Une Question de Motifs

Disclaimer: Merlin n'est pas à moi, et cette fanfiction non plus, elle appartient à Alaia Skyhawk, je ne fais que la traduire. Alaia a d'ailleurs souhaité dire "quelques mots" pour commencer... En outre elle répondra à une ou deux reviews à chaque chapitre. Voici donc ce qu'elle a voulu vous dire :

D'abord, je souhaiterais remercier Julie pour avoir proposé de traduire cette histoire, ainsi que pour toutes les reviews qu'elle m'a envoyées pendant que je travaillais dessus. J'ai commencé cette histoire après avoir vu l'épisode 3.01, et avoir parlé avec ma meilleure amie des différentes façons pour l'épisode 3:02 de se terminer avec la révélation de la magie de Merlin... Elle m'a ensuite harcelée constamment jusqu'à ce qu'au bout de trois minutes de supplications via MSN, cède et écrive le chapitre 1, à la condition que je ne continuerais la fic que si elle recevait un nombre décent de visites pendant la première semaine. Je m'attendais à environ 200 visites, ma moyenne pour une nouvelle fic. J'avais trois fois ce nombre le lendemain, j'ai donc décidé d'écrire et de poster le chapitre 2 tout de suite... 24 heures plus tard, l'histoire avait 41 Story Alerts et j'étais sans voix devant la taille des réactions. Suite à ça, alors que je m'attaquais à la tâche que je m'étais infligée moi-même d'écrire le vrai épisode ainsi qu'un sous-épisode chaque semaine (ce qui faisait environ 24 000 mots par semaine. Je ne suis toujours pas sûre de savoir si oui ou non je dois me déclarer cliniquement folle pour avoir fait ça pendant 12 semaines d'affilée), l'histoire a soufflé tout ce que j'avais déjà écrit sur ce site. Le soutien que j'ai reçu de la part des lecteurs a été extraordinaire, et j'espère que vous apprécierez tous l'histoire autant qu'ils l'ont fait. Et maintenant je vais vous rendre à Julie, qui s'est gracieusement infligé la tâche gargantuesque de traduire ce produit tordu de mon imagination en français. Adieu pour l'instant, et j'ai hâte de répondre à une partie des reviews. Bonne lecture :D

Quant à moi je dirai juste... que c'est moi qui remercie Alaia de m'avoir permis de traduire son oeuvre (I am the one thanking you, Alaia, for allowing me to translate your work), et que j'espère que vous apprécierez cette histoire autant que je l'ai aimée. Et merci à lapaumee d'avoir bien voulu corriger mes fautes :D

Bonne lecture !

Summary: Alors qu'il était étendu là, témoin de la bataille devant lui, il avait peine à croire ce qu'il voyait. Que devait-il croire ? Que devait-il faire ? Comment est-on censé réagir quand l'homme qu'on considérait comme son plus proche ami s'avère être un sorcier ? (se situe à la fin de l'épisode 2, saison 3, et écrit comme spéculation après la sortie de l'épisode 1)

Chapitre 1 : Une Question de Motifs ~Partie 1~

On aurait dit l'enfer sur terre...

Courant à travers les rues jonchées de restes de morts-vivants, de nouveaux squelettes titubant aussi bien vers les chevaliers que vers les civils, Arthur avait peine à croire qu'une telle chose pouvait se produire. Merlin avait réapparu après avoir disparu pendant plus d'une journée, blessé et contusionné, peu de temps avant que Sire Léon et sa patrouille nereviennent à la citadelle, comme si les démons étaient à ses trousses. Les nouvelles qu'il avait apportées étaient terribles, et avaient forcé Arthur à prendre les commandes afin de défendre Camelot contre le siège imminent. Pour empirer les choses, Gaius en avait découvert la cause. Un enchantement de la plus noire magie, destiné à rendre Uther fou, destiné à conduire Camelot à la ruine.

C'était dur... Assez pour qu'Arthur se demande si oui ou non il allait perdre l'esprit comme son père l'avait fait sous l'influence du sort placé dans ses appartements.

Le roi avait retrouvé la raison, bien qu'il ne soit toujours pas en condition de combattre. Savoir que sa maladie était due à la magie avait été un soulagement, mais il était encore trop faible pour conduire la bataille. Les forces du roi Cenred n'attendraient pas que le roi retrouve ses repères, et il revenait donc à son fils d'assurer la défense de Camelot.

Réduisant un squelette de plus en morceaux avec son épée, Arthur entra dans la cour du château et jeta un regard vers la bataille dans la cité. Les forces de Cenred étaient tenues en respect avec succès, mais les morts-vivants qui s'étaient relevés à l'intérieur des murs avaient porté un coup à la volonté des défenseurs. Il fallait qu'il aille sur les remparts, afin de mieux coordonner ses hommes et de mettre les squelettes en déroute avant qu'ils ne déciment l'arrière-ligne.

Il se dirigea vers le plus proche escalier, l'esprit centré sur ce qu'il devait faire... totalement inconscient de la menace qui était entrée dans la cour derrière lui jusqu'à ce que la voix de la femme déchire l'air comme un sifflement de colère.

"Ic can stanas tobrytan! Hiersumie me!"

Il s'arrêta au pied de l'escalier, se retournant pour faire face à la femme, écarquillant les yeux lorsqu'il vit son visage. Le sort frappa le mur au-dessus de lui, arrachant des pierres de la construction pour les faire s'écrouler sur lui. Quelques moments plus tard il était cloué au sol sous l'éboulement, la sorcière blonde lui souriant avec satisfaction.

Retenant un halètement de douleur, il gronda entre ses dents :

« Morgause... »

Elle pencha la tête, amusée :

« Oh comme les puissants tombent face à la magie, (pas) même le vaillant Prince Arthur n'est pas de taille à l'affronter. Voici la fin de Camelot, et il n'y a rien que vous puissiez faire pour empêcher cela. »

D'un geste de la main, elle lui envoya un nouveau sort, les paroles se perdant dans l'explosion d'air alors qu'il frappait la pierre à quelques centimètres du prince. Arthur perdit connaissance pour un moment, restant inerte sur place, l'esprit enregistrant seulement le cri horrifié qui atteignit ses oreilles.

"Arthur !"

C'était Merlin... Ce maudit idiot se ruait dans la cour comme l'abruti suicidaire qu'il était. N'avait-il aucun bon sens ? Il aurait dû fuir l'endroit, pas s'y ruer. Mais quand Merlin avait-il eu le moindre instinct de survie ?

Il senti la main de Merlin toucher sa tête pour vérifier qu'il était vivant, mais il était toujours trop étourdi pour bouger. Son maître apparement inconscient mais vivant, le serviteur se redressa et avança de quelques pas vers la sorcière. Que pensait-il pouvoir faire exactement ? Bien sûr, il appréciait et admirait la loyauté et la détermination de Merlin, mais celui-ci marchait vers la mort !

L'instant suivant laissa Arthur confus, ouvrant des yeux bouffis juste à temps pour voir l'expression surprise sur le visage de Morgause... Une minute, surprise ?

Elle déclara, comme perplexe quant à la présence de Merlin devant elle :

« Tu t'es échappé ?... Comment un simple serviteur s'est-il libéré de mes chaînes ? Les créatures de la forêt auraient dû te tuer. »

Merlin, ce Merlin suffisant et impudent, laissa échapper un rire bref avant de répondre d'un ton sarcastique :

« Oh, vous aimeriez le savoir, n'est-ce pas ? »

Sa voix se durcit, sa position se fit tendue, prêt à agir.

« Partez maintenant, Morgause... Je vous préviens, je ne vous laisserai pas détruire Camelot, et je ne vous permettrai pas de faire du mal à Arthur. Partez maintenant et je vous laisserai la vie sauve. »

Les pensées d'Arthur se figèrent. Est-ce que son serviteur venait vraiment de dire ça ? C'était officiel, Merlin avait perdu le peu de tête qu'il avait s'il croyait qu'il pouvait la bluffer pour lui faire cesser son attaque.

Morgause sembla penser la même chose, car elle éclata de rire.

« Toi ? Tu penses sérieusement qu'un pathétique petit serviteur pourrait me vaincre ? »

Elle secoua la tête dans une incrédulité arrogante.

« J'en ai assez de ces bêtises. Acwele ! »

Un éclair de pure énergie sortit de ses doigts, se dirigeant droit vers Merlin qui se contenta de rester là et de regarder. Arthur voulait bouger, crier à son serviteur de s'enfuir ! Mais il ne put trouver sa voix, ne put rien faire d'autre que regarder avec horreur alors que son meilleur ami était sur le point de mourir... Puis cela se produisit, l'instant suivant le lancement du sort de Morgause, Merlin le regarda platement et leva la main.

« Gescildan! »

Une barrière apparut devant lui, le sort de Morgause s'étalant sans dommages sur la surface. Arthur ne put que rester bouche bée sous le choc de ce qu'il voyait. Était-ce de la magie ? Est-ce que Merlin venait d'user de magie ?

Morgause était également choquée, mais elle ne resta stupéfaite qu'un instant avant de commencer à sourire.

« Eh bien eh bien, qu'avons-nous là ? Voici donc comment tu t'es échappé. Pendant tout ce temps, le cher serviteur du Prince Arthur était un sorcier. Je me demande, s'il était éveillé à cet instant, serais-tu aussi prompt à user si ouvertement de ton pouvoir ? Si les défenseurs de Camelot n'étaient pas occupés dans la cité à défendre les forces de Cenred, serais-tu dressé là à m'affronter ? Je ne pense pas.

- Vous avez tort. »

Arthur vit Merlin serrer les poings, les paroles du jeune homme ferventes et assurées.

« Même si vous arrêter ici et maintenant signifiait lui révéler que je suis un magicien, je le ferais quand même. Même si ça devait me conduire à l'exécution, c'est un prix que je suis prêt à payer si c'est ce qu'il faut pour m'assurer qu'Arthur vit assez longtemps pour devenir roi ! Il sera le plus grand roi que Camelot ait jamais connu, et c'est mon destin de m'assurer qu'il vit pour accomplir cela ! Forbearne ! »

Une énorme boule de feu surgit de sa main, Morgause bronchant sous le choc de sa taille avant de conjurer un bouclier juste à temps. Elle se dressa là, son armure fumant légèrement, un peu moins arrogante mais toujours sûre d'elle.

« 'Destin' ? Qu'est-ce qui te rend si sûr de toi ? Pourquoi gâcher ton pouvoir en protégeant le fils d'un meurtrier comme Uther ? Tel père, tel fils... Arthur persécutera la magie aussi sûrement que son père le fait. »

Merlin remua légèrement, la regardant avec une note d'amusement.

« Savez-vous que les Druides ont des prophéties ? Des prédictions sur les temps futurs ? »

Confuse, elle le regarda avec méfiance.

« Bien sûr que je le sais, mais je ne vois pas quelle importance cela a. »

La voix de Merlin était suffisante lorsqu'il répliqua.

« Alors peut-être avez-vous entendu parler de moi... Mon nom est peut-être Merlin, mais les prophéties des Druides me donnent un tout un autre nom... Je suis Emrys. »

Le silence tomba, brisé seulement par les cris de bataille hors des murs du château. Ici, à l'intérieur, il y avait seulement un sentiment de réalité déformée. Lui, Arthur Pendragon, voyait-il vraiment ceci ? … Est-ce que Morgause, la puissante sorcière sûre d'elle, venait juste de reculer d'un pas avec effroi ?Arthur fixa la scène, incapable de comprendre. Elle avait peur de lui, peur de Merlin. Que pouvaient donc dire ces 'prophéties' au sujet de 'Emrys' pour la rendre soudain si hésitante ?

Elle sembla se ressaisir, avant de renifler avec dédain.

« Penses-tu sincèrement que je vais croire ça ? Il est prophétisé qu'Emrys sera le plus grand sorcier qui ait jamais existé. Tu n'es qu'un ridicule petit magicien avec quelques tours dans son sac. Prépare-toi à mourir ! Meurs avec Camelot, Merlin ! »

D'un geste de la main elle convoqua certains des morts-vivants dans la cour depuis l'endroit où ils se tenaient à l'extérieur. Elle les envoya vers Merlin, qui secoua simplement la tête.

« Vous ne direz pas que je ne vous avais pas prévenue... Il pencha la tête, souriant. Je sais qu'ils ont été réveillés par le bâton de Nimueh, pensiez-vous sérieusement que je ne serais pas capable de le repérer alors qu'il est juste sous mes pieds ? Foireann de an Rowan... Le an scathan de beatha agus eag, hiersumie me ! Rud a fhagail ! »

Pendant un moment l'air sembla frissonner faiblement, le cri distant d'une femme résonnant comme s'il venait de loin, suivi par l'étrange sentiment de quelque chose venant d'être irrévocablement brisé. Les squelettes qui avançaient vers Merlin se brisèrent et tombèrent en poussière... comme chacun de leurs semblables dans la cité extérieure.

Morgause haleta, tremblante sous le choc, avant de fixer Merlin à nouveau, une peur à peine dissimulée dans les yeux.

« Le bâton... Comment ? Comment peux-tu... ? Comment peux-tu, toi, un simple gamin, connaître une magie si puissante ?

Merlin croisa les bras, sûr de lui.

« … Vous aimeriez le savoir... Il tendit le doigt vers l'horizon. Relever les morts est une affaire délicate, l'équilibre ne semble pas beaucoup aimer ça... Maintenant partez, avant que je ne change d'avis, et prenez les forces de Cenred avec vous. Vous êtes peut-être prête à tuer de sang-froid afin d'obtenir ce que vous voulez, mais je ne suis pas un meurtrier comme vous... Réfléchissez-y à deux fois avant d'attaque Camelot à nouveau, car je peux vous assurer que vous n'avez pas encore commencé à voir tous les 'tours que j'ai dans mon sac'. Sa voix se durcit. Et soyez prévenue, j'aurai votre soeur à l'oeil... »

Morgause hésita encore un instant, avant de se renfrogner.

« Tu n'as pas fini d'entendre parler de moi. Elle releva la tête, sa voix portée par la magie vers les forces attaquantes. Battez en retraite ! Reculez et battez en retraite ! »

Puis, dans un souffle de vent, elle disparut. Merlin resta dressé là en silence, fixant l'endroit où elle s'était tenue, pendant que derrière lui Arthur luttait contre les sentiments de répulsion et de terreur qui se déchaînaient en lui. Merlin était un sorcier, un puissant sorcier, si puissant qu'il avait réduit à néant le sort de Morgause en quelques mots seulement. Il l'avait fait si facilement, et s'était ensuite dressé là et avait sous-entendu qu'il pouvait faire plus que ça.

Arthur ne pouvait pas y croire, ne voulait pas y croire, même alors que son esprit lui répétait que par les lois de Camelot, Merlin était condamné. Qu'est-ce qui empêchait Merlin de se retourner contre eux, même s'il avait dit la vérité à Morgause ? Comment pouvait-il faire confiance à quelqu'un qui avait caché un pouvoir si terrifiant derrière une façade si maladroite et innocente ? Comment avait-il pu considérer ce... ce menteur comme son ami ?

Ses pensées conflictuelles cessèrent de tourbillonner, lorsqu'il vit Merlin vaciller sur place. Ce fut seulement à ce moment-là qu'il vit ce que Merlin avait caché derrière sa bravade... Son aisance apparente pour arrêter l'armée des morts-vivants avaient été un coup de bluff, il tenait à peine debout ! Il avait bluffé Morgause pour qu'elle fuit, l'avait incitée à croire qu'il pouvait anéantir les forces de Cenred de la même façon qu'il avait anéanti son sort.

Merlin commença à se retourner, vacillant toujours alors qu'il titubait vers lui. Arthur se raidit, incertain quant à ce qu'il devait faire. Que dirait-il à Merlin ? Que pouvait-il dire ? Les choses auraient été tellement plus simples si le sort de Morgause l'avait assommé comme elle et Merlin l'avaient cru. Mais oui !

Arthur ferma les yeux avant que Merlin ne s'approche suffisamment pour voir qu'il avait été éveillé, feignant d'être encore assommé. Il pourrait juger Merlin sur ses prochains actes. Comment allait agir ce sorcier, et que ferait-il alors qu'il croyait le prince devant lui inconscient de ce qui se passait ?

La première chose que fit Merlin faillit faire tressaillir Arthur, lui déchirant presque le coeur. Il entendit Merlin s'arrêter, comme pour déterminer où Arthur était exactement, avant qu'une respiration saccadée annonce sa course chancelante vers le prince.

Arthur sentit des mains tâtonner pour enlever des morceaux de pierre, en traîner d'autres à l'écart alors que des halètements à moitié paniqués révélaient que Merlin essayait frénétiquement de le sortir d'en-dessous de l'éboulement. Après quelques instants supplémentaires, le jeune homme siffla sous l'effort juste avant que le prince n'entende le bruit d'une pierre violemment écartée de lui, le poids disparaissant de sa jambe qui avait été coincée. Heureusement la majeure partie des pierres l'avaient manqué, des morceaux calés au-dessus de lui comme une tente de pierre instable. Seule sa jambe gauche avait souffert d'une réelle blessure, et ce fut réglé un instant plus tard à sa grande surprise.

« Thurhhaele... »

La voix de Merlin était rauque d'épuisement, la douleur dans sa jambe devenant sourde après que le sort eut été lancé. Arthur regrettait à présent sa comédie. Il voulut dire à Merlin de s'arrêter, de se reposer, mais ne put s'y contraindre. Au lieu de ça, il resta inerte tandis que son serviteur, à peine droit, commençait à le traîner jusqu'au château, vers les appartements de Gaius... Le même serviteur qui refusa de quitter son chevet, même quand certains des chevaliers arrivèrent et les portèrent tous deux sur place.

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Traduction du sort pour briser le bâton : « Bâton du Rowan... Par le miroir de la vie et de la mort, obéis-moi ! Brise-toi ! »

Que va faire Arthur ? Dénoncer Merlin ou le couvrir ? Lui dire qu'il connait son secret, ou faire comme si de rien n'était ? Réponse dans une semaine... Pour garder une certaine avance dans les chapitres... J'en suis actuellement à traduire le chapitre 6 (chapitrage) ; s'il y a des volontaires, ayant du temps devant eux (croyez-moi ça prend du temps), je suis disposée à monter une équipe de traduction qui se répartira les chapitres avec une deadline pour chacun. Si ça marche, il est fort possible que le rythme de publication devienne plus rapide. Mais je ne garantis rien.
Encore une fois, ne vous portez pas volontaire si vous avez un emploi du temps chargé. Je n'accepterai aucun étudiant en année d'examens, par exemple. Pour avoir été moi-même dans cette situation je sais que les révisions et les traductions ne sont pas compatibles. Et bien sûr avant d'entrer dans l'équipe il y aura un test pour voir votre niveau...