Bonjour bonjour !
Bienvenue pour ce dernier tome de la trilogie des Sages. En espérant qu'il vous plaira autant que les deux autres ! Ce tome comprend 16 chapitres et est très différent des deux autres.
Sygui et moi vous remercions pour vos reviews et vous pouvez applaudir ma beta bien fort, c'est elle qui uploade aujourd'hui !
Et elle a aussi fait les réponses aux reviews !
En vous souhaitant une bonne lecture !
LA TRILOGIE DES SAGES
Tome 3 : L'Apocalypse
Chapitre 1 : Seuls
Hermione ne se souvenait plus comment respirer tandis que Rose avait pâli subitement.
- Merde… murmura la jeune femme en contemplant l'endroit où, quelques secondes plus tôt, se trouvaient Merlin et Lancelot. Ils sont morts ?
Marylin s'approcha des deux sages et posa sa main sur l'épaule de l'animagus.
- Non, ils sont partis pour se battre ailleurs. Ne vous inquiétez pas pour Merlin… Il a déjà vaincu Lancelot une fois, il pourra le défaire à nouveau, apaisa l'ancienne actrice de sa voix douce.
La neuvième sage acquiesça, nerveuse, et se retourna vers Severus.
- Quel est le chemin ? demanda-t-elle en tentant de calmer les tremblements de ses mains.
- Je n'en sais rien, puisque le quartier est rasé. On est dans le district de Bromley et on doit atteindre celui de Lewisham. Je dirai tout droit en inclinant légèrement sur la gauche, mais je n'ai plus aucun repère, répondit froidement le maître des potions.
Il leva sa baguette et allait lancer le sortilège de Pointe au nord quand un vent violent s'éleva. Severus chancela mais Minerva l'attrapa pour l'empêcher de tomber. Sept personnes apparurent subitement devant les sorciers et Ginny déglutit, serrant nerveusement sa baguette entre ses doigts.
- C'est quoi ce bordel ? marmonna William, prêt à se battre.
Hermione sentit son cœur plonger dans son estomac alors que les nouveaux venus, quatre femmes et trois hommes, échangèrent un rictus amusé.
- C'est l'heure de jouer ! s'exclama un homme aux cheveux blancs et courts vêtu d'une armure romaine.
Il leva la main et une lumière aveuglante, tel un flash, déchira l'obscurité. Rose porta la main à ses yeux, complètement éblouie. Elle sentit quelque chose la frôler et bondit sur le côté, percutant Bill qui maugréa.
- Merde ! grogna Ron. Que se passe-t-il ?
- Je ne vois rien ! répliqua Molly.
Hermione remarqua que la luminosité baissait et se risqua à ouvrir un œil.
- Alors ça… marmonna-t-elle alors que ses yeux se réhabituaient à l'obscurité.
Elle fit quelques pas, regardant autour d'elle, et serra les poings. Les inconnus avaient disparu, emmenant avec eux les sages ressuscités. Elle donna un coup de pied rageur dans une pierre qui ricocha sur le bitume
- Merde ! lâcha-t-elle.
- Où sont-ils passés ? demanda Molly, d'une voix aigue trahissant son inquiétude.
Des grondements se firent entendre et Ginny se mit en position d'attaque. Au loin, une ligne noire se dessinait, approchant lentement dans leur direction.
- Des zombis… marmonna Tonks en plissant les yeux.
- Comme c'est étonnant ! soupira Parkinson.
Rose regarda Pansy qui haussa les épaules.
- Je crois que nous sommes tombés dans un piège… répliqua sobrement la médicomage en sortant son tube de vicodine.
Elle goba deux cachets et remarqua que les sorciers la regardaient, effarés. Un léger sourire étira ses lèvres.
- Quoi ? Vous ne vous attendiez pas à ce que ce soit facile, tout de même ?
Merlin atterrit lourdement sur le sol et se releva aussitôt. Il regarda autour de lui et grimaça. Il se trouvait dans un parc immense dont l'herbe était couverte de givre. Il épousseta rapidement sa robe de sorcier et leva la main. Une petite boule de lumière s'échappa de ses doigts pour prendre de la hauteur et éclairer les alentours.
- D'accord… J'suis à Holland Park. Pas mal comme endroit pour casser sa pipe, n'est-ce pas Lancelot ?
Une ombre se détacha d'un arbre et la boule de lumière se refléta dans l'armure du chevalier.
- Heureux que ça te plaise, démon… répondit froidement le Haut.
- C'est plus pour toi que pour moi, rétorqua le premier sage, amusé. Perso, j'préférerai claquer dans un bordel après m'être éclaté un peu, mais toi, tu connais pas ça…
Lancelot leva son épée qui s'illumina.
- Je vais enfin pouvoir me venger de toi, assassin !
- Tout ça parce que t'as pas réussi à sauter Guenièvre… Si c'est pas malheureux, ricana Merlin en levant son bâton de sorcier. Voilà ce que c'est d'apprendre à lire… Ca passe ses journées le nez dans des bouquins, et c'est toujours puceau à vingt ans ! J'en connais une autre comme ça, mais elle a mieux tourné que toi !
Le chevalier de la table ronde se jeta sur l'enchanteur en hurlant de rage. Merlin fit glisser sa jambe gauche légèrement en arrière, ancra ses pieds dans le sol et passa sa main sur son arme qui se couvrit de glace.
- Viens voir papa, mon mignon… murmura Merlin alors qu'une boule d'électricité dansait dans sa main.
- Ils sont combien ? murmura William prêt à jeter un sort.
- Cinquante, à vue de nez… répondit sa tante, baguette levée. Hermione ?
L'enchanteresse hésitait entre la mêlée, ou la fuite.
- Je pense qu'on a le temps de fuir… Severus, vous avez le chemin ? demanda la neuvième sage.
- Oui, et c'est droit sur ces créatures. Mais un détour par la gauche est possible… répliqua sèchement le maître des potions.
- On peut leur rentrer dedans ? proposa Ron.
- Et perdre un temps précieux à se battre et à se soigner ? Merci de ne pas me coller du boulot inutile, Weasley… rétorqua Pansy.
- Dans ce cas-là, on se tire ! coupa Rose, son arc à la main, une flèche déjà encochée sur la corde.
- Je crois que ça ne va pas être possible… marmonna Tonks en désignant le ciel.
Les jumeaux Weasley levèrent le nez et déglutirent bruyamment. Deux magyars à pointes gigantesques approchaient rapidement de leur position.
- Ca tombe bien… commença Georges.
- Nous avions besoin de nouvelles bottes en peau de dragon… poursuivit Fred.
Hermione leva la main et cinq petites boules blanches apparurent à chaque extrémité de ses doigts.
- Puisque nous n'avons pas le choix, autant faire un peu de place… murmura-t-elle.
Aliénor d'Aquitaine se rattrapa à la branche solide d'un arbre, fit un tour sur elle-même et sauta souplement sur les pavés d'une rue. Elle ne savait pas qui l'avait attrapée, mais ce dernier l'avait jetée sans ménagement alors qu'ils volaient à toute vitesse au-dessus de la capitale.
- J'ignorais que les Hauts avaient ce genre de pouvoir… grommela-t-elle en regardant les alentours.
Elle se trouvait dans une espèce de petit village aux bâtiments anciens faits de briques rouges. Devant elle, une imposante demeure semblait être une école, ou un collège. Une pancarte blanche portait l'inscription « Harrow School » mais cela ne disait strictement rien à l'ancienne reine d'Angleterre. Une femme apparut sur son seuil et la quatrième sage sortit un court épieu de guerre de sous sa robe.
- Qui va-là ? demanda-t-elle d'une voix assurée.
- Mon nom signifie « La belle est venue » dans la langue de mes ancêtres… répondit la femme en avançant lentement.
Malgré l'obscurité, l'ancienne reine put apercevoir le visage de la Haute qui se rapprochait. Le visage mat, les traits fins, des yeux noirs comme la nuit et de longs cheveux d'ébènes tombant sur ses épaules. Elle portait une toge blanche brodée d'or et une sorte de couronne ceignait sa tête.
- Je suis Néfertiti, la reine aux six filles…
Aliénor la dévisagea un court instant, et éclata d'un rire léger, gracieux.
- Une reine pour en affronter une autre… lâcha la quatrième sage.
L'égyptienne tenait un fouet dans sa main et le fit claquer sur les dalles de pierres.
- Tu vas tenter de me dompter ? demanda Aliénor, amusée. Mes deux maris ont essayé en vain, alors c'est pas une femme qui va y arriver… Peut-être Ginny, si j'en crois Hermione et Rose…
Un nouveau claquement retentit et la sage serra son arme dans sa main droite.
- Approche… Je vais te montrer ce qu'est une reine, murmura la quatrième sage.
L'attaque lancée par Hermione explosa au milieu des zombis. Rose tira une flèche qui se ficha dans la tête d'une des créatures qui avançait encore puis rangea son arc.
- Maman, tu t'y connais en dragon ? demanda-t-elle en se tournant vers Ginny.
- Dois-je te rappeler ce que fait ton oncle Charlie ? rétorqua la rousse.
- Ok, tu vas venir avec moi… ARKHAN ! APPARAIT ! s'exclama la jeune femme.
Un oiseau au pelage bleu et vert apparut dans le ciel et fonça vers les deux sorcières. Rose attrapa sa mère par la main et sauta sur le dos de la chimère qui s'éloigna du sol aussitôt.
- Je guide la bestiole, et tu t'occupes des dragons ! hurla Rose pour couvrir le bruit du vent qui soufflait.
Ginny acquiesça et sourit en voyant sa fille qui devenait verte au fur et à mesure que la chimère gagnait en altitude. Le professeur de vol enroula son bras gauche autour de l'animagus et brandit sa baguette en direction des deux dragons qui approchaient.
- C'est parti ! s'exclama-t-elle en lançant son premier sortilège.
Un jet de lumière rouge toucha le premier magyar dans les yeux et la créature rugit. Arkhan passa sous le dragon puis fit un demi-tour pour fondre sur les deux reptiles. Rose déglutit et tenta de contenir la bile qui montait le long de son œsophage. Elle risqua un coup d'œil en bas. Des jets de toutes les couleurs déchiraient l'obscurité et elle avait l'impression que les sorciers avaient traversé les lignes de zombis pour donner lieu à une gigantesque mêlée.
Marylin donna un coup de poing dans le visage de la femme qui la tenait fermement. Elle réussit à se dégager et recula vivement, tirant les dagues accrochées à sa cuisse. Elle jeta un coup d'œil rapide à la Haute qui se tenait devant elle. Son visage lui disait vaguement quelque chose. L'inconnue était vêtue d'un costume de style oriental, couvert de faux diamants, qui ne cachait pas grand-chose de son corps. Marylin regarda rapidement autour d'elle et constata qu'elle était sur la piste d'un aéroport.
- Bienvenue à London Heathrow, commença la femme d'une voix calme. C'est à moi qu'on a confié ton trépas. Dansons, veux-tu ?
Marylin lui fit son sourire le plus éclatant et se mit en position de combat, dagues levées.
- J'aimerais connaître le nom de la femme que je vais occire, dit doucement l'actrice.
- Tu dois me connaître de réputation. J'étais une espionne célèbre. Est-ce que le nom de Mata Hari te dit quelque chose ?
La Haute tira un éventail de son décolleté, l'ouvrit d'un geste sec et l'agita promptement en direction de la huitième sage. Marylin glissa sur le côté, évitant une vague de poignards qui fondait sur elle et se jeta dans le combat.
Hermione sauta par-dessus un corps gisant sur le bitume pour décapiter un zombi avant de courir en direction de Molly. Cette dernière se battait contre deux créatures. La matriarche Weasley semblait en très mauvaise posture et, malgré l'animosité que l'enchanteresse éprouvait pour sa belle-mère, elle ne pouvait décemment pas la laisser mourir sans risque de représailles de la part de Ginny.
Un mort vivant arriva par derrière pour se saisir de la matriarche Weasley. Hermione attrapa le bras du zombi qui voulait surprendre Molly, et le lui cassa en un geste net et précis. Une boule de lumière blanche apparut dans la main de l'enchanteresse et elle s'en servit pour exploser le crâne de l'agresseur.
- Hermione ! s'exclama Molly, surprise et soulagée, en se retournant.
La neuvième sage poussa sa belle-mère sur le côté et se jeta sur les deux zombis qui se battaient contre la rousse. Une minute plus tard, il ne restait que des bouts de chair sanguinolente et Molly eut envie de vomir.
- Allez vous mettre en retrait avec Parkinson, marmonna froidement l'enchanteresse en regardant les alentours.
William, Minerva et Rogue tentaient de se défaire du dernier bataillon de créatures. Hermione n'hésita pas un seul instant et courut dans leur direction, sous le regard reconnaissant de Molly.
Jacques de Molay se protégea le visage alors qu'il était propulsé à travers une vitre. Il atterrit lourdement sur le sol, glissant sur plusieurs mètres. Un mur stoppa sa course et il se releva rapidement, prenant en main son boulier et son épée.
Le visage fermé, il regarda autour de lui. Il semblait être dans un centre commercial moldu dont il avait pulvérisé l'une des portes d'accès. Pourquoi, et surtout, qui l'avait emmené ici ?
- Mon cher Jacques… comment on se retrouve ? résonna une voix dans l'obscurité.
Le templier se raidit et une vague de colère s'empara de lui.
- Montre-toi, hérétique ! s'exclama le deuxième sage en serrant la garde de son arme.
Un homme petit et corpulent sortit de l'ombre en souriant. Il tenait à la main un sceptre doré et portait une longue robe blanche.
- Nous avons un vieux compte à régler, tous les deux… dit froidement le templier en se protégeant le corps de son bouclier.
- Effectivement… Ta malédiction m'a fait un mal de chien…
- Je t'avais prévenu, Clément. Il ne fallait pas t'en prendre à notre ordre.
- Dieu était de ton côté à l'époque… Mais maintenant ?
- Il est toujours avec moi… répliqua Jacques en levant son épée.
Cette dernière s'illumina et un jet de lumière blanche fusa vers l'ancien pape.
Rose s'accrochait fortement aux plumes d'Arkhan et évitait de regarder en bas. La chimère volait de plus en plus vite, de plus en plus haut, et cela ne semblait pas déranger Ginny. Cette dernière avait réussi à mettre un des deux dragons hors service, restait donc à neutraliser le plus gros, qui était aussi le plus hargneux.
Le reptile ouvrit sa gueule et lâcha une gerbe de flamme. Arkhan plongea à toute allure et la dixième sage porta la main à ses lèvres pour s'empêcher de vomir.
- Tu peux faire en sorte de te mettre au-dessus du magyar ? demanda fortement Ginny.
Rose acquiesça et la chimère remonta en piquet. Quelques secondes plus tard, Ginny regardait, concentrée, le dragon qui volait quelques mètres en-dessous d'elles, légèrement derrière.
- Débrouille-toi pour me récupérer ! s'exclama la rousse.
- Mais de quoi tu… commença l'animagus avant de pousser un hurlement strident.
Sa mère venait de sauter du dos de la chimère, baguette à la main pour atterrir lourdement sur le magyar. Elle prit un moment pour reprendre son souffle, coupé par l'impact de la chute. Le professeur de vol s'accrocha aux cornes de l'animal et réussit à se mettre debout tout en gardant un équilibre précaire.
Le point faible se situe juste derrière l'oreille… marmonna Ginny en pointant sa baguette sur l'endroit précité.
Elle jeta un dernier regard en bas et sourit en remarquant qu'elle survolait les derniers zombis restants.
- Avada Kedavra !
Le jet de lumière verte quitta sa baguette pour frapper de plein fouet le dragon. Un râle retentit dans la nuit et le magyar chuta à une vitesse vertigineuse.
- Rose… J'espère que tu es dans le coin.
La rousse prit son élan, courut sur le museau du dragon et sauta dans le vide. Elle avait encore suffisamment de hauteur. Elle prit le temps de stabiliser sa chute en se mettant bien à plat, bras et jambes écartées. Elle voyait tout de même le sol se rapprocher à vive allure. Elle commença à tourner sur elle-même en inclinant légèrement les mains pour essayer de repérer sa fille et sa monture. Elle aperçut un bref instant la chimère fondre au loin sur un groupe de zombis qui en cerclaient des sorciers. Elle se mit en position de recherche de vitesse, bras contre le corps, et dériva comme une flèche vers la zone.
- ROSE ! s'écria Ginny. C'est le moment !
Rose entendit sa mère et freina Arkhan dans ses évolutions aériennes. Ginny arriva rapidement sur la chimère, trop rapidement. Elle rebondit sur le plumage, et glissa le long d'une aile sans réussir à s'accrocher. A nouveau en chute libre, elle voyait maintenant monter vers elle une antenne relais qui risquait de lui servir de brochette. Elle déglutit en fermant les yeux. Soudain, elle sentit une main se refermer sur son poignet et eut l'impression qu'on lui arrachait le bras. Elle leva la tête et sourit à la vue de sa fille traumatisée.
- Non mais ça va pas ? la disputa la dixième sage en hissant sa mère sur le dos de la chimère qui ralentissait l'allure. T'es complètement dingue !
Les deux sorcières virent le corps du dragon s'écraser sur le sol, réduisant en bouilli les zombis qui avaient la malchance de se trouver en dessous. Arkhan atterrit doucement et Rose sauta rapidement de son dos, heureuse de retrouver la terre ferme.
- Franchement, t'es aussi folle que maman H… tempêta l'animagus. Vous vous êtes bien trouvées !
Attila tomba lourdement sur ses pieds et brandit à deux mains son épée. Il jeta un regard noir aux alentours. Il se trouvait à l'extrémité d'un pont et lut rapidement une pancarte qui indiquait « Tower Bridge ».
Le troisième sage grogna de mécontentement et fit un geste souple de sa lame. Aussitôt, tous les réverbères s'allumèrent de concert, révélant à quelques mètres un homme richement vêtu, s'appuyant sur une canne ouvragée. Ce dernier avançait lentement en boitant, un sourire narquois étirant ses lèvres fines.
- T'es qui toi ? demanda Attila, bourru.
- Quelle éloquence ! Vous m'en direz tant… Permettez-moi de me présenter. Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord, pour vous desservir… répliqua le haut en faisant une révérence.
- T'as pas plus court, comme blase ? grogna le sage en réajustant sa toge de fourrure.
- Un gueux, c'est bien ma veine… soupira l'aristocrate, navré.
Talleyrand tira de sa canne une lame fine et fit quelques mouvements pour s'échauffer. Attila le regardait, médusé, puis éclata d'un rire rauque.
- Tu comptes faire quoi avec ton cure-dent ? demanda le troisième sage. J'vais te montrer ce qu'est une vraie épée.
Parkinson s'alluma une cigarette et inspira profondément. D'un coup de pied, elle referma sa trousse de soin et promena son regard sur le groupe de sorcier.
- On prend racine ou on se bouge ? demanda-t-elle narquoise.
- Il faudrait peut-être aller aider les autres, répliqua Rose.
- On avance, dit sombrement Hermione. On n'a pas de temps à perdre. Ils connaissent notre destination, ils nous rejoindront.
Ginny acquiesça tandis que Severus regardait avec attention sa carte.
- Si nous pouvions marcher deux heures avant de faire une pause… Donc, direction nord, nord-ouest.
Il rangea la carte dans sa poche et regarda Minerva qui observait les alentours.
- Et bien, en route… soupira Hermione.
Un homme au visage émacié était confortablement installé dans un fauteuil recouvert d'un tissu rouge et brodé d'or. Ses doigts faméliques tapotaient sur l'accoudoir et ses lèvres fines s'étiraient en un rictus.
- Quelles sont les nouvelles, Yuki ? lança-t-il d'une voix métallique.
L'asiatique s'approcha, sa jupe d'écolière se balançant au rythme de ses pas.
- Les sages sont dispersés et le reste de la troupe se dirige vers nous.
- Je veux que les deux femmes me soient livrées mortes, rétorqua Ah Puch, agacé.
- Je peux y aller, si vous voulez.
- Non, reste avec moi. Tu es… distrayante. Je vais envoyer notre ami récemment revenu.
Le regard de Yuki s'illumina d'une lueur malsaine.
- Je sens que Granger va apprécier votre cadeau.
Le nécromancien éclata d'un rire glacial.
- Oh oui… A en mourir…
Et voila ! En espérant que ce chapitre vous a plu ! La suite vendredi prochain !
En vous souhaitant un excellent week end, portez vous bien d'ici la !
Bises,
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