle, si adorable…Il avait tellement rêvé de ce moment, imaginant jour après jour ce que serait de tenir cette si merveilleuse femme dans ses bras, l'embrasser, lui faire l'amour. Et voilà que ce rêve devenait subitement réalité.

Elena se sentait transporter dans un monde inconnu. Plus rien n'avait d'importance. Réfléchir et penser lui étaient devenu impossible. Seul comptait les bras de Damon, ce corps, le contact de cette peau contre la sienne. Alors, elle fut saisit d'une terrible lucidité et appréhension. Ses sentiments qui naissaient en elle, qu'elle ressentait si fort, qui l'imprégnait complètement, ils n'étaient pas nouveaux, elle en était persuadée. Pourquoi ? Ressentait-elle un quelconque amour pour lui ? Alors que Damon poursuivait l'exploration de son corps, la parcourant de baisers, sa langue glissant sur sa peau délicate, elle ouvrit les yeux, fixant le plafond d'un air absent, essayant de se souvenir depuis quand une telle chose était arrivée. En vérité, elle pouvait bien se l'avouer, Damon était terriblement séduisant, et elle se sentait inexorablement attirée par lui.

Mais elle fut tirée de ses réflexions par deux mains se posant sur ses hanches, ses reins, entrouvrant ses cuisses. Elle n'eut pas le temps de protester, Damon s'empara de sa bouche l'empêchant de prononcer le moindre mot, et d'un geste habile, il se guida vers l'ouverture de son corps et pénétra doucement l'humide profondeur, effleurant ce petit bourgeon qui allait lui apporter encore plus de plaisir.

Elle en fut aussitôt électrisée, suffoquant, se cambrant et criant. Une fois de plus elle oublia la réalité et les conséquences qu'engendreraient ses actes irréfléchis. Il aurait été préférable qu'elle arrête, mais cette idée lui était insupportable. Elle avait trop besoin de ce contact qui la rendait folle de plaisir et son corps réclamait encore et encore ses caresses. Ce plaisir charnel, jamais elle ne l'avait ressenti avant, même avec Stefan. C'était extraordinaire et elle voulait en goûter désespérément plus.

Elle s'accrocha comme une damnée à lui enfonçant ses ongles dans son dos, ses épaules, luttant pour ne pas hurler de plaisir. Damon ondulait si parfaitement sur elle, l'embrassant, ne lui laissant aucun moment de répit, la privant presque d'oxygène. Elena découvrit une excitation qu'elle n'avait encore jamais connue et il lui sembla alors ne plus avoir la claire conscience de ce qui se passait. Elle sentit seulement un mouvement rythmé l'emportant vers un endroit qu'elle craignait de ne jamais atteindre.

Les mains de Damon sur ses hanches la maintenaient, la guidaient. Tout contre son oreille il lui murmurait des mots tendres, des mots qui lui communiquaient sa faim d'elle, des mots qui provoquaient en elle un tourbillon d'émotions incroyables, tout en l'entraînant vers les portes du paradis. Il lâcha plusieurs grognements de plaisir, d'extase…Tous deux se sentaient si merveilleusement bien, en complète fusion, exprimant par leurs actes leurs sentiments enfouis en chacun d'eux.

Elena répondait désormais avec fureur aux baisers et caresses de Damon et au bout de très longues et épuisantes minutes, ils atteignirent ensemble l'apogée de la jouissance se tenant étroitement serrés l'un contre l'autre.


Elena mit longtemps à se remettre de cette chute vertigineuse dans l'abîme de délices qu'elle venait de découvrir. A moitié endormie, elle reposait sur la poitrine trempée de sueur de Damon, totalement assouvie et heureuse. Ce dernier lui caressait paresseusement le dos tandis qu'elle redescendait peu à peu des sommets qu'elle avait atteints. Elle eût pu rester ainsi dans ses bras pour l'éternité tant elle se sentait bien et apaisée.

Elle ressentait un soulagement prodigieux d'être enfin libérée de cette peur, de ses réticences qui lui collaient à la peau depuis cette toute première fois où Damon avait commencé à jouer avec elle la taquinant à chacune de leurs rencontres, lui jetant des regards en coins, lui murmurant des sous-entendus déplacés…

-C'était merveilleux, lui dit doucement Damon. Toi, tu étais très belle.

L'aveu la réchauffa, lui fit fondre le cœur et elle sourit. Elle pourrait aisément aimer cet homme. Oui, ça lui serait infiniment facile de l'aimer…Mais n'était-ce pas déjà le cas ?

Ce fut alors qu'elle ressentit le premier pincement d'angoisse. Dans le même instant, elle réalisa qu'elle n'avait jamais été aussi vulnérable. Elle fut saisie d'un frémissement d'appréhension qu'elle tenta de chasser. En cet instant, rien n'avait plus d'importance que Damon la tenant serrée contre lui alors pourquoi cette crainte venait tout gâcher.

Mais la peur refusa de la quitter. Elle voulait vivre pleinement ces instants, le voulait désespérément, mais elle avait si peur de leurs conséquences inévitables. Elle poussa alors un profond soupir qui n'échappa pas à l'oreille de Damon.

-Que se passe-t-il ? Tu es épuisée après un tel exercice ? Il faut dire que….

-Damon ! Le coupa la voix angoissée d'Elena. Nous n'aurions pas du faire ça.

Elle se mit sur son séant accrochant le drap contre sa poitrine et baissa la tête, abattue.

-Stefan… Je ne pourrais plus le regarder en face. Qu'est-ce que j'ai fais ? Je suis une horrible personne.

Elle avait prononcé ces mots tout en sautant à bas du lit, saisissant un plaid qui traînait sur le dossier d'une chaise se drapant dedans.

De quel droit avait-elle pu se permettre d'agir ainsi ? Avait-elle complètement perdu la raison ? Pourtant, dans les bras de Damon, il lui avait semblé que ses soucis s'étaient envolés, que plus rien à part eux ne comptaient. Et quels étaient ces sentiments qui l'avaient envahi un peu plus tôt ? Était-elle aussi amoureuse de Damon ? Elle ne pouvait laisser les choses aller plus loin. Si telle était la vérité, et qu'elle soit amoureuse des deux Frères Salvatore, alors il lui fallait faire un choix et vite. Elle ne pouvait jouer sur deux tableaux.

Elle allait s'éloigner quand une main attrapa son poignet. Elle ne se retourna pas quand Damon s'assit au bord du lit la retenant de ses doigts chauds. Elle regarda droit devant elle, se forçant à ne pas craquer, puis d'une voix neutre elle tenta de trouver les mots justes pour justifier son comportement.

-La vie est parfois étrange. Elle apporte chaque jour son lot de surprises. Elle peut-être à la fois belle, douce et si facile. Mais elle peut se montrer si cruelle, et rendre les choses si compliquées, que respirer et vivre devient une lutte de tous les jours.

Damon relâcha son poignet ne comprenant pas où Elena voulait en venir, mais se montra très attentif buvant chacun de ses mots.

-Avant de vous rencontrez toi et Stefan, et ce, malgré la mort de mes parents me rendant malheureuse, ma vie était si simple. Je me levais chaque matin pour aller au lycée, je voyais mes amis et passais du temps avec eux. Je ne me souciais de rien. Je vivais sur un rythme où chaque jour se calquait sur le précédent. Une vie humaine sans complication, certes ennuyeuse mais si aisée, facile et enfantine.

Puis vous êtes apparus, deux vampires débarquant dans ma vie, deux êtres aux caractères et aux tempéraments si différents chamboulant pour ainsi dire toute ma vie. Je suis tombée rapidement amoureuse de Stefan, te haïssant toi, pour tout le mal que tu faisais autour de moi. Tu t'es servis de Caroline, transformé Vicky et tenter de tuer Bonnie. Et je ne parle pas de toute la souffrance que tu as causée à Stefan. Comment pourrait-on aimer un homme tel que toi qui agit de cette façon ?

A ces mots Damon baissa la tête, blessé. Il savait qu'elle avait raison, mais l'entendre de sa bouche s'avérait être plus douloureux que prévu. Après tout, il ne s'était jamais comporté de manière à recevoir des compliments, ni même à mériter des remerciements. Il n'avait eu de cesse de causer souffrances et problèmes autour de lui.

-Mais je tiens à toi Damon, beaucoup plus que tu ne peux le penser. Je ne sais pas jusqu'où va mon attachement pour toi, et c'est bien ce qui me fait peur. Malgré tes erreurs, tu as su te montrer sous un autre jour. Tu peux être parfois si gentil, si tendre, prêt à apporter ton aide sans rien demander en échange. Et je t'ai vu souffrir. Souffrir à cause de Katherine. Tu m'as fais confiance en me racontant une partie de l'histoire et je t'en remercie.

Elena fit quelques pas comme prête à fuir de cette chambre. Damon ne la lâcha pas des yeux tout en prenant le temps de se rhabiller. Il voulait lui parler, la prendre dans ses bras et l'assurer qu'il lui faisait toujours confiance et qu'en retour elle pouvait également se fier à lui.

-Je mentais…J'ai menti depuis tout ce temps…

Damon fronça les sourcils et posa les mains sur le rebord du lit prêt à se lever pour la rejoindre. Que disait-elle ? De quoi parlait-elle ?

-Depuis tout ce temps, je ne le savais pas, je ne m'en étais pas rendu compte, mais je mentais. A toi, à Stefan, et à moi-même. Je le sais maintenant. Oh mon Dieu, comment est-ce possible ? Pourquoi est-ce seulement qu'aujourd'hui que je le réalise ? J'étais aveugle.

Elena mit ses mains sur son visage cachant ses yeux, tremblant, bouleversée par ce qu'elle venait de réaliser, sur le point de fondre une nouvelle fois en larmes. Damon ne bougeait toujours pas mais tout son corps était tendu à l'extrême. Il attendait, impatient, la suite du discours, anxieux de ce qu'elle allait bientôt avouer.

Alors elle redressa la tête ravalant sa faiblesse, resserra son étreinte autour du plaid, puis se retournant vers Damon, le visage fermé et le regard emplit d'une expression indéchiffrable dit de but en blanc :

-Je vous aime tous les deux.

Alors cette fois, Damon se leva et approcha d'Elena les bras tendus vers elle comme pour la prendre contre lui, mais elle leva sa main devant elle en signe de refus.

-Je vous aime tous les deux Damon. Mais pas du même amour. Ce que je ressens pour chacun de vous est différent. Il faut que tu comprennes. J'ai désormais parfaitement conscience de mes sentiments, et j'ai compris que je ne pouvais pas lutter contre. Je m'en sens incapable, mais un seul de vous deux ne peut exister dans ma vie en tant que grand amour, et je viens de faire mon choix. En vérité, ce choix était fait déjà depuis bien longtemps mais je ne le savais pas encore.

Damon la fixa droit dans les yeux comme s'il cherchait à lire au plus profond de son âme, et lança d'une voix calme et froide ayant comprit les propos d'Elena.

-Je vois. Quoiqu'il arrive se sera toujours mon frère, n'est-ce pas ? Mais est-ce que cela t'étonne que j'aie pensé pouvoir être celui que tu choisisses ? Je suis sur que tu te trompes Elena en décidant de rester auprès de Stefan. Je peux te le prouver.

Sur ces mots il fondit sur elle, lui prenant le visage dans les mains et étouffant ses protestions par le placage de sa bouche avide sur ses lèvres. Elena essayait de se débattre pour échapper à l'emprise de Damon mais en vain. Elle devait lui dire quelque chose à tout prix, mais ce dernier la serra contre lui, faisant tomber le plaid qui recouvrait son corps nu. Au contact de ses paumes sur sa peau nue, ses gestes devinrent plus tendres, plus doux mais ses baisers se firent plus désireux, plus passionnés, enflammant tout le corps de la jolie brune qui perdit aussitôt tout contrôle se blottissant davantage contre Damon.

Une fois de plus, elle oublia tout, la réalité, le monde, et Damon profita de ce moment de faiblesse pour l'emporter de nouveau vers le lit. Mais non, elle ne devait pas. Pas encore. Alors elle se débattit de plus belle et se dégagea de lui, récupérant à la volée le plaid échoué au sol et se réfugiant derrière une chaise.

-Écoute Damon, j'ai quelque chose à te dire. Je…

Damon la fit taire d'un geste de la main, puis comblant la distance qui les séparaient, sans tenter de la toucher il lui adressa un regard emplit de tristesse.

-Pas la peine, j'ai parfaitement compris. Excuse-moi, je n'aurais pas dû faire ça, mais Elena tu dois savoir une chose. Tu connais les sentiments que j'ai pour toi, ta mère te l'a dis il n'y a pas si longtemps mais tu avais l'air de ne pas réaliser. Alors je te le dis aujourd'hui.

Il attrapa une de ses mains qu'elle avait posées sur le dossier de la chaise observant attentivement le vampire.

-Elena, je t'aime ! Je sais que tu aimes Stefan bien plus que tu ne pourras jamais m'aimer, mais il fallait que je te le dise.

Il abandonna sa main et se détourna sur le point de partir, accablé mais acceptant le choix de la jeune fille. Il allait quitter la pièce quand la voix d'Elena raisonna derrière lui.

-J'aime Stefan !

Damon s'arrêta dans l'encadrement de la porte et soupira d'exaspération, déçu.

-Merci à toi de remuer le couteau dans la plaie mais j'avais compris.

-Écoute-moi ! Je l'aime c'est vrai, il est quelqu'un d'important pour moi à qui je ne voudrais faire aucun mal, même si je crois que c'est raté. Mais…

Les yeux de Damon s'agrandirent au fur et à mesure qu'elle parlait, croyant apercevoir une lueur d'espoir.

-Mais je viens de réaliser que je t'aimais bien plus Damon. Je…je ne pourrais l'expliquer, mais je ne peux plus nier cette attirance que j'aie semble-t-il toujours eue pour toi, et ses sentiments qui m'animaient à chaque fois que je te voyais me serrant le cœur d'émotions étaient surement la preuve que je t'aimais depuis déjà longtemps. Je ne réalise pas encore…

Elle ne put achever sa phrase prise de panique. Damon était arrivé près d'elle et son visage se tenait à quelques centimètres du sien, son regard bleu plongeant dans celui d'Elena, la regardant avec intensité. Elle n'avait encore jamais vu le vampire avec une telle expression. Celui-ci semblait la dévorer des yeux et elle comprit qu'il était tout simplement heureux quand il l'enlaça tendrement, enfouissant son visage dans ses cheveux, lui murmurant des paroles de soulagement et de reconnaissance.

-Bon sang Elena. Tu n'imagines pas à quel point tes paroles me font du bien et m'apaise. J'ai passé mes cent quarante cinq dernières années à espérer revoir une femme que j'aimais et qui ne voulait pas que je la retrouve. Mais cette folie à finit par cesser et j'ai arrêté de souffrir à cause d'elle quand j'ai réalisé que je tombais peu à peu amoureux de toi. Aujourd'hui je t'aime comme un fou, bien plus que j'ai aimé Katherine. J'ai besoin de toi à mes côtés Elena. Besoin que tu me choisisses.

-Je l'ai fait mon choix. N'as-tu pas entendu ? Je t'ai choisi toi Damon !

Il planta à nouveau ses yeux dans les siens caressant doucement son visage.

-Tu es sûre de toi ?

Elle lui sourit attrapant une de ses mains qui glissaient sur sa joue.

-Oui, j'en suis absolument certaine.

-Et pour Stefan ?

Son sourire s'estompa et son regard devint sombre.

-Je pense que je n'ai pas le choix. Quand il rentrera je lui dirais la vérité. Je ne veux pas lui mentir. Il ne le mérite pas.

Une larme coula sur sa joue quand elle imagina la tristesse que produirait sur Stefan cet aveu. Elle se devait d'être franche avec lui, mais elle ne voulait en aucun cas le perdre. Il comptait tellement pour elle même si elle savait qu'à cette révélation il voudrait certainement fuir le plus loin possible d'elle et de sa trahison.

Elle cessa de pleurer quand elle sentit la bouche de Damon s'emparer de ses lèvres qui tremblaient. Elle passa ses bras autour de ses épaules et le serra très fort contre sa poitrine, réclamant davantage de caresses qu'il se ferait un plaisir de lui offrir.

-Si tu veux bien chère Elena, nous nous préoccuperons de mon petit frère plus tard. Il ne revient que ce soir et la journée est à peine commencée.

-Hum, où veux-tu en venir avec ces paroles si explicites ?

-Tu ne vas pas tarder à le savoir.

Sur ce, il la souleva de terre et l'emporta pour se cacher sous les couvertures, prévoyant de lui faire l'amour toute la journée.


Bon eh bien voilà, j'espère que vous avez aimé. N'hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé.