Cette fic n'est qu'une traduction de la superbe histoire de Archer24

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Je ne possède rien. Ni Twilight, ni la fic.

Si il y a des expressions étranges que vous ne comprenez pas, je m'en excuse. J'essaie de traduire fidèlement l'histoire originale.

EPOV

C'était plus calme qu'aucune nuit à Chicago devrait l'être, presque comme si elle retenait son souffle.

Je traçais le tour de ma tasse de café d'un air absent alors que je m'empêchais de laisser échapper un soupir exaspéré.

Je vis un des officiers qui était dans le fond du van avec moi étouffer un bâillement et tenter de regarder sa montre sans que je ne le voie.

Je fis semblant de ne pas le remarquer, je ressentais la même chose. Nous avions été à l'extérieur de ce bâtiment toutes les nuits pendant des semaines, la seule raison pour laquelle nous étions toujours ici était que l'on pouvait souvent compter sur mon intuition.

Bien que je n'ai pas été un agent du FBI aussi longtemps que d'autres, ce n'était pas un secret que j'étais bon à mon travail ; assez bon pour convaincre le capitaine que je n'avais pas besoin de partenaire. Mon nom avait gagné en célébrité à chaque criminel attrapé. J'avais pris en charge affaire après affaire, revenant avec les criminels menottés. Mais je n'étais pas satisfait; ils ne me donnaient pas l'affaire que je voulais. J'avais regardé pendant des années les plus anciens du FBI s'arracher les cheveux de perplexité à chaque diamant, peinture ou autre gros montant d'argent volé. Après avoir essayé tout ce qu'ils pouvaient pour l'attraper, ils la passait à un autre agent. J'avais commencé à rassembler des informations pendant mon temps libre juste parce que je ne pouvais pas résister. Ce ne fut qu'après avoir rassemblé autant d'informations que possible et après avoir cartographié chacune des locations que j'ai commencé à voir un profile. Beaucoup de monde au bureau de Chicago pensait que c'était une idée ridicule, que le Voleur Écarlate n'avait pas de profile, mais le capitaine avait décidé de me donner une chance.

C'était il y a huit mois.

A chaque fois que j'y étais presque, le Voleur Écarlate me glissait entre les doigts, emportant des peintures et des bijoux sans prix avec lui. J'allais avoir besoin de faire une sorte de pause avec cette affaire si je la gardais. Sinon, mes chances d'attraper le voleur inatteignable seraient finies, et je doute que j'obtiendrais un autre essai.

Je secouais la tête pour me clarifier l'esprit et pris une gorgée de mon café maintenant froid et grimaça au goût amer.

Après à peu près une heure, j'avais l'impression que je frottais constamment mes yeux pour les garder ouverts.

Je portais la tasse de café à mes lèvres, la recrachant presque sur moi quand les alarmes commencèrent à sonner autour de moi. Je me levais immédiatement, jetant mon café quelque part et ouvrit les portes coulissantes du van.

Je courrais aussi vite que mes jambes pouvaient le faire vers le bâtiment à soixante étages à travers la vie de nuit occupée des rues du centre-ville de Chicago.

Le bâtiment appartenait au chef de la direction de BYS Assurance, un homme vraiment riche, et le propriétaire de peinture très très chères.

Je pouvais déjà entendre les sirènes de la où j'étais ainsi que plusieurs officiers de polices; je me précipitais à l'intérieur du bâtiment, passa le poste de sécurité vide, sortant mon pistolet pendant le processus.

Ils avaient réactivé l'ascenseur, qui avait été coupé pour la nuit, et nous commençâmes à nous diriger vers le 57ème étage.

C'était difficile de contenir mon impatience.

J'avais placé de multiple officiers de police au 57èeme étage là où était la peinture.

Le plan était d'attendre que le voleur essaye et vole la peinture, et de l'attraper pendant l'action. J'avais trié sur le volet les hommes qui la garderaient en attendant que le voleur tombe dans le piège.

Je passai les portes de l'ascenseur après qu'elles se soient ouvertes, trop lentement à mon goût. La sonnerie des alarmes du bâtiment arriva plus fort à mes oreilles en dehors du sanctuaire de l'ascenseur.

Je courrais le long du couloir et débarqua dans le bureau du coin.

J'arrêtai mes foulées.

Le sentiment de succès que j'avais ressenti lorsque les alarmes avaient commencé à sonner partit instantanément.

Là, menottés les uns avec les autres au bureau, étaient les officiers que j'avais précédemment placé. Ils avaient des scotchs sur la bouche.

Mes yeux s'élargirent d'étonnement et d'horreur.

Je me tournai rapidement, mes yeux se déplacèrent vers l'endroit où la peinture aurait du être.

A la place, dans son emplacement, il y avait un cadre vide, ouvert et pendant sur ses charnières, avec un morceau de soie écarlate accroché au cadre.

La carte de visite du Voleur Écarlate.

Je me dépêchai et détacha les hommes, rageur et déçu. J'arrachai le scotch de la bouche d'un; il grimaça.

"Bordel, qu'est-ce qu'il s'est passé !" hurlai-je.

Il respirait bruyamment lorsqu'il répondit, "Il est sorti de nulle part. Il n'est pas resté plus d'une minute." Il semblait frustré et honteux..

"Il est parti depuis combien de temps !" criai-je.

"A peu près dix secondes avant que vous n'arriviez." me dit-il, désignant la porte de la tête.

Je sorti brusquement de la salle, criant au reste des policiers de les détacher et de descendre en bas du bâtiment et de couvrir toutes les issues. Je n'allais pas le laisser partir.

La police couvrait l'entrée, il n'y avait aucune issue que le voleur puisse emprunter, peut-être que l'espoir n'était pas perdu après tout.

Mon doigt était à un centimètre de bouton du bas quand je l'entendis.

Une porte claquer.

Mon regard se dirigea brusquement vers la gauche, mes yeux remarquant une porte où était marqué ''Escaliers''.

Mes yeux s'élargirent, j'abandonnai l'ascenseur et ouvrit brutalement la porte menant au escaliers et commença à courir.

Je tournai au coin des escalier et j'aperçus de justesse une botte passant la porte du toit.

'Où peut-il donc aller comme ça ?'

Tenant fermement mon pistolet dans une main, je poursuivis le voleur.

Je débarquai sur le toit, laissant la porte aller se cogner contre le mur.

Là, se tenant nonchalamment au milieu du toit, il y avait le voleur.

Il portait une cagoule projetant de l'ombre sur son visage, le dissimulant.

"On ne bouge plus !" hurlai-je par dessus le bruit du vent, pointant mon arme vers lui avec les deux mains.

Mes mots ne semblèrent avoir aucun effet sur lui, puisqu'il commença simplement à marcher à l'autre bout du toit.

"J'ai dit on ne bouge plus!" hurlai-je plus fort.

Il continua juste de marcher plus loin.

Il leva quelque chose qu'il tenant dans la main et le place sur son dos. C'était une boîte en forme de tube.

Mes yeux s'agrandirent.

'La peinture'

"Stop ! Vous ne pouvez aller nulle part!" hurlai-je encore, me rapprochant, mon pistolet toujours pointé fermement sur lui.

Une nouvelle fois, il ne sembla pas m'entendre, il s'approcha encore plus jusqu'à ce qu'il se tienne à une quinzaine de centimètre du rebord.

"Monsieur ! Arrêtez et lâchez la peinture!" Je me rapprochais, gardant mes yeux sur lui. Il ne s'échapperait en aucunes façons.

Ce que je dis sembla enfin attirer son attention.

Il leva la tête et regarda dans ma direction comme s'il me remarquait pour la première fois. Je regardais sa main gantée se lever et retirer la cagoule de son visage.

Je sentis ma mâchoire tomber alors que je voyais l'apparition de boucles brunes soyeuses.

'Putain de merde'

Le Voleur Écarlate n'était pas un homme.

Mon pistolet se baissa de lui-même, je ne pouvais toujours pas voir les traits exacts de son visage à cause de l'obscurité, mais cela ne m'empêcha pas de remarquer qu'elle était attirante.

Elle dézippa le trench-coat qu'elle portait, révélant une paire de pantalon moulant noir et un col roulé noir.

Pardessus cela, elle portait ce qui ressemblait à un harnais avec beaucoup de sangles et des mousquetons.

Avec la peinture toujours accrochée dans son dos, elle se pencha en avant et accrocha un mousqueton à une corde avec laquelle elle s'arnacha promptement avec précision.

Le vent fouettait ses cheveux au travers de son visage alors que je la vis lever le regard vers moi; les seuls traits que je pus distinguer fut un petit éclat brillant que la lumière avait réfléchi sur ses dents alors qu'elle faisait un grand sourire.

Tout me revient d'un coup.

"Stop !" Ma voix, et mon esprit, semblaient avoir finalement recommencé à fonctionner; je commençais à courir sur le toit vers elle.

Lorsque je fus à presque cinq mètre d'elle, elle me lança un sourire en coin, me salua avec deux doigts et fis un pas en arrière par dessus le rebord du bâtiment.

"Merde !" hurlai-je, m'arrêtant de justesse de tomber par dessus rebord tandis que mes mains s'accrochèrent à l'endroit où elle avait été un moment auparavant.

Mes yeux cherchèrent dans la nuit noir en dessous de moi, ne voyant rien à part la corde qu'elle avait utilisé pour sauter alors qu'elle continuait de tourner à travers la poulie qu'elle avait installée sur le toit. Il n'y avait aucun moyen que je puisse l'arrêter.

"Fait chier !" jurai-je, mais le vent l'emporta.

J'ouvris mon portable pour appeler et voir si quelqu'un de la police avait été capable de la choper lorsqu'elle avait atteint la rue, mais je me rappelai que j'avais placé tout le monde à l'entrée pour arrêter le voleur quand il descendrait.

La corde s'arrêta de tourner dans la poulie.

Le Voleur Écarlate était parti.