Disclaimer : Les personnages appartiennent à J.K Rowling. Seule l'histoire qui se base sur des faits présents dans ses ouvrages vient de moi.

Rating : M, mais pas pour tout de suite. Dans le doute, je le mets dès le début.

Paring : Harry James Potter et Draco Lucius Malefoy.

Résumé: Enfin la guerre est finie et Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom est mort. De retour à Poudlard après des vacances loin l'un de l'autre Harry et Draco se rendent compte qu'ils ont des sentiments très forts l'un pour l'autre. Et alors que Drago élabore tout un plan de drague, Harry lui tombe dans les bras.

Emiiliiya : Bah qu'est-ce qui t'as pris aussi de prendre un tel pseudo ! xDD et merci.

Sweet-girly-eclipse : Mercii =)

EloHPDM : J'apprécie aussi de voir un Draco frustré. Et j'espère que ce chapitre te plaira.

OoOoOoOo

CHAPITRE V LA MUSIQUE SUR LAQUELLE NOUS DANSERONS ETERNELLEMENT

« Encore une journée pourrie ». En rentrant de ces vacances de Noël, Harry et moi avions retrouvé la joie de se lever tôt, d'aller en cours, d'être séparés toute la journée et d'être constamment observés ! Merveilleux. Néanmoins, nous passions nos soirées ensemble et c'est ce qui nous a permis de tenir jusqu'au mois de juin. Jusqu'aux ASPIC. Naturellement, nous les avons eus et avec mention O de plus. Nous somme retournés vivre à l'appartement et après avoir passé un mois en croisière nous avons sincèrement réfléchi à ce que nous voulions faire de nos vies.

En premier, Harry voulait acheter une maison dans un endroit sympathique à l'écart de la ville. Il souhaitait acquérir un petit manoir qu'il pourrait relier au monde sorcier grâce à une cheminée et à une zone de transplanage dans le jardin. Étant donné qu'après 4 mois de recherche rien ne lui plaisait, nous avons nous-même dessiné les plans de notre future demeure. Elle fût bâtie en moins de deux mois. Encore deux autres pour la décorer et nous avions notre chez nous.

Entre temps, Harry s'était décidé à vivre du quidditch. C'était la première chose qui lui avait permis de se sentir libre et il voulait continuer à se sentir libre. Il devient donc attrapeur d'une grande équipe d'Angleterre et moi son premier fan. J'assistais à tous ses matchs. Personnellement, j'avais repris la tête de la Malefoy Compagnie. Tout un empire à fructifier. Je léguais quelques parts à Mère afin qu'elle puisse elle aussi continuer à mener la vie qu'elle voulait. Harry et moi ne manquions pas d'argent et nous faisions souvent des dons à toutes sortes d'organisations: Les orphelins de la guerre, la SALE, ainsi que des organisations moldus.

Eh oui, cela faisait maintenant 4 ans qu'Harry et moi étions ensemble et surtout cela faisait 12 jours qu'on m'avait interdit de le voir pour une durée de 2 semaines et cela était insupportable. Même lors de grands matchs, nous ne restions séparés que 3 ou 4 jours. Mais là 14 jours ! Trop c'était trop. Toutes mes journées me semblaient pourries sans lui. D'un mouvement rageur, je rejetais les couvertures du lit de l'une des chambres d'amis de Théodore, enfilai ma robe de chambre et sorti. Je me dirigeai vers le salon et la cheminée. Je pris une grosse poignée de poudre et prononça distinctement « Manoir des serpents ».

Et c'est ainsi que je réapparu dans notre salon. Harry n'y était pas. Je montais au premier et entrai dans notre chambre. C'était la seule pièce que nous avions redécoré à l'identique de celle de l'appartement. Sous la porte de la salle de bain attenante à la chambre filtrait de la lumière. Je m'approchais silencieusement quand un « crac », signe d'un transplanage se fit entendre.

« Monsieur Malefoy, que faites vous ici Monsieur ?

– Dobby ! Je suis venu vérifier qu'Harry allait bien et toi que fais-tu dans notre chambre ?

– Excusez-moi Monsieur mais Monsieur Harry Potter a demandé à Dobby des serviettes Monsieur.

– Très bien. Une idée me vînt. Une idée serpentarde. Prends ta soirée Dobby, je m'occupe des serviettes.

– Monsieur est trop bon ».

Il me tendit les serviettes et disparut dans le même « crac » sonore. Je savais que c'était mal. Harry m'avait demandé de ne plus lui parler, de ne plus le voir, ni de chercher à entrer en contact avec lui pendant 14 jours. J'avais tenu 12 jours, je trouve que je méritais une récompense. Ou au moins un remerciement mondial. Harry me manquait. Énormément. Et je ne voulais plus m'endormir sans sentir son corps contre le mien, ses bras autour de ma taille, nos jambes entremêlées. Non je ne voulais pas et un Malefoy a toujours ce qu'il veut. Toujours.

Exceptionnellement on passe du point de vue de Draco à celui d'Harry :

Encore une journée pourrie ! Ron et Hermione ont passé la journée avec moi à me dire qu'entre Draco et moi ça n'avait pas l'air d'être la joie. On est séparés depuis 286 heures, bien sûr que ça n'allait pas. Et dans l'espoir de me détendre un peu, je m'étais fais couler un bon bain chaud avec plein de petites bulles. La pièce avait tellement été chauffée que c'est la première fois que j'avais l'impression de transpirer en prenant un bain. Mais cette sensation était agréable et me détendait. Je me prélassais tranquillement en m'adossant contre la baignoire et fermait les yeux.

On tapa faiblement à la porte. Ça devait être Dobby qui apportait les serviettes. Je baissais les yeux vers la mousse, apparemment les bulles avaient tenu bon. J'en attirais quand même vers le bas de mon ventre. Hors de question que Dobby me voit vêtu comme Adam. J'entendis la porte s'ouvrir et refermais les yeux pour me concentrer sur les battements lents de mon cœur. Rien de mieux pour se détendre. La porte se referma peu de temps après, j'en déduis que Dobby avait posé les serviettes à ma portée. Draco me manquait vraiment mais bon apparemment ces 2 semaines éloignées l'un de l'autre étaient essentielles. Mais je ne pouvais n'empêcher de penser à lui. A nous.

Au bout de quelques minutes, je me décidais à sortir du bain. Je n'allais pas y passer toute la nuit non plus et il devait être 22h bien passées maintenant. Alors que je jouais une dernière fois avec la mousse dans mes cheveux je sentis quelqu'un se pencher sur moi, un visage à quelques centimètres au-dessus de mes cheveux. Merde ! Comment avais-je fait pour ne pas sentir cette présence avant ? J'aurais du m'en douter, Dobby ne part jamais sans un « autre chose pour vous faire plaisir Monsieur? ». Merde de merde de merde ! Je mettais mentalement en place tous mes boucliers et préparais quelques sort de défense, non mortels, que je pouvais utiliser sans baguette.

Puis lentement je relevai la tête et ouvrit les yeux. En face de moi, un torse d'homme. Un torse que je connaissais. Je regardais de fines gouttelettes perler sur la peau de cet homme puis relevais encore ma tête afin de rencontrer ses yeux. Et là je tombai sur deux orbes d'un gris d'une pâleur insoutenable presque blanc. Tout le monde pensait, à tord d'ailleurs, que les yeux de Draco sous d'intenses émotions devenait d'un gris sombre comme de l'argent en fusion. Mais moi non. Ses yeux devenait d'un gris laiteux, deux orbes brillantes, rien que pour moi. Voir ses yeux me fit me poser deux questions :

- L'homme, apparemment torse nu, dans ma baignoire était-il Draco en train de rompre sa promesse ?

- Où était-ce un rêve des plus appréciable ?

Pour savoir, il n'y avait qu'un seul moyen : goûter cet homme ! Je posai mes mains sur ses hanches et pus constater avec bonheur que sa peau état fraîche. Fraîche, et lisse au toucher. Une peau parfaite comme il dirait. Je levai les yeux sur son visage et le vis en train de me sourire. Je continuai à le regarder tout en approchant mes lèvres de son torse et je lui donnai quelques coups de langues rapides près du nombril. Ses mains qui jusque là étaient posées de part et d'autre de moi contre la baignoire, descendirent le long de mon cou et de mon dos en une caresse provocatrice. Il arrêta lorsque ses mains se posèrent à son tour sur mes hanches.

Il m'enlaça en soufflant au creux de mon cou puis remonta ses mains devant en massant mes flancs puis en posant ses mains sur mes tétons. Ce petit effleurement fit réagir l'ensemble de mon corps qui se raidit et mes tétons se durcirent. J'avais envie de lui à tel point que mon sexe me paraissait particulièrement douloureux en cet instant précis. Il se tassa dans l'eau sans me lâcher et se pencha sur moi avant de prendre en bouche délicatement ces petits bouts de chair. Il en mordilla un puis suça l'autre. Je frissonnai de tout mon corps et me raccrochai à ses épaules pour ne pas perdre l'équilibre et surtout pour ne pas perdre le contact avec ses lèvres.

Il se détacha de mon torse et remonta son visage vers moi. J'allais à sa rencontre. Je l'embrassai doucement et caressai ses lèvres de ma langue que je sentis s'écarter pour moi. Je lui saisis le visage à deux mains et l'embrassai plus passionnément, le goûtai. Il se redressa laissant échapper un son mi-gémissement, mi-rire. Je respirais si profondément que je tremblais légèrement. Les battements de mon cœur s'affolaient de plus en plus sans que je puisse les calmer. Puis en descendant mes mains dans le bas de son dos, je me rendis compte qu'il portait toujours son jean qui de toute évidence était très tendu. Je ne pus m'empêcher de sourire fièrement.

Il se releva sûrement dans l'intention de l'ôter mais je ne lui laissais pas le temps. Je l'effleurai du plat de ma main, le touchant à peine, mais cela suffit à lui arracher un doux gémissement. Souhaitant rendre ce moment plus sensuel et érotique, je posai mes lèvres sur la bosse déformant sa braguette et frottai mon visage contre lui. Un son plus rauque s'échappa de sa gorge. Je relevai les yeux pour voir qu'il avait rejeté sa tête en arrière et fermait les siens. Il profitait bien du moment. Je défis prudemment la fermeture de son jean et le lui arrachai pratiquement provoquant son rire. Un rire que j'appréciais tant !

Puis j'enserrai sa virilité entre mes doigts et pressai fortement. Il frissonna appuyant ses mains sur mes épaules afin de ne pas perdre l'équilibre à son tour. Brusquement, il me releva et m'attira à lui pour me donner l'un, sinon le, baiser le plus vertigineux de ma vie. Mon corps vibrait littéralement de plaisir. Décidément il voulait que je perde la tête. Il s'accroupit en glissant sensuellement le long de mon corps, ses bras se maintenant autour de mes hanches. Il me léchai le bas du ventre à petits coups de langue rapide tout en descendant ses mains pour qu'elles aillent caresser mes fesses. Puis, il posa une main sur chacune de mes cuisses et me força, si on peut dire, à écarter les jambes. Sa main glissa alors entre mes fesses.

Alors que son doigt dessinait des cercles autour de mon intimité, sa langue se balada sur ma hanche gauche qu'il savait sensible. Il descendit de sa langue le long de ma cuisse en posant de ci, de là des baisers plus chauds les uns que les autres. Un de ses doigts glissa alors en moi pendant que mon cœur ratait un battement ou deux. Il embrassa l'intérieur de mes cuisses en laissant une trainée humide derrière lui. De son autre main, il caressait ma virilité de façon plus ou moins appuyée. Il me torture ! Divinement certes, mais il me torture.

Draco, car ça ne pouvait être que lui pour être aussi sadique, se releva et se pencha pour m'embrasser langoureusement. Un deuxième doigt rejoignit le premier et ils calquaient leurs mouvements sur celui de sa langue décuplant mon plaisir. Puis tout à coup, il retira ses doigts et passa ses mains derrière mes cuisses afin de me soulever. Instinctivement, mes jambes enserrèrent ses hanches et se nouèrent dans son dos renforçant le contact entre nos corps. Il se pressa contre moi, frottant son érection contre mes fesses me faisant languir encore un peu plus. Je lui mordis affectueusement le creux du cou pour lui faire comprendre que je voulais plus, je ne faisais absolument pas confiance à ma voix et puis j'étais trop occupé à gémir de toute façon.

Et il s'enfonça en moi, sauvagement, rapidement en poussant d'un coup sec. Puis il stoppa tout mouvement me laissant le temps de m'habituer. Mais après 4 ans de sexe intensif avec lui j'étais plus qu'habituer et mon corps se détendit rapidement et il put reprendre ses mouvements après un coup de hanche de ma part. Il allait et venait doucement au début mais plus le plaisir montait plus ses coups étaient rapides et forts. J' haletais et gémissais de plus en plus encourageant chacun de ses mouvements. J'approchai mes lèvres de son visage et embrassai son cou, ses tempes et d'un baiser furtif ses lèvres. Je n'avais pas assez de souffle pour l'approfondir.

Au moment où une vague de plaisir allait me parcourir, il se retira brutalement et sortit de la baignoire puis de la salle de bain. Il me fallut bien 2 bonnes minutes pour me rendre compte de ce qu'il se passait. Pris d'une colère intense, je sortis de la baignoire et rejoignis la chambre dans la ferme intention de tuer ce blondinet après avoir fini ce qu'il avait commencé. Il ne pouvait pas me laisser ainsi ! J'entrai dans la chambre en fracassant la porte de la salle de bain et je figeais. Il était là sur le lit allongé me fixant une lueur sadique et amusée dans les yeux.

L'enfoiré ! Ne pus-je m'empêcher de penser très fort. Je grimpai sur le lit et me dirigeai vers lui. Je plaçai mes jambes de part et d'autre de sa taille et m'empalai directement sur lui renouant avec le plaisir. A cet angle, la pénétration est plus profonde et mon corps vibra sous l'intensité de l'ardeur qui enflammait mes reins. Ses mains glissaient le long de mon corps et caressaient tout ce qu'il pouvait atteindre. Je bougeai de plus en plus vite au bord de l'explosion. Je le chevauchai et il savait que ça me plaisait. Il finit par placer ses mains sur mes hanches m'aidant à bouger à un rythme qui devenait de plus en plus insoutenable.

« Je t'aime, me souffla-t-il en prenant en main mon sexe et le caressant avec vitalité ».

L'orgasme m'atteignit de plein fouet, me permettant de me libérer enfin. Deux coups de reins plus tard, Draco en fit de même. J'adorai la sensation de le sentir se libérer en moi, de sentir sa semence chaude dans mon antre. Et je m'effondrai sur lui sentant mon cœur pulsait contre le sien. Nous restâmes immobiles quelques minutes profitant de l'instant présent et nous reposant l'un dans les bras de l'autre. Puis je roulai sur le côté et me serrai contre lui.

« Eh bien, c'était ….

– Exactement ! Il n'y a pas de mots pour décrire ce que j'ai fait, dit-il en me prenant dans ses bras et en posant un baiser sur mon front.

– Tu n'as vraiment pas pu attendre 2 semaines. Franchement Dray, tu exagères. Encore 2 jours, c'est tout ! Tu devais tenir encore 2 putain de jours.

– Et c'est toi qui va te plaindre ? Je trouve qu'avoir résisté aussi longtemps est déjà assez suffisant ! Et rappelle-moi déjà pourquoi je ne pouvais pas te toucher ?

– Parce que c'est ainsi dans la tradition moldu, on ne doit pas se voir les jours précédent le mariage.

– Et rappelle-moi lequel de nous deux est moldu ? Aucun ! Donc on s'en fout.

– Oui, mais …

– Mais rien. Je t'aime Harry et rien ni personne ne me séparera de toi. Ni même une tradition moldu aussi stupide que celle-ci. Alors on va passer les deux derniers jours ensemble, se marier ensemble et vivre toute notre vie ensemble. Est-ce assez clair ?

– Oui ! Je le veux. Je t'aime Draco.»

Il sourit tendrement et m'embrassa une dernière fois et entremêla ses jambes aux miennes avant de sombrer dans les bras de Morphée. J'attirais la couverture à nous, nous recouvris et posa ma tête sur son torse, m'endormant au son des battements calmes de son cœur. Car c'est sur cette seule musique que lui et moi nous danserons éternellement.

THE END

Et voilà, c'est fini. Mon premier « THE END » . J'espère que vous avez appréciez. Et à bientôt peut-être ! ;)