Putain de journée merdique, dans ma famille merdique, oui, je les aime mais merde, cette vie est vraiment ennuyeuse.

Emmet joue avec sa console pendant que Rose se peint les ongles, Esmée est dans son jardin s'amusant à retourner la terre pour le plaisir de ses roses, Alice me fait plus que chier en me rabâchant son « besoin » d'aller à Paris pour un défilé, bien, elle peut aller où elle veut, le souci c'est qu'elle veut m'y trainer. Assward est en plein rapport sexuel avec son putain de piano, sérieux, je commence vraiment à me poser des questions sur lui, cet instrument semble lui servir de substitut et franchement, je ne comprends pas. J'en ai parlé avec Peter, il ne l'a pas rencontré, mais il m'a dit qu'il était peut être le genre homo refoulé qui se voile la fasse en enfilant un masque de victime du romantisme, j'ai voulu l'aider, je lui ai proposé de rejoindre Peter et Char pour passer quelques jours avec eux, histoire de... ben, de se dépuceler, ce serait déjà bien dans son cas, bordel! Comment on peut être puceau à cent huit ans? Je me demande si ce mec essaye de battre un record, d'ailleurs, je pense qu'il n'a pas besoin d'essayer, la merde! Il a déjà gagné! Rien que de penser à lui, j'en ai mal à la bite, et mes couilles sifflent de frustration en pensant aux siennes, je ne peux pas imaginer un jour sans sexe, alors, plus d'un siècle? Y'a pas moyen de la baise que ça m'arrive!

Bref, j'ai eu pitié, mais ça n'a pas marché, il m'a répondu qu'il attendait l'amour, quand je le vois agrippé à son piano, je me demande s'il est possible d'être en amour avec un morceau de bois, attendre l'amour, hein? Ben putain, je connais pas une salope aussi ennuyeuse que lui, une peau à la retraite peut-être? Bref, s'il continu, sa frustration va me tuer, je me dis que sa romance n'est pas prête d'arriver. J'ai même pensé à appeler Tanya et Irina pour leur demander de le violé, avec l'aide de mon pouvoir, ça pourrait marcher, l'appétit vient en mangeant après tout, mais si Peter à vraiment raison, ce ne serait pas cool de ma part...

La seule femme avec laquelle il s'entend, c'est Alice, il part chasser avec elle de temps en temps, je ne m'en suis jamais inquiété, il est tellement coincé de la bite. Peut-être devrais-je lui arracher et lui fourrer dans la bouche? Histoire qu'il prenne conscience de ce qu'il a entre les jambes, depuis le temps, il a peut-être oublié à quoi ça sert? Je suis sur que la dernière fois qu'il a vu sa tige, c'était quand il était humain et qu'il avait besoin de pisser.

Le seul qui semble avec une vie ici, c'est Carlisle, non pas que je l'envi, mais au moins il s'occupe autrement qu'en trainant son cul à l'école, je le fais pour Alice, mais sérieux, tout ce dont j'ai envi quand je suis dans ma classe, c'est faire un putain de carnage, à commencer par ce connard de prof d'histoire, il ne sait rien, rien qu'une merde arrogante avec un putain de ballé dans le cul, je devrais le présenter à Eddie, il sera sans doute à son goût...

Je voulais échapper à ma femme, alors je me suis enfermé dans la bibliothèque, elle sait que quand j'y suis, il faut pas venir me faire chier, alors j'ai la paix, pour le moment, je sais qu'elle va finir par envoyer Esmée, je n'ai pas le cœur à l'envoyer paitre dans ses roses, elle est gentil, un peu trop maternelle avec moi, l'ironie, c'est que je suis plus vieux qu'elle, ce serait plutôt à moi de la prendre sur mes genoux pour la bercer, alors je ris. Mais elle est comme Carlisle, elle est vrai, elle ne ment pas, elle est douce et aimante. Alice me fait chier, avec ses visions, ses cachotterie et ses robes, plus j'y pense et plus je me demande pourquoi je l'aime, il est vrai qu'elle est pétillante, mais la bulle est sur le point d'éclater, j'ai juste besoin de calme... et elle est tout sauf calme, on dirait une gosse de cinq ans parfois, et merde, j'ai jamais aimé les gosses!

Il fait déjà nuit, je lève les yeux de mon bouquin et les poses sur la fenêtre méditant sur mon besoin d'aller à la chasse, mais au moment ou je me lève, quelqu'un frappe à la porte d'entrer... bizarre, les Cullen ne reçoivent pas souvent de visite. Curieux et toujours en alerte, je marche tranquillement jusqu'à la porte et je sors de la pièce. Dans le couloir, j'entends une voix, une femme parle avec Carlisle et à ma grande surprise, elle demande à parler au major Jasper Withlock, merde! Personne ne sait que je vis ici, si ce n'est Peter et Charlotte et ce n'est pas la voix de Charlotte. J'entends toute la famille se réunir dans le salon. Je descends rapidement les escaliers, et j'aperçois la demoiselle, ma visiteuse est tout simplement bandante! Mais, je ne la reconnaît pas, c'est un vampire, les yeux rouges, les cheveux noirs, des yeux de biches à tomber à la renverse, ni trop grande, ni trop petite, mince... en même temps, je n'ai jamais vu de vampires avec des problèmes de poids, détail inquiétant, pour moi du moins, je ne ressens rien, un trou vide d'émotion, étrange...

- Je ne souhaite que discuter, se justifia t-elle auprès de Carlisle, je ne suis pas venu vous faire de mal

- Bien, finit-il par céder au bout d'un moment, je vous en prit, entrer, nous allons nous installer dans le salon

Elle entre dans la pièce en souriant à Carlisle, elle gravite lentement jusqu'au salon et salut silencieusement toute la famille qui bien sur la regarde comme si elle avait deux têtes, sauf peut-être Eddie qui semble s'être rappelé qu'il était un homme, le désir et la luxure bouillonne en lui, ouf, c'est bien un mec!

Je secoue la tête, elle lève enfin les yeux vers moi lorsque j'arrive dans le salon les mains dans les poches, ses yeux deviennent noirs presque instantanément et je suis frappé par une vague de colère, non... de haine pure, elle a la haine putain, ce n'est donc pas une visite de courtoisie. Je grogne et me mets de suite en position d'attaque, ça va me faire chier de déchirer son cul, j'aurais préféré faire autre chose avec... non major! T'es marié! Putain, j'ai faillit oublier! Évidemment, tous les autres me suivent et se mettent en position, sans comprendre ce qui se passe...

-Tu ferais mieux de rester tranquille major, je ne vais pas faire de mal à ta... famille?

- Qui es-tu? Grognai-je

- Veux-tu réellement parler ici? Ricana t-elle

- Mon mari n'a rien à me cacher! Siffla Alice pas du tout rassuré par la beauté devant elle

La jeune femme se tourna vers elle, examina Alice comme si elle venait du autre planète avec une expression d'abord troublé, puis amusé, elle balade ses yeux sur chacun de nous, s'arrête une seconde sur Edward, puis se mets à rire doucement, elle revient sur Alice, puis penche la tête sur le côté en étant vraiment amusé.

- Oui, ce n'est pas comme toi! Fini t-elle par cracher à Alice

Je suis confus, que veut-elle dire? Je sais qu'Alice me cache souvent ses visions, mais je ne vois pas ce qu'il y a de si drôle...

- Tu peux parler, dis-je en me redressant

Elle se tourner vers moi, ses yeux sont toujours complétement noirs, la haine qu'elle ressent en me regardant ne semble pas s'être éteinte, au contraire, je reprends ma position en grognant plus fort...

- Je m'appelle Isabella Swan, commença elle, ne cherche pas, je suis sur que tu ne me connais pas, du moins, à cette époque, tu ne te souciais guère du nom de tes victimes...

Merde! J'imagine que ça devait arriver, une de mes anciennes victimes qui réclame vengeance, je me redresse rapidement, partagé entre mon instinct qui me crie de me défendre et ma culpabilité qui me pousse à m'agenouiller et attendre la sentence, mais je ne suis pas seul, je ne peux pas laisser les Cullen mourir pour mes erreurs...

- Dégage salope! Hurla Alice me tirant du même coup de mes pensées

- Et bien, c'est plutôt drôle, il semble que la seule salope dans cette pièce ce soit toi, répondit Isabella en souriant méchamment

J'ai cru que les yeux d'Alice allaient lui sortir de la tête, Rosalie se mit à rire, mais je n'eus pas le temps de me poser des questions qu'Alice lui sauta à la gorge, du moins elle essaya, par ce qu'elle se retrouva collé au mur avec le reste de la famille, je m'apprêtai à lui bondir dessus, mais elle fit un geste vers moi avec de prendre la parole...

- Il est vrai major, que dans un combat à main nu, je ne tiendrais certainement pas dix secondes contre toi, mais vois-tu, mon pouvoir est très efficace, avance d'un pas et ils seront tous décapités avant même que tu te sois cogné contre mon bouclier

Argument de choc, je ne peux rien faire

- Si tu veux me tuer, je ne me défendrais pas, mais laisse les, ils sont innocents, plaidai-je

- Hum, innocents, sourit-elle en regardant Alice, si tu le dis major, marmonna t-elle en souriant de plus belle. Comme je l'ait dit à ce gentil monsieur, je ne suis pas là pour tuer qui que ce soit, mais tu vas me rendre deux services, major

J'écarquillai les yeux, incrédule, les choses ne pouvaient pas être si simple...

- Je t'écoute

- La première, c'est me dire où se trouve cette salope de Maria

Je restai bouche bée, c'est moi qui l'avait tué, pourquoi ne pas simplement s'en prendre à moi?

- Et la deuxième, reprit-elle, sera de finir ce que tu as commencé

- Je ne comprends pas, m'empressai-je de dire

- Me tuer bien sur! Lança t-elle en me regardant comme si j'étais le dernier des attardés

- Te tuer?

- Serais-tu sourd major?

- Non, mais... pourquoi veux-tu mourir? Demandai-je en baladant mes yeux sur la famille

- Cela ne te regarde pas, tu feras ce que je te demande et je pense que le prix n'est pas cher payé compte tenu du fait que tu as volé ma vie, transformé en enfer...

- Mais... je ne veux pas te tuer, murmurai-je

Elle éclata soudainement de rire en m'adressant un regard furieux

- A quel moment t'ai-je demandé ce que tu voulais? As-tu une âme aujourd'hui major? Une conscience? A qui l'a tu volé? C'est un peu tard pour faire preuve de compassion, tu ne crois pas?

- Je ferais ce que tu veux, marmonnai-je à contre cœur, mais laisse les, s'il te plait

- Bien, mais si l'un d'entre vous m'attaque de nouveau, je jure que je vous déchire le cul! Gronda t-elle en relâchant la prise invisible sur chaque membre de la famille

Elle recula d'un pas et s'appuya contre le mur en souriant, son regard passant sur Edward, puis Alice. J'étais franchement curieux, mais ce n'était pas le moment pour ça.

- Quand t'ai-je... tué? Demandai-je

- Est-ce vraiment important major?

- Franchement, pour moi, oui...

- Donc, tu as vraiment gagné une conscience? Félicitation! C'était il y a plus de quarante ans, j'étais de passage au Mexique...