Bonjour les gens.

Nous y voilà, c'est le jour ou je vous poste « enfin » l'épilogue de cette histoire.

J'espère qu'il vous plaira à tous.

Je tiens à le dédier spécialement à: htray et Galswinthe mes correctrices ainsi qu'à ma triplette Elunea, à aryaueda, à doudoudunord2 et à Nono :) merci à vous pour vos commentaires :)

Je vous souhaite une bonne lecture.


Épilogue :

Pov Bella.

Lorsque nous arrivâmes au château, nous allâmes directement rejoindre Aro, Marcus et Démétri qui étaient en pleine audience publique. La vie avait repris son court et avec lui son lot de petits désordres quotidiens qu'il fallait résoudre. Lorsque nous pénétrâmes dans la salle le visiteur s'arrêta et se courba sur mon passage, les traits tirés m'observant sous cape. Je supposais que mes accès de colères et mon petit problème de folie passagère avaient dû faire son petit bonhomme de chemin dans notre communauté.

-Je t'en prie termine, l'incita Aro qui me gratifia d'un sourire.

J'avançais et allais me placer à côté de Démétri en silence. Ce dernier m'observait, il avait le regard fixé sur l'homme, mais je voyais qu'il scrutait chacun de mes gestes. Lorsque je vins m'asseoir sur l'accoudoir, il se saisit sa main glissant de l'accoudoir sur sa cuisse. Sans lâcher du regard le visiteur qui expliquait son problème, je la lui pris dans la mienne. Je le vis tourner la tête pour me regarder mais je n'osai pas lui rendre son regard. J'étais encore trop mal à l'aise. Je savais qu'il ne me repousserait pas en public, pas comme ça, pas ici. Et j'avoue que j'avais saisi cette opportunité pour lui faire comprendre que je souhaitais que l'on communique, que l'on arrange cette situation. Il insista et serra ma main puis avec son pouce il en caressa le dos. Ce fut seulement à ce moment que je pus le regarder, il me fit un bref sourire. Un sourire qui me signifiait qu'il était content mais que cela ne serait pas suffisant. Enfin c'était ce que j'en déduisais.

-Que dois-je faire ? Demanda le vampire.

-C'est une bonne question en effet. Qu'en penses-tu Isabella ? Me demanda soudainement Aro.

-Je pense qu'il faut s'assurer des réelles intentions de ce clan avant d'agir précipitamment. Suite de quoi je suis désolée mais peux-tu m'expliquer quel est ton pouvoir ?

-Je manipule l'électricité. Je la manipule mais je la produis également.

-Il a un pouvoir similaire à celui de Kate de Denali, m'informa Aro. Mais en plus développé, il est capable de la diriger sur une personne sans avoir à la toucher. D'où le fait qu'il suscite l'intérêt de certains chefs de clans qui souhaiteraient augmenter leurs membres avec des dons particuliers.

-Non ! Ça recommence déjà ? M'enquis-je auprès d'Aro.

-C'est le cycle de la vie, Isabella. Un tyran est mis hors course un autre reprend sa place quasiment immédiatement.

-Et où est-ce que cela se passe ?

-En Allemagne cette fois-ci.

-Bien je sens qu'il va falloir que nous fassions attention aux agissements de ce nouveau dominateur.

-Oui, nous avons déjà quelques informations, que nous allons te communiquer rapidement, je hochais la tête en accord avec ce qui venait d'être dit.

-Bien quel est ton nom ? Demandai-je au jeune mâle.

-Je m'appelle Hans ma Reine.

-Je suppose que tu es venu ici avec une idée particulière ?

-Je ne sais pas quoi faire, ma Reine. Pour tout vous dire j'ai peur, je suis nomade et certainement pas capable de me défendre seul s'ils revenaient à plusieurs comme la dernière fois.

-Bien dans ce cas que penserais-tu de rester avec nous quelques temps. D'intégrer notre garde, nous avons besoin de gardes loyaux et le fait que tu sois venu nous trouver je suppose que c'est parce que nous bénéficions de ta confiance ?

-Comme la majorité de nos congénères j'ai appris ce qui vous était arrivé. Et sans vouloir réveiller de pénibles souvenirs, je vous admire. Vos actes et votre détermination forcent le respect ma Reine. J'étais particulièrement gênée, je n'avais pas l'habitude que l'on me hisse sur un piédestal. De plus vous avez menez vos guerres avec très peu de pertes, vous avez été juste. Si je devais choisir entre vous et Piètre sans hésitation ma loyauté vous est acquise.

-Dans ce cas que penses-tu de notre offre ? Tu bénéficieras de la protection de notre famille, une rémunération conséquente à l'emploi que l'on te propose. En contre partie, tu devras nous prêter serment d'allégeance et de loyauté et bien évidemment remplir tes fonctions dans le respect de nos règles et de nos ordres, lui détaillai-je.

-J'accepte toutes ces conditions et je serais fier de vous servir et de vous être utile.

-Nous en sommes touchés Hans, répondit Aro. Rosalie peux-tu conduire notre nouvelle recrue dans les quartiers réservés à la garde. Tu pourras lui relater notre quotidien avant de le présenter officiellement. Et prends soin de demander à Jane de lui établir un emploi du temps, ainsi qu'une petite formation.

-Aro si tu le permets. Rosalie a déjà des obligations à remplir pour ce dont je t'ai parlé en privé. Peux-tu désigner quelqu'un d'autre pour cette tache, sachant que je vais avoir besoin d'Alec également.

-Oui, sans problème. Rosalie conduis-le à Jane et demande-lui de s'acquitter de ce que je viens d'énumérer je te prie.

-Oui Maître, répondit-elle en indiquant la sortie à Hans.

-Rose, tu me tiens au courant lorsque tout sera prêt ?

-Oui Maîtresse, je m'en charge immédiatement.

-Merci. Aro pouvez-vous vous charger de la suite sans nous ?

-Oui de toute façon il y a peu de monde en ce moment, nous devrons pouvoir gérer cela à deux, me répondit-il tout sourire.

-Tu viens ? Demandai-je à Démétri d'une voix fluette.

-Content de te retrouver parmi nous, me gratifia Marcus avec un léger rictus satisfait.

-Je le suis également mon frère, lui répondis-je.

Depuis que j'avais pu remettre en ordre mes pensées et mes souvenirs avec l'aide d'Aro qui m'avait relaté la mort de Didyme, je m'étais rapprochée plus qu'auparavant de Marcus. Aujourd'hui encore je me fustigeais d'avoir été si crédule face à l'atrocité des images que m'avait montré Nathaniel. Il était évident que Marcus n'aurait jamais pu se montrer aussi infect et atroce. Bien que d'après Aro notre frère avait lui aussi un démon et qu'il était redoutable lorsque Marcus le relâchait.

Démétri se leva sans dire mot et me suivit gardant toujours sa main dans la mienne. Félix allait pour nous emboîter le pas.

-Reste ici, nous allons dans notre tour. Nous t'appellerons lorsque nous aurons besoin de ta présence, lui dictai-je.

Il hocha la tête en reprenant sa place initiale tentant de dissimuler le sourire qui s'imposait à lui.

Le chemin jusque notre tour se fit dans un silence pesant. Je ne savais pas comment j'allais aborder ce qui allait suivre. Je n'avais même aucune idée de comment m'y prendre. Je n'avais pas été plus loin que cette approche dans la salle d'audience.

Lorsque nous arrivâmes dans la tour, je fus confrontée à un premier obstacle. Où aller ? Dans ses appartements où dans les miens ? Comment devais-je m'adapter à cette situation ? Si je le conduisais dans les miens peut-être le prendrait-il mal de par le fait que c'étaient ceux que je partageais avec Caïus. Mais pouvais-je encore pénétrer chez lui ?

Il dut voir que la question me taraudait car je n'eus pas à attendre plus de dix secondes avant qu'il ne souffle de dépit et me guide dans les siens. Une fois entrée, je restai debout près de la porte alors qu'il alla toujours sans un mot s'asseoir dans le canapé qui me faisait face à l'autre bout de la pièce. La distance était trop grande, elle me faisait mal, mais je supposais que je l'avais bien méritée et qu'il aurait été déplacé de m'en plaindre.

Après de longues minutes d'un silence gênant, embarrassant, je dirai même oppressant, je me décidais à le rompre, il était temps que je me jette à l'eau.

-Je suis désolée, marmonnai-je hésitante et honteuse.

Cela me rappelait également une scène plus ou moins similaire que nous avions partagée après la mort de Caïus, une scène qui s'était déroulée près du sentier de randonnée, au pied de mon arbre.

-Je sais, puis après quelques secondes de silences il ajouta. Mais ce ne sera pas suffisant. Pas cette fois, son ton était dur et exigeant.

-Je me doute. Mais que veux-tu que je fasse ? Je t'ai fait du mal j'en suis consciente, j'ai dit des choses abominables que je ne pensais pas…

-Tu m'as rejeté une fois de plus. Encore une fois tu l'as choisi lui. Tu préfères un mort à ton compagnon ! Comment dois-je vivre avec ça ?

-Techniquement parlant tu es mort aussi, ne pus-je retenir. Ce n'est pas vraiment ce que je voulais dire, mais c'était sorti tout seul, une sorte de dérision pour essayer de faire face à la situation.

-Bella ! Grogna-t-il.

Je baissai les yeux, piteuse. Il était rare les fois où Démétri me reprenait ou s'imposait face à moi. Pas qu'il soit démuni de tempérament, j'étais lucide, je savais qu'il se modérait relativement souvent d'ailleurs et toujours pour me faire plaisir. Mais lorsqu'il élevait le ton de cette façon, je n'avais pas intérêt à le pousser à bout. La dernière fois, c'était il y a deux mois et cela nous avait amené à la rupture. Deux véritables compagnons qui se séparent c'était quand même improbable, et pourtant.

-Je... je ne sais pas... que dois-je faire ? Dis-moi, parce que je ne sais pas quoi faire pour que tout redevienne comme avant ?

-S'il y a bien une chose que je ne veux pas c'est que tout redevienne comme avant Bella. En tout cas pas entre nous deux, renchérit-il.

Mes pires craintes étaient en train de se réaliser. Je me sentais défaillir, j'étais à la limite de l'hyperventilation. Mon Dieu ! Enfin non, mon démon plutôt car lui seul savait me guider comme il le fallait.

Son regard était dur, il me fixait intensément, et j'avais mal, si mal. Qu'est-ce qu'il fallait que je fasse ? Il ne pouvait pas me faire ça. Il n'avait pas le droit, il avait des excuses, mais non il n'avait pas le droit.

Sans vraiment m'en rendre compte je m'étais rapprochée de lui alors que je cherchais une solution pour nous sauver de ce naufrage. Il m'observait attendant une réaction et je supposais qu'il attendait à ce que je m'emporte encore, ce qui était normal d'ailleurs c'était ce qu'il s'était passé la dernière fois.

-Tu n'as pas le droit ! Tu ne peux pas Démétri, tu ne peux pas me jeter. J'ai fait des efforts, j'ai lutté contre la folie, j'ai fait un travail considérable pour guérir afin que l'on puisse être de nouveau ensemble. Sais-tu combien ça a été difficile de ne pas sombrer dans la démence ? Comment il aurait été plus facile de me laisser submerger pour ne pas avoir tous ces efforts à fournir. Et si je l'ai fait c'est pour toi, parce que j'ai vu ce que je te faisais. Parce que j'étais d'accord avec toi. Ce n'est pas moi qu'il te faut, je le sais, mais malheureusement nous n'avons pas le choix. Je me suis surpassée pour essayer de revenir, de me réapproprier mes souvenirs, mon esprit, mon passé et Dieu sait qu'il n'est pas beau. Sais-tu où j'allais me réfugier lorsque je me sentais acculée, lorsque je me sentais partir dans la folie ? Ma force je la puisais dans les souvenirs que nous avons ensemble. Le jour de mon réveil où ton odeur m'a fait chavirer et les quelques minutes qui suivirent lorsque l'on s'est emportés. La fois où tu m'as soutenue lorsque je me suis retrouvée sur le sentier que les randonneurs remontaient. Lors de cette fameuse nuit dans cette étable, la fois où tu es venue me provoquer après la mort de Caïus et chacun des souvenirs où tu apparais. Oui j'admets que j'ai beaucoup de torts, pour ne pas dire que je suis responsable de tout ça. Je t'ai fait plus de mal que n'importe qui d'autre ne pourra t'en faire. Je devrais vivre avec ça et je te jure que ce n'est pas aussi simple qu'il n'y paraît. Mais tu n'as pas le droit de me repousser alors que j'ai fourni autant d'effort pour essayer d'être ce que tu souhaites, de ne pas être qu'une simple folle que tu dois te traîner pour l'éternité.

J'entendais ma voix monter dans les aigus, j'étais si mal, j'avais si mal. J'aurais aimé pouvoir pleurer, j'étais aux bords de la fêlure. Je n'étais pas sûre que je puisse me remettre de ce rejet s'il venait à garder sa position. Non je n'étais pas certaine du tout de m'en sortir indemne, cette fois-ci.

-Bella, tu ne comprends pas, me dit-il en se levant. Je ne veux pas de notre relation telle qu'elle était avant. Elle n'était pas saine, pas bonne et elle nous a fait beaucoup plus de mal que de bien. Je veux que nous repartions sur de nouvelles bases, je veux que l'on se fasse confiance, que l'on s'aime sans se soucier de qui, ni de quoi que ce soit. Je ne veux plus de Caïus, de Heïdi, d'Edward ou d'autres parasites du genre qui viendraient nous bouffer notre oxygène. Je veux juste une relation simple. Juste toi et moi, déclara-t-il en posant tendrement sa main sur ma joue. J'ai vu les efforts que tu as fournis, je sais que d'après Aro tu es définitivement guérie et j'en suis véritablement heureux. Tu es exceptionnelle mais il ne pouvait en être autrement, tu es ma compagne, termina-t-il avec un sourire narquois.

Ce qui me fit éclater de rire. Passer du rire aux larmes et vice versa telle avait été notre relation jusqu'à présent. Maintenant j'espérai que notre futur s'annoncerait plus joyeux qu'il ne l'avait été jusque là, car nous l'avions bien mérité tous les deux.

Il s'approcha de moi collant son corps contre le mien, son visage à quelques centimètres du mien, son souffle venant se heurter sur ma bouche légèrement entrouverte dans l'attente de cette promesse tacite que sa proximité annonçait.

-Je te veux maintenant ! Me susurra-t-il la voix enrouée d'un désir qui me contamina aussitôt.

Je ne pus lui répondre verbalement.

Je fis ce que mon cœur, mon corps et mon cerveau* me hurlaient depuis qu'il m'avait touché la joue, je fermai les quelques millimètres qui nous séparaient. Sa main vint se placer sur mes reins où il appuya pour sceller nos deux corps.

Le baiser fut passionné dès l'instant où sa bouche se colla à la mienne, où sa langue vint frôler la mienne avant qu'elles ne se caressent langoureusement. Mes mains partirent à l'assaut de son corps qui m'avait que trop manqué, passant sous son tee-shirt. Mes mains en reconnaissaient chaque parcelles, chaque courbes, chaque atomes. Il se mit à gémir tout contre ma bouche lorsque mes doigts descendirent à la limite de la ceinture de son pantalon ce qui se répercuta directement dans mon bas-ventre. Je crois que je n'avais encore jamais eu autant envie de mon compagnon qu'aujourd'hui. *

Ses mains attrapèrent le revers de mon haut qui ne resta pas plus longtemps sur moi, dévoilant ainsi ma poitrine nue. Il me dévorait littéralement du regard et son exploration visuelle dura trop longtemps pour moi, car il avait dû relâcher mes lèvres pour ce faire.

Une fois le morceau de tissu jeté dans un coin de la pièce je me jetais de nouveau sur sa bouche. Je ne me sentais bien que comme ça. Sa main se posa sur mon sein qu'il cajola avec tendresse et détermination. Je sentais son désir, dans sa respiration, dans ses mouvements et lorsque je me frottais à lui je pus le sentir également dans son pantalon. Ce fut à mon tour de gémir d'anticipation. Il bloqua mes hanches contre les siennes pour me faire sentir toute l'ampleur de son envie, accentuant la friction entre nos deux intimités encore recouvertes.*

-Bella j'ai attendu depuis si longtemps, *me chuchota-t-il avant de me suçoter le lobe de mon oreille gauche. Ce qui attisa mon besoin de lui. Une chaleur enivrante et un désir ardent me consumaient littéralement.

Sentir sa bouche de cette façon finit de détremper mon sous-vêtement. Il se déplaça dans mon dos toujours en titillant mon oreille. C'était un point sensible, très sensible que lui seul avait découvert. L'une de ses mains empoigna mon sein gauche alors que son autre main ne fit que tirailler mon téton ce qui associé au traitement sensuel qu'il infligeait à mon lobe me liquéfia pratiquement de désir, d'envie, j'étais prête et même plus que ça.

-Amour, s'il te plaît ! Gémis-je d'impatience.

-Hum ! Gémit-il à son tour.

La main qui malaxait mon sein descendit pour déboutonner mon jean. Puis elle se faufila sous l'élastique de mon shorty, j'étais sur le point de prendre feu spontanément. Ses doigts trouvèrent rapidement ma fente, puis s'y glissèrent avec une douceur incroyable. Il frôla mon clitoris et ce simple contact produisit une décharge électrique dans tout mon corps. Je doutais de pouvoir résister bien longtemps. *Ma main vint rejoindre la sienne s'emmêlant l'une à l'autre puis d'un mouvement unique nous commençâmes à malmener mon petit bouton de chair. Ma respiration s'accéléra dangereusement, je sentais celle de Démétri dans mon dos devenir plus difficile également. Je collais mes fesses contre la protubérance qui ressortait de son pantalon, frictionnant sa longueur avec ma croupe, alors que nos mains étaient occupées sur mon clito. Juste avant d'atteindre l'extase il relâcha ma main et me susurra simplement la voix emplie de désir.

-Continue.

Il descendit alors à peine plus bas, abaissant un peu plus mon jean et mon dessous. Puis je sentis deux doigts me pénétrer, je cessai mes frictions contre son pénis, ne voulant plus qu'il les ressorte. Son rythme était rapide, lascif, en harmonie avec sa respiration, rythme que j'adoptai également sur mon centre nerveux. Je n'étais plus que gémissements, halètements, suffocations, la main libre de Démétri vint enserrer ma taille pour me garder bien collée à lui. Je me sentis envahie par une douce chaleur qui devint rapidement insupportable, ma tête commençait à tourner alors que je sentais mon vagin se contracter de plus en plus sur les doigts de mon compagnon.

-Oui ma belle oui, vas-y ! Grogna mon compagnon à mon oreille.

Et comme si c'était exactement ce qu'il me manquait, mon corps explosa et mille sensations m'envahirent, la chaleur m'envahit totalement alors que je m'entendis hurler.

-OH ! Mon Dieu, OUIIIII ! Démétri cessa ses mouvements à l'intérieur de moi mais ne retira pas sa main, ni l'autre d'ailleurs.

-Mon Dieu ! Rien que ça. Je me savais bon mais pas aussi divin ? S'amusa-t-il.

Je m'esclaffais de rire ne m'attendant pas du tout à ce qu'il fasse de l'humour à ce moment précis. Je m'étais attendue à peu près à tout mais certainement pas à ça. Il me redonna l'entière exclusivité de mon corps et je pus me retourner de nouveau afin de l'embrasser avec autant de passion que j'en ressentais pour lui.

Après un échange tout en tendresse, en amour, il me prit dans ses bras et me porta jusque dans la pièce à côté où se trouvait le lit. Une fois posée dessus il me retira mon jean attrapant au passage mon shorty imbibé. Je me redressais et l'attrapais par son tee-shirt, avec un sourire plein de convoitise. Il se laissa entraîner sans résistance et tomba sur moi.

De nouveau ma bouche vint à la rencontre de la sienne. Mes mains se plaquèrent sur ses pectoraux taillés dans une juste précision. Je les caressais lentement, sensuellement, serpentant entre chacun de ses muscles, les redessinant, les contournant, les aimant jusqu'à arriver à la ceinture de son pantalon que je défis. Je m'étais déplacée de façon à le surplomber pour voir ce que je faisais. Une fois la ceinture défaite, j'entrepris de lui déboutonner le pantalon. Je sentais ses yeux sur moi observant chacun de mes gestes que j'essayais de contrôler. Je ne voulais pas lui déchirer quoi que ce soit. Je n'avais jamais réussi cet exercice auparavant et je voulais lui prouver par cet acte que j'avais encore plus de retenu, de contrôle sur mes instincts primaires que je n'en avais jamais eu auparavant.

Il me laissa faire, ses mains posées sur mes hanches dans l'attente de pouvoir à nouveau partir à l'exploration de mon corps. Une fois son pantalon à ses pieds, il s'en libéra et l'envoya d'un mouvement loin derrière moi. Je remontai mon regard en même temps que mes mains, puis attrapai le bas de son tee-shirt et l'envoyai rejoindre l'autre vêtement au sol. Il était pratiquement nu devant moi seul son boxer restait l'unique pièce de tissu sur son corps. Je m'emparais de l'élastique, il me laissa faire, puis avec précaution je le descendis le long de ses jambes, prenant soin au passage d'effleurer presque innocemment son membre engorgé. Ce qui lui tira un sifflement retenu en même temps qu'un frissonnement, je fus, je devais l'admettre, contente de mon petit effet.

Il était totalement nu, tout comme moi mais il ne bougea pas. En remontant à vitesse humaine pour retrouver sa bouche, sa langue et son incroyable goût qui me manquait déjà, je me collais à lui. Je voulais le sentir tout contre mon corps, je voulais sentir chaque partie du sien, tout contre moi, sentir sa peau contre la mienne. Ma main gauche remonta jusque sur sa nuque puis mes doigts allèrent se perdre dans ses cheveux désordonnés. Mon autre main s'arrêta sur son sexe tendu, une autre suffocation se fit entendre chez mon compagnon. Mes doigts glissèrent sur toute sa longueur avec délicatesse, alors que nos langues dansaient langoureusement l'une avec l'autre. Ses mains vinrent malaxer mes fesses avec avidité. Après avoir parcouru du bout des doigts son pénis je l'empoignai plus fermement, il retint sa respiration en même temps qu'il se raidit quelques secondes. Mes doigts s'enroulèrent autour de son membre, la douceur de sa peau, sa chaleur, le sentir coulisser entre mes doigts c'était tellement excitant. Il gémit dans ma bouche en même temps qu'il accentuait ses mouvements de bassin, m'incitant à aller plus vite. Je m'exécutais docilement. Son souffle devint erratique, je me sentais prise de frénésie également.

Puis soudain il attrapa ma main, je relevais la tête surprise, son regard était noir, il aurait pu me faire peur tellement la détermination et le désir que j'y lisais étaient présents, durs et avides. Sans dire un mot il me replaça dos au lit avec moins de douceur qu'ordinairement. Il allait se placer sur moi, mais je ne le voyais pas de cet œil-là. Je réussis à me glisser sous lui pour à mon tour le plaquer sur notre couche, toujours sans un mot. Il le comprit et s'allongea docilement un sourire amusé sur les lèvres.

Je remontai le long de ses jambes, laissant traîner mes doigts par ci par là, pour accentuer son désir. En temps qu'hyper sensoriel il était beaucoup plus sensible que n'importe qui d'autre aux touchés et cela se révélait d'autant plus vrai dans ces moments-là. Il frémissait pratiquement à chaque fois que mes doigts entraient en contact avec sa peau. Ma tête arriva au niveau de son importante érection et au passage je ne pus retenir ma langue de venir titiller son gland.

-Putain de merde, Bella, grogna-t-il d'un désir sauvage.

Prise d'une envie nouvelle, je fis, cette fois, glisser ma langue sur sa longueur. Il arrêta de respirer, tous ses muscles se figèrent, contractés au possible. Je fis cela deux fois puis, de nouveau arrivée à son gland je le pris en bouche, enroulant ma langue autour de lui. Un nouveau grognement me parvint. Je fus surprise de sentir sur ma langue ce goût de sel et de sucre mélangés, presque comme le caramel salé que je mangeai humaine. Les mains de Démétri vinrent s'emparer de ma crinière, il ne m'indiquait pas de rythme à suivre mais cela lui donnait une sorte de contrôle que je trouvais érotique. Je m'appliquai à essayer d'aller au plus profond, mais il était bien trop grand pour que je puisse y arriver donc avec l'une de mes mains je pris son pénis à sa base et je pus coordonner ainsi mes mouvements. Je l'entendais haleter, grogner, suffoquer, sa main se faisait plus pressante sur ma tête en même temps que ses coups de hanches qui le firent buter au fond de ma gorge.

Qu'il était bon de lui faire plaisir de cette façon, je pense que j'allais en faire une obligation à chaque nouvel ébat, car j'adorais ça autant que j'adorais lui donner du plaisir. Puis sans que j'aie le temps de comprendre quoi que ce soit, je me retrouvais sur le ventre ma poitrine et ma tête contre le matelas, sa main dessus pour m'empêcher de bouger. Il releva mes hanches, écarta mes jambes avec les siennes. Je réussis à bouger la tête sur ma droite et je pus nous apercevoir dans le miroir. Il était positionné derrière moi mes fesses relevées et offertes. Il tourna la tête et capta mon regard dans le miroir. C'est ce moment qu'il choisit pour me prendre entièrement et brutalement. Ce qui fit naître un millier de vibrations en moi, sans relâcher mon regard il bougea, pilonna de plus en plus fort. Je dus me cramponner au lit pour essayer de garder l'angle et la position sous ses assauts sauvages. D'ailleurs il nous faudrait changer de couche.

C'était carrément d'un autre monde, ses coups de reins étaient magiques, chaque nouvelle butée m'approchait un peu plus de l'extase. Quelques pénétrations plus tard, tout mon corps se contracta puissamment, mon vagin emprisonna Démétri alors que ce dernier prit de frénésie ne put ralentir la cadence, ce qui décupla davantage la déferlante de plaisir qui me submergeait. Qui nous submergeait. Ma vue s'obscurcit, un feu ardent me ravagea partant de mon ventre et irradiant tout sur son passage. Des spasmes et des picotements d'intensités peu communes me parcouraient de part en part, la tête me tournait, je me sentais partir loin, très loin dans le monde du plaisir.

Pas de nom fut prononcé seuls nos grognements retentirent dans la pièce indiquant l'orgasme incroyable qui nous frappait. Jamais ô grand jamais je n'avais atteint un orgasme pareil. J'avais du mal à revenir sur terre. Démétri ne bougeait plus en moi mais j'étais encore perdue.

Il finit par se retirer et m'attira tout contre lui alors que nous nous allongions dans le sens opposé. Après quelques minutes de caresses silencieuses, il rompit ce silence serein et me déclara.

-Tu m'as manqué Bella. Je ne savais pas si je devais rire ou être émue.

Car les deux émotions me parcoururent en même temps. Envie de rire à cause de l'incroyable moment que nous venions de partager et émue parce que je sentais qu'il était sincère et que ces mots cachaient un profond sentiment de peur également. Je choisis la neutralité.

-Tu m'as manqué également mon amour.

-Peux-tu me faire une promesse ? Me demanda-t-il sans cesser ses caresses dans mon dos et fixant le plafond.

-Si je le peux, répondis-je prudente.

-Promets-moi que nous serons de véritables compagnons. Que je n'aie plus à avoir peur de rien, que je n'aie plus à avoir peur de te voir t'éloigner de nouveau.

-Oui ça je peux te le promettre, déclarai-je avec passion. Il tourna sa tête vers moi et m'embrassa.

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-Où est-il ? Demandai-je à mon compagnon.

-Là-bas, répondit-il, en me désignant une fête foraine.

Il faisait nuit et nous étions à Port Angeles. Maintenant que mes souvenirs étaient réapparus je pus me souvenir de tout ce qui pouvait être lié à cette ville. Et tout ce qui m'était arrivé depuis la dernière fois que j'y avais mis les pieds. Toute une vie en fait.

-Il y a d'autres loups également, m'indiqua Démétri. Ils sont de l'autre côté. Il s'agit de la louve, du gamin et de ton pote Félix, lui indiqua-t-il tout sourire. Je crois qu'il y a de l'embrouille en plus, j'entends des éclats de voix, nous indiqua-t-il.

-Jasper, Rose et Alec allez voir ce qu'il se passe là-bas. Évitez d'attirer l'attention sur vous, leur indiquai-je.

Ils partirent tous alors qu'avec Félix et Démétri nous allâmes rejoindre Jacob Black. Nous approchâmes et je pus moi aussi sentir sa présence, sa forte odeur était impressionnante. Je restais polie dans mes pensées car après tout il avait failli être mon mari, je devais au moins respecter ça.

Lorsque nous approchâmes je sentis un grondement rouler dans la poitrine de Démétri.

-Qu'est-ce qu'il se passe mon chéri ?

-Une femme est en train de se faire agresser, elle a deux enfants avec elle. Tout comme pour mon compagnon cela ne me plut absolument pas.

-Allons-y, décrétai-je.

Nous allâmes rapidement mais en préservant une vitesse humaine vers le lieu d'agression. Lorsque nous arrivâmes, deux hommes étaient en train de menacer une femme avec leurs couteaux d'une taille qui aurait pu impressionner un humain. Cette femme cachait dans son dos un petit garçon d'environ cinq ans et dans ses bras elle essayait de soustraire un petit bébé ce qui me mit en colère.

-Hey vous ! Lançai-je pour détourner l'attention des deux hommes. Tous les regards se tournèrent vers nous. Ils se saisirent lorsqu'ils nous aperçurent.

-Cassez-vous ! Nous ordonna l'un d'eux.

-Non je ne pense pas. Par contre vous avez moins de vingt secondes pour déposer vos armes à terre puis partir.

-Qui te dit que nous allons faire ce que tu dis, Démétri fut à sa hauteur avant même qu'il n'ait eu le temps de terminer sa phrase.

-Moi je le dis ! Il prit le bras de l'homme le plus prêt et brisa la lame de son couteau à main nu.

Ce qui pour nous n'était pas un exploit, mais en ce qui les concernait ils furent transi de peur. L'autre lâcha son couteau instantanément et se mit à courir.

-Félix ! Ordonnai-je simplement. Le garde de mon compagnon arrêta rapidement le fuyard.

-Qu'est-ce qu'on en fait ? Me demanda-t-il.

Je n'eus pas le temps de répondre que la puanteur de Jacob nous assaillit subitement.

Il se saisit lorsqu'il nous vit, mais son regard se fit moins apeuré une fois qu'il rencontra celui de la femme que nous venions de sauver.

-Sarah ! S'exclama-t-il en nous passant pour aller la prendre dans ses bras. Elle s'y réfugia avec le bébé qu'elle tenait contre elle et le petit accroché à la jambe de son pantalon.

-Je... je... ce sont des... ils vont nous tuer, pleurait-elle dans le torse de son mari, enfin c'est ce que je présumais.

-Non, je les connais ceux-là. Ce sont les Volturi, ma chérie. Vous ne craignez rien, la rassura-t-il. N'est-ce pas ? Nous demanda-t-il avec moins de tendresse dans la voix.

-Nous ne ferons de mal à personne, répondis-je. Nous sommes venus, enfin je suis venue pour te parler Jacob, lui indiquai-je.

-D'accord et eux vous allez leur faire quoi ? Vous ne pouvez pas les tuer tu le sais ? Dit-il à l'attention de Démétri.

-Oui nous le savons, répondit mon compagnon.

-Assommez-les, faites attention de modérer vos forces, leur précisai-je. Lorsqu'ils se réveilleront ils auront mal à la tête et penserons que ce n'était qu'un effet dû à la commotion, proposai-je. Jacob hocha la tête pour acquiescer.

-Allez m'attendre un peu plus loin je vais appeler la police pour qu'ils viennent les cueillir, c'était à mon tour de hocher la tête pour approuver sa déclaration.

Nous fîmes ce qui avait été convenu et nous allâmes devant un manège à sensation, dans l'attente de le voir revenir.

Quelques minutes plus tard nous fûmes rejoins par nos gardes, ainsi que le reste de la meute. La tension était palpable mais tout le monde semblait arriver à se contrôler. Jacob nous rejoignit avec son épouse et ses enfants. Mes yeux s'attardèrent sur le petit garçon, il me regardait entre les cheveux longs de son père au visage renfrogné.

-Que faites-vous ici ? Nous demanda-t-il sans préambule.

-Je suis venue pour avoir une discussion avec toi, lui indiquai-je tout aussi directement.

-À quel sujet ?

-Mon passé. Il m'est revenu.

-Tu te souviens ?

-Oui et j'aimerai que tu m'aides à établir une chronologie dans mes souvenirs. Cela me permettra d'en terminer enfin avec toute cette histoire. Si tu le veux, bien évidemment.

-Comment te sens-tu ? Je veux dire la dernière fois que je t'ai vue tu n'étais... enfin tu n'étais pas très bien quoi, lança-t-il avec pudeur.

-Je vais beaucoup mieux. Je suis totalement guérie et ta famille ne risque absolument rien avec moi, lui répondis-je en sachant la crainte que sa question cachait.

-Bien, les gars allez faire un tour profitez de la soirée, ordonna-t-il à sa meute.

-Laissez-nous également, indiquai-je à mes gardes voyant que la meute ne bougeait pas d'un pouce.

-Papa je peux faire les manèges avec tata Leah. Ils puent eux, demanda-t-il à son père à l'oreille.

Ce qui me fit sourire, mais la réaction de son père l'effaça rapidement. Il hocha la tête le visage attristé.

-T'as raison elles puent ces sangsues, pris soin de déclarer Leah en prenant le petit dans ses bras.

Jacob caressa le bras de sa femme comme s'il s'excusait silencieusement, alors qu'elle aussi arborait le même visage triste.

-Allons à la buvette, nous cesserons d'attirer l'attention, nous indiqua-t-il.

Sarah ainsi que Démétri restèrent présents durant tout notre échange. C'était difficile aussi bien pour l'un que pour l'autre. Mais concernant Démétri il fallait qu'il soit présent, qu'il voie que je ne lui cachais plus rien. Bien évidemment ce fut quelque peu délicat pour les passages plus intimes mais il fallait que je puisse avoir une chronologie dans mon passé.

Au bout de deux heures de discussion je pus enfin m'approprier mon passé tant celui d'humaine que celui de vampire et malgré les horreurs qui s'y trouvaient je me sentais bien, vraiment bien.

Ce fut sur ce sentiment que je souhaitais tout le bonheur du monde à Jacob et Sarah. Ce dernier alla même jusqu'à me serrer dans ses bras, enfin rapidement puisqu'il fut remis en place par Démétri qui ne supportait pas que quelqu'un d'autre me touche plus de dix secondes.

Nous allâmes pour repartir chez nous, lorsque Jasper se mit à gronder. Je me demandai encore ce qui arrivait.

-Alice ! Déclara-t-il simplement. Effectivement la voyante serpentait au milieu de la foule s'approchant de nous.

-Alice ?

-Bella, répondit elle simplement gratifiant tous les autres d'un simple signe de tête.

-Que nous vaut ta présence ici ? Je suppose que ce n'est pas un hasard ? Avançai-je.

-Non, ce n'est pas un hasard, je savais que tu viendrais ici. Je souhaiterai m'entretenir avec toi d'un sujet particulier.

-Je t'en prie.

-En privé si cela est possible, je dois dire que ma curiosité atteignit un niveau supérieur.

-Bien, restez ici, indiquai-je à mon compagnon ainsi qu'aux gardes.

-Bella, tu ne devrais pas, m'arrêta Démétri.

-Je ne lui ferai rien, je suis seulement ici pour discuter. Jasper est-ce que je mens ou pas ? Lui demanda-t-elle pour prouver à mon compagnon qu'elle ne souhaitait rien d'autre qu'une simple discussion.

-Non mais tu es plutôt adroite dans l'exercice de me berner donc ce n'est pas suffisant.

-Je me doutais que tu allais faire référence à cela, répondit-elle peinée. Je ne suis pas inconsciente et je ne m'en prendrais certainement pas elle au risque de mettre ma famille en danger. Et quand bien même vous ne me croyiez pas, pensez-vous que je puisse tenir dans un affrontement contre Bella ? Soyez sérieux, peu d'entre vous en êtes capable et moi je ne suis pas une guerrière.

-Elle n'a pas tort, ajoutai-je.

Démétri déposa un baiser sur mon front et me tourna le dos. Je fus touchée qu'il me fasse confiance aussi rapidement après tout ce qu'il s'était passé.

Je me retrouvais seule avec Alice. Nous avancions côte à côte nous rapprochant de l'étendue d'eau.

-Vas-tu me dire ce que tu me veux ? Lui demandai-je après de longues minutes silencieuses, ce qui était très rare dans son cas.

-Je sais que tu as retrouvé la mémoire. J'essaie de percer ton bouclier depuis que nous sommes rentrés chez nous, m'avoua-t-elle. Je n'y suis parvenue seulement lorsque tu l'abaissais lors de tes séances avec Aro. Elle me regardait attendant que je l'incite à continuer, ce que je fis d'un mouvement de tête affirmatif. J'ai vu une partie de ton avenir et pas que le tien. Celui de ton entourage également.

-J'ai comme l'impression que ce qui va suivre ne me concerne pas moi mais Jasper. Est ce que je me trompe ?

-Non tu me connais bien, me retourna-t-elle avec un brin de malice dans les yeux. Ce qui me fit sourire, car c'était un bref rappel de notre amitié et complicité passées.

-Bien que dois-je savoir ?

-Déjà j'aimerai t'expliquer les raisons pour lesquelles il m'en veut.

-Je les connais déjà, lui rétorquai-je.

-Tu en connais une partie Bella. En fait lorsque je me suis éveillée, j'ai vu Jasper et j'ai cru qu'il était mon compagnon après avoir compris le sens des visions que je recevais. Il faut prendre en compte que c'était nouveau pour moi. Je n'avais pas la même maîtrise qu'aujourd'hui. En fait il s'agissait de l'homme avec lequel j'allai passer une partie de ma vie, un homme que je devais sauver également de sa condition de vampire et des tourments qui le rongeaient, m'expliqua-t-elle les yeux perdus dans le vague en même temps qu'elle avançait sur le quai. Je suis véritablement tombée amoureuse de lui. Mais lorsque tu es réapparue dans nos vies, j'ai eu des visions de moi seule, sans lui et je criai après Edward que c'était sa faute si Jasper avait préféré te rejoindre. J'ai essayé de cacher ses visions à Edward et j'ai tenté d'en connaître la raison. Je ne voyais pratiquement plus rien en fait. Il y a qu'une seule image qui m'est parvenue, celle de Jasper que je voyais très clairement, il embrassait une femme. Une autre femme, une brune avec des cheveux longs. Au départ j'ai pensé que c'était toi. Donc j'ai tout tenté pour le garder vers moi et je lui ai menti, je lui ai caché ces visions à lui et à Edward. Mais mon frère a réussi à en intercepter une. Il était en colère et tout comme moi il a cru que c'était toi. Il est allé le voir et ils se sont disputés. Puis après il y a eu les visions où vous disparaissiez tous. Nous avons eu peur et il s'est passé ce que tu sais. Lors de tes séances avec Aro j'ai enfin vu la vision dans son intégralité, celle de Jasper et de cette femme. Après quelques secondes de silence elle reprit la gorge serrée et des trémolos dans la voix. Il s'agit de sa compagne, sa véritable compagne.

-Oh ! Je vois. Elle se reprit et s'arma d'un sourire de façade.

-Tu devras l'envoyer en mission en Argentine. Le 23 mars 2055. Il y aura une grande disparition d'humains lors de cette période. Lorsqu'ils auront achevé leur mission et qu'ils prendront l'avion pour rentrer à Volterra. Il sera troublé par une des hôtesses de l'air. Elle également ce qui fera qu'elle tentera de l'éviter au maximum et il n'aura, de ce fait, pas l'opportunité de lui adresser la parole. Il faudra la présence de Démétri pour qu'il relève son parfum afin de la localiser. Lorsque ce sera fait il faudra laisser à Jasper environ une quinzaine de jours avant qu'il se décide à venir demander à ton compagnon de lui retrouver cette femme. Il fera le reste, enfin normalement, m'indiqua-t-elle.

-Est-ce que je peux te faire confiance Alice ? Demandai-je, car il était évident qu'elle était toujours amoureuse de Jasper.

-Je l'aime c'est vrai, comme il est vrai qu'apparemment je n'aurai jamais de véritable compagnon. Mais je ne peux pas le laisser passer à côté de cela. Cependant je te demanderai de lui révéler une fois ceci fait quelle a été ma part dans cette histoire. Je ne peux pas passer le reste de mon éternité en sachant qu'il me hait. S'il te plaît, me supplia-t-elle en s'arrêtant, le regard implorant.

-Si tout se passe tel que tu le prétends, je le ferais, lui promis-je.

-Je t'en remercie. Je vais te laisser car il me reste peu de temps avant qu'Alyson explose de colère contre Emmett et qu'elle réduise le manoir d'Esmée en miette, déclara-t-elle retrouvant son habituelle joie de vivre. Elle me serra dans ses bras, je fus surprise mais je refermai les miens sur elle tout de même. Tu m'as manqué Bella. J'espère que nous pourrons arriver à maintenir un lien toutes les deux.

-On travaillera cela, lui rétorquai-je. Elle me sourit et partit aussi vite qu'elle était apparue.

Je levais mon bouclier pour signaler à Démétri qu'il pouvait me rejoindre. Peu de temps après ils arrivèrent tous. Mon compagnon me prit dans ses bras collant mon dos contre son torse, alors que je regardai l'étendue d'eau face à moi.

-Tout va bien ?

-Tout est pour le mieux, mon amour. Notre avenir s'annonce sous les meilleurs auspices, lui retournai-je laissant ma tête reposer sur son épaule alors qu'il resserrait ses bras autour de moi.

Fin.


(N/R L : c'est le chap' le plus zen de toute cette fic je trouve, non ? Snif c'est fini après plein de rebondissement, d'angoisse, de peur et aussi de lemon ^^, il ne faut pas les oublié non plus, mdr ! Une petite réclamation à l'attention de toutes et tous pour ce dernier chapitre faites péter la boîte courriel de Bet's en lui laissant une tite review c'est son seul salaire merci d'avance et à bientôt pour de nouvelles aventures que nous fera partager notre Bet's ^^) N/A: C'est gentil mais je ne me fais pas trop d'idée pour le coup :s

n/htray : fiouf chapitre… intensément intense ! mama j'ai dû lire le lemon 3 fois pour être sûre de rien zapper et non pas parce qu'il est hottissime de chez hotissime, pas du tout, je prends mon boulot de bêtasse très à cœur (et à corps là pour le coup…) N/A: Ouais et tu crois sincèrement que l'on va te croire mdrrrr

Donc épilogue… je suis toujours triste lorsque j'en arrive à la fin d'une fiction… Et même si là il ne s'agit pas de moi, j'ai quand même la même sensation nostalgique… C'est bizarre, vraiment !N/A: Mouais mais vu que t'as participé activement je comprends :)

C'est l'heure du bilan et je me dis que non, j'en veux encore et encore ! C'est con mais je me suis attachée à Démolitor, vraiment… Alors que finalement je ne m'en sers jamais le pauvre et je n'en lis pas d'autres non plus ! (suis du genre fidèle t'as vu ? Dis tu fais pas genre des cartes de fidélités avec des points ? Genre au bout de 10 paf t'as un lemon ? non ? Crotte !) N/A: C'est à méditer mais je ferais ça avec les reviews :)

J'en viens même à avoir envie de venir te supplier à genoux de le mettre en scène dans une prochaine fiction (et, je sais, à 500 mètres près où te trouver MDR^^) N/A: Saches que tu es la bienvenue s'il te prenait l'envie de passer ;)

Alors juste le mot de la fin, un grand merci à toi de nous avoir fait profiter de ton talent de narratrice, de nous avoir délecté d'une histoire originale, passionnante et palpitante à de nombreux égards. Même si plusieurs mois sont passés sans publications, la suite concoctée valait l'attente et personnellement j'aurais pu attendre encore des mois pour ce résultat.

Merci aussi pour la confiance que tu m'as accordé en tant que bêtasse, toi seule peut comprendre ce que je veux dire exactement par là. Je suis vraiment ravie d'avoir pu aider à ma façon et surtout d'avoir découvert l'auteuze qui ne sommeille pas du tout en toi en dehors des reviews en attendant une vraie rencontre :)

Je sais que tu n'es pas fan des effusions alors je vais m'arrêter là en te disant à la prochaine histoire^^ (mais grouille-toi les doigts parce que tu me manques déjà !) N/A: Je savais que tu y serais accro :p

N/A: Arrêtes toi là c'est mieux lol... penses à mon mari qui serait obligé de casser les portes pour que je puisse sortir de chez moi :)

C'est moi qui te remercie d'avoir accepté de prendre le relai de Morrijyg en cours de route. Je te remercie également pour le travail minutieux que tu m'as rendu et les si drôlissimes commentaires que j'ai pu regrouper pour en faire les délires de bêta htray :) En tout cas j'ai adoré travailler avec toi :)

Bisous )

Ps : Pépette, j'te kiffe aussi mdrr^^ N/A: Pour Pepette, effectivement on a été plutôt rude mais le commentaires n'était pas tendre non plus. Malheureusement ce cas n'est pas à part ni isolé. Nous sommes (auteurs) de plus en plus victimes de ce genre de commentaires car beaucoup de lecteurs n'utilisent les reviews que pour exprimer leur mécontentement et leur frustration (pour le coup, Pepette, ne faisait pas partie de "ces lecteurs". Elle a poussé le bouchon un peu loin sur celui là, mais je dois avouer et reconnaitre publiquement qu'elle laissait des commentaires au fil de ses lectures. )Mais généralement la critique (non constructive) est à la auteur de la déception ou de la frustration.

Les délires de Bêta htray:

Et prends soin de demander à Jane de lui établir un emploi du temps, ainsi qu'une petite formation.(n/htray : sais pas pourquoi mais je sens bien le Hans et la Jane forniquer dans les sous-bassement du château…) N/A: lol, je pense que Santiago ne l'entendra pas de cette oreille là :)

-Oui, sans problème. Rosalie conduis-le à Jane et demande-lui de s'acquitter de ce que je viens d'énumérer je te prie.(n/htray : mouhahahahahaha montre-lui aussi où sont les sous-bassement !) N/A: mdrrrr tu y tiens hein lol... et puis ça doit puer le rance en bas perso ça me plairait pas trop à moi. Et en apnée c'est pas top non plus surtout lors des halètements et des gémissements.

Techniquement parlant tu es mort aussi, ne pus-je retenir. (n/htray : mais euh c'est ma réplique ça !) N/A: ouais et suis contente car j'avais écris ce passage avant ton commentaire :) Comme quoi les grands esprits...

S'il y a bien une chose que je ne veux pas c'est que tout redevienne comme avant Bella. En tout cas pas entre nous deux, renchérit-il.(n/htray : et elle va le prendre de traviolle c'est sûr !) N/A: Ben c'était sûr sinon ce ne serait plus Bella mddrrr

Mes pires craintes étaient en train de se réaliser. Je me sentais défaillir, j'étais à la limite de l'hyperventilation. Mon Dieu ! Enfin non, mon démon plutôt car lui seul savait me guider comme il le fallait. (n/htray : elle se casse encore une fois je crois que je l'insulte ! Mdrrr) N/A: suis pttrrr t'énerve pas, c'est pas bon pour ce que tu as lol...

Je fis ce que mon cœur, mon corps et mon cerveau (et htray)me hurlaient (...). N/A: Je t'ai entendu jusqu'ici lol.

Je crois que je n'avais encore jamais eu autant envie de mon compagnon qu'aujourd'hui. (n/htray : et moi donc ! oh pardon… désolée… je reprends !) N/A: mdrrr Je crois que nous sommes toutes dans le même état. Perso j'ai dû aller prendre une douche après ce passage :)

Il bloqua mes hanches contre les siennes pour me faire sentir toute l'ampleur de son envie, accentuant la friction entre nos deux intimités encore recouvertes.(n/htray : correctrice haletante) N/A: déjà ohhh! retiens toi ne part pas trop tôt lol J'espère pour toi que tu es seule quand tu fais les correction :)

-Bella j'ai attendu depuis si longtemps, (n/htray : t'es pas le seul…) N/A: ^^

L'une de ses mains empoigna mon sein gauche alors que son autre main ne fit que tirailler mon téton ce qui associé au traitement sensuel qu'il infligeait à mon lobe me liquéfia pratiquement de désir, d'envie, j'étais prête et même plus que ça.(n/htray : correctrice en perdition) N/A: et une culotte, une...

Je doutais de pouvoir résister bien longtemps. (n/htray : pareil qu'elle !) N/A: pareil qu'elleS :)

Juste avant d'atteindre l'extase il relâcha ma main et me susurra simplement la voix emplie de désir.

-Continue. (n/htray : correctrice perdue) N/A:mouahahaha tu vois que mes doigts font des miracles (miracle est une façon de parler bien entendu :p)

Et comme si c'était exactement ce qu'il me manquait, mon corps explosa et mille sensations m'envahirent, la chaleur m'envahit totalement alors que je m'entendis hurler. (n/htray : correctrice dead ! et ce ne sont que les préliminaires…) N/A: C'est ça le pire mdrrr

.Je n'avais jamais réussi cet exercice auparavant et je voulais lui prouver par cet acte que j'avais encore plus de retenu, de contrôle sur mes instincts primaires que je n'en avais jamais eu auparavant.(n/htray : chérie c'est pas un kiri tu peux y aller il va pas s'esclaffer si tu appuis trop dessus c'est bon ! et puis sérieux, c'est sex les déchirements de fringues nan ?) N/A: Mouais mais ça coute cher...Je sais, je sais suis trop matérialiste lol

-Putain de merde, Bella,grogna-t-il d'un désir sauvage.(n/htray : j'allais le dire en remplaçant Bella par Betifi mdr!) N/A: Oh oh oh! (non je suis pas le père noël) Là suis prise entre de la fierté et de la gêne et suis toute rouge aussi (rien à voire avec l'exercice détaillé ci-dessus, suis juste troublée :) ) Ben si je te fais cet effet là comme ça à distance, promets-moi qu'on ne se rencontrera jamais :) parce que je veux pas d'ennui avec monsieur môa :D

C'est ce moment qu'il choisit pour me prendre entièrement et brutalement. Ce qui fit naître un millier de vibrations en moi,(n/htray : et en moi aussi putain de merde je vais pas y arriver je crois !) N/A: Debra sort de ce corps... ou restes y en fait, j'aime bien :) p.s moi j'y suis arrivée :p je sors lol...

D'ailleurs il nous faudrait changer de couche. (n/htray : et moi de string…) N/A: C'est ce que je disais plus haut lol... J'aurai peut être dû avertir qu'il fallait prévoir un change pour ce chapitre non? :p

Des spasmes et des picotements d'intensités peu communes me parcouraient de part en part, la tête me tournait, je me sentais partir loin, très loin dans le monde du plaisir.(n/htray : correctrice loin aussi !) N/A: Petit sondage. Qui est encore présente à ce stade de la lecture? mdrrrr.

-Tu m'as manqué Bella. Je ne savais pas si je devais rire ou être émue.(n/htray : émue banane !) N/A: Faut tout lui dire à celle là... mais pour une fois t'as raison si tu sais pas tu la fermes... c'est une très bonne stratégie ;)

-Oui ça je peux te le promettre, déclarai-je avec passion. Il tourna sa tête vers moi et m'embrassa.(n/htray : en mode maso s'en va relire ce passage afin d'être sûre de ne pas avoir oublié de fautes… par ta faute !) N/A: mouais c'est ça et juste comme ça pour savoir tu as du changer de dessous combien de fois pour ce passage ? :D

-Moi je le dis ! Il prit le bras de l'homme le plus prêt et brisa la lame de son couteau à main nu. (n/htray : Démolitor est dans la place !) N/A: Et ouais ça fait du bien n'est ce pas? :).


Note de fin:

Voilà c'est vraiment la fin cette fois-ci, plus de chapitre à venir :) Je ressens une certaine nostalgie mais je suis tout de même très heureuse de vous livrer cet épilogue.

J'espère que l'histoire vous aura plu, j'ai essayé d'être originale comme d'ordinaire même si ce n'est pas facile.

Je tiens à remercier htray, Galswinthe et Morryjyg pour leur travaille sur cette fiction. Je vous remercie « vous lecteurs » également pour avoir d'une part suivie cette histoire mais aussi pour avoir été patient lors de ma grande pause sur la fin de cette fiction.

J'en ai terminé avec cette histoire. Je vous souhaite de bonnes lectures à venir.

Betifi