Disclaimer : les personnages appartiennent à JKR

Béta : Tania Sama


Chapitre 8

« Comme tu ressembles à ton père, mais tu as les yeux de ta mère… »

« Lâches-moi, espèce de taré ! Non mais c'est quoi ça ? J'ai une vie de merde pendant vingt cinq ans et puis tout d'un coup, hop ! J'ai un parrain qui, en plus, se tape depuis trente ans la mère de mon petit ami. Et tout ça dans le plus grand secret, bien sur ! C'est n'importe quoi ! Je n'ai plus besoin de toi ! C'était avant qu'il fallait me chercher. J'ai tendance à être quelqu'un de gentil et calme, mais trop c'est trop ! »

Harry se dressait rouge de colère alors que Sirius plus pâle que la mort semblait se recroqueviller sur lui-même à chaque mot. Narcissa, Lucius et Draco semblaient paralysés par l'éclat d'Harry, tandis que Severus, confortablement installé sur un canapé sirotait tranquillement le whisky qu'il s'était servi.

Le silence devenait épais et Harry tremblait de la tête aux pieds suite à sa grosse colère. Ce fut alors qu'il réalisa que ce qu'il venait de dire était vraiment vexant pour la mère de Draco et il se retourna vers son petit ami avec inquiétude.

Draco était resté sans réaction. Il comprenait parfaitement Harry. Croire pendant vingt cinq ans qu'on est seul au monde et découvrir tout à coup qu'on a un parrain et que ses parents se souciaient de lui, c'est un peu trop. Par contre, il ne comprenait pas pourquoi il le fixait avec cet air désolé. Comme s'il avait dit quelque chose contre lui… Puis tout à coup il comprit et bondit sur Harry pour l'enlacer.

« Ce n'est rien, Harry. Tu n'as fait que dire la vérité. Ma mère se tape ton parrain qui est, en plus, son cousin… » dit-il en jetant un regard noir à sa mère occupée à réconforter Sirius.

Lucius avait rejoint Severus sur le canapé et s'était servi à son tour un verre avant de profiter du spectacle, confortablement installé.

Narcissa, en colère, se dirigea droit sur son fils, l'allure menaçante, « je comprends que tu sois choqué mais ce n'est pas une raison pour parler aussi mal. Continue et, tout adulte que tu sois, je te flanque une bonne fessée ! »

Cette femme était terrifiante, pensa Harry qui, sans y réfléchir, fit barrage de son corps devant Draco, même s'il ne le pensait pas vraiment en danger. Quoique l'idée de la fessée, dans d'autres circonstances, était quelque chose à étudier sérieusement. Il secoua la tête pour se sortir de ses pensées perverses.

Quant à Sirius, sans le soutien de Narcissa, il s'écroula dans un fauteuil en marmonnant dans sa barbe, « pardon James et Lily, je suis nul, vous n'auriez jamais du me confier votre fils… un nul… indigne de votre confiance… »

« Tu trompes mon père avec ton cousin… ou ton cousin avec mon père… Je ne sais plus…Tout ça pour cette histoire d'héritage » se lamentait Draco. Puis tout à coup une idée horrible fit jour dans son esprit.

« Ho non ! Ne me dis pas que ton cousin est mon père ! » Hurla-t-il.

A ces mots, Narcissa s'écroula sur le fauteuil à coté de Sirius qui se lamentait toujours mais qui, en voyant sa détresse, passa un bras autour de ses épaules.

A cet instant, la porte du salon claqua violemment et une Hermione échevelée (enfin plus que d'habitude) et éternuante, fit son entrée. Elle n'arrivait pas à reprendre son souffle et Harry inquiet se dirigea vers elle.

« Hermione ! Qu'est-ce qui-t-arrive ? » lui dit-il en la tapotant dans le dos ce qui, reconnaissons le, était bien inutile pour faire passer une crise d'éternuements, mais le pauvre Harry ne savait plus ou donner de la tête avec l'entrée d'Hermione qui venait rajouter au bazar ambiant.

« J'ai trouvé ! » cria-t-elle toute excitée puis ajouta plus calmement en direction d'Harry, « ce n'est rien, juste la poussière dans le grenier, si tu veux mon avis, il n'a jamais vu un aspirateur depuis au moins cent ans »

Severus se frottait les tempes alors que Lucius demandait très sérieusement, « elle se prend pour Archimède ? » et que Sirius répondait « Idiot ! Elle n'est pas dans son bain »

Une voix froide résonna alors coupant toutes les récriminations en cours.

« Ça suffit ! Tout le monde assis et personne ne dit plus rien jusqu'à ce que je lui donne la parole » dit Severus d'une voix qui dépassait à peine le murmure.

Et le silence se fit instantanément, tout le monde (pour ceux qui étaient debout) se précipitant sur le siège le plus proche. Harry comprit alors la terreur qui saisissait ses étudiants lorsqu'il prenait cette voix meurtrière en cours.

Hermione, qui était suicidaire, tenta, « Professeur Snape, la communication que j'ai à vous faire est de la plus haute importance… »

« Je n'en doute pas, Melle Granger, mais pour l'instant tout le monde va parler à son tour et les autres vont écouter en SILENCE. J'espère que vous n'y voyez aucun inconvénient ? » dit Severus sur un ton qui n'admettait aucune contradiction. Hermione, finalement pas si suicidaire que ça, se renfrogna mais resta silencieuse sans faire plus d'histoires.

Severus poussa un soupir de soulagement et s'installa confortablement dans son fauteuil, savourant quelques secondes le calme revenu.

« Bien. Si nous commencions par rassurer Draco sur son ascendance, Narcissa tu as la parole… »

« Draco, sache que tu es bien le fils de Lucius mais que je n'ai jamais, JAMAIS, trompé Sirius. Je suis loin de la femme de petite vertu que tu imagines. Je suis amoureuse de Sirius depuis aussi loin que je m'en souvienne et j'ai toujours su que je ferais ma vie avec lui, mais les circonstances ont fait que nous avons du nous cacher… Quoi qu'il en soit, il était hors de question que je le trompe avec un autre homme » dit Narcissa en refoulant les larmes qui menaçaient de couler.

« Alors quoi ? » demanda Draco en prenant son air le plus ironique, « l'opération du Saint Esprit ? Ho ! Un rite Vaudou ou l'intervention d'une sorcière, pourquoi pas ? ». Il leva un sourcil en attendant la réponse de sa mère, chez qui la colère avait remplacé les larmes.

« L'insémination artificielle. Crétin obtus ! Tu connais ? » dit-elle avec rage en se levant d'un bond.

Draco se leva à son tour en fulminant de plus belle. « Crétin obtus ? Alors que vous m'avez mené en bateau pendant vingt cinq ans ? Parents indignes, oui ! »

« Ça ne t'a jamais semblé bizarre que tes parents habitent des appartements situés dans deux ailes opposées du Manoir? Tu n'as pas trouvé étrange qu'ils ne s'embrassent jamais? Ou ne montrent jamais le moindre signe de tendresse ou d'intimité, même en privé? » intervint Lucius d'une voix calme avant que son épouse ne tue leur fils unique, auquel il était bien plus attaché qu'il ne le laissait paraître.

« Au début, je croyais que c'était comme ça pour tout le monde. Ensuite, j'en ai juste déduit que vous étiez particulièrement froids » répondit Draco en haussant les épaules.

« Et lorsque tu as découvert ma liaison avec Severus? » demanda Lucius en levant un sourcil sarcastique (Harry se dit d'ailleurs qu'il remportait la palme du plus beau lever de sourcil). « Tu ne t'es jamais demandé pourquoi ta mère l'acceptait si bien? Ni pourquoi son cousin était pratiquement toujours là?» continua-t-il impitoyablement.

Draco se rassit sous le coup de la réalisation qui le frappait. C'était vrai qu'il ne s'était jamais posé de questions, ou plutôt, qu'il n'avait jamais voulu s'en poser. Il aurait du s'en douter...

Il sentit Harry prendre sa main et la serrer. Son point d'ancrage... Peu importait ce qu'avaient fait ses parents, il l'avait lui et c'était tout ce qui comptait. Soulagé, il fit un sourire à Harry pour lui montrer qu'il allait bien, puis s'excusa auprès de sa mère qui le prit dans ses bras.

« Tu sais Draco, Lucius, Sirius et Severus t'ont toujours protégé et considéré comme leur fils. Ils m'ont tous les trois suivis jusqu'à m'en rendre folle pendant ma grossesse. Ils ont suivi tes premiers pas... Ton premier copain... Tu ne le savais pas mais, en fait, tu avais autour de toi, trois pères hyper protecteurs ».

Severus renifla avec dédain pour minimiser les propos de Narcissa et Harry laissa une larme couler, une unique larme, en pensant à ce que Draco avait manqué alors que lui aurait rêvé en avoir juste un... juste un père.

Draco resserra sa main autour de celle d'Harry en signe de soutien.

« Il n'en reste pas moins que jamais je ne gâcherai ma vie comme vous avez gâché la votre pour une question d'héritage. Je préfère perdre la fortune des Malfoys que de cacher ma relation avec Harry. Je n'ai pas changé d'avis » dit-il d'un ton de défi qui fit sourire sa mère et grincer des dents son père.

Hermione se redressa et ouvrit la bouche, mais Severus l'interrompit avant qu'elle n'ait pu dire le moindre mot.

« Tss, tss, Melle Granger, ce n'est pas encore votre tour. Sirius, si tu expliquais à ton neveu pourquoi tu n'apparais que maintenant dans sa vie ».

Hermione se renfonça en boudant dans son siège et Sirius se leva, manifestement bouleversé. Ce qui fit râler Lucius « aucune retenue, on lit ses émotions comme un livre ouvert... ». Sirius se contenta de lui envoyer un regard noir et de se diriger résolument vers Harry. Il se retint au dernier moment de lui prendre les mains.

« Harry, il faut d'abord que tu saches que tes parents t'aimaient plus que tout. Tu étais tout pour eux et pour moi aussi… »

« Mais alors pourquoi… » le coupa Harry.

« Laisse le finir, Harry » dit alors Severus d'une voix douce qui lui valut des regards étonnés auxquels il répondit par un rictus sarcastique qui dissuada quiconque de faire une remarque.

« Lorsque l'avion de tes parents s'est écrasé en décollant de New York, je faisais des fouilles au fin fond de la forêt amazonienne ». Il s'interrompit devant le regard étonné d'Harry puis précisa « Je suis archéologue… et la nouvelle a mis un mois pour me parvenir. Lorsque je suis rentré en catastrophe, je t'ai immédiatement cherché et l'avocat de tes parents m'a dit que tu étais chez ta tante, puisque c'était ta seule famille, et qu'elle avait demandé ta garde qui lui a été accordée car je ne m'étais pas présenté. Je ne savais même pas que Lily avait une sœur, elle ne parlait jamais de sa famille. Je me suis immédiatement rendu chez ta tante qui m'a dit que tu n'étais pas là et que ce que tu faisais ne me regardait pas puisqu'elle avait obtenu ta garde. J'ai fait un scandale et j'ai forcé la porte, bien décidé à te reprendre, mais j'ai du me rendre à l'évidence, tu n'étais pas là. Entre temps, ta tante avait appelé la police et j'ai finalement reçu une injonction du tribunal m'interdisant de t'approcher ».

« Et tu en es resté là ? » demanda Harry avec de la déception dans la voix.

« Pas du tout ! » répondit vivement Sirius d'une voix indignée. « Puisque je ne pouvais plus m'approcher, j'ai engagé un détective privé qui a surveillé ta tante pendant deux ans. A la fin, il m'a dit qu'il ne pouvait rien faire de plus, il n'y avait aucune trace de toi et la police ne voulait rien faire. Rien dans la manière d'agir des Dursleys ne montrait la présence d'un enfant autre que le leur chez eux. J'ai donc abandonné cette piste et j'ai cherché où ils avaient pu t'envoyer, sans succès. Mais où étais-tu ? »

« Dans le placard sous l'escalier » répondit Harry d'une toute petite voix. « Je n'en sortais que pour faire des corvées dans la maison et recevoir les corrections de mon oncle si je cassais quelque chose… ou même sans raison… A dix ans, j'en ai eu marre des coups et j'ai erré de foyer en foyer en donnant un faux nom pour ne pas être découvert. Je savais que ma seule chance de m'en sortir était de faire des études. Je me suis plongé assidument dans les livres pour rattraper mon retard et c'est à cette période que j'ai rencontré Ron et Hermione, ils m'ont donné une raison de vivre et de me battre… ». La voix d'Harry se cassa et Sirius se précipita pour le prendre dans ses bras. Harry se laissa aller à pleurer dans les bras de son parrain qui déposait une multitude de baisers sur ses cheveux en lui caressant le dos et en murmurant tout un tas de paroles de réconfort. Cela finit par exaspérer Draco qui récupéra son petit ami pour le consoler.

Hermione avait les larmes aux yeux en se rappelant de cette période où Harry cachait aussi bien son identité que son corps sous des vêtements trois fois trop grands pour lui. Elle s'était douté qu'il avait subi de mauvais traitements mais il n'avait jamais voulu en parler. Elle se rappelait à quel point il avait été difficile de lui faire admettre qu'il avait de la valeur et qu'il comptait pour eux. Il avait repris son vrai nom en entrant à la fac parce qu'il était majeur et que son oncle et sa tante ne pouvaient plus le récupérer.

En voyant le regard qu'échangeait Draco avec son père, elle comprit qu'ils allaient s'occuper des Dursley et elle sourit à cette merveilleuse idée, d'autant que connaissant la réputation de Lucius, ils ne s'en remettraient pas.

« Mais pourquoi a-t-elle fait ça » balbutia Harry « si ma tante ne voulait pas s'occuper de moi, pourquoi a-t-elle empêché Sirius de me récupérer ? »

« Elle ne voulait pas de vous mais elle ne crachait pas sur la fortune des Potters qu'elle aurait récupéré si son plan avait marché » dit Lucius d'une voix dure qui surprit tout le monde mais encore plus Harry qui le regardait les yeux écarquillés, « la fortune des Potters ? » demanda-t-il d'une voix tremblante.

« Lorsque je vous ai vu réapparaitre au bras de mon fils alors que Sirius vous avait cherché pendant des années, j'ai fait quelques recherches. Avec mes relations ce n'est pas très difficile » dit-il d'un air auto-suffisant qui fit lever les yeux au ciel à Draco.

« Tu n'es pas au tribunal, pas besoin d'effets de manches » se moqua Severus pour le ramener sur terre.

D'une façon très mature, Lucius lui tira la langue, choquant terriblement Draco qui n'avait jamais vu son père se conduire de cette façon.

« Rabat joie ! Je pense que le plan des Dursleys était de casser Harry de façon à ce qu'il leur laisse le plein contrôle sur la fortune des Potters. Ils avaient déjà accès à un compte courant qui contenait suffisamment d'argent pour pourvoir à son entretien et à ses frais de scolarité, mais ce n'était rien par rapport au reste. La fortune des Potters est encore supérieure à celle des Malfoys » expliqua Lucius.

« Mais pourquoi m'avoir gardé en vie ? » demanda Harry qui n'en revenait pas. Toutes ces années de privation alors qu'il était riche.

« Parce que vos parents avaient prévu qui si vous étiez empêché de réclamer votre héritage, tout irait à des œuvres de charité. S'ils voulaient profiter de l'argent, ils devaient vous maintenir en vie. Vous avez mis fin à leur rêve en vous enfuyant » répondit Lucius.

« Et maintenant, nous allons leur faire payer et ils vont rendre tout ce qu'ils vous ont volé » dit Severus avec délectation. Il reçut un regard approbatif de toutes les personnes présentes dans la pièce. Et en voyant l'air mauvais et sournois sur le visage de Draco, Harry se dit qu'il ne les lâcherait pas tant qu'ils ne seraient pas à la rue. Il les plaindrait presque, tout étant dans le « presque ».

Toute cette affection qu'il recevait, même du sombre Severus, lui réchauffait le cœur et il décida de détendre l'atmosphère.

« Et bien Draco, il semblerait que ma boutade de tout à l'heure se révèle vraie. Je vais subvenir à tes goûts de luxe pendant les prochaines années »

Draco se contenta de sourire à l'idée qu'Harry envisage de vivre avec lui pendant les prochaines années.

« Une promesse est une promesse Harry, il fallait réfléchir avant de parler. Je crois que je me ferais très bien à l'idée d'être un homme entretenu »

Draco embrassa tendrement Harry, faisant fondre Sirius, Hermione et Narcissa, alors que Lucius s'effondrait dans un fauteuil en grognant à l'idée que la fortune des Malfoys disparaitrait avec lui et peut-être même plus tôt, si Narcissa, contaminée par l'ambiance décidait de divorcer.

« Loin de moi l'idée de ne pas apprécier toute cette guimauve dégoulinante, mais je crois, Melle Granger que vous avez une communication de la plus grande importance à nous faire » dit Severus d'un ton plein de sarcasme.

« Ha oui ! » dit Hermione se sortant rapidement de son attendrissement. Elle prit le temps de s'éclaircir la voix avant de poursuivre. « J'ai l'immense regret de t'apprendre, Draco, que tu n'auras pas l'occasion de devenir un homme entretenu car tu conserveras ta fortune ».

Elle s'enfonça dans son fauteuil pour apprécier les réactions à la bombe qu'elle venait de lâcher et prit un air particulièrement satisfait.

« Quoi ? » hurla Lucius en se levant d'un bond. « C'est impossible ! Les meilleurs avocats en droit des successions se sont penchés sur ce putain de testament sans trouver la moindre faille. Et vous, petite avocate stagiaire, vous en avez trouvé une ? Je suis curieux de voir ça ! »

« Lucius, langage ! » s'écrièrent en même temps Severus et Narcissa. Cri auquel Lucius se contenta de hausser les épaules.

« Tous vos avocats avaient parfaitement raison, le testament est inattaquable » dit calmement Hermione.

Lucius ouvrait et refermait la bouche sans réussir à sortir un mot. Hermione le prit en pitié et continua son explication.

« Abraxas Malfoy n'avait aucun droit de faire ce testament, il ne s'appelait même pas Malfoy car il n'avait jamais été reconnu par son père. Mais comme à l'époque la parole du chef de famille faisait foi, personne n'a pensé à le contester. Tout le monde étant bien persuadé qu'il était le fils ainé des Malfoy. C'est pour ça qu'il a fait ce testament, pour se venger, en obligeant tous les Malfoys à venir à se marier et à faire un enfant. Le seul testament valable est celui de son père qui désigne simplement son descendant ainé comme bénéficiaire de tous ses biens… »

Lucius était effondré dans son siège et Narcissa les yeux écarquillés répétait sans cesse « je peux épouser Sirius, plus rien ne m'en empêche… »

« Bravo Melle Granger, vous êtes une jeune personne fort intelligente » la complimenta Severus et Harry crut bien que son amie allait s'évanouir sous le plaisir de se faire complimenter par cet homme, ce professeur, reconnu et compétent.

« Bien. Je vais devoir me résigner à l'idée de ne pas devenir un homme entretenu » dit Draco en poussant un soupir que démentait le grand sourire qui illuminait son visage. « Je vais chercher quelque chose dans ma chambre et nous pourrions rentrer, je crois que la journée a été riche en émotion et tu as désormais tout le temps d'apprendre à connaître ton parrain ».

Proposition à laquelle, Harry souscrit avec plaisir. Il se sentait totalement épuisé après sa colère et sa crise de larmes. Il n'avait qu'une envie, retrouver son lit.

Confortablement blotti dans les bras de Draco, Harry lui demanda « c'est quoi, l'enveloppe que tu as été chercher dans ta chambre et que tu as donné à Hermione ? »

Draco fit un grand sourire machiavélique « Ho rien du tout, c'est juste une vidéo de Blaise à la fête de fin d'année, je l'ai donné à Hermione pour qu'elle la fasse passer à Ginny »

Harry se doutait bien que ce n'était pas tout mais il était beaucoup trop fatigué pour cuisiner Draco maintenant, il s'enfonça doucement dans le sommeil, heureux comme il ne l'avait jamais été.

Draco quant à lui, souriait comme un dément en pensant à la vidéo qui montrait Blaise portant en tout et pour tout une ceinture de bananes et des filles qui se battaient pour mettre un billet dans sa ceinture. Son sourire redoubla lorsqu'il pensa au post-it rose qui l'accompagnait :

Un Malfoy se venge toujours !

FIN


Le bonus de Tania :

… Puis tout à coup il comprit et bondit sur Harry pour l'enlacer. (Il est trop choux ! je veux le même !)

Lucius avait rejoint Severus sur le canapé et s'était servi à son tour un verre avant de profiter du spectacle, confortablement installé. (J'adore ! confort et noblesse oblige…mouahaha)

Il secoua la tête pour se sortir de ses pensées perverses. (Mouahaha ! ouais mais à noter quand même ! mais trop mimi de protéger son amour ! *.*)

« Ho non ! Ne me dis pas que mon père est ton cousin ! » Hurla-t-il. (Ho lala ! mais quelle embrouille ! pire que amour, gloire et beauté !^^)

« L'insémination artificielle. Crétin obtus ! Tu connais ? » Dit-elle avec rage en se levant d'un bond. (lol et on voit l'éducation mère/fils en direct lol)

« Laisse le finir, Harry » dit alors Severus d'une voix douce qui lui valut des regards étonnés auxquels il répondit par un rictus sarcastique qui dissuada quiconque de faire une remarque. (Lol pourtant il est sexy avec sa voix douce *.* bave)

Harry se laissa aller à pleurer dans les bras de son parrain qui déposait une multitude de baisers sur ses cheveux en lui caressant le dos et en murmurant tout un tas de paroles de réconfort. (Hey ! je veux bien que tu peux enfin le faire mais bon, il est a drago maintenant !) Cela finit par exaspérer Draco qui récupéra son petit ami pour le consoler. (Lol, qu'est ce que je disais^^')

« la fortune des Potters ? » demanda-t-il d'une voix tremblante. (Encore plus monstrueux que je le craignais ! non seulement y a négligence d'enfant, mais en plus ces déchets de l'humanité voulait l'argent de sa famille ! drago et Lucius vont bien me laisser une place dans l'équipe de vengeance, non ?)

« Et maintenant, nous allons leur faire payer et ils vont rendre tout ce qu'ils vous ont volé » dit Severus avec délectation. (Brrr ! j'en tremble d'excitation^^ Severus qui se délecte d'une vengeance….*.* bave !) Il reçut un regard approbatif de toutes les personnes présentes dans la pièce. (Plus un ! moi je suis cachée derrière le canapé^^)

Draco embrassa tendrement Harry, faisant fondre Sirius, Hermione et Narcissa, (et crépiter le flash d'un appareil photo dernier cri)

« J'ai l'immense regret de t'apprendre, Draco, que tu n'auras pas l'occasion de devenir un homme entretenu car tu conserveras ta fortune ». (Tadam ! allez, dites c'est qui la meilleure !)

. « C'est impossible ! Les meilleurs avocats en droit des successions se sont penchés sur ce putain de testament sans trouver la moindre faille. Et vous, petite avocate stagiaire, vous en avez trouvé une ? Je suis curieux de voir ça ! » (holla ! on se calme sexy lulu ! tu va savoir, et faire la fête a Severus, heu avec Severus hihi^^)


Et voilà, encore une de finie ! Merci pour tous vos commentaires qui me font toujours très plaisir et peut-être à bientôt…