Bonjour !

Voilà, je commence la traduction de la fic « Teach me to live », qui est initialement écrite en anglais par Daughter of Thranduil.

Je lis vraiment, vraiment très peu de fics en anglais, même si je suis plutôt douée dans cette langue. Cette histoire, c'est vraiment mon gros coup de cœur (et ce n'est pas que le mien, elle a presque 700 reviews XD), donc j'ai été honorée que l'auteur me permette de la traduire. Elle comporte pour le moment 51 chapitres, et il va falloir un peu de temps pour que je la finisse, donc je vais y aller doucement. Parce que c'est quand même du travail de traduire ^^

Les personnages principaux, mise à part l'héroïne qui est un O.C, sont les elfes que nous connaissons le mieux par Tolkien. Donc Elrond et ses enfants, Celeborn, Galadriel, Haldir et ses frères, Thranduil et Legolas… Elle est pleine d'émotion et commence au Second Age, et passe par le Troisième, où l'on rencontre Estel. La Guerre de l'Anneau est vécue d'un autre point de vue. Mais elle est surtout centrée sur l'histoire d'une petite elfe maltraitée qui est introduite au milieu de tout ce beau monde.

Donc, si vous laissez de gentilles reviews, elles seront toutes transmises à l'auteur =)

Bonne lecture.


Chapitre 1 : Une découverte dans la neige

- Kianon, descends de là ! On nous a dit de ne pas nous éloigner ! Nous devons retourner au camp maintenant !

Le jeune Legolas Thranduilion attendait avec impatience que son ami, Kianon Iolwinion, descende du pin dans lequel il s'était perché et saute à terre à ses côtés. Le jeune prince de Mirkwood accompagnait son père lors d'une visite à Imladris pour une conférence avec Elrond et Celeborn et, bien que Legolas ne soit pas concerné par les affaires politiques, il avait hâte d'y être. Il était impatient de voir Elladan et Elrohir à nouveau et il espérait qu'Haldir, le fils adoptif de Celeborn, serait là aussi. Ce serait l'occasion rêvée de faire des concours de tir à l'arc ! Mieux encore, il pourrait leur montrer son nouvel arc !

- Fils à ada ! le taquina malicieusement Kianon. Valar, Legolas, qu'est-ce qui t'arrive ? Tu es devenu beaucoup trop obéissant. Bientôt, tu ne seras plus drôle du tout !

- Ce n'est pas juste ! protesta Legolas en rougissant profondément, même s'il savait que Kianon ne faisait que se moquer gentiment. Je ne veux juste pas qu'Ada et le seigneur Iolwin soient en colères contre nous avant même qu'on soit à Imladris. On nous a dit de ne pas trop nous éloigner parce que nous partons bientôt. Tout le monde va être fâché si nous sommes en retard !

Kianon se rendit à l'évidence et les deux amis commencèrent leur chemin de retour en direction de l'endroit où la petite délégation de la Forêt Noire avait établi le camp. Tandis qu'ils marchaient en silence, les pensées de Legolas revinrent sur les paroles de Kianon. S'il était honnête avec lui-même, comme il l'était d'habitude, Legolas savait qu'il préférait se couper le bout de ses oreilles pointues plutôt que d'inquiéter ou de fâcher son Ada. Thranduil était tout pour lui depuis que sa mère était morte, et le père et le fils étaient exceptionnellement proches. Il supposa que Kianon avait raison, il était un fils à papa, mais les moqueries de son ami ne changeaient rien au fait que Legolas aimait son père de tout son jeune cœur et ferait n'importe quoi plutôt que de l'inquiéter.

Quand ils arrivèrent à la clairière où les elfes campaient, ils furent immédiatement repérés par le seigneur Iolwin - le sénéchal de Thranduil et le père de Kianon. Il appela tout de suite son fils et l'interrogea pour savoir où Legolas et lui s'étaient promenés.

Pendant ce temps, Legolas se glissa dans la tente qu'il partageait avec Thranduil et trouva son père consultant tranquillement une carte. Il s'installa sur le bord du lit improvisé et attendit patiemment que son père finisse.

- Bonjour, mon petit, sourit tendrement Thranduil à son fils tandis qu'il repliait la carte. Es-tu prêt à partir ?

- Dès que vous l'êtes, Ada, fit Legolas. Quand pensez-vous que nous arriverons à Imladris ?

- Au coucher du soleil, je crois, si tout va bien, répondit Thranduil, amusé par l'enthousiasme de Legolas. - Il savait que le petit elfe était impatient de voir les jumeaux Elrondion. Il se leva et tendit la main à son fils. - Allez, viens, nous arriverons plus vite si nous partons alors que la journée est encore jeune.

Avec une vitesse elfique, le camp fut rapidement défait et les dix elfes - Thranduil, Legolas, le seigneur Iolwin, Kianon et les six gardes - montèrent à cheval et s'éloignèrent. Chevauchant d'un pas tranquille, ils purent apprécier les paysages gelés d'hiver, sans toutefois être gênés par le vent froid. La journée se déroula rapidement et, alors qu'ils étaient à environ dix kilomètres d'Imladris, le groupe s'arrêta brièvement pour permettre à leurs chevaux de souffler et aux deux enfants de se dégourdir les jambes.

Legolas et Kianon s'éloignèrent à nouveau, se dirigeant vers un gros tas de pierre que le gèle faisait scintiller, une cinquantaine de mètres plus loin. Kianon sauta immédiatement à son sommet, étendit ses bras et se mit à glisser le long du tas. Lorsqu'il atteignit le bout, il bondit et disparut de l'autre côté. Un hurlement perçant suivit rapidement.

- Kianon ? cria Legolas, en contournant à toute vitesse le tas de pierres. Tu es blessé ? Tu es mal tombé ?

Il passa près d'un gros rocher et trouva Kianon accroupit au sol. Les yeux bleu saphir de Legolas s'élargirent démesurément.

- ADA ! hurla-t-il.

Près des chevaux, Thranduil et Iolwin se figèrent au son du cri de Legolas. D'un même mouvement, ils tirèrent leurs épées et se précipitèrent vers les rochers qui cachaient leurs fils, suivis de près par les gardes de Thranduil.

Le roi de Mirkwood esquiva les pierres et se jeta près de son fils, s'apercevant avec horreur qu'il y avait du sang dans la neige.

- Ion-nin ? Tu vas bien ? interrogea-t-il anxieusement, ses yeux bleus vifs examinant rapidement son fils à la recherche d'une quelconque blessure.

Legolas ne répondit pas, mais indiqua silencieusement Kianon. Le regard de Thranduil se dirigea dans la direction qu'indiquait son fils et son estomac se souleva d'horreur.

Le corps d'une petite elfe reposait sur les genoux de Kianon. La neige sous elle avait pris une couleur rouge foncé et le vêtement sale qu'elle portait était déchiré et tombait presque en morceaux. Elle était dans un état pitoyable.

- Ai !

Thranduil s'accroupit près d'elle et chercha un pouls sur son poignet décharné. La peau de la petite elfe était comme la glace mais, étonnement, son cœur battait encore, quoique très faiblement. Thranduil ôta sa cape et l'enroula doucement autour du corps évanoui. Quand il la tourna, il remarqua que son petit visage était couvert de contusions ; la coloration bleutée était d'autant plus flagrante en raison de la pâleur de sa peau. La liste des blessures de l'enfant ne s'arrêtait pas là ; ses bras et ses jambes étaient couvertes de cicatrices, certaines presque disparues et d'autres encore très apparentes, la tunique minable qu'elle portait était raide du sang séché et sa cheville droite était tordue dans un angle tellement anormal qu'il devina qu'elle était cassée.

Ses cheveux semblaient blonds, mais ils étaient si sales qu'il était difficile d'en être certain. Le front du roi elfique se plissa de détresse à la vue de tant de souffrances sur une enfant qui n'était certainement pas plus vieille que Legolas l'était. Une petite main tirant sur sa manche l'a distrait de ses pensées.

- Est-elle partie à Mandos, Ada ? demanda doucement Legolas, les yeux remplis de pitié.

- Non, Legolas, elle est encore en vie, répondit Thranduil, en la soulevant sans difficulté dans ses bras. - Elle ne pesait rien. - Mais elle semble avoir perdu beaucoup de sang et elle s'éteint très vite. Nous ne pouvons rien faire pour elle, ici. Elrond est son seul espoir.

- Vous avez raison, nin Mellon, fit Iolwin, son visage grave très pâle. Nous devons atteindre Imladris le plus vite possible.

- C'est sa seule chance. Il faut que nous partions immédiatement, acquiesça Thranduil avec un signe de tête, tout en se levant.

Il jeta un petit sourire réconfortant à Legolas et Kianon, qui étaient visiblement très affectés.

- C'est bien, les enfants. Vous lui avez sans doute sauvé la vie en la trouvant là.

Un peu rassurés, Legolas et Kianon suivirent silencieusement les adultes et montèrent à cheval avec le reste du groupe. Thranduil s'installa avec la petite elfe maigre dans les bras dans une position sûre et donna le signal du départ. Ensemble, ils galopèrent vers la maison d'Elrond, avec toute la vitesse dont leurs chevaux étaient capables.


Qu'en avez-vous pensé ? Vous aimez le début ? Que va-t-il arriver à votre avis ?

Autre petite question ; qu'avez-vous pensé de la traduction ? Je veux dire le style en anglais est excellent, mais traduire n'est pas toujours facile… Est-ce que ça reste fluide ? Et sinon, des conseils ?

Bref. A bientôt =)

Petit lexique elfique :

Ada (ou Adar) = Papa (ou Père)

Ion-nin = mon fils

nin Mellon = mon ami

Mandos : Le lieu où vont les elfes qui décédent. Ne pas confondre avec Valinor ^^.

Ai = En fait je sais pas trop… mais les elfes le disent assez souvent. Ca doit être pour accentuer une émotion. Si vous le savez, dites-le moi ^^