Bonjour à tous! Je vous présente ma nouvelle histoire. «La nouvelle ère» n'est pas abandonner, je pense que mes confrères auteurs me comprendront si je dis qu'écrire une fic ne permet pas de mettre toutes les idées qui se bousculent dans ma tête! Donc une deuxième pour faire le lien me fera du bien!

Je vous souhaite une bonne lecture! Kiss

Vérité.

Les couloirs de Poudlard étaient bien silencieux, et pourtant, des dizaines de personnes se pressaient pour rejoindre la grande salle, où Dumbledore les attendait. Personne ne faisait attention à Harry, et pour cause, il se trouvait sous sa cape d'invisibilité. Il était assis sur un appuis de fenêtre dans le hall du chateau, et regardait les élèves passer silencieusement. Le matin même, ils avaient eut l'annonce du retour de Voldemort dans la gazette du sorcier.

Penant ce temps à l'infirmerie, Hermione et Ron se remettaient toujours de l'escapade au ministère de la magie. Cela faisait deux jours... deux jours que Harry avait perdu Sirius. Au cours de cette nuit, sans doute la pire qu'il lui eut été donné de vivre, il avait appris qu'il était vraiment l'élu.

-Un futur meurtrier, ou victime... pensa amèrement le garçon. Comment pourrais-je ne serait-ce qu'effleurer Voldemort alors que Lestrange m'a dominé d'un bout à l'autre de notre combat... Même Malfoy est plus fort que moi, c'est une certitude. Après tout, il n'est pas juste derrière Hermione pour rien. Peut être devrais-je arrêter toute cette comédie? Ou dois-je la continuer? C'est un fait avéré: personne ne croit en ma capacité à surmonter un tel fardeau. Peut être est-ce mieux ainsi... La surprise sera d'autant plus grande...

Un fin sourire s'étira sur les lèvres de Harry, un sourire sans joie, froid. Comment réagiraient-ils, en découvrant que je suis tout, sauf un sorcier de classe moyenne, un sorcier risible à la vue de ses résultats?

Harry sauta de la fenêtre puis se dirigea calmement vers l'infirmerie.

Il y a tout de même une chose que je ne m'explique pas... J'ai tout de même repoussé une centaine de détraqueurs grâce à un seul et unique sortilège. Pourtant, je n'ai réussit qu'une seul fois à lancer un patronus de cette puissance. J'avais ce sentiment, ce jour là... Comme si tout était possible. Je sentais même la magie pulser en moi, je l'ai sentit s'extraire de tous les pores de ma peau au moment où je criais l'incantation. Pourquoi ne l'ais-je sentit qu'à ce moment là? C'est une chose que je me dois d'eclaircir. Et, foi de sorcier, je trouverais!

Il faut que je m'organise pour cet été. Avoir un contact avec l'extérieur sans que personne ne le sache. Comme ça je pourrait poursuivre mes recherches, d'autant plus importante maintenant que je sais ce qu'il m'attend... Mais comment? Il me reste une semaine pour trouver...

Harry pénétra dans l'infirmerie, Ron et Hermione qui discutaient calmement se turent à son arrivée.

-Comment vas-tu Harry? demanda Hermione avec une pointe d'anxiété dans la voix, comme craignant une explosion de colère du survivant.

-C'est vous qui êtes blessés, pas moi, lança-t-il en passant rapidement la question. Vous vous sentez mieux? Pomfresh n'est pas trop dure avec vous?

Hermione sembla perturbée par le ton très froid de Harry, si bien qu'elle ne put répondre, Ron s'en chargea.

-A part le fait qu'elle nous fasse boire des potions immondes, tout va bien!

Harry hocha simplement la tête avant de poursuivre.

-Dumbledore fait son discours devant toute l'école en ce moment même. Il est sûrement en train de prôner l'unité entre tous sous le regard moqueur de Malfoy comme d'habitude.

Hermione acquiesça d'un hochement de tête, se rendant compte que Dumbledore ne faisait en effet que de se répéter, même si tous ces discours était différents les uns des autres.

Harry fit demi-tour voyant que personne n'avait de chose à raconter et marcha en direction de la sortie.

-Je vais à la bibliothèque, j'ai une chose ou deux à vérifier, faites-moi signe lorsque vous sortirez.

Et il s'en alla aussi rapidement qu'il était arrivé. Ron et Hermione se regardèrent quelques instants, échangeant un regard lourd de sens.

Il semblerait que la mort de Sirius ait affecté Harry bien plus qu'ils n'avaient pu l'imaginer...

Une semaine s'était déroulé depuis la mort de Sirius. Demain, tous les élèves repartiraient chez eux. Mais pour le moment, Harry se trouvait dans la bibliothèque, sa cape d'invisibilité posée sur la table à côté de lui, au cas où le concierge, Rusard, aurait l'idée de passé à quatre heure du matin vérifié si la bibliothèque était vide.

Depuis le début de sa scolarité, Harry se réveillait tout les jours à quatre heures du matin pour venir lire à la bibliothèque. Oh bien sûr, il aurait pu le faire en pleine journée, mais c'était une habitude qu'il avait acquérit au cours de sa plus tendre enfance, lorsque sa famille d'adoption l'accusait de vouloir volontairement blesser le petit Dudley en ayant des notes bien supérieures à celui-ci. A vrai dire, il avait toujours eut les meilleurs, jusqu'à ce que son oncle et sa tante le menace de le mettre à la porte s'il ne laissait pas Dudley être meilleur que lui. Il avait accepté, sans avoir vraiment le choix. Après avoir subit les coups de Dudley pour avoir de meilleurs résultats que lui, Harry avait subit également les moqueries de son cousin et ses amis pour ses mauvais résultats. Souhaitant échapper aux foudres de Dudley, Harry n'avait pas le choix. Ca ne serait ni un coin de la court, dont «Big D» était le roi, ni la cantine, dont son cousin était le plus gros client, ni les couloirs, car les professeurs ne le toléraient pas. Il ne restait donc que la bibliothèque, le seul endroit où il ne pourrait jamais croiser Dudley, même des ses pires cauchemards.

Ainsi, le «survivant» s'était découvert une passion pour la lecture. Et rompre ses habitudes aurait été trop dur en arrivant à Poudlard.

Mais alors, pourquoi se cache-t-il alors que Dudley n'est plus là? Harry avait remarqué une chose. Etre dernier, c'est subir les moqueries de tout le monde, se faire insulter de cancre à longueure de journée. Etre premier n'est pas frocément une place enviable non plus. Après tout, les professeurs ont toujours plus d'exigence envers le premier de la classe. Quand il rate, il déçoit. Quand il réussit, ça n'étonne pas. Alors pourquoi ne pas être au milieu? Rater sans décevoir, surprendre quand on réussit!

Harry avait cette conception des choses, c'est pour cela qu'il était au milieu, excellent quelque part, execrable autre part.

Il était encore plus satisfait de ce choix lorsqu'il avait appris qui il était réellement, et ce que l'on attendait de lui. Le moment de se dévoiler, il pourrait frapper un grand coup...

-Bon... J'en ai assez! Une semaine que je cherche! Rien ne m'a jamais autant posé problème! Je suis sensé être puissant, et pourtant je n'arrive toujours pas à faire des sortilèges plus poussé que la moyenne! Rien à voir avec le combat de Dumbledore et Voldemort dans l'atrium... Même Hermione est plus puissante que moi, mais ce n'est pas elle qui doit vaincre le seigneur des ténèbres.

Harry était vraiment frustré. Depuis son départ de l'infirmerie il y a presque une semaine, il cherchait la raison de cette exploit avec les détraqueurs en troisième année, mais rien. Même la réserve lui faisait défaut pour la première fois. Pourtant Merlin sait qu'il avait cherché. Mais absolument rien n'était dit sur une soudaine explosion de magie ou quelque chose de ce genre.

Soudain une phrase lui vint en tête. C'était une phrase qu'il venait de penser il y a seulement quelques secondes.

-Je suis sensé être puissant... Je suis sensé être puissant... Je suis sensé être puissant... Je suis sensé être puissant... Je suis sensé être puissant...

Peut-être que... Peut-être que je le suis réellement! Enfin... peut-être que mes pouvoirs sont... bloqués, et que ce jour là les circonstances ont fait que j'ai pu les utilisés à pleine puissance!

Ce serait comme si...comme si elle était bridée! Comme ces motos moldus que les jeunes veulent conduire. Oui peut-être devrais-je chercher dans cette direction.

Harry entreprit donc les recherches sur ça. Pendant plus d'une heure, il fouilla dans une dizaine de livre, sans rien trouver. Pris par le désespoir, il prit un enième livre, Mystère de la magie noire, et une phrase lui sauta aux yeux.

La magie noire peut être utilisée de bien des façons. Mais la pire d'entre elle, porte le nom d'horcruxe. De toute les magies, c'est sans doute la plus atroce et la plus grandes des magies. Un horcruxe est un objet ou un etre vivant dans lequel un sorcier va placer une partie de son ame. A la mort du sorcier, son âme quittera son corps, montant aux cieux, le laissant pour mort. Cependant, la partie d'âme qui fut précédemment déchirée puis placé dans un objet survivra, assurant ainsi la sauvegarde du sorcier qui pourra par la suite réapparaître.

Harry eut un pressentiment affreux.

-Voldemort en a créé. C'est pour cela qu'il n'est pas définitivement mort il y a quinze ans, pensa-t-il.

Des images parcoururent son esprit, comme des flash. Ginny inerte sur le sol de la chambre des secrets. Le corps abominable de Voldemort avant son retour dans le cimetière. Quirell possédé...

-Merlin cet idiot de seigneur des ténèbres en a créé plusieur... Bon même si ce n'est pas ce que je cherchais, c'est une découverte cruciale pour la suite, vitale même... Je me demande si Dumbledore est au courant...

Poursuivant sa recherche sur ces fameux horcruxes, Harry tomba sur un texte interessant. Une anecdote plus précisément.

Prêchant la pureté du sang comme de nombreux Dark Lords, Lord Killian, qui fut maître de son temps au XVIème siècle, assura sa domination en privant ses opposant et rivaux d'une partie de leur magie, reduisant ainsi leurs capacités à celles d'un sorcier moyen. Ce fut un né-moldu du nom de Bevelle qui le détruisit grâce à un maléfice à base moldu(Fista), inspiré par les fusils moldu. Bevelle devint par la suite ministre de la magie...

Ainsi il était très probablement victime d'un maléfice visant à brider sa magie.

Pourquoi faut-il toujours que lorsque je cherche quelque chose de précis, je trouve autre chose d'important? En tout cas, maintenant que je sais quel est le problème, il me faut la solution... Déjà six heures... Je dois rentrer pour que Ron ne se rende compte de rien. Je vais embarquer quelques livres, ça passera inaperçu non?

Rangeant rapidement les quelques livres «empruntés» dans sa besace, il revêtit sa cape d'invisibilité puis sortit discrètement, prenant bien soin de replacer les maigres protections sur la réserve.

Quelques heures plus tard, dans le Poudlard express, Harry se mettait en quête d'un compartiment libre pendant que Ron et Hermione executaient leur rôle de préfet. Le tout dernier compartiment du train était vide, le survivant s'y précipita donc, jeta sa valise dans le porte bagage, puis s'installa confortablement sur la banquette. Il sortit un livre qu'il avait subtilisé en toute innocence la veille, puis commença sa lecture.

Avant qu'il n'ai pu finir son paragraphe, la porte du compartiment s'ouvrit brusquement.

-Mais qu'est-ce que...Malfoy? Il doit m'en vouloir pour l'emprisonnement de son cher père. Même avec ma baguette, il m'éclatera, Crabbe et Goyle sont là également. J'ai aucune chance, pas encore... Bon faire preuve de diplomacie...

Harry avait pensait tout ce stratagème en une seconde à peine, dégaina sa baguette et la pointa sur le groupe avec une confiance et une arrogance apparante.

-Mais pourquoi tu fais cette tête! Tu appelles ça de la diplomacie Potter? Il a juste un peu plus envie de t'écraser maintenant... Bravo!

-Malfoy! S'exclama Harry en lui lançant un regard glacial. Drago lui rendit son regard avec le savoir faire des Malfoy, c'est à dire cent fois plus convainquant que celui de Harry, qui déglutit intérieurement.

-Tu vas payer pour ce que tu as fait à mon père Potter! Cracha-t-il.

-Mais je ne lui ai rien fait. A part peut-être lui envoyer un impédimenta qui lui a fait dévaler un escalier avant d'être arrêté...

C'est ça bien joué continue de le rabaisser, comme ça tu devras sortir du compartiment sur un brancard couvert d'un long drap blanc...

-Tu es idiot Potter. Les Détraqueurs ont déserté Azkaban, mon père sera très vite libre. Et toi en attendant je vais te régler ton compte.

-Même si ton père peut s'évader, tu crois qu'il va garder tout le respect que le ministère avait pour lui? Et sa place?

Drago blanchit sensiblement, fit un pas dans le petit compartiment suivit de Crabbe et Goyle, puis ferma la porte.

Trois sorts fusèrent alors dans un concert de rugissement de la part des Serpentards, alors que Harry invoquait un bouclier un peut plus élaboré que le protego.

-MILANO! Hurla Harry, faisant apparaître comme un drap jaune translucide entre lui et ses opposants. Les sortilège des deux gorilles furent stoppés dans un crépitement sonore alors que le sortilège de découpe de Malfoy franchit le bouclier du survivant comme s'il n'existait pas.

Une profonde coupure apparut sur son bras gauche déchirant le tissu de sa robe, lui coupant le souffle. Il agita sa baguette pour jeter un informulé, et un rayon bleu nuit fonça sur Goyle qui fut expulsé du compartiment en passant à travers la porte dans un vacarme épouvantable, sans même avoir le temps de réagir. Harry enchaîna avec un deuxième informulé vers Drago pendant que celui-ci jetait un sort à Harry, les deux sort se rencontrèrent, déviant l'un des maléfice sur Goyle qui tomba sur le sol comme victime d'un malaise.

Harry n'attendit pas et relança un sortilège sur Malfoy. Ce dernier évita le rayon d'un mouvement gracieux, preuve d'une éducation à base de duel.

-FELLO! Rugit Malfoy en pointant Harry.

Le survivant sentit plusieurs de ses cotes se briser alors qu'il était projeté contre la fenêtre qui se brisa sur le coup. Sa tête heurta le haut de la fenêtre, et il tomba sur le sol du compartiment, complètement sonné. A peu de chose près il aurait pu passer par la fenêtre et en finir avec la vie.

-Et bien Potter! Tu as l'air plus intelligent quand tu es en danger. Tes informulés étaient vraiment impressionnants. Dommage que tu ais été face à quelqu'un entrainé par le bras droit du Seigneur des ténèbres... Je sais qu'il te veut, c'est tout ce qui m'empêche de t'achever maintenant. Mais au moins tu auras eu ce que tu méritais.

Il s'avança vers le survivant et lui envoya un violent coup de pied au visage qui le propulsa sur le dos.

-Malfoy... souffla Harry en se mettant sur le côté pour cracher du sang. Je te donne jusque novembre pour te joindre à moi... Harry recracha une nouvelle fois du sang puis poursuivit de sa voix rauque à cause de ses cotes cassées. Sinon je te pourrirais la vie.

Malfoy éclata de rire en entendant les paroles d'un homme qui était complètement à sa merci. Il n'entendit pas les bruit de course qui se rapprochaient du compartiment, ainsi que les cris qui intimaient de laisser le passage dégager.

Malfoy cessa de rire, l'expression encore figeait lorsqu'il vit Harry se redressait comme si de rien était, et s'asseoir sur la banquette. Il cracha à Nouveau du sang, puis tourna son regard vers Malfoy.

-Et si par malheur tu prends la marque Drago, souffla-t-il pas plus fort qu'un murmure, je te tuerais dans l'heure où je l'apprendrais...

Même si Malfoy avait sans conteste le dessus sur Potter, il était térrifié. Peu de personne aurait pu se relever avec ce que le survivant avait prit. Le sortilège Fello était une blessure magique, qui provoquait des douleurs atroces partout dans le corps, et plus encore à l'endroit touché. La tolérance de Potter à la douleur devait être phénoménale.

En plus de ça, le fait qu'il se fasse appeler par son prénom, venant de la part de son ennemi juré, sonnait comme le pire des avertissements qu'il pouvait recevoir. Il sut à l'instant même que Potter ne plaisantait pas, et que rien ne l'arrêterait. Mais s'il était terrifié, il n'en laissa rien paraître, et comme Harry un peu plus tôt, un sourire arrogant apparut sur son visage.

-Merci de te soucier de ma santé Potter, mais je crois qu'entre le seigneur des ténèbres et toi, le choix est vite fait. Vous n'êtes même pas comparable. A ton avis Potter, qui gagnerait entre un hiboux et un dragon?

Malfoy n'eut pas le temps de rajouter quoi que ce soit avant que Hermione n'entre dans le compartiment et le bombarde de maléfices. Ron et quelques autres comme Neville, Dean, arrivèrent juste à leur suite pour constater les dégâts.

Hermione se précipita sur Harry en voyant qu'il était couvert de sang, son sang. Sa robe était déchirée, laissant apparaître une plaît sanglante au thorax dans laquelle on pouvait voir un os. La jeune fille faillit rendre son déjeuner en voyant ça et demanda à l'aide.

-QU'ON APPELLE UN PROFESSEUR! HARRY EST GRAVEMENT BLESSE!

-Rogue... Souffla Harry. Potion... reconstruction...

Elle rabattit un pan de la robe sur Harry lorsque Ron voyant la plaie ne parvint pas à se retenir comme Hermione l'avait fait. Pendant ce temps, un Gryffondor de septième année qui appartenait à l'AD envoya un patronus vers le chateau pour demander ce que Harry avait souhaité.

Ils attendirent plusieurs minutes avant que le professeur Rogue n'apparaisse à la porte du compartiment. Il regarda directement Malfoy, Crabbe et Goyle, et s'aperçut que leurs blessures étaient mineures. Il les laissa donc comme cela pour le moment. En se tournant vers Harry, il fit unmouvement pour écarter Hermione et se pencha pour l'examiner. Il blanchit en voyant la plaie au thorax.

-Potter, avait vous entendu l'incantation du sort de Malfoy?

-Fe...Fello...

-Non c'est impossible Potter, vous ne pourriez même pas parler!

Il sortit sa baguette, l'approcha de la plaie, et murmura une étrange incantation. Le sang s'échappa alors vivement de la blessure et Harry crispa ses mains sur la robe d'Hermione à côté de lui. Elle lui prit la main pour le calmer alors que Rogue arrêtait l'enchantement conscient du mal que ça faisait au jeune homme.

-Fello... Murmura Harry sous l'emprise d'une grande douleure. La torture du briseur, un mage... noire du XIIIème qui aimait voir souffrir ses victimes avant... avant de les dévorer avec ses acolytes... Provoque des Souffrances... dans tout le corps...soigner...pas magie...potion de reconstruction...

Le professeur de potion regarda Harry avec de grands yeux, il sortit des fioles de sa poche, et les versa une à une dans la gorge du jeune homme. Doucement la plaie se referma dans un bruit horrible lorsque les os se restructurèrent. Bientôt, la blessure serait un mauvais souvenir pour tout le monde, y comprit Rogue, qui sortit du train avec un affreux doute à l'esprit. Comment Potter, l'élève pitoyable qu'il était, pouvait avoir connaissance de l'histoire de ce sortilège, et de la potion de reconstruction, étudiée uniquement à partir de la septième année? Après avoir réanimé les Serpentards, il les emmena avec lui, et tous l'entendirent leur hurler dessus lorsque le train repartit.

Le reste du trajet se passa sans encombre, Hermione restant aux petits soins du survivant qui avait une banquette pour lui tout seul, avec les genoux d'Hermione comme oreiller, pour le plus grand bonheur de Ron Weasley.

L'arrivée à la gare surprit Harry, qui avait un comité d'acceuil digne d'un président. L'ordre quasi complet l'attendait sur le quai. Après un rapide coup d'oeil vers ses amis pour s'assurer qu'ils ne diraient rien à propos de l'évènement survenu dans le train, Harry salua tout le monde, aussi chaleureusement qu'il put, c'est à dire, un simple sourire on ne peut plus basique.

-On est venu pour parler un petit peu à ta famille Potter, grogna Maugrey. C'est eux derrière?

Harry aquiesça après avoir jeté un coup d'oeil à sa famille.

Il se dirigèrent donc vers la famille qui semblait outrée par le comité d'acceuil du jeune homme.

-Bonjour Monsieur, lança Arthur Weasley en s'adressant à Vernon. Nous vous ramenons Harry. Nous espérons que vous serez aimable et conciliant avec lui, car il a eu une année difficile.

-Ouai, grogna Maugrey. Vous avez intêret à bien le traîter, compris Dursley?

Vernon qui était déjà rouge de colère, vira au violet sous la menace.

-Vous croyez m'impressionner?

-Pourquoi est-ce qu'ils en rajoutent tout le temps? J'en ai assez de toute cette protection, qu'on me laisse tranquille à la fin! Sinon je vais devenir comme Ron et craquer pour des insignifiantes provocations.

-Laissez professeur, c'est inutile, l'interrompit Harry. Ils sont toujours raisonnable avec moi. Après tout je suis encore en vie non? Je vous donnerais des nouvelles, promis, ajouta-t-il en voyant que son intervention ne portait pas ses fruits.

-Bien Harry Chéri, souffla Molly en le prenant dans ses bras. Repose-toi bien.

-Merci Mme Weasley.

Saluant tout le monde d'un geste de la main, il allait se tourner vers sa famille quand Hermione l'attrappa dans une étreinte à couper le souffle.

-Ecris-moi Harry, dit-elle, l'anxiété se lisant sur son visage.

-T'inquiète pas, je le ferais.

Ron qui jusque là s'était tenu silencieux ne put supporter cet acte d'amitié dont Harry avait le privilège et pas lui.

-Au faite, Harry s'est fait attaquer par Malfoy dans le train, lança-t-il d'un ton joyeux.

-QUOI? Crièrent plusieurs voix.

-Harry, c'est quoi cette histoire? Demanda Lupin.

-Rien, une petite chamaillerie entre étudiant, c'est tout. Pas d'inquiétude.

-Qu'est-ce qui lui prend à Ron! Il ne va pas dire que la jalousie lui fait faire des chose aussi idiote? Merlin ça promet. Et vu le regard noir de sa promise ça ne va pas s'arrêter là...

Ron qui capta le regard d'Hermione rougit encore plus et poursuivit:

-Il avait quand même des cotes brisées ainsi que le nez!

-Qu'est-ce que je disais... Par les fondateurs il mérite un sort bien placé.

-HARRY! S'exclama Molly.

-Tout vas bien, mes cotes sont en pleine forme, mon nez également, il me tarde juste d'aller me reposer chez moi... S'il vous plaît...

-Je veux un topo complet sur cette histoire dès que l'on se revoit Harry, lança Lupin avec colère.

-Vous n'aurez qu'à demander à Ron, on dirait qu'il a besoin de parler en ce moment, lança Harry calmement non sans laisser un regard noir pour Ron.

-Tu ne comptais même pas nous en parler? Dit le loup avec une pointe d'exaspération.

-Pour quoi faire? Vous inquiéter? Inutile je vais bien. Maintenant les Dursley m'attendent. Je dois y aller.

Sans attendre de réponse, il se retourna vers sa famille qui s'impatientait, et les suivit vers la sortie. Montant dans une voiture flambant neuve, il ne remarqua pas un jeune homme blond le suivre discrètement et rentrer dans un taxi pour continuer sa poursuite.

La route fut longue pour Harry qui regarda pendant une heure le paysage défiler, jusqu'à reconnaître les traits particulièrement identiques des maisons de son quartier.

Montant directement dans sa chambre pour s'y reposer, il indiqua à sa tante qu'il ne mangerait pas ce soir, trop fatigué.

Au bout de la rue, un chauffeur de taxi se demandait comment il était arrivé dans la banlieue éloignée de Londres alors qu'il se rapellait d'être dans l'attente d'un quelconque client à la gare King's Cross. Il ne vit pas dans son rétroviseur un jeune homme blond disparaître soudainement sous une cape d'invisibilité.

§§§§§§§§FIN§§§§§§§§

Alors qu'en avez-vous pensé? Le début vous satisfait-il? faites-moi par de vos impressions! biiiiiiz