Bonjour.

Voici une fiction basée sur Naruto, Merci à Kishimoto-Sama !

Auteur : Natsu

Titre : Release You, Release Me.

Genre(s) : OOC, Yaoi, UA, Romance, Schoolfic.

Pairing : NaruSasu, NejiSasu (et encore plein d'autre, mais je verrai au fur et à mesure de l'histoire).

Disclaimer : Ils ne m'appartiennent malheureusement pas.

La fiction sera sous différent Pov, notamment celui de Sasuke.

/!\ Il y aura des limes comme des lemons dans cette fiction !


Chapitre I :

Nous faisions l'amour, désespérément, amoureusement...

C'était si passionné, enfiévré et sensuel que je me perdais dans ses bras. C'était les meilleurs moments de mes journées, j'attendais toujours avec impatience son corps si chaud contre le mien, son corps qui se mouvait au plus profond de mon être pour atteindre mon point G qui me ferait hurler encore et encore.

J'étais fou de lui, de chaque parcelle de peau lui appartenant, de son regard sombre qui me transperçait de toute part quand il rencontrait le mien, de ses lèvres sucrées et pulpeuses, de son odeur que j'humais afin de me sentir en sécurité. Je l'aimais tout entier, ses défauts comme ses qualités. Je ne voyais que du bon en lui, j'en oubliais même tout le mal qu'il me faisait de par son égoïsme sans limite. C'était cependant ma faute, entièrement la mienne, car je me voilais la face, je ne voulais pas voir la réalité en face, je préférais profiter de ses bras durant un bref laps de temps que de ne plus jamais l'avoir contre moi, même si d'après le seul ami que j'avais, il aurait été mieux de le repousser.

Il était vrai que je me sentais bien, extrêmement bien dans ses bras chauds et puissants, mais je devais l'avouer, dès que l'on eut fini, il partit comme si je n'avais été qu'une vulgaire « putain » qui lui servait uniquement d'objet sexuel pour subvenir à son plaisir. À chaque fois, je me mettais à pleurer, seul, nu, pitoyable... Je l'aimais à en mourir tandis que lui, il n'avait d'yeux que pour une seule personne : Sakura Haruno. Une fille aux cheveux roses, vulgaire et empotée. Mais il l'aimait, cependant ses sentiments n'étaient pas partagés.

Je le savais pourtant, mais je répétais perpétuellement la même erreur, souffrant à chaque fois de cet amour que je lui portais. En l'espace de trois mois j'étais devenu important dans le sens sexuel pour lui. Peu importe j'aurais tout fait pour qu'il me regarde même une seconde. J'étais si naïf...
Je voulais qu'il me possède, je voulais lui appartenir, je voulais qu'il m'aime, je voulais l'avoir pour moi et moi seul mais ce fut impossible.
Après avoir pleuré à flot comme en chaque fin de soirée, je m'endormis, épuisé par ce que je venais de faire. Des traces de larmes séchées devraient apparaitre le lendemain mais je m'en contre-fichais. Mon frère n'étant pas là je n'avais pas à m'en soucier le moins du monde. Oui, car le dénommé Itachi qui me servait pour frère était parti quelque temps pour voir sa copine qui vivait à l'autre bout du pays, depuis trois ans ils entretenaient une relation longue-distance, j'étais étonné de voir que ça marchait toujours aussi bien malgré les quelques disputes dûes à de la jalousie ou à un désaccord assez fréquent.

Mon frère était celui qui prenait soin de moi en temps normal, mais lorsqu'il partait en vacances chez sa petite amie, il demandait à mon meilleur ami, pour ne pas dire mon seul ami, Suigetsu de me surveiller. Ils disaient toujours tous les deux, que j'étais bien trop fragile pour vivre de moi-même ce que je détestais entendre.

Suigetsu ne viendrait pas aujourd'hui, ses parents l'ayant obligé à rester à la maison afin de distraire Karin sa cousine qu'il ne supportait pas. J'aimais beaucoup les voir tous les deux ensembles, ils arrivaient toujours à me faire rire en se chamaillant comme de vrais gamins, en fin de compte ils se ressemblaient comme deux gouttes d'eau et ça, Sui ne le digérait pas, il n'aimait pas m'entendre le dire, c'était un sujet sur lequel il se vexait très vite ce qui m'amusait beaucoup.

L'heure d'histoire était passée assez vite à mon grand étonnement, c'était une des matières que je n'aimais particulièrement pas tout comme la biologie, ce qui était sûrement dû à mon professeur, qui m'inspirait le dégoût.

Je déambulais dans les couloirs à la recherche de Sui qui avait normalement finit les cours lui aussi, nous n'étions pas dans les mêmes classes ce qui n'était pas étonnant, je n'avais jamais ce que je souhaitais, déjà que je n'avais qu'un ami il fallait que l'on soit séparé. Ça avait toujours été comme ça, quoiqu'au collège nous avions été ensembles pendant plus de deux ans, quel magnifique exploit.

Je me dirigeai vers la salle 312 où j'attendis, m'attendant à voir mon ami en sortir en trombe comme il le faisait à chaque fois, tentant de disparaître de la vue du serpent, car à cette heure-ci il avait justement le professeur de Biologie que l'on détestait tous, mais vraiment tous.

La porte s'ouvrit et laissa filer quelques élèves qui se dépêchèrent et soufflèrent un bon coup quand ils furent en dehors de la salle. Je restai appuyé sur l'entrebâillement de la porte, me faisant tout petit afin d'éviter que des regards me scrutent et me dévisagent comme ils savaient si bien le faire, car oui j'étais assez connu, pas en bien, mais je l'étais. J'avais plutôt une réputation de « putain » si je puis dire.

Certains, en me voyant, ricanaient, d'autres me regardaient avec pitié ou encore avec dégoût, j'avais le droit à plusieurs regard tous plus vexant les uns que les autres, mais cela me passait par-dessus la tête. Je vis mon professeur venimeux sermonner mon meilleur ami. J'entendais des « Arrête de bavarder, et participe un peu plus » Je ne portais soudain plus attention à la conversation en voyant mon professeur principal –Mr Hatake-San – de mathématiques débarquer dans l'enceinte de la salle de classe. Il dit alors à Suigetsu de partir donnant comme excuse le fait qu'il fallait qu'il s'entretienne avec le serpent comme on aimait l'appeler.

Mon camarade courut vers moi, et m'esquissa un sourire qu'aussitôt je lui rendis, et s'éloigna rapidement de « l'enfer » qu'il avait passé durant ces deux heures.

- Alors Sasu comment ça va ? On n'a pas réellement eut le temps de se saluer ce matin, je suis arrivé trop tard, navré. Dit-il soufflant quelque fois pour reprendre son souffle.
- Ça va comme toujours. Répondis-je avec toujours ce sourire habituel qui rendait Sui presque furieux.
- Arrête... je ne suis pas un idiot ! Enfin je suppose que tu n'as rien à me raconter n'est-ce pas ?
- Hum !

Après ce bref discours nous partîmes en direction des casiers où l'on prit soin de ranger nos affaires, nous enlevâmes nos chaussons blancs pour les remplacer par de vraies chaussures et prîmes la route en direction de notre chez nous.

Suigetsu ne vivant qu'à quelque mètres de chez moi, c'était facile de se voir tous les matins comme les soirs mais aujourd'hui il était arrivé en retard et donc nous n'avions pu nous voir longtemps. Sui et moi nous étions rencontrés lors de ma première année au collège, à cette époque je devais avoir entre onze-douze ans, c'était juste avant la disparition de mes parents... Il avait été un pilier pour moi, il m'avait aidé dans les moments difficiles et nombreuses sont les fois où il m'avait conseillé.

Maintenant nous étions entrés en seconde, ça faisait déjà pas mal d'années que l'on se côtoyait, nous étions très complices, toujours là l'un pour l'autre, je ne supportais pas qu'on lui fasse du mal et c'était réciproque. Notre amitié était incassable, nos liens s'étaient créés en fonction de nos souffrances, peines, mais aussi joies.
Il était mon quotidien.

Tout le long du trajet nous parlions de tout et de rien comme nous savions si bien le faire, jusqu'à ce qu'un sujet se démarque des autres.

- Alors, hier soir aussi vous avez... ?
- Tu sais très bien que je n'aime pas en parler ! M'exclamai-je, énervé par cette discussion.
- Calme-toi tu veux ! Tu vois bien qu'à chaque fois, un petit peu plus, tu souffres !
- Je sais très bien ce que je fais et j'en assumerai toutes les conséquences alors lâche-moi maintenant avec ça.
- Mais... Sasuke il ne te mérite pas, que ça soit au lit ou en amour !
- Peut-être mais je m'en fiche.

Voyant que je n'en faisais qu'à ma tête comme toutes les fois où il avait désespérément tenté d'en parler et que c'était peine perdue, il abandonna et finit par dire «Fait comme il te plaira de faire ». Je savais qu'il agissait pour mon bien, je comprenais ses actes, je les cautionnais mais je ne voulais pas que l'on me dise ce que je devais oui ou non faire. Je n'étais plus le gamin de onze ans qui pleurait et avait besoin constamment de soutien.

Je ne voulais ni aide, ni pitié ni compassion, je voulais juste que l'on me laisse à mes désirs et plaisirs...
Me saluant, Sui rentra alors chez lui, ayant comme prétexte le fait qu'il avait énormément de devoirs à faire pour le lendemain. Je savais qu'il me mentait pour pouvoir être tranquille et ne pas s'énerver inutilement et je l'en remerciais, car au fond de moi, même si je ne voulais pas me l'avouer je savais qu'il avait en partie raison, malheureusement j'étais bien trop orgueilleux pour l'admettre.

En entrant, je balançai mes chaussures, mon sac, et m'élançai en direction du frigo pour y prendre une bouteille d'eau, puis je montai les escaliers et m'allongeai sur mon lit, j'étais épuisé et surtout déprimé de ce qui venait de se passer, il ne fallait jamais me faire penser aux souvenirs de la veille. Ce soir encore il allait venir, je le savais, car il aimait trop ça, le sexe, et il n'y avait que moi pour subvenir à ses besoins bestiaux. Je l'attendais alors, mi-soucieux, mi-impatient de l'avoir au près de moi et rien que pour moi, cette nuit, même s'il repartirait tôt comme chaque matinée.

Je restai alors allongé sur mon lit, sur le ventre, et fermai les yeux, attendant celui qui hantait mes pensées depuis que j'étais en quatrième : Neji Hyûga.