Voici le troisième chapitre. Il est un peu court et il ne s'y passe pas grand chose car je me suis plus centrée sur la description (surtout avec les tenus de chacun des personnages)..

J'espère qu'il vous plaira malgré tout ^^.

Je peux d'ors et déjà vous annoncer le titre du prochain chapitre en cours d'écriture qui à mon avis en intéressera plus d'une ... Chapitre 4 : Baiser volé.

Merci encore a tout les lecteurs de cette fiction et aussi à Lulubel et Helfyra, à qui je n'ai pas pus répondre, pour leur reviews.

Aiko Choco.

Chapitre 3 : De belles demoiselles

Il faisait nuit noire, le village s'était endormie, tout était calme.. ou presque, car dans cette obscurité on pouvait distingué à l'intérieur du café une fenêtre dont la lumière persisté, celle de l'atelier d'Omoshi San.

A l'intérieur, un être qui ne semblait plus tout à fait agir comme un humain normal s'activait à une tache et y mettait toute son énergie, ces gestes frénétiques et ses rires déments trahissait une certaine folie. Une folie dont nos trois exorcistes, Yu, Allen et Lavi étaient présentement témoins, cachés sous le rebord de la fenêtre, en train d'espionner leur patron à cette heure tardive.

- Fouha ! Étouffa Lavi dans un bâillement des plus familier.. On l'a espionné toute la nuit, et à part avoir constater qu'il était définitivement cinglé, on a encore aucune information sur ou se cache l'innocence, vous croyez pas qu'il est temps d'aller nous coucher..?

- Oui, tu as raison, pour progresser il faudrait pénétrer dans son atelier et procéder à une fouille, elle est forcément dans cette pièce.. En attendant, c'est vrai que je suis fatigué moi aussi, allons dormir ^^'. Répondit Allen.

Les deux commencèrent à s'éclipser, Kanda lui, qui n'avait pas encore prononcer son verdict ne bougea pas d'un centimètre, comme s'il avait était sourd aux propos de ses deux camarades.

- Tu ne vas pas te reposer un peu Kanda ? Demanda le blandinet.

- Non, je peux très bien me retenir de dormir quand je suis en mission. Répondit le brun d'un ton cinglant. Demain je me charge de récupérer les clés de l'atelier, sa m'étonnerait que deux incapables comme vous y arrive.

- Et ben .. S'esclaffa le jeune rouquin en s'éloignant, j'imagine que demain « Mlle » Bakanda ne sera pas à prendre avec des pincettes si elle n'a pas dormi de la nuit.

- Tche .. la ferme BakaUsagi !

Allen lui s'en alla sans faire de commentaires, il était habitué au caractère asocial et égocentrique du kendoka, de plus il était bien trop préoccupé par la journée de demain pour se concentrer sur autre chose. Une sorte d'impatience le rongait, il avait presque hâte de découvrir les costumes, et de se voir lui ainsi que ses amis affublés de robes et de froufrous, non pas qu'il soit tout à fait favorable à ce travestissement , mais il imaginé que c'était là une occasion de bien s'amuser.

*...*...*

Les premières lueurs du jours venaient d'éclairer l'enseigne du café, c'était une matinée charmante et ensoleillée et lorsque nos exorcistes se levèrent et ouvrirent la porte de leurs chambres, sur le pallier ils découvrir chacun un paquet enrubanné accompagné d'un petit mot :

« Voici vos tenues mes chers petits ! J'espère qu'elle seront a vos goûts ^^ . Enfilez les sans plus tarder, aller prendre votre petit déjeuner et rejoignez moi dans la grande salle que je vous explique le déroulement de la journée.. Omoshi San. »

Lorsqu'il en pris connaissance Kanda serrât convulsivement le papier , réprimant un grognement de haine. Il pris alors le paquet et commença à le déballer. En son fort intérieur il priait pour ne pas découvrir une espèce de robe toute kawai, rose avec des bonbons en guise de boutons. Et fort heureusement pour lui, une fois le papier arraché, il aperçu une étoffe noir en velours. Il saisi le vêtement et le mis face a lui, c'était une robe gothique lolita , sobre, mi longue, ornée d'un immense nœud papillon blanc a l'arrière et d'un jupon identiquement colorée . Pour compléter la tenu Omoshi San avait joint des bas rayés blanc et noir montant à mi cuisse, deux petites mitaines en dentelle, noires également, et enfin, des bottes sombres vernies et dont le talons était gros et prononcé mais pas spécialement très haut.

Après s'être habillé entièrement, il jeta un œil dans la glace et conclu finalement que « sa aurait pu être bien pire », puis il pris la direction de la cuisine commune pour manger quelque sobas de bon matin.

Lorsqu'il entra, Lavi était déjà à l'intérieur, en l'apercevant le bruns eut alors un sourire victorieux, son sort lui semblait futile désormais comparé à celui du rouquin.

Ce dernier était appuyé contre le mur, les bras croisés et une moue boudeuse sur le visage, plus que mal à l'aise. Il avait était affublé d'une robe plutôt courte et opulente, sans manche avec deux grand rubans retenant le vêtement et se reliant derrière son cou. Elle était de couleur blanche avec pour ornement des petits cœurs rouges par dizaines. Ses chaussures étaient elles aussi rouge vif, le talon était immense et grossier et de petites cerises apparaissaient sur la sangle. Le cache œil qu'il portait habituellement avait était remplacé par un autre en forme de cœur, et enfin l'apothéose, comme il était le seul des trois à ne pas avoir les cheveux vraiment long, il avait eu droit à une perruque avec une grande queue de cheval d'une couleur identique à ses cheveux naturels.

En entendant la porte s'ouvrir, il regarda hâtivement Kanda dans l'espoir de se moquer de lui, mais remarqua bien vite que des deux il était surement le plus ridicule.

- Surtout ne dis rien , pas de commentaires désobligeants sur cette affreuse tenue.

- Ce n'était pas mon intention, j'ai assez de maturité pour m'empêcher de faire des remarques puériles sur l'apparence d'un tiers, Moi. Répondit Yu en prenant nonchalamment place à la table.

Le rouquins cherchait une répartie bien cinglante à lui rétorquer lorsqu'une divine créature entra dans la pièce, les joues roses et le souffle court.. Allen ?

En effet les deux exorciste avait eu du mal à reconnaître le maudit, la transformation était pour le moins bluffante ! Le blandin avait toujours eu les caractéristiques physiques d'un androgyne mais jamais ils n'auraient imaginé qu'il ferait une fille aussi charmante. La robe qu'il avait sur lui moulait parfaitement le haut de son corps pour se terminer en plusieurs volants s'arrêtant à mis cuisse. Le tissu était très léger et d'un bleu pale exquis qui contrastait avec ces cheveux couleur neige, séparés en deux petites couette par des nœud papillons. Des bas noirs légèrement transparents ornaient ses jambes fines et ses pieds étaient chaussés de deux petites ballerines blanches vernie avec un minuscule talon.

- J'ai besoin d'aide s'il vous plait, toute la matinée j'ai bataillé avec ce corset de malheur et rien a faire je n'arrive pas à le lacer ! Dit il de sa voix habituelle, rompant le charme, et montrant l'objet qu'il venait d'évoquer.

C'était en vérité un serre taille en dentelle blanche, Lavi le lui pris des mains et l'inspecta. Le pauvre vêtement semblé avoir subi un très mauvais traitement, les lacets étaient emmêlés et formaient des boucles ça et là. Il tenta de réparer les dégâts, en vain.

- Arf.. j'arrive pas à le défaire, c'est.. trop.. duuur ! Dit le rouquins en s'évertuant à tirer sur les noeuds

Devant un tel spectacle Kanda ne put s'empêcher d'y aller de son petit commentaire sarcastique :

- Tu sais, peut être que si tu tire encore un peu plus fort tu réussiras à arracher les lacets du tissus.

- Très bien ! Répondit simplement Lavi en tendant le corset dans la direction du kendoka, puisque tu es si malin tu n'a qu'a essayer toi !

Ni une ni deux le brun se leva, pris le corset, l'examina attentivement et en à peine une minute, réussis à dissiper les nœuds et à remettre les lacets en place devant les yeux ébahi des deux autres exorcistes. Il alla ensuite se placer derrière Allen et lui ordonna de lever les bras, ce dernier s'exécutât, bien trop impressionné pour contester. Kanda lui enfila alors le serre taille et l'ajusta sur le ventre du maudit. Dans le feu de l'action il se surpris à contempler la parfaite cambrure de son dos, et, pour se ressaisir commença à serrer les lacets avec force et violence.

- Hé , doucement Bakanda , si tu sert comme ça je ne vais plus pouvoir respirer !

- La ferme, estime heureux que je le fasse pour toi, si tu continue à te plaindre tu n'aura qu'à le faire.

Sur ces dernier mots le blandin se tut et se laissa faire en silence, tandis que Kanda s'affairait à lui comprimer la taille.

Une fois qu'il eu terminé, ils prirent tout trois leur petit déjeuner dans le calme et l'heure de rejoindre Omoshi San dans la grande salle arriva très vite. Ils partir donc retrouver le quadragénaire qui aller surement leur apprendre à se pavaner et à séduire les clients en un seul regard, pour leurs plus grand déplaisirs.