Titre : Les Tripl's : I - Les Aristochats
Auteur : Gwenetsi
Statut : Complète
Série : N.C.I.S.
Saison : Après la saison 7
Résumé : Tony est papa. Ses enfants ignorent son existence, l'équipe n'est pas au courant et aujourd'hui...
Première partie de : La trilogie Les Tripl's, mais peut être lue seule.*
Disclaimer : L'univers et les personnages de NCIS ne sont pas ma propriété.
Note de l'auteur : Une autre idée qui me tourne dans la tête depuis un moment déjà. Je n'oublie pas mes autres fics, j'ai seulement été très inspirée ! J'espère vraiment que vous apprécierez. Il n'y a aucune romance dans cette histoire, donc oubliez tout de suite Tiva (vous en aurez dans les bonus) et McAbby.
Chapitres : Les numéros dans le menu déroulant sont en chiffres romains uniquement pour m'y retrouver lors des postages. Tout est en effet décalé puisque le "chapter 1" est un prologue.
*Trilogie : L'histoire s'appelle Les Tripl's à l'origine. Faire une suite n'était pas prévu, mais j'ai fini par en faire une qui donne la trilogie Les Tripl's. De là vient le changement de titre pour s'y retrouver. C'est purement pratique. Vous pouvez donc lire cette fic sans prendre en compte la suite II - Réveille-toi si vous le souhaitez. Même chose pour celle-ci et la dernière partie de la trilogie III - Maya. Il existe des OS de bonus à cette histoire regroupés dans IV - Les 400 coups.
AIPM : Tenez bon, nous vaincrons ! Ensemble publions !
Bonne lecture !
Les Tripl's
Les enfants sont la chose la plus précieuse dans la vie. Un parent doit faire tout ce qu'il peut pour donner à un enfant le sens de la famille.
Elvis Presley
I - Les Aristochats
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Prologue
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Le vent fouette son visage avec force, mais il garde les yeux grands ouverts. Ses mains sont accrochées à la grille en fer forgé. Ses doigts serrent avec forces les barreaux noirs. Ses jointures sont devenues blanches sous la pression. Il se fait du mal.
Pourtant il ouvre les yeux encore plus grand, comme s'ils allaient disparaître. Il serre les poings encore plus fort dans le vain espoir d'écarter les barres de métal.
Ils sont là, tout près, et pourtant inatteignables.
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Chaque année, il vient ici. Il n'en a pas le droit, pourtant il le fait. Il en a besoin. Il aimerait pouvoir venir tous les jours, il ne le peut pas et ce serait trop risqué.
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Ils ont grandi. Ils ont changé. Ils sont plus beaux que jamais. Ils sont une partie de lui, de sa vie. Pourtant on lui a interdit de les voir, de les approcher. Il n'a pas le droit. Il n'existe pas pour eux. Ils ignorent qui il est.
Il se fait du mal, énormément.
S'il ne venait pas, il s'en ferait bien plus.
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Il les voit disparaître. Ses muscles se relâchent. Sa tête rencontre l'acier.
Il a mal.
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La première année, il est venu une fois, la suivante deux, celle d'après, trois et ainsi de suite. Plus le temps a avancé, plus il est revenu souvent, excepté pour ici.
Cet endroit, il ne le fait qu'une fois par an, pas plus. C'est risqué mais il voit mieux ce qu'il a perdu, ce qu'ils lui ont enlevé. Il s'en rend mieux compte. Il se fait plus de mal.
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Il les voit seuls, à deux ou ensemble comme aujourd'hui. Il aime les voir tous les trois. Il aime et il hait ça. Cela lui rappelle un peu plus ce qu'il a perdu.
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Déjà dix ans. Une éternité. Il ne pensait survivre à ça, mais il est toujours là. Dix ans et une vie entière à rester là, derrière la grille. Dix ans de souffrance d'être loin d'eux. Dix ans de bonheur simplement par leur existence également.
Ils lui manquent.
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Il lâche les barreaux. Il se détourne et s'éloigne sans un regard en arrière. Il doit aller au boulot. Il sera en retard, comme d'habitude, mais ça lui est égal. Depuis qu'on lui a pris ses enfants, plus rien n'a d'importance.