Once upone a time…

Pairing : Sherlock Holmes / John Watson

Rating: T (pour le moment…)

Disclaimer : N'ayant malheureusement pas le génie de Sir Arthur Conan Doyle, ce n'est pas moi qui ai inventé les personnages de cette histoire et leur univers, seule l'idée de la fiction m'appartient.

Ceci est un SLASH (peut-être légèrement plus soft que dans mes autres histoires, mais c'est pas dit) alors ceux que ça dérangent, ceux que ça choquent aux autres individus dans le même genre sont priés d'aller voir ailleurs si, par hasard, je n'y serais pas aussi. Sait-on jamais ?

J'ai inventé le personnage de Lizbeth Jones de toutes pièces. Vous ne la retrouverez pas dans d'autres véritables aventures de Sherlock Holmes.

Il était une fois…

(POV Watson)

J'ai toujours voulu devenir médecin, dés mon plus jeune âge. Je trouvais merveilleuse l'idée qu'un homme puisse venir en aide à toute une foule d'autres personnes grâce à son savoir et à ses conseils. Ce que je trouve mois fabuleux, par contre, c'est d'être obligé d'étudier cette abomination qu'est la physique alors qu'elle ne me servira jamais dans mon futur métier ! Je déteste la physique. Désespérément. Et si je ne réussi pas mon examen en fin d'année, je ne serai jamais médecin…

-Watson ! Cessez de rêvasser et concentrez-vous sur vos équations !

Comme si cela ne suffisait pas, mon professeur, Sir Lindemann ne fait rien pour rendre la chose plus agréable et ne cesse de me rabrouer à tout instant et pour tout motif. Je ne serai jamais médecin. Au loin, j'entends la cloche sonner. Mes camarades et moi-même ramassons nos affaires à la hâte. Je crains que personne n'aime particulièrement la physique dans ma classe… C'est peut-être cela qui rend Sir Lindemann si aigri… Personne n'aime être mal aimé, à moins d'être totalement misanthrope. Ces réflexions m'ont accompagné tout le long du chemin que j'ai fait pour me rendre au réfectoire. Là-bas, mes condisciples avaient déjà pour la plupart pris place autours des grandes tables prévues à cet effet. Elles étaient alignées parallèlement aux murs latéraux de la salle. Une autre table, celle des professeurs, leurs faisait face perpendiculairement. Je m'entends bien avec une grande partie des élèves et des professeurs, mais j'ai peu d'amis. J'ai trop souvent accordé ma confiance à des gens qui n'en valaient pas la peine. Je suis maintenant un peu méfiant. Mais, ici à Cambridge, je crois avoir trouvé une véritable amie en la personne de Lizbeth Jones la seule et l'unique fille étudiant à Cambridge University. Jamais une femme n'avait étudié ici avant elle. D'ailleurs, pour pouvoir s'inscrire, elle a du passer des tests d'aptitudes bien plus poussés que ceux qui sont normalement donnés. Comme elle le dit souvent « Être une femme dans un monde d'hommes, ça forge le caractère ! » et c'est vrai… A la différence des autres demoiselles de hautes lignées, Lizbeth ne s'évanouit pas devant une blessure sanglante et ne rechigne par a disséquer n'importe quel animal mort. Elle est très… Spéciale…

-Hey ! Watson ! Viens voir par ici !

Elle m'apostrophe en riant. Je la rejoins, tout sourire.

-Comment vas-tu, Lizbeth ?

-Pas mal. La nuit a été un peu courte, mais bon… Il faut ce qu'il faut… Et toi ?

-Bha… Je sors de physique…

-Pauvre petit John… Tu t'es encore fait remonter les bretelles par ce vilain Lindemann ?

Elle me fait une grimace, comme pour imiter l'air pincé que Lindemann prend lorsqu'on répond de travers à l'une de ses questions. J'éclate de rire. Cette fille est un vrai phénomène.

-Qu'as-tu comme cours cet après-midi ?

-Sciences comportementales avec toi, tête de linotte !

Je souris. C'est vrai que j'oublie tout à une vitesse phénoménale… D'ailleurs, en parlant d'oubli…

-Heavens ! J'ai oublié mon bouquin de sciences comportementales dans ma chambre !

Lizbeth rit en voyant mon air paniqué.

-Eh bien, court vite le chercher John Linotte !

Je n'entends que les derniers mots de sa phrase : je suis déjà parti récupérer mon bien au pas de course. Il faut dire que ma chambre est située a l'exact opposé de la salle de classe où se déroulent le cours de cet après-midi. Jurant et pestant contre moi-même, je ne m'aperçois pas que quelque chose se trouve sur mon chemin et percute de plein fouet la dite-chose.

-Ah !

Je pousse un cris et me retrouve les fesses dans l'herbe en trois secondes chrono. Je lève rageusement la tête avec la ferme intention de balancer un bon coup de pied dans ce qui se trouvait en travers de mon chemin alors qu'il n'aurait pas du y être lorsque je m'aperçois que je n'ai pas buté contre une chose… Mais contre un homme. Il n'a pas bougé malgré la force de l'impact. Il est grand et svelte. Son visage, parfaitement inexpressif, est très fin. Il a les cheveux légèrement ébouriffé, certainement par le chapeau qu'il tient à la main. Son autre main est enfouie dans la poche de sa veste. Immédiatement, une impression d'admiration pure s'insinue en moi. Cet homme a beaucoup plus de charisme que tous les gens que j'ai rencontré au cours de mes vingt ans de vie réunies.

-Est-ce que tout va bien ?

Il me tend une main secourable en prononçant ces mots. Je reste déconnecté durant une fraction de secondes puis prend la main qu'il me tend. Il me relève avec une force et une facilité incroyable. L'équilibre me revint en même temps que la politesse.

-Pardon, monsieur, je vous prie de m'excuser, je n'avais pas vu que je fonçais droit sur vous, je ne faisais pas attention, je suis vraiment désolé.

Il me regarde, légèrement surpris.

-Ne vous répandez donc pas comme cela en excuses, il n'y a pas de problème. Vous ne vous-êtes pas fait mal ?

Je suis surpris par sa gentillesse. Les personnes que l'on croise généralement sur les pelouses de Cambridge autres que les professeurs et les élèves sont des personnages austères, fidèle à l'éthique et disciple de la discipline la plus stricte. Un tel manque de politesse venant de ma part m'aurait, en tant normal, valu de sévères remontrances. Mais pas cet homme là. Visiblement, mes excuses l'ennuient plus que mon accrochage avec sa personne. C'est a cet instant que je me rends compte que je tiens toujours sa main dans la mienne. Je la lâche, virant au rouge pivoine. Je suis un idiot.

-Par… Pardonnez-moi…

-Ce n'est rien. Maintenant, allez-vous enfin me dire si vous vous êtes fait mal oui ou non ?

Je perçois un léger sourire dans le ton de sa voix. Mes joues prennent une couleur encore plus soutenue.

-Non, monsieur, tout va bien. Merci, monsieur.

-Je vous en prie. Bonne journée.

Ses lèvres d'une incroyable finesse s'étire en un superbe mais discret sourire. Et je reste à admirer ce sourire, bras ballant sur la pelouse, bien longtemps après que l'homme ai disparu. Les cris de Lizbeth me ramène à la réalité.

-Dépêche-toi, John ! Les cours vont bientôt commencer !

Nom de nom ! Je vais être en retard ! Je pars en courant deux fois plus vite qu'auparavant vers ma chambre, attrape mon livre, redescends les escaliers, retraverse la pelouse et… J'entends la cloche annoncer la fin du temps de midi. Courant toujours comme un dératé, mais un dératé en retard cette fois, je finis par arriver à destination une poignée de secondes après les autres élèves. M'apprêtant à de nouveau me faire sérieusement semoncer j'entends une voix déjà connue de déclarer :

-Soyez le bienvenu, jeune homme.

Et voila ! J'admets que ce chapitre se termine un peu en queue de poisson (sans beaucoup de suspens, il n'est pas difficile de deviner contre qui Watson a buté) mais je crois que c'est le mieux. Plus facile pour intégrer le second chapitre.

Dites-moi ce que vous en pensez, je veux progresser !

A bientôt !