Salut à tous!
Cet OS s'inspire d'une chanson qui m'a obsédée dès la première écoute. Elle s'appelle Bullets de Archive et je vous invite à l'écouter.
Comme d'habitude, je rappelle que Drago et Harry appartiennent à la sublissime JKR et que les homophobes sont vivement conseillés de quitter cette page.
Pour tous les autres, je vous souhaite une agréable lecture!
Tu m'attrapes violemment par les cheveux. Je me laisse faire. J'aime quand tu es hors de toi, quand tu prends le pouvoir, quand tu me détestes. Tu me traines de la salle à manger vers le garage humide, sombre et poussiéreux. Le dîner va refroidir.
Qu'on le veuille ou non, cela va arriver. Comme toutes les autres fois.
Tu me fais perdre l'équilibre dans l'escalier et me laisses dégringoler les marches tête la première. Je cris. Tu hurles de rage. J'atterris en bas. Mon arcade est en sang. Je lèche le filet poisseux.
D'une poignée virile, tu me fais décoller du sol et me jettes dans la pièce ténébreuse. Il n'y aura pas de témoin...de ta haine, de mon amour.
Je m'écrase dans un bruit sourd sur le sol. L'air est vidé de mes poumons.
- Je vais te détruire...
Un coup de poing dans mon visage. J'accepte tout de toi. Tu es si beau quand tu es en colère.
- Je t'aime tellement...
- Ta gueule! Tu n'es rien pour moi !
Je te souris tendrement, même si tu ne dois pas le voir dans la pénombre.
- Alors pourquoi tu reviens me voir nuit après nuit ?
- Arrête Harry ! Ne me pousse pas à bout !
- Embrasse-moi...
- TA GUEULE !
Tes dix doigts enserrent ma gorge. Tes ongles raclent ma peau. Ma vue se brouille d'étoiles. Le monde est si féérique lorsque tu es près de moi.
Comme une horloge bien réglée, tu relâches la pression de tes mains et t'allonges sur moi. Ta respiration est hachée, douloureuse.
Tu m'embrasses avec rage et je jubile. Tu sais que tu ne peux me résister.
- Je te hais...
Tu déchires ma chemise et plantes tes dents dans ma chair sensible. Je tremble, comme toujours. Tes caresses me bouleversent et me submergent.
Tout va trop vite. Tu ne sais pas profiter. Tu ne peux pas. Tu es marié. Tu es un Malefoy et cela te détruit à petit feu.
Il n'y a maintenant plus de barrière entre nous. Peau contre peau. Tu m'arraches un hurlement de douleur en me pénétrant avec autant de hargne. Je t'entends pleurer. Tu détestes me faire mal, mais tu ne sais pas comment faire autrement.
Tu as perdu le contrôle des choses et c'est moi qui à présent guide nos échanges. Je t'attrape le cou et te force à m'aimer. Je t'embrasse avidement et tu sanglotes de rage. Tu es incapables de résister. Tu me détestes. Tu détestes m'aimer.
Nos mouvements sont virils, chaotiques. J'aime ça. Je n'ai pas peur de te faire du mal, de te blesser, que tu me blesses.
La seule chose qui me fasse peur est que tu trouves la force de ne plus revenir. Je ne peux pas vivre sans toi, sans nos querelles. Je me fiche que tout dérape, que tu m'étrangles accidentellement, tant que c'est toi. C'est tellement bon quand tu es près de moi. Quand tu es en moi.
Tu es à moi et tu n'y peux rien. C'est pour cela que chaque soir, je te pousse à bout, te rappelant que tu n'es vivant qu'à mes côtés. Et chaque soir tu craques. Je suis ta drogue et tu es la mienne. Tu pourras toujours essayer de me convaincre que ce soir sera le dernier.
Je sais que tu reviendras.
Il le faut.
Parce que je ne vois plus que toi...
C'est court, je sais, mais il devait en être ainsi!
A une prochaine fois peut-être...